Aux sources de la guerre contre le terrorisme.


Photo : un des moments magiques de la couverture du 11 Septembre par les média : une journaliste annonce l’effondrement de la troisième tour WTC7… qui est pourtant encore visible et debout à ce moment-là.

Barack Obama est entré en fonctions, et d’emblée, promet de prendre en main certains dossiers internationaux.

Osera-t-il aller jusqu’à remettre en cause le mythe fondé par son prédecesseur, celui de « la guerre contre le terrorisme » ? Ou au moins arrêtera-t-il d’en faire l’axe de sa politique extérieure ? C’est à espérer, car le dernier mandat présidentiel de G.W. Bush aura été celui de la guerre justifiée par le mensonge.

Les informations falsifiées à l’origine de la guerre en Irak, sur les prétendues « armes de destruction massive » irakiennes ou sur les soit-disants liens entre le régime de Saddam Hussein et Al Quaïda sont maintenant connues.

Les mensonges qui ont conduit à la guerre en Afghanistan ne sont, eux, pas élucidés, en particulier tout ce qui tourne autour des attentats du 11 septembre, véritable événement fondateur de la nouvelle ère « de la lutte contre le terrorisme » et « du bien contre le mal ».

J’avais assisté le jeudi 13 novembre, à Paris à la conférence de Richard Gage, fondateur de l’association des architectes pour la vérité sur le 11 septembre, qui effectuait une tournée européenne. Son association (1) : aujourd’hui des centaines d’architectes et d’ingénieurs aux USA, voulant élucider les faits à l’origine de l’effondrement des tours. Leur but : traduire en justice les responsables, en sachant que le 11 septembre a servi à faire perdre beaucoup de libertés, et que, si on ne fait rien, d’autres attentats pourraient se produire. Leur démarche : ne pas être des théoriciens de la conspiration, mais examiner les faits, avec une attitude scientifique : toute hypothèse est jugée d’après ses conséquences. Le feu est la thèse officielle (avec en plus l’impact du Boeing pour les tours). En examinant des tours détruites par le feu sur plus de 20 ans dans le monde, ils constatent que des bâtiments basculent, que le métal ne fond pas mais se tord, que des structures restent debout. Par contre, lors de démolitions contrôlées par explosions, la structure intérieure est détruite et l’effondrement, à la vitesse de la chute libre, est vertical et symétrique.

Richard Gage a commencé sa conférence par le WTC 7 (une barre de 47 étages, proche des tours, tombée – vide – à 17 h 30 « suite à un incendie ») en expliquant les preuves d’une démolition contrôlée : début de destruction par la base, effondrement parfaitement symétrique, avec le milieu du bâtiment qui tombe une fraction de seconde avant le reste (comment un incendie peut-il faire cela ?), à la vitesse de la chute libre, sur l’emprise du bâtiment, démembrement total de la structure d’acier, bruits d’explosions entendus par des témoins multiples, nuages de béton pulvérisé projetés, flaques d’acier en fusion vues par des témoins crédibles, évidence chimique d’incendies liés à de la thermite (puissant explosif faisant fondre l’acier à base d’oxyde de fer, d’aluminium, avec ici du permanganate de potassium et du soufre). Le Maire de New-York, Giuliani, a été prévenu de l’effontrement 10 minutes avant. Des témoins ont entendu un compte à rebours : « 3,2,1 zéro » suivi de l’effondrement.

Pour les tours (110 étages), l’effondrement est similaire, avec éjection de morceaux de structure à 180 m de distance (une tour voisine a eu 3 piliers d’acier plantés dans sa façade), des éclairs d’explosions vus aux niveaux bas, des bruits « boum,boum » successifs (témoignage de pompiers), des morceaux de thermite intacte retrouvés, des microsphères de fer et l’alumium contenant du soufre et du manganèse (signature de la thermite) dans les 10 cm de poussière de béton couvrant le sud de Manhattan ; quant aux 2.749 victimes, on n’a retrouvé que 300 corps, mais aussi 20.000 parties de corps, et 6.000 petits morceaux entrant dans une éprouvette. 700 morceaux d’os humains de moins d’un cm ont été trouvés plus tard sur la terrasse de la Deutsche Bank voisine : qu’est-ce qui peut produire cela, un incendie (thèse officielle) ou une succession d’explosions puissantes ?

Reste la question de savoir comment les explosifs ont pu être placés. Le noyau central des tours contenant la structure était totalement occupé par les cages d’ascenseurs, or ceux-ci avaient fait l’objet de travaux pendant plusieurs mois. Quant au WTC 7, il abritait à plusieurs étages 6 services officiels de sécurité ou liés à la CIA. Ce n’était pas le cas du WTC 5, bâtiment bien plus proche des tours qui a brûlé pendant plusieurs heures… sans s’effondrer.

Les thèses développée lors de cette conférence heurtent profondément notre logique : comment des responsables auraient pu ordonner cela ou le couvrir, en sachant que des milliers de personnes perdraient la vie ? C’était la réaction le lendemain d’une de mes collègues, ingénieur comme moi, après que je lui ai parlé de la conférence.

Pourtant la version officielle ne résiste pas à l’analyse, et le but des « architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre » est la réouverture de l’enquête, et pour cela, dès qu’ils auront 1.000 signatures de confrères des USA et du monde entier à leur appel, ils demanderont à être auditionnés par la chambre des représentants. Sans doute ceci se produira pendant le mandat d’Obama, et il sera intéressant d’en voir les conséquences. Ceci d’autant plus qu’à la fin du mandat de Bush, une procédure de destitution de celui-ci avait été lancée, avec comme justifications les mensonges sur la guerre en Irak, les obstructions à l’enquête sur les attentats du 11 septembre…(2)

(1) site de l’association (en anglais) : www.AE911Truth.org le diaporama dont des extraits ont été présentés se trouve (en anglais) sur ce site. Une version française sera faite par www.ReOpen911.info

(2) http://www.rue89.com/2008/07/27/au-congres-americain-le-proces-de-george-w-bush


Daniel Hofnung :
ingénieur en bâtiment



Articles Par : Daniel Hofnung

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