Le conseil mondial de l’ONU pour le climat, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a reconnu avoir présenté plusieurs prévisions erronées sur les changements climatiques. Le quotidien allemand Die Presse; critique la grave atteinte que le GIEC a ainsi portée à sa propre réputation : « Cela a commencé l’automne dernier, lorsqu’on a révélé que les températures mondiales n’avait pas augmenté d’un centième de degré au cours des dix dernières années. Ce résultat a été établi par leurs confrères climatologues mais il a été mal accueilli par les inquiets du climat que sont les spécialistes du GIEC. … On retrouve : (a) des erreurs, (b) une structure qui les rend possibles, si elle ne les provoque pas, (c) un dirigeant soupçonné de s’être servi de ces erreurs pour obtenir des fonds de recherche. (a) Les erreurs sont bien sûr possibles, (b) le GIEC veut remédier au problème structurel. Reste son dirigeant [le président du GIEC, Rajendra Pachauri]. Il ne songe pas à la démission et cela ne lui est manifestement pas suggéré non plus par sa propre institution. Si l’on continue ainsi, on ne pourra pas enrayer la rapide déliquescence de la confiance, qui touche également la science en général. » (27.01.2010 )
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