Ite missa est ! – La « pandémie » COVID-19 enfin décryptée

Voilà, la Messe est dite ! Maintenant nous savons clairement, tout ce que nous supputions, depuis le début de cette « crise » provoquée, volontaire, en nous posant bien des fois la même question : « Mais à qui donc profite ce désastre sans nom, cette hécatombe programmée, ce massacre organisé détruisant tous les secteurs de la vie économique, politique, sociale, individuelle, sans proposer une autre manière de vivre en harmonie avec la Terre ? »

L’ensemble des articles publiés dans Mondialisation.ca sur toutes les questions gravitant autour de la COVID-19, représente un dossier exhaustif, détaillé, exceptionnel, de données, d’informations et d’analyses qui, dès le début, de cette « crise », voyait juste, quant aux « non-dits » de cette affaire, quant à la partie immergée de l’iceberg qui venait soudainement saborder la vie politique, économique et sociale de tout l’Occident, en achevant sans scrupules les acquis de la liberté pour les peuples.

Relevons que cette tentative de meurtre voulait en tout premier lieu entraîner avec elle la Chine et la Russie. Il faut souligner aujourd’hui, que ce bloc de l’Est a su mettre vigoureusement en échec la destruction programmée pour l’imposition d’un Nouvel ordre mondial dont le programme a si bien été détaillé par le FEM (Forum Économique Mondial). Bien évidemment, nous trouvons les chiens de garde habituels qui, assumant leur mission, n’ont pas manqué de décrier les méthodes « dictatoriales » de la Chine et de la Russie, mais sans savoir vraiment ce que font la Chine et la Russie dans le secret de leur résistance à l’hégémonie occidentale, autour de la question COVID-19. C’est un autre sujet à lui tout seul, qui mériterait une enquête de fond…

( Cf., Le Forum économique mondial (FEM) vient de publier (octobre 2020) un livre blanc intitulé « Resetting the Future of Work Agenda – in a Post-Covid World” (Réinitialiser l’agenda du travail de demain – dans un monde post-covidien). En français voir : Le Sommet pour la réinitialisation de l’emploi – FEM )

Tout ce que nous avons découvert dans le film « Hold-Up », coréalisé par Pierre Barnerias et Christophe Cossé, présenté comme une synthèse sur l’histoire de ce « massacre coronavirus », a été accusé avec une violence inouïe, de « reportage complotiste » et censuré sans ménagement dans tous les médias qui sont aux mains des quelques patrons milliardaires de l’aristocratie stato-financière au pouvoir, fondamentalement engagée dans ce « coup d’État sanitaire » pour le triomphe indiscutable de la société Orwellienne enfin presque advenue. 

Lorsqu’un grand homme, au-dessus de tout soupçon, Arnaud Mercier, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Panthéon-Assas, commente le fait « indubitable » de la « Fake news complotiste » dans ce reportage construit sur « les règles du journalisme authentique », il souligne indirectement le fait que, seule la « factualité » est la règle de la « vérité journalistique » et que ce reportage, en quelque sorte, pèche gravement en se référant beaucoup plus à « l’existentialité » ! Arnaud Mercier dit : « Plus le système, que ce soit le monde politique, les scientifiques ou les médias, cherche à s’opposer à la factualité, plus certains vont y voir la preuve que ce que dit le documentaire est digne d’intérêt ou digne de foi. »

En réalité il traite de « rumeur » le contenu même de ce reportage et par définition, une « rumeur » est mensongère ! Je renvoie le lecteur à mon article « Coronavirus : un délire collectif », posté le 31 août 2020 sur ce même média indépendant, qui montrait justement que la « rumeur » était le fondement du délire collectif engendré par les décisions unilatérales du pouvoir macronien en France, avec la complicité de ses motivations conscientes et inconscientes de volonté de puissance. Précisément, la « rumeur » n’est pas applicable à ce reportage authentiquement anti-complotiste, mais justement à ce qui a permis les incohérences volontaires des mesures gouvernementales toutes prises à huis-clos, sans concertation aucune avec les autres instances du pouvoir et des contre-pouvoir! 

Puis, notre professeur d’Assas explique le fait d’une adhésion massive à ce reportage par la question de la « croyance idéologique ». Les gens adhèrent à cette démonstration parce que ce discours « correspond » à ce qu’ils ont envie de « croire » ! La « factualité » est donc relativisée selon cette présentation des choses et par le fait même c’est « l’existentialité », la réalité existentielle qui est clouée au pilori. Car, dans notre monde, il n’y a de place qu’à la réalité factuelle dite par le seul autorisé à la proclamer : le pouvoir. Chacun doit se poser la question : « Qui décide ce qui relève du factuel et ce qui relève de l’existentiel ? »

Aucun journaliste, quel qu’il soit, ne peut prétendre à la pure objectivité : tout récit journalistique passe par le filtre existentiel, le vécu, le ressenti de la personne humaine qui fait son travail d’informateur. L’objectivité pure et simple d’un discours « factuel » au-dessus de tout soupçon, n’existe pas, (il est d’ailleurs inintéressant en soi) et le fait de le prétendre tranquillement en regardant de haut les pauvres « croyants complotistes », donne la certitude que le « politiquement correct », la « pensée unique », « la vérité révélée du pouvoir médiatique en place », via, dans ce cas un professeur de l’Université – qui elle, vous le savez, est garante du dressage étatique – sont les pires mensonges que même la « rumeur » est incapable d’égaler ! L’Université représente le pouvoir de la pensée contrôlé par l’État. Ses serviteurs sont donc conformes à son projet de formatage des intelligences et des consciences. Or, tout pouvoir se prévaut d’une « innocence », sans quoi il ne serait pas pouvoir. Tout pouvoir se dit « innocent », « le vrai et le bien », faute de quoi personne ne pourrait se soumettre à lui. Comment peut-il prétendre à une telle « vertu » ? En se basant implicitement, sans le dire, sur une matrice théocratique fantasmatique lui donnant sa « légitimité » indiscutable. (Cf., sur l’analyse d’Arnaud Mercier,  voir ladepeche.fr, le 16 novembre 2020)

On peut donc adresser la même critique aux commentateurs zélés défendant les « élites » de la bien-pensance, en les renvoyant à leur « complotisme » spécifique : celui de la vérité révélée par le pouvoir impliquant une transcendance, celle de l’État qui est le « Pontife infaillible » de la société laïque. 

Conclusion : entre la « réalité factuelle » et la « réalité existentielle », c’est la réalité existentielle qui l’emporte, car c’est elle qui traduit précisément le vécu des personnes qui sont confrontées à la réalité. La « réalité factuelle » n’a aucun intérêt en soi, car elle ne dit rien à personne, elle est figée, parole morte dans le discours des sectateurs du dogme de la « révélation » étatique. Ce n’est pas ce que « dit le pouvoir » qui est important, c’est ce que vivent les personnes réelles qui est important ! Voilà pourquoi « Hold Up » l’emporte sur le discours officiel des « élites » qui s’agitent avec violence contre le « complotisme imposteur » des insoumis et des contestataires de la parole sacrée de l’État Pontife. Les serviteurs dévoués du pouvoir, considèrent ainsi logiquement ce reportage « Hold-Up » comme blasphématoire et réagissent avec fanatisme !

Voilà aussi pourquoi, dans les médias collaborateurs des « autorités », on a eu le droit à une avalanche de menaces, de censures intempestives, de condamnations, et d’une volonté de criminaliser la parole critique, le ressenti des personnes, ressenti accusé d’être « rumeur », mensonge, c’est-à-dire hérésie au regard du dogme tout puissant de la révélation étatique et donc passible de la répression inquisitoriale et du bûcher, lynchage médiatique et persécution moderne du récalcitrant ! On a appris que Pierre Barnerias était non seulement censuré et rejeté de partout, mais harcelé par les limiers de Bercy et subissant tous les tracas administratifs classiques lorsque l’on veut faire crever rapidement un empêcheur de tourner en rond ou un lanceur d’alertes… Cet acharnement du système contre un journaliste indépendant ne peut être pris que pour un aveu confirmant toujours plus la vérité de ce qui a été dénoncé… 

Edgar Morin disait : « Toute contestation d’une affirmation officielle ou d’une croyance largement répandue est désormais considérée comme « complotiste » . (Edgar Morin, sur Twitter, le 14/11/2020)

Faisant partie des « élites » qui, selon Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, doivent éliminer purement et simplement les « inutiles », les réactionnaires violents de LREM et les commis d’office de la « bien-pensance », se sont mobilisés pour hurler au scandale, pour écumer de rage contre ce reportage insurrectionnel, et débiter les mesures de répression qui seront prises contre tous ceux qui se laisseront aller à rejeter le conditionnement de la peur ; contre tous ceux qui oseront n’avoir pas peur ou plus peur ; contre tous ceux qui seront considérés comme criminels ayant osé penser autrement que les dieux qui nous gouvernent !

(Nota Bene : Selon Emmanuel Todd, ces « inutiles » dont parlent les « élites », sont constitués de tous ceux qui font partie de la classe des professions intermédiaires : de certains intellectuels et professions indépendantes, les artisans et les ouvriers qualifiés, paysans et employés qualifiés. Cette catégorie sociale n’a pas la conscience d’exister en tant que classe, car elle est informelle et très diversifiée dans ses structures. Puis, le prolétariat, l’essentiel des Gilets jaunes (composé aussi d’un grand nombre de personnes de la classe précédente), regroupant les ouvriers et les employés non qualifiés, avec leur fraction importante d’immigrés. Ce prolétariat se pense très clairement ouvrier, défavorisé, opprimé, Français mais exclu. C’est surtout dans ces deux classes sociales maudites que se « recrutent » les « complotistes » et « inutiles » ou « hérétiques » pour la bien-pensance. Les Bobos et l’aristocratie stato-financière ne représentent que 28% de la population. Le problème majeur qui se pose aux « élites » c’est que les « complotistes » se recrutent majoritairement dans le groupe le plus important de la société : 72% !) 

C’est ce qui explique en bonne partie pourquoi les défenseurs de la classe au pouvoir se mettent dans tous leurs états pour essayer de discréditer ceux qui osent n’avoir plus peur en encourageant un grand nombre de leurs concitoyens à ne plus répondre aux injonctions de la peur et à une salutaire et résolue désobéissance civique !

Nous avons désormais en mains, tous les critères qui nous permettent de comprendre cet acharnement et comment les « élites » sont tout à fait prêtes à aller jusqu’à construire des camps dits de « quarantaine et d’isolement » pour les positifs de la COVID-19 et qui sont donc ouvertement des « camps de concentration » pour « l’isolement » des contestataires, comme il en est déjà question au Canada. Le parlementaire Randy Hillier a posé des questions claires et précises sur l’appel d’offres du Gouvernement fédéral pour les « camps d’isolement/quarantaine » en Ontario. (Cf., https://www.youtube.com/watch?v=AzWLlfwfD4Y )

En France on a entendu parler d’un « Guantanamo » français qu’il faudrait construire et qui devrait servir à mater toute rébellion contre les autorités politiques, sanitaires et « scientifiques » ! C’est, même au simple stade de l’évocation d’une éventualité, quelque chose de sidérant et de réellement abject !

Nous voyons surgir de ces « élites » une pensée typiquement « nazie » et des réflexes typiquement « nazis » de répression et d’élimination… Il est vrai que c’est parfaitement inquiétant d’entendre un Laurent Alexandre, déjà cité, affirmer publiquement et devant une assemblée de jeunes étudiants, future « élite » de la France : « Il faut éviter la multiplication des Gilets jaunes, ce sont des êtres inutiles et substituables ! »

La formulation est odieuse et si nous souhaitons, en effet, qu’il n’y ait plus de Gilets jaunes, parce que tous auraient les mêmes chances et les mêmes droits dans une solidarité, une liberté, une justice et une fraternité, la motivation du fondateur de « Doctissimo » est tout autre : elle est criminelle, elle exprime l’élimination de gens qui sont inutiles et que l’on peut remplacer par des robots par exemple ! L’être humain est humilié dans ce discours et l’arrogance représentative de cette « élite » est insupportable. Le mépris est destructeur, il est meurtrier !

Chacun doit prendre conscience que cette espèce de « renouveau » d’un « eugénisme » de classes s’est réveillée et que les « élites » ont organisé un monde dans lequel il n’y a plus de place pour les pauvres, pour ceux qui ont moins reçu que d’autres, pour le partage et la solidarité…

Comme il est difficile de faire entendre à beaucoup de ceux qui seront impitoyablement éliminés, à quel point ils se bercent d’illusions. Souvenez-vous que beaucoup de Juifs ont répété à quel point un certain nombre d’entre eux ne cherchait pas à se cacher ou à fuir tant qu’il en était encore temps, tellement ils se trouvaient dans l’impossibilité d’imaginer qu’ils pouvaient faire partie d’un plan génocidaire de masse. On a l’impression d’être revenus à cette époque et à ce genre d’éventualité inconcevable pour nous, mais cette fois à l’adresse du plus grand nombre : les « inutiles » !

« Hold-Up » est un révélateur en quelque sorte. Ce film démontre à quel point l’humanité occidentale a régressé ; à quel point la violence des dominants sur les dominés a été exacerbée ; à quel point le pouvoir et l’argent sont la plaie de ce monde…

« Vous ne réalisez pas à quel point il est difficile d’exposer la vérité dans un monde rempli de gens qui ne sont pas conscients de vivre dans le mensonge. » (Edward Snowden)

Jean-Yves Jézéquel

Image en vedette : pixabay.com



Articles Par : Jean-Yves Jézéquel

A propos :

Jean-Yves Jézéquel, philosophe et psychanalyste, diplômé du troisième cycle en sciences humaines, est l’auteur d’une trentaine d’essais en philosophie, spiritualité, religion, psychologie. Il publie également depuis 2014, une série d’analyses sur les grandes questions actuelles de société.

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