Echec politique et économique de l’Union Africaine. Chronique des temps morts.

 «L’Afrique aux Africains» (Le Grand Aguellid Massinissa)

Les chefs d’Etat de l’Union africaine se sont réunis à Addis-Abeba pour élire un nouveau président de l’Union africaine et pour faire le point de ses espérances. Deux grands dossiers ont jalonné ce sommet: l’admission du Maroc, la nomination du président de l’Union et le dossier perspectives  économiques avec le retournement des prix des matières premières, qui affecte le budget de bon nombre de pays africains.

L’admission du Maroc et l’indépendance du Sahara occidental

Ce 28e Sommet ordinaire de l’UA est marqué par ailleurs par la décision des chefs d’Etat africains d’entériner la demande d’adhésion du Maroc. Rabat a pendant longtemps combattu et diabolisé l’organisation panafricaine. Après avoir boudé pendant plus de deux décennies l’OUA qu’elle a quittée en 1984 pour protester contre l’admission deux ans auparavant de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Pour assurer sa survie, le Maroc a donc dû accepter de renier ses «principes» (son Parlement a ratifié l’Acte constitutif de l’organisation panafricaine), de reconnaître malgré lui la Rasd et de s’asseoir aux côtés des Sahraouis. C’est à ce prix-là que les Africains ont autorisé le roi Mohammed VI à rentrer dans la maison commune africaine. Les Sahraouis considèrent d’ailleurs l’adhésion du Maroc à l’UA comme la «victoire de tout le peuple sahraoui». Avant le vote, les autorités algériennes mais aussi l’Afrique du Sud ont tenu à mettre en place des garde-fous Ainsi, le Premier ministre et le ministre algérien des Affaires étrangères insistent, tour à tour, sur la nécessité de préserver les acquis de l’Union africaine. «Pour l’Algérie, indique Sellal, le processus de réformes de l’organisation ne doit pas toucher aux fondements et aux principes de l’UA contenus notamment dans son Acte constitutif.» Toute réforme, poursuit-il, doit relever des «réflexions exhaustives qui intègrent les enseignements tirés des expériences passées pour donner corps aux aspirations et objectifs énoncés dans les instruments fondamentaux de l’UA, en particulier son Acte constitutif».Ramtane Lamamra insiste de la même manière pour éviter «de toucher aux principes fondamentaux de l’Union, mais plutôt à son fonctionnement technique». «Ces réformes doivent être pratiques et techniques et non pas politiques», a-t-il encore soutenu.» (1)

Adis Abeba, lieu de la conférence de l’UE

Officiellement donc, le Maroc réintègre l’UA sans conditions, mais lit-on sur Le Monde, le royaume n’a pas changé de politique sur le Sahara occidental: il occupe 80% du territoire sahraoui, qu’il considère comme ses «provinces du Sud», et refuse de reconnaître la Rasd. Concrètement, le Maroc a accepté sans condition les principes et les objectifs contenus dans l’acte constitutif, et c’est pour cela que nous avons accepté qu’il intègre l’UA», explique Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères de la Rasd. Il y voit pour les Sahraouis «une victoire diplomatique très importante».

«Le Maroc a fait pression pendant des années pour expulser la Rasd, mais il n’a pas réussi. Maintenant nous allons veiller à ce qu’il respecte ses engagements au sein de l’UA.» (2)

Mohamed Salem Ould Salek, ajoute:

«Dès lors que le Maroc n’a pas posé de conditions ni fait de réserves sur l’Acte constitutif, notamment les articles 3 et 4 qui reconnaissent les frontières issues de la colonisation, on le prend au mot. La République sahraouie souhaite la bienvenue au Maroc. Tous les États, y compris les amis du Maroc, ont déclaré qu’ils travailleront pour que la Rasd et le Maroc résolvent le problème.» Cependant, de sombres perspectives politiques sont à prévoir car l’admission du Maroc va cliver l’Union, cela risque d’ouvrir une lutte permanente au sein de l’institution panafricaine entre soutiens du Maroc (les pays francophones de la FrancAfrique notamment le Sénégal) et ceux de la Rasd. La résolution de la décolonisation du Sahara occidental ne sera qu’exogène. Il est possible qu’avec l’administration Trump, le problème connaisse enfin la solution définitive maintenant que le Maroc accepte de siéger à côté de la Rasd comme Etat indépendant. Cela pourrait ouvrir des perspectives prometteuses à l’Union maghrébine.

Ce 28e Sommet a été aussi l’occasion de faire le point des avancées dans le domaine économique. Pour rappel, l’Union africaine a élaboré un document décrivant «les perspectives de développement à 2063!». pendant que de grands pays développés autrement plus structurés ne se hasardent pas à donner des perspectives à plus de 20 ans, tellement les situations géographiques, politiques et climatiques sont mouvantes. Bref, l’Afrique trace une perspective à 2063! «L’Agenda 2063 lit-on sur une présentation de l’Institut africain de la gouvernance traduit la volonté de l’Afrique unie autour d’un programme de développement commun qu’elle se donne et parlant d’une seule voix, de se positionner comme nouvel acteur (…) L’Agenda 2063 est le fruit d’un effort collectif et d’un vaste processus consultatif entre les principales institutions (UA, CERs, BAD, CEA, Pnud, Acbf,…) et parties prenantes du développement de l’Afrique (y compris les organisations de la société civile, les jeunes et les femmes). L’Agenda offre à l’Afrique l’occasion de déterminer à nouveau son destin. Il s’inspire de la vision de l’Union africaine d’une Afrique intégrée, prospère, en paix avec elle-même, indépendante, conduite par ses citoyens et capable d’être une force dynamique sur la scène internationale. Le choix de 50 ans doit être appréhendé de manière symbolique, dans le cadre du cinquantième anniversaire de la création de l’OUA et compte tenu de la nécessité, pour le continent, de faire le bilan de ses réalisations et de définir sa vision ainsi que ses objectifs à long terme.» (3).

L’Afrique «Agenda 2063»: canular ou arlésienne?

Faisant dans la langue de bois, sans épaisseur, on lit:

«L’objectif de l’Agenda 2063 est de planifier et organiser la trajectoire de développement de l’Afrique sur une base endogène et appropriée pour les 50 prochaines années, tirant profit des leçons apprises au cours des 50 dernières années ainsi que de l’expérience des précédents plans continentaux de développement (Plan d’action de Lagos, traité d’Abuja, Nepad,…), s’appuyant sur les progrès actuels et tirant parti des opportunités stratégiques qui s’offrent à l’Afrique. Cinq grandes opportunités stratégiques, qui constituent autant d’axes de la transformation socio-économique du continent, sont, à cet effet, identifiées: en termes opérationnels, la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 se décline en plans à court terme (10 ans), à moyen terme (10-25 ans) et à long terme (25-50 ans) L’Agenda 2063 prévoit un cadre de mise en oeuvre qui est guidé par un certain nombre de principes: la continuité, l’appui et le renforcement des plans nationaux de développement, – le respect de la diversité; – le renforcement de l’intégration régionale; – l’approche centrée sur les résultats.» (3)

D’où viendrait l’argent?

Là encore des voeux pieux et le chacun pour soi à travers les propres programmes de développement:

«La capacité des Etats africains, lit-on encore, à financer l’Agenda 2063 et leur engagement à le faire est une des préconditions majeures à son effectivité. De ce double point de vue, la mobilisation des ressources intérieures des Etats africains doit être priorisée; les financements extérieurs et l’aide au développement doivent compléter ces ressources intérieures; des sources novatrices de financement du développement de l’Afrique doivent être identifiées (exemple: la contribution de la diaspora); la lutte contre les flux financiers illicites en provenance d’Afrique doit permettre de mobiliser des ressources additionnelles.» (3)

Comment l’Union africaine peut-elle financer ce Plan Marshall africain si elle n’est pas capable d’entretenir le siège de l’Union qui a d’ailleurs été offert à l’Ethiopie par les Chinois pour un montant de 200 millions de dollars. Ainsi actuellement, seule une poignée de pays, parmi lesquels l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Nigeria, payent régulièrement leurs cotisations. L’UA est financée à plus de 73% par des donateurs étrangers au continent. Le sommet de l’UA de Kigali avait adopté le principe d’une taxe sur les importations pour financer l’Union. Cette nouvelle taxe de 0,2% doit s’appliquer à toutes les importations des 54 Etats de l’Union africaine, Si elle est appliquée, elle devrait rapporter 1,1 milliard d’euros par an. De quoi financer l’UA de manière sûre et régulière. Quant au développement…

La réalité de l’Afrique: rien de motivant

Qu’est-ce que l’Afrique? C’est un immense continent qui sera le plus peuplé en 2050. L’Afrique couvre 30,353 millions de km2. La population de l’Afrique se situera entre 2,5 milliards, Selon l’Ires de Paris, l’Afrique représente seulement 1,5% du PIB mondial, 2% du commerce mondial et 2% à 3% des investissements directs étrangers.

«L’Afrique écrit le professeur Mebtoul, est le continent dont le taux d’échange intra-communautaire est le plus bas. En effet, alors que le volume des échanges intra-asiatiques et intra-européens se situent respectivement aux alentours de 52% et de 72%, celui des échanges inter-africains peine à franchir la barre des 12/15%; selon la Banque mondiale, les échanges intermaghrébins représentant également moins de 3%. Les raisons sont multiples: le manque de cohérence des politiques en Afrique renvoyant à la gouvernance, dont celles des politiques commerciales, industrielles ou agricoles qui doivent pouvoir réaliser l’objectif de faire du commerce intra-communautaire et de l’intégration de véritables leviers du développement. Enfin, l’Afrique voit s’échapper chaque année 192 milliards de dollars causés par des flux illicites contre seulement 30 à 40 milliards d’aide au développement. » (4)

«  Ainsi, les dirigeants africains portent une lourde responsabilité devant leur population et doivent favoriser l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et les mentalités tribales, la protection des droits de l’homme et s’engager résolument dans la réforme globale, donc la démocratisation de leur société tenant compte de l’anthropologie culturelle évitant de plaquer des schémas déconnectés des réalités sociales. Le développement de l’Afrique sera profitable à l’ensemble des autres espaces économiques évitant cette migration clandestine avec des milliers de morts. Dans le cas contraire, il est à craindre des crises politiques à répétition.(…) Face aux bouleversements géostratégiques, l’Afrique est appelée à se déterminer par rapport à des questions cruciales et de relever des défis dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils dépassent en importance et en ampleur les défis qu’elle a eus à relever jusqu’à présent.» (4)

L’Algérie n’a jamais cessé de déployer des efforts en faveur du développement de l’Afrique et de son unité dans la paix et la sécurité et pour faire entendre la voix du continent sur les différentes problématiques et questions qui intéressent la communauté internationale. L’Algérie doit à ce titre mettre en valeur ce qu’elle a déjà fait pour l’Afrique. Et ce qu’elle a fait est très important. Notre pays est l’un des premiers à avoir compris, du temps de feu Houari Boumediene, la nécessité du transport et de l’ouverture de la transsaharienne laquelle doit être parachevée, surtout qu’elle constitue une véritable artère dans «le corps de l’Afrique». Elle permettrait assurément le développement de tout ce qui est transport des marchandises et des hommes. L’Algérie a dans ce cadre fait sa part, mais elle n’a pas eu de souffle pour aller plus loin. C’est dans le même ordre que l’Algérie par la suite a proposé l’installation d’un gazoduc de 4000 km à partir du Nigeria. Il pourrait approvisionner toute la région de l’Est, mais également toutes les régions algériennes, notamment en matière de distribution de gaz et de développement de l’agro-industrie.

Et l’Algérie dans tout çà? Compter sur soi et connaître ses intérêts

Pourquoi alors l’Algérie ne solliciterait pas l’Union africaine pour ses projets? Elle qui a effacé la dette d’une dizaine de pays africains pour près d’un milliard de dollars? Pourquoi ne pas miser sur des locomotives au lieu de traîner des wagons? Ainsi 75% des plus grandes sociétés du continent sont en Afrique du Sud, 2e grande économie de l’Afrique, pourquoi ne pas développer une coopération dans plusieurs secteurs stratégiques. Les activités industrielles, notamment les mines, l’agro-alimentaire, l’électronique, l’automobile, le textile, l’industrie pharmaceutique, les TIC, le bâtiment, les travaux publics, l’hydraulique, ainsi que l’énergie. C’est le moment pour notre pays de faire preuve d’une agressivité économique, technique et technologique. L’Algérie qui a déjà beaucoup fait pour l’Afrique est en droit d’attendre un retour d’ascenseur.

Elle a dû former, depuis 1962, au moins 30.000 cadres africains de haut niveau. Nos diplomates devraient d’ailleurs changer totalement de logiciel, il faut qu’ils soient des diplomates de l’économie, de la technologie et du savoir. Ils devraient endosser le costume de voyageur de commerce pour aller vendre la destination Algérie, à la fois sur le plan touristique, économique et technologique. L’université de Tamanrasset devrait se muer en un barycentre du savoir en Afrique et de l’économie de la connaissance et des nouvelles technologies. Ce pôle universitaire gagnerait à s’attribuer toutes ces nouvelles missions pour un rayonnement régional réussi. Il est temps d’optimiser les ressources de chaque pays et faire en sorte que l’on doit compter que sur nous-mêmes.

Cependant. l’Algérie dépendante de l’étranger pour sa nourriture est vulnérable. Elle ne doit compter que sur elle-même. Le Sahara pourrait être une seconde Californie. On perd chaque année des milliers d’hectares du fait de l’avancée du désert. Le Sahara est capable de nourrir 100 millions d’Algériens. C’est dire que nous ne sommes pas persévérants. Imaginons un Service national new-look qui s’occupe des grands travaux, qui donnera du grain à moudre aux milliers d’ingénieurs, de techniciens, de jeunes qui ne demandent qu’à donner la pleine mesure de leur talent. Ces grands travaux, outre le fait qu’ils vont contribuer au vivre ensemble des Algériens des quatre coins du pays, permettront à l’Algérie de sortir de l’ornière du sous-développement. Les perspectives ne doivent pas s’arrêter au social qui est un tonneau des Danaïdes. Nous donnons de mauvaises habitudes aux jeunes car ils ont la conviction que tout leur est dû sans effort. Pour que cela réussisse, il faut un engagement sur une génération avec l’assentiment de tous.

Les chefs d’Etat africains sont réunis pour le 28e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, Etiopie, le 30 janvier 2017.
© Zacharias ABUBEKER / AFP

Source de la photo : http://www.rfi.fr/afrique/20170130-28e-sommet-ua-tribune-adieux-nkosazana-dlamini-zuma

Conclusion

En définitive, L’Union Africaine s’est démonétisé en acceptant de ne pas régler le problème posé par le conflit entre la République Arabe Sahraoui  Démocratique  (RASD) et le Maroc. Elle s’est aussi déconsidérée en dérogeant aux principes de la charte. Cela s’est fait avec le départ de l’intransigeante présidente de nationalité sud africaine remplacée par quelqu’un de plus conciliant plus sensible au lobby francophone de la Francafrique plus proche des idées du Royaume qui a réussi à  se faire admettre, même si le parlement marocain a ratifié les conditions de l’Union Africaine  notamment la présence de la RASD comme Etat souverain. Il est à craindre des débats de plus en plus clivants chaque fois que le problème de la décolonisation de l’Afrique sera sur le tapis. Les manœuvres du Royaume  vont polariser l’Afrique et consacrer de fait sa division.

Sur le plan du Développement on le  plus que jamais l’Afrique est mal partie, elle servira de réservoir de matières premières, on viendra même exploiter les terres (grabbing des terres) pour nourrir d’autres pays qui ont les moyens financiers, la technologie, mais surtout qui vivent dans un environnement sans corruption laissée impunie, sans combines, avec comme seul critère la compétence et l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Quand j’ai vu 2063, j’ai cru à une plaisanterie. Pourquoi 2063? Dans le film Star Trek: Premier Contact, le 4 avril 2063 est la date du premier voyage interstellaire réalisé à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Cet évènement est fondamental car il marque le premier contact avec une race extraterrestre. Mutatis mutandis, il nous faut aller à cette vitesse pour rattraper le temps perdu. A l’évidence, les dirigeants africains sont adeptes de la méthode Couet. Nous l’avons vu avec le feuilleton Nepad annoncé en grande pompe il y a près de quinze ans pour un résultat négligeable. On l’aura compris l’Afrique malgré  les satisfécits occidentaux qui sont là pour l’anesthésier est plus que jamais installée dans les temps morts pour le plus grand malheur  des peuples  africain qui subissent la damnation de leurs dirigeants- tyrans  adoubés par les maitres du monde.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

 

1.Abla Cherif – http://www.presse-algerie.fr/lesoir.php

2.http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/30/l-union-africaine-decide-de-reintegrer-le-maroc_5071853_3212.html#bb1O6xDp0oSCtmRk.99

3.http://www.acordinternational.org/silo/files/prsentation-institut-africain-de-la-gouvernance-sur-lagenda-2063-au-forum-dakar.pdf

4.http://www.lexpressiondz.com/internationale/259391-les-vrais-enjeux-du-26e-sommet.html

Article de référence :

http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/259631-chronique-des-temps-morts.html

 

 



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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