Confinement planétaire, géo-ingénierie et « État profond »

Comme à l’aube d’une ère géologique nouvelle, dans un fracas gigantesque, l’univers entier s’effondre et de nouvelles montagnes surgissent, tandis que des abîmes béants s’ouvrent, que des plaines et des mers nouvelles définissent leurs limites, de même la structure présente de l’Europe sera renversée dans un immense cataclysme.(…) La seule chance qu’ait l’Allemagne de pouvoir résister à cette pression, c’est de prendre elle-même l’initiative et la conduite du bouleversement inévitable d’où naîtra la nouvelle ère historique. – Hermann Rauschning, Hitler m’a dit, 1939

(…) c’est que nous avons fondé notre société sur la science et la technologie, et personne ne comprend rien à la science et à la technologie. Et ce mélange détonnant d’ignorance et de pouvoir, tôt ou tard, va nous sauter à la figure. Je veux dire, qui dirigera la science et la technologie dans la démocratie si le public n’y connaît rien?  Carl Sagan à Charlie Rose, 27 mai 1996

La course au contrôle de l’espace a débuté en 1945, lorsque l’opération Paperclip [1] a attiré aux États‑Unis des ingénieurs, des techniciens et des scientifiques acquis à la cause nazie pour qu’ils conçoivent leurs merveilles au cours de cette ruse hégélienne de la raison qu’était la Guerre froide. Parmi les 10 000 nazis qui ont trouvé refuge aux USA se trouvait Arthur Rudolph, ex-collègue de Wernher von Braun, ingénieur en aérospatiale et directeur du Centre de vol spatial Marshall de la NASA.

Rudolph avait été le directeur de l’usine souterraine Mittelwerk, surnommée « l’enfer de Dante », où 52 000 prisonniers ont fabriqué 6 000 fusées V-2. De1951 à 1961, Rudolph était à l’emploi de Martin Marietta à Waterton, au Colorado. En 1995, Martin Marietta a fusionné avec la Lockheed Corporation pour former la société Lockheed Martin. D’abord chargé de la R. et D. liée au missile Pershing, Rudolph est devenu un citoyen étasunien, a été à la tête du projet Saturne pour la NASA et a reçu le Distinguished Service Award, la plus haute distinction accordée par la NASA. En 1984, il a renoncé à sa citoyenneté étasunienne et est retourné en Allemagne, après avoir fidèlement servi au transfert du Troisième Reich aux États-Unis.

C’est donc poussé par le complexe militaro-industriel que le cheval de Troie que le crypto-nazisme est entré aux États-Unis riches en ressources. La loi sur la sécurité nationale, la formation de la CIA et la Guerre froide ont suivi peu après. Les fusées, les satellites, les ordinateurs, le projet de manipulation mentale MK-ULTRA et la propulsion exotique ont donné pendant le 20e siècle l’impulsion nécessaire à l’entrée dans le nouveau millénaire.

L’ère spatiale – « l’ultime frontière » de Star Trek – était d’abord une question de domination de l’espace aérien, de l’espace circumterrestre et du climat. La recherche militaire pour le contrôle du climat s’est faite discrète tout au long de la Guerre froide, pendant que des avertissements alarmistes au sujet du « petit âge glaciaire » des « gaz à effet de serre », de la « désertification » puis des « conditions climatiques extrêmes » et du « réchauffement planétaire » étaient lancés pour que les fonds continuent d’arriver.

Aujourd’hui, on utilise davantage le terme plus neutre de « changement climatique », qui fait l’objet de retentissantes conférences internationales réunissant des tas de titulaires de doctorat, qui recommandent toutes sortes de « solutions » coûteuses relevant de la géo‑ingénierie, qui est une manipulation intentionnelle des systèmes climatiques de la Terre par l’être humain (Stanford Environmental Law Journal) visant à transformer les conditions climatiques en « multiplicateur de force » [2] pour les sept opérations militaires mentionnées dans mon livre précédent Chemtrails, HAARP, and the Full Spectrum Dominance of Planet Earth : 1) modification climatique; 2) modification de l’environnement et de la géophysique; 3) manipulation électromagnétique; 4) suprématie militaire totale; 5) manipulation biologique; 6) collecte de renseignements et surveillance; 7) détection et obscurcissement de la technologie de propulsion exotique. [3]

« Contrôle du climat »

L’administration fédérale est engagée depuis plus de 30 ans dans la modification climatique sous divers aspects, par l’entremise d’activités menées par le Congrès et le pouvoir exécutif. Depuis 1947, des projets de loi liés à la modification climatique, qui portent sur un soutien à la recherche, des opérations, des examens de politique, des règlements, des responsabilités, des rapports d’activités, la création de groupes et de comités d’experts et des réponses à des préoccupations internationales, sont présentés au Congrès. Des audiences ont été tenues sur bon nombre des mesures proposées et les programmes en cours pertinents ont fait l’objet d’audiences de surveillance. [4]

Infiltration et cooptation, compartimentation, accords de confidentialité, ententes secrètes, menaces, pots‑de‑vin, recherches faussées, comités des pairs noyautés, médias internationaux infiltrés – c’est incroyable de voir tous ces tours de passe‑passe employés pour orienter les conférences internationales, les comités, les maisons d’édition, les organes de presse et les programmes scolaires des universités et des écoles primaires de façon à échafauder cet immense château de cartes transformant le carbone, un élément constitutif de la vie, en une cause célèbre pour justifier le fait que la manipulation de l’ionosphère par les militaires a transformé notre atmosphère et notre climat. De plus, les taxes sur le carbone et l’échange de quotas d’émission permettent de faire encore plus d’argent sur le dos de l’environnement, qui est utilisé comme une arme. La réalité est pourtant différente, car le niveau de CO2 n’est pas très loin au‑dessus du seuil minimal requis pour soutenir la vie végétale [5] et les pays devraient augmenter le CO2 au lieu d’être pénalisés pour le CO2 qu’ils possèdent. [6]

Puis l’empereur est nu. Le premier rapport du Congrès sur la géo‑ingénierie à la Chambre des représentants n’a pas été présenté avant octobre 2010, soit juste avant le moratoire contre la géo‑ingénierie adopté à la 10e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB10) à Nagoya, au Japon (un moratoire que les USA ne comptaient pas ratifier). [7] Les délégués de 193 pays savaient‑ils que les USA et d’autres pays de l’OTAN recouraient à la géo‑ingénierie depuis plus d’une décennie? Quatre mois après le moratoire de Nagoya, un tremblement de terre géo‑orchestrée a frappé le Japon.

Depuis le moratoire, les médias infiltrés rajoutent de la confusion à propos du climat dans l’esprit des gens, en blâmant les voitures et les polluants industriels sans dénoncer les pires pollueurs et propagandistes de tous : l’armée étasunienne gonflée à l’excès et le complexe militaro‑industriel qui la dirige. En 2013, le Cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) signalait que la gestion des radiations solaires (GRS) était déjà une réalité : « Si la GRS était abandonnée pour une quelconque raison, on peut affirmer, avec un degré de confiance élevé, que la moyenne de la surface du globe augmenterait très rapidement jusqu’à atteindre des valeurs correspondant au forçage des gaz à effet de serre. » [8]

Ce forçage gaz à effet de serre est le moindre de nos soucis. Qu’en est‑il des militaires voyous qui transforment notre atmosphère dans le cadre de leur programme de suprématie totale?

De temps à autre, des scientifiques comme le chercheur en physique des particules élémentaires du CERN Jasper Kirby [9] et l’héliophysicien du Centre des vols spatiaux Goddard de la NASA Douglas E. Rowland (« Il y a différents types de traînées chimiques, comme vous le savez probablement déjà ») [10] révèlent des bribes d’information révélatrices sur ce qui se passe vraiment, qui sont tacitement ignorées par les médias institutionnels. On apprend qu’un sénateur italien exige qu’on déclassifie les documents sur les traînées chimiques [11] que le ministre de l’Agriculture et de l’Environnement chypriote promet de se pencher sur les traînées chimiques [12], puis plus rien.

Encore et toujours, les organismes publics qui défendent le plus la thèse du « changement climatique » (NASA, NOAA, EPA, etc.) sont surpris à mentir, mais les médias infiltrés font comme si de rien n’était. La NASA a déclaré que juillet 2012 était le mois le plus chaud à n’avoir jamais été enregistré, ce que le Centre national des données climatiques de la NOAA (Administration océanique et atmosphérique nationale) a corroboré : la moyenne des températures en juillet 2012, qui s’établissait à 77,6ºF, dépassait de 3,3ºF la moyenne du 20e siècle et de 0,2ºF le record précédent de juillet 1936 (pendant la grande sécheresse des années 1930). Cependant, quand le météorologue Anthony Watts a vérifié les données de la NOAA, il a découvert que juillet 1936 était redevenu le mois le plus chaud jamais enregistré. « Il n’y a pas de preuve plus claire que la NOAA modifie des températures déjà enregistrées », a‑t‑il écrit.

« Ce n’est pas seulement une question de mise en grille, d’anomalies ou de méthode. Nous parlons ici de la NOAA qui n’arrive pas à présenter des renseignements climatiques historiques exacts pour les USA (…). C’est inacceptable. Ce n’est pas honnête envers la population. Ce n’est pas scientifique. Cela viole la loi sur la qualité des données. » [13]

David L. Lewis, PhD, un ancien microbiologiste du Bureau de la recherche et du développement de la EPA (Agence pour la protection de l’environnement) a écrit dans Science For Sale: How the Government Uses Powerful Corporations and Leading Universities to Support Government Policies, Silence Top Scientists, Jeopardize Our Health, and Protect Corporate Profits (Skyhorse éd., 2014) que la direction de la EPA « gère mal la science » continuellement. Un incident s’est produit en 2003, lorsque l’ancien administrateur adjoint par intérim Henry L. Longest II a demandé aux responsables de niveau intermédiaire de la EPA de lire un livre de la conseillère en gestion Margaret Wheatley (Turning to One Another), qui appelle les environnementalistes « à abandonner la science occidentale en faveur de la ‘nouvelle science’ (…), de ‘l’espace du non‑savoir’ et de ‘l’abîme.’ En sautant dans l’abîme, les nouveaux scientifiques font abstraction de leurs croyances religieuses et de leurs inhibitions sexuelles, puis se tournent les uns vers les autres. » [14] Les candidats aux postes de gestion devaient ensuite remplir un questionnaire confidentiel portant sur leur promiscuité, leur religion, leur moralité et leur disposition à garder un secret. (Que faisait exactement la EPA pendant les années Bush II?)

Ajoutez le meurtre à la propagande, à la manipulation des convocations internationales, à l’obtention d’information sur des écarts sexuels pour nouer des liens secrets et au chantage sur des pays en les menaçant d’influencer leur climat par la géo-ingénierie. Le membre de la Chambre des représentants Dennis Kucinich (Ohio) s’est battu avec acharnement pour que soit adoptée la loi sur la préservation de l’espace de 2001 (HR2977) qui, au cours des années qui ont suivi, s’est retrouvée bloquée par un comité après l’autre, jusqu’à ce qu’elle soit rejetée. Le 19 décembre 2007, le jeune frère de Dennis Kucinich, qui avait 52 ans, a été retrouvé mort. Le 12 novembre de l’année suivante, sa sœur de 48 ans a succombé au syndrome de détresse respiratoire aiguë. Coïncidence ou vengeance?

Le 9 août 2010, le sénateur Ted Stevens (Alaska) faisait enquête sur le HAARP (photo ci-contre) à la demande du pilote de brousse de l’Alaska Theron « Terry » Smith, lorsque leur avion s’est écrasé, tuant Stevens et Smith, mais pas l’administrateur de la NASA Sean O’Keefe, qui était aussi à bord. Lorsqu’on sait que son beau-fils a perdu la vie quelques jours plus tôt dans l’écrasement d’un C‑17 à la base aérienne de Elmendorf, la thèse d’un « accident » ou d’une « coïncidence » se défend mal. Le Conseil national de la sécurité des transports a attribué l’écrasement à une absence de réaction temporaire pour des raisons qui n’ont pu être établies » [15]

D’étranges purges sont en cours. Le Canada a remercié 2 000 scientifiques et éliminé des centaines de programmes liés à la surveillance des fumées rejetées, à l’inspection des aliments, aux déversements de pétrole, à la qualité de l’eau, au changement climatique et ainsi de suite, en plus de fermer sept des onze bibliothèques du ministère des Pêches et des Océans :

(…) un document classifié « secret » qu’a obtenu Postmedia News indique que « l’élimination de documents » constitue la principale activité dans la réduction du nombre de bibliothèques (…) on a rapporté que des livres étaient étalés sur le sol et s’empilaient même dans les bennes à ordures. [16]

Après des décennies de subterfuge, de manipulation et d’« expérimentation » avec les conditions climatiques extrêmes au vu et su des pays dont les citoyens ont cessé de croire en leurs propres perceptions, se tournant plutôt vers les interprétations des médias (au moment où j’écris ces lignes, l’ouragan Matthew et la tempête tropicale Nicole remplissent les poches des capitalistes du désastre le long des côtes de la Floride, de la Géorgie et des Carolines), voici le moment venu d’assujettir les pays à la volonté des Nations Unies contrôlées par les USA en utilisant le climat comme arme.

Changement de pouvoir à l’ONU

La participation des USA et de la Chine est significative, car ces deux pays sont responsables de plus de 40 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L’entente entrera en vigueur une fois que 55 pays responsables d’au moins 55 % des émissions mondiales auront signé officiellement (…). Les parties à l’accord devront tout de même cheminer dans le processus d’adhésion, qui seront dans la plupart des cas soumis à des processus d’approbation à l’intérieur des pays (…). [17]

Le Jour de la Terre 2016, était signée la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. On l’avait martelée au cours des nombreuses conférences ayant abouti à la conférence de Paris sur le climat (COP21) du 30 novembre au 11 décembre 2015. En 2011, lors de la Conférence de Durban sur les changements climatiques (COP17), l’Afrique du Sud avait tenté d’inclure une disposition prévoyant la création d’un tribunal international de justice climatique, [18] mais elle n’était plus au programme lors de la COP21.

C’était tout un spectacle. Les porte-parole ont été triés sur le volet : le IPCC, les géo‑ingénieurs David Keith et Ken Caldeira, des universités prestigieuses, des ONG noyautées, des organismes gouvernementaux, la Banque mondiale et le FMI et, bien sûr, les gros bonnets de Wall Street et de Londres habituels. Les scénaristes se sont acharnés des heures durant sur le sort de la Terre pendant que les caméras montraient des images d’éclairs, de tempêtes déferlantes, de déluges, de sécheresse, de bébés qui pleurent, de salles d’urgence bondées, etc. L’ONU a été chargée d’imposer une nouvelle taxe globale et d’instaurer des pouvoirs de réglementation pour maintenir le réchauffement planétaire en bas de 2°C.

Une réunion de l’ONU plus discrète s’était tenue à New York deux mois avant la COP21 : le sommet sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (l’Agenda 21 sous un autre nom), afin de coordonner la supercherie liée au carbone de façon à transformer l’idée de nation en une simple adresse :

Sous les acclamations et les applaudissements, et peut-être aussi un certain soulagement, les 17 objectifs mondiaux qui constitueront l’ébauche du développement mondial des 15 prochaines années ont été ratifiés par les États membres de l’ONU à New York vendredi. Après les discours du pape François et de la lauréate du prix Nobel Malala Yousafzai, puis les chansons de Shakira et d’Angelique Kidjo, le programme ambitieux – qui compte s’attaquer à la pauvreté, au changement climatique et à l’inégalité pour tous dans tous les pays – a été signé par 193 pays au début du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, d’une durée de trois jours (…). Ce sommet sur les objectifs mondiaux se poursuivra jusqu’à dimanche, après quoi tous les yeux se tourneront vers les négociations de l’ONU sur le climat en novembre. Lorsqu’on lui a demandé si les objectifs ne risquent pas d’être sabordés s’il n’y a pas d’accord ferme à Paris [COP21], Mogens Lykketoft, le président de l’Assemblée générale de l’ONU, s’est montré hésitant, en disant que les dirigeants font plus d’engagements qu’avant dans les réunions du COP. «  Ce que nous savons et espérons, c’est qu’une meilleure proposition est davantage à portée de main. » [19]

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 n’attendait que ce moment pour donner le champ libre à la technologie de guerre climatique (c’est sûrement la raison pour laquelle des pays en développement ont tenté vaillamment de créer un tribunal international de justice climatique). Peu après les deux conférences, le groupe conjoint sur la météorologie de la défense néerlandaise (JMG) a commencé à « faire des prévisions météorologiques pour chaque exercice ou déploiement de la force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF) [de l’OTAN] ». [20] Il est peu probable que ce groupe se contente de faire des « prévisions du temps ».

Pour être juste, certains intellectuels se penchent sur le cas de l’empereur nu. Comment parviendra‑t‑on exactement à retirer le CO2 de l’atmosphère « à l’aide d’une infrastructure inexistante et d’une technologie qui ne fonctionnera pas à une telle échelle, pour ensuite la mettre dans des endroits que nous ne trouvons pas? » [21] D’autres admettent que la solution au problème du carbone est un leurre pour mieux s’emparer de l’argent à tirer du capitalisme du désastre : 90 billions de dollars d’investissements en infrastructures énergétiques, un billion de dollars dans le marché obligataire, plusieurs billions de dollars dans le marché du carbone, 391 billions de dollars dans l’industrie du financement climatique. [22] À lui seul, le Fonds vert sur le climat de l’ONU dégagera 100 billions de dollars par an, soi‑disant pour soutenir les projets de réduction du carbone dans les pays en développement. Tous les paris sont ouverts pour savoir si l’argent parviendra aux pays en développement une fois que les banques multilatérales et privées comme la Banque mondiale et la Deutsche Bank auront pris leur part. Après tout, l’empereur nu n’est pas connu pour remplir ses promesses.

Les fondations bureaucratiques traditionnelles comme Ford, Rockefeller et Carnegie seraient en train d’être remplacées par le « philanthrocapitalisme », une nouvelle approche plus musclée envers les œuvres de bienfaisance, en vertu de laquelle les qualités entrepreneuriales des milliardaires seraient mises à contribution pour répondre aux problèmes les plus pressants (…).  [23]

Trop tard, car le public prend conscience de la dure réalité que ses institutions, ses agences, ses universités, ses laboratoires et ses tribunaux obéissent à ces mêmes pouvoirs qui ont drainé les biens publics. Sécurité des travailleurs et salubrité des aliments, disparues. Déclaration des droits, disparue. Protection de l’environnement, disparue. Bientôt, le Partenariat transpacifique (TPP), le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) ou leurs fac-similés enclencheront le féodalisme des entreprises régi par une oligarchie mondiale. Les membres milliardaires du club du bien [24] créent des « centres d’études sur le cerveau » pour soutenir les « Brain Institutes » et leurs neuroscientifiques au service d’un avenir transhumaniste. [25]

« La science s’est cassée »

Pendant deux décennies, des scientifiques indépendants et des esprits scientifiques ont tenté de sonner l’alarme sur ce qui se passe dans le ciel et dans l’orbite terrestre basse, tandis qu’un nombre croissant de laboratoires et de scientifiques universitaires se voient octroyer des subventions de l’armée dans le but de militariser tout ce qui brille sous le soleil (même le soleil n’y échappe pas). Le climatologue de la Rutgers University Alan Robock explique comment des experts-conseils financés par la CIA ont communiqué avec lui pour lui poser deux questions : Si nous contrôlons le climat d’un autre pays, ses habitants vont‑ils s’en apercevoir? Les experts en climatologie sont‑ils en mesure de déterminer si un autre pays a tenté de contrôler le climat? La CIA, qui n’est pas particulièrement réputée pour être coopérative, a accordé de nombreuses subventions axées sur la domination du climat (y compris pour le programme HAARP par l’entremise de subordonnés comme Raytheon), y compris pour la rédaction, en février 2015, de deux rapports de l’Académie nationale des sciences portant sur les stratégies d’intervention climatiques : Climate Intervention: Carbon Dioxide Removal and Reliable Sequestration (154 pages), et Climate Intervention: Reflecting Sunlight to Cool Earth (234 pages). [26]

Le système d’évaluation par les pairs a été coopté. Il favorise certaines théories et certains scientifiques et en bannit d’autres en les abandonnant dans les ténèbres de la non‑publication ou du confinement professionnel. Voici ce qu’en dit le biologiste lauréat d’un prix Nobel Sydney Brenner :

Je crois que l’évaluation par les pairs entrave la science. En fait, je crois que ce système est devenu complètement corrompu. Il est corrompu de bien des façons, car les scientifiques et les chercheurs ont laissé aux soins des maisons d’édition la capacité de juger la science et les scientifiques. De nombreux comités m’ont appris qu’il y a des universités aux USA qui ne tiennent pas compte des travaux publiés dans des revues à faible facteur d’impact (…) le jugement se retrouve dans les mains de gens qui n’ont aucune raison d’exercer ce jugement. Tout cela se fait à l’avantage du commerce, car il existe maintenant des organismes gigantesques qui font beaucoup d’argent avec cela. [27]

« Une orthodoxie puissante contre une hétérodoxie marginalisée ». C’est ainsi que Charles Eisenstein décrit l’opposition aux scientifiques de pointe de l’Univers électrique :

Si vous avez foi en la solidité de nos institutions scientifiques, vous conclurez que les dissidents sont marginalisés pour la simple et bonne raison que leurs travaux sont de piètre qualité. Si vous croyez que le système d’évaluation par les pairs est juste et transparent, les rares références par les pairs de leurs travaux [dans l’Univers électrique] seront pour vous une critique sévère de leur théorie. Puis si vous croyez que le corpus de la physique traditionnelle est fondamentalement correct et que la science se rapproche toujours plus de la vérité, vous verrez avec un grand scepticisme tout écart par rapport aux théories habituelles (…). Pouvons‑nous nous fier au consensus scientifique? Pouvons‑nous nous fier à l’intégrité de nos institutions scientifiques? Peut‑être pas. Ces dernières années, une clameur grandissante d’opposants de l’intérieur dénonce les sérieuses lacunes dans les façons de financer et de publier la recherche scientifique, ce qui en a amené certains à dire que « la science s’est cassée ». [28]

De 1973 à 2013, la décision de publier ou non les articles scientifiques appartenait à six grandes maisons d’édition (ACS; Reed Elsevier; Sage; Taylor & Francis; Springer; et Wiley-Blackwell), qui sont toutes dans la poche des grandes sociétés pharmaceutiques et de l’industrie médicale :

« Aussi longtemps que la publication dans les revues à haut facteur d’impact demeure pour les chercheurs une exigence pour obtenir des postes, un financement à la recherche et une reconnaissance des pairs, les grandes maisons d’édition commerciales garderont leur mainmise sur le système des publications universitaires », a ajouté [le professeur Vincent Larivière, l’auteur principale de l’étude de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal]. [29]

Il existe aussi un quotient de danger bien pire que la perte d’emploi pour les scientifiques qui travaillent sur des projets classifiés. Au moment de la mise en œuvre de l’Initiative de défense stratégique surnommée « Guerre des étoiles », devenue depuis la « barrière spatiale », plus de vingt scientifiques et experts à l’emploi de Marconi et Plessey Defence ont soit disparu, soit perdu la vie dans des « circonstances mystérieuses ». La plupart étaient des microbiologistes. Le taux de mortalité parmi les scientifiques a continué d’augmenter dans les années 1990 et après le 11 septembre 2001. [30] Aujourd’hui, les cibles semblent être les naturopathes et les médecins ayant la santé à cœur qui osent regarder ce qui se cache derrière les programmes de vaccination, la recherche sur l’autisme et le cancer comme source de profit des grandes sociétés pharmaceutiques. [31]

Prochain arrêt : la barrière spatiale (système de surveillance de l’espace)

Nous sommes loin des rêves de l’ère spatiale du président Kennedy et de la volonté de stopper les polluants chimiques et la destruction du sol et de la biodiversité. Aujourd’hui, le secrétaire à la Défense des USA Ashton B. Carter possède un doctorat en physique de l’Université d’Oxford, et d’un simple coup de plume présidentiel, le jour de l’Action de grâce 2015, la U.S. Commercial Space Launch Competitiveness Act (HR2262) ou Space Act, a fait un pied de nez au Traité de l’espace de 1967, en effaçant toute trace de distinction qui restait entre les militaires et les grandes sociétés en leur permettant de tirer profit d’opérations minières sur des astéroïdes et de l’extraction d’hélium enrichi en isotope 3 sur la lune.

Pour ceux qui vivent en Amérique du Nord, la Loi sur la qualité de l’air a été modifiée, tout comme le Partenariat nord-américain en matière de climat, d’énergie propre et d’environnement en juin 2016 par le Canada, les USA et le Mexique. « L’avenir durable » de ces trois pays semble être une union hémisphérique. Le rêve d’Hillary Clinton, qu’elle a divulgué à des banquiers brésiliens en 2013, est « un marché commun hémisphérique avec des frontières ouvertes dans l’avenir », [32] qui résonne pas mal comme le plan de partenariat des trois chefs d’État :

Les mesures que nous prenons dans le but d’harmoniser les politiques sur le climat et l’énergie protégeront la santé des personnes et contribueront à uniformiser les règles du jeu pour nos entreprises, nos foyers et nos travailleurs (…). Nous serons résolument engagés sur la voie qui nous mènera vers un avenir durable. [33]

Dans ce double discours, les mesures qui « protégeront la santé des personnes » comprennent‑elles la vaccination pour tous? La contribution à « uniformiser les règles du jeu » sonne-t-elle le glas à la classe moyenne? Parvenir à quelque chose de durable, c’est la faire durer au moyen de formes de soutien fiables. La déclaration des chefs d’État fait‑elle allusion à la barrière spatiale du Système de surveillance de l’espace construite et exploitée par des intérêts nord-américains et liés à l’OTAN – un immense dispositif de surveillance aux multiples composantes qui, ensemble, assurent une véritable suprématie mondiale totale non seulement du climat et de l’environnement circumterrestre, mais aussi de l’ensemble de la planète et de ses habitants pendant des générations?

Il est quasiment impossible de décrire la barrière spatiale de l’Initiative de défense stratégique « Guerre des étoiles » qu’on a ressuscitée. Notre atmosphère a été transformée en antenne sans fil pour mieux « dominer le domaine humain ». Mais nous devons nous préparer en vue du confinement de l’ère spatiale qui prend forme autour de nous dans les airs et sur la terre, dont il est question dans mon livre Under An Ionized Sky: From Chemtrails to Space Fence Lockdown.

Elana Freeland

 

Article original en anglais :

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Planetary Lockdown, Geoengineering and “The Deep State”, publié le 13 février 2017

Traduit par Daniel pour Mondialisation.ca

Notes

1. La Joint Intelligence Objectives Agency (JIOA) avait alors court-circuité l’ordonnance antinazie du président Truman et effacé les affiliations nazies, pour ensuite leur donner de nouvelles identités et leur accorder des habilitations de sécurité.  

2. Col. Tamzy J. House et al. Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025, août 1996. Il s’agit d’une étude conçue pour se plier à une directive du chef du personnel de l’Armée de l’air qui voulait examiner les concepts, les capacités et les technologies que les États‑Unis devaient posséder pour continuer de dominer le ciel et l’espace dans l’avenir.

3. Ces catégories ont été pour la première fois rendues publiques par le scientifique indépendant Clifford Carnicom, carnicominstitute.org.

4. Robert E. Morrison, spécialiste en sciences de la terre, Science Policy Research Division, Congressional Research Service. « Chapter 5: Federal Activities in Weather Modification, » Weather Modification: Programs, Problems, Policy, and Potential, comité du Sénat chargé du commerce, de la science et du transport, 15 novembre 1978.

5. P. Gosselin. « Atmospheric CO2 Concentrations At 400 PPM Are Still Dangerously Low For Life On Earth », NoTricksZone, 17 mai 2013.

6. « Deserts ‘greening’ from rising CO2. » Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization (CSIRO), 3 juillet 2013.

7. Juliet Eilperin. « Geoengineering sparks international ban, first-ever congressional report », Washington Post, 29 octobre 2010.

8. GIEC. Changements climatiques 2013 – Les éléments scientifiques, 2013.

9. « Chemtrails Confirmed: Climate Scientist Admits Jets Are ‘Dumping Aerosols’ », Chemtrailsplanet.net, 9 janvier 2015.

10. « NASA Scientist Admits ‘Chemtrails’ Are Real », Chemtrailsplanet.net, 11 mars 2016.

11. Christina Sarich. « Italian Senator Calls for Declassification of Chemtrail Documents », Naturalsociety.com, 15 avril 2014.

12. « Minister pledges probe into chemtrails », Cyprus-mail.com, 17 février 2016.

13. J.D. Heyes. « NOAA quietly revises website after getting caught in global warming lie, admitting 1936 was hotter than 2012 »,  Naturalnews.com, 1er juillet 2014.

14. David Lewis. « EPA’s disturbing leadership », The Oconee Enterprise, 12 mai 2016.

15. Alan Levin. « NTSB: Ted Stevens’ plane crash remains a mystery », USA Today, 24 mai 2011.

16. Ari Phillips. « Canadian Government Dismantles Ecological Libraries After Dismissing Thousands of Scientists », Climate Progress, 10 janvier 2014.

17. « World Leaders Sign Paris Climate Agreement », Huffington Post, 22 avril 2016. L’article se termine en disant qu’un « groupe d’entreprises dont Google, Ikea, Starbucks et General Mills ont donné leur appui lors de la cérémonie de signature ».

18. Sarah Malm. « UN planning an ‘international tribunal of climate justice’ which would allow nations to take developed countries to court »,  Daily Mail, 2 novembre 2015.

19. Liz Ford. « Global goals received with rapture in New York – now comes the hard part »,  The Guardian, 25 septembre 2015.

20. « The Netherlands takes over meteorology for the NATO Response Force », communiqué de presse du Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE), 13 janvier 2016.

21. Jocelyn Timperley. « Academics call for geoengineering preparation in wake of Paris Agreement’s ‘deadly flaws », BusinessGreen, 11 janvier 2016.

22. James Corbett. « And Now For The 100 Trillion Dollar Bankster Climate Swindle … », The Corbett Report, 24 février 2016.

23. Jacob Levich. « The Real Agenda of the Gates Foundation », Aspects of India’s Economy, numéro 57, Mai 2014.

24. Paul Harris. « They’re called the Good Club – and they want to save the world », The Guardian, 30 mai 2009.

25. William J. Broad. « Billionaires With Big Ideas Are Privatizing American Science », New York Times, 15 mars 2014.

26. Daniel Barker. « Nations are now using weather modification as clandestine warfare, CIA warns », NaturalNews.com, 19 décembre 2015.

27. Charles Eisenstein. « The Need For Venture Science », Huntington Post, 27 août 2015.

28. Ibid.

29. Sean Adl-Tabatabai. « Nearly All Scientific Papers Controlled By Same Six Corporations », YourNewsWire.com, 20 juillet 2015.

30. Mark J. Harper. « Dead Scientists and Microbiologists – Master List », 5 février 2005, http://rense.com/general62/list.htm.

31. Erin Elizabeth. « A Connection with the Holistic Doctor Deaths? », HealthNutNews.com, 1er février 2016.

32. Amy Chozick et coll. « Leaked Speech Excerpts Show a Hillary Clinton at Ease With Wall Street, » New York Times, 7 octobre 2016.

33. Patrick Wood. « NAU Reborn As ‘North American Climate, Clean Energy and Environment Partnership », Technocracy News, 30 juin 2016.

 

Elana Freeland est auteure, rédactrice anonyme, conférencière, raconteuse et enseignante. Elle écrit sur des sujets liés à l’État profond, comme le récit des survivants du projet MK-ULTRA, la violence rituelle et les armes électromagnétiques invasives (Nexus, octobre 2014). Elle est maintenant davantage connue pour son ouvrage Chemtrails, HAARP, and the Full Spectrum Dominance of Planet Earth, publié en juin 2014 par Feral House. Elle vient d’en terminer la suite, Under An Ionized Sky: From Chemtrails to Space Fence Lockdown, qui sera lancé en septembre 2017. Elle vit à Olympia, dans l’État de Washington.

 

 



Articles Par : Elana Freeland

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