L’élimination systématique des universitaires irakiens

Le Brussells Tribunal exige une investigation internationale indépendante.

Le Dr. Ali Abdul Razaq Al Naas, conférencier à la Faculté de Communication de l’Université de Mustansirya à Bagdad et analyste politique, a été abattu à Waziriya au nord de Bagdad à 00h 13 le vendredi 27/01/2006.

Au cours d’une récente apparition à une table ronde télévisée, Abdul Razaq Al Naas, chiite, s’est fortement prononcé contre l’échec du gouvernement à améliorer la sécurité et l’économie. Il est souvent apparu aux débats des télévisions arabes pour discuter les politiques irakiennes et a critiqué le poursuite de l’occupation de son pays par les Etats-Unis. Comme d’habitude, il n’y a aucune piste concernant cet assassinat.

Une autre famille est en deuil, un autre pas franchi vers l’annihilation de la richesse intellectuelle de l’Irak. Après ce meurtre d’encore un autre universitaire irakien, le comité irakien pour les sciences et les intellectuels en Scandinavie publie la déclaration suivante :

« Le comité irakien pour les sciences et les intellectuels en Scandinavie témoigne des forts regrets et de l’énorme perte que lui cause le meurtre du professeur Abdul Razaq Al Naas, Université de Bagdad. Le meurtre de masse, la tuerie de tous les scientifiques et intellectuels irakiens a son propre but, ce but est très net et évident, il est de vider le pays de Babylone, le pays de toutes les civilisations depuis 8000 ans. Nous avons compris que l’Irak tiendra à jamais. »

Signé : Abbas Nagim

A la suite du meurtre du Dr. Al Naas, des manifestations étudiantes et des émeutes éclatèrent, mais ne furent pas autorisées par le gouvernement et furent sévèrement réprimées par la police.

Le problème des assassinats d’universitaires irakiens devient très urgent. Les tueries semblent être systématiques et très bien préparées. Le personnel universitaire irakien est désespéré. Ce sont les irakiens qui ont poussé le BRussells Tribunal à entamer une campagne à ce sujet. Avec leur coopération et celle d’autres organisations internationales, nous avons lancé une pétition pour sauver les universitaires irakiens. On peut la trouver en 12 langues sur notre site :
http://www.brusselstribunal.org/academicspetition.htm et la signer sur :
http://www.petitiononline.com/Iraqacad/petition.html .

Depuis que nous avons entamé la campagne, nous avons reçu de l’intérieur de l’Irak de nombreux mails appuyant cette action, et beaucoup de commentaires et informations utiles. Je copierai quelques uns de ces messages pour donner au lecteur une image de ce qui se passe réellement derrière l’écran de fumée des grands médias. Nous nous sommes consacrés à rassembler autant d’information que possible et à convaincre le rapporteur spécial sur les exécutions sommaires au HCDHNU à Genève de mener urgemment une enquête approfondie en cette matière.

Un professeur irakien de renommée internationale nous a écrit :

« Chers amis,
Tandis que le monde célèbre Noël et la nouvelle année, trois scientifiques irakiens de plus ont été assassinés ces quelques derniers jours.
Dr. Nawfal Ahmad / professeur de Beaux-Arts à l’Université de Bagdad.
Dr. Mohsim Sulaiman Al-Ajeely / professeur d’agriculture à l’Université de Babel.
Dr. Kadhim Mashhoot Awad / professeur de chimie des sols à l’Université de Basrah qui a été trouvé découpé en morceaux après que la police l’ait emmené de chez lui. Il était l’un des meilleurs scientifiques de sa spécialité, et travaillait comme Doyen pour la Faculté d’Agriculture de l’université. Les deux autres ont été abattus par une bande d’hommes armés.

Meilleurs vœux. »

Un autre professeur irakien nous a écrit :

« Joyeux Noël et bonne année à vous tous du BRussells Tribunal. L’appel à action a bonne allure. Vous avez fait un grand effort. Je pense qu’il est très important de lancer l’appel maintenant que les meurtriers réels des universitaires d’Irak sont pointés par la communauté internationale. En Irak, chacun sait que les Brigades Badr, les milices armées de la Révolution Islamiste en Irak, sont parmi les assassins des universitaires en Irak. Ces forces armées se sont changées en gardes nationaux du Ministère de l’Intérieur, ainsi ont-elles maintenant un permis de tuer !! L’idée de pétition est très bonne, mais la réponse des universitaires irakiens ne sera pas si grande tant que les véritables criminels restent libres de tuer chacun de nous avec la bénédiction de l’occupation. La tuerie des enseignants et universitaires voudrait rendre plus aisé aux religieux fanatiques illettrés de gouverner un peuple non éduqué, terrifié pour sa vie. Finalement, je n’ai que voulu vous dire que j’ai quitté le programme de Doctorat en Physique et travaille dans une université privée pour éviter d’être tué aussi. »

Bien, depuis le lancement de la pétition, à peu près 100 universitaires irakiens l’ont signée de l’intérieur du pays, malgré le danger où cela peut les mettre.

Qui tue les universitaires irakiens ?

Un autre professeur nous a écrit :

« En tant que conférenciers à l’Université, nous traversons des conditions exceptionnelles dans lesquelles chacun de nous pourrait être tué intentionnellement ou d’une autre manière. Il est devenu normal que, quand nous nous rencontrons, nous nous saluions l’un l’ autre et nous souhaitions à chacun d’être sauf et remercions Dieu d’être encore en vie. Les messages de menace de mort sont devenus quelque chose de très habituel. J’ai moi-même été menacé après avoir été élu Chef du Département de (omis pour raisons de sécurité) de la faculté et ai été par conséquent obligé de passer dans une autre faculté.
Suivent quelques faits concernant les universitaires irakiens :
1. Les meurtres impliquent les universités aussi bien que d’autres instituts académiques, des professeurs de tous âges, spécialisations et convictions politiques ou religieuses.
2. Les assassins sont des professionnels, et nous n’avons jusqu’à présent jamais entendu qu’un assassin ait été arrêté.
3. Les meurtres ont lieux partout : sur la route, au travail, et aussi au domicile.
4. Personne ne les a revendiqués et les raisons n’en ont pas été éclaircies.
5. Les meurtres sont accomplis par tir, certains sont tués avec 3, d’autres avec 30 balles.
6. Le nombre de ces tués, dans la seule université de Bagdad, a dépassé 80 selon les rapports officiels.
7. Les gens craignent de demander des détails sur ces crimes.
8. Beaucoup des tués sont des amis, l’un est le professeur Sabri Al-Bayati, un professeur d’art tué les 13/06/2003 près de la faculté. Un autre est le professeur Dr. Sabaah Mahmood, doyen de Faculté à l’Université de Al-Mustansiriyah qui a été tué près de la faculté en 2003. Le professeur Dr. Abdullateef al Mayaahi a été tué avec plus de 30 balles. Il occupait le poste de Directeur du Centre d’études Arabes à l’Université de Mustansiriyah. Je suggère que vous correspondiez avec les présidents d’université pour obtenir dates et détails sur ces tueries de la part des présidents des universités de Bagdad, Mustansiriyah, Basrah, Kufa, Mosul…
9. Beaucoup de professeurs et docteurs célèbres ont quitté l’Irak pour sauver leurs vies.

Mes meilleures pensées et bonne nouvelle année à vous et votre famille.

Nous espérons avoir une communication permanente. »

Une part des tueries sont apparemment menées par la police irakienne, d’autres par les Brigades Badr, comme on peut le lire dans les messages ci-dessus. Mais les assassinats ont aussi lieu dans le nord du pays, qui est contrôlé par les milices kurdes Peshmerga. Ces milices ont été financées et entraînées par les forces d’occupation. Le Pentagone a dépensé 3 milliards de dollars, des 87 milliards du Budget 2004, pour créer des milices et des escadrons de mort. Negroponte a certainement bien appris son travail au Salvador avant d’être nommé ambassadeur en Irak. Il a transféré ses méthodes de liquidations systématiques, employées dans les sales guerres en Amériques centrale et latine au cours des années 70 et 80, à l’Irak. De nombreux mercenaires d’Amérique latine qui ont appartenus aux escadrons de mort au Chili, Nicaragua, Salvador etc. ont été recrutés par des compagnies privées et opèrent maintenant à l’intérieur de l’Irak.

Des organisations comme les Brigades Badr, la brigade « Wolf », Peshmerga et mercenaires étrangers ont remplacés l’armée régulière irakienne démantelée et peuvent être tenues pour responsables de beaucoup des tueries extralégales qui ont lieu. Ils ont fait leur apparition sur la scène irakienne aux talons des tanks US. Ces milices opèrent aussi auprès des forces US contre la résistance irakienne. Mais elles ne sont pas les seules impliquées dans les tueries d’universitaires d’Irak.

Selon Osama Abed Al-Majeed, le président du Département pour la Recherche et le Développement au Ministère irakien de l’Enseignement Supérieur, ce sont les services secrets israéliens, le Mossad, qui perpétuent la violence contre les scientifiques irakiens. Le Centre d’Information Palestine a publié un rapport en juin 2005 et déclaré que le Mossad, en coopération avec les forces armées U.S., était responsable de l’assassinat de 530 scientifiques et professeurs irakiens dans les sept mois précédant la publication du rapport.

Un exemple d’assassinat par les forces U.S. est celui du professeur Dr. Mohammed Munim al-Izmerly. Il était un professeur irakien de chimie, torturé et tué par l’équipe de l’Interrogation Américaine, il est mort sous garde américaine d’un coup subit à l’arrière du crâne, par traumatisme contondant. Comment exactement il est mort est incertain, mais quelqu’un l’a frappé par derrière, probablement avec une barre ou un pistolet. Son corps battu est arrivé à la morgue de Bagdad et la cause du décès a initialement été enregistrée comme « engagement cérébral ». Il a été découvert que les médecins US avaient fait dans son crâne une entaille de 20 cm.

Nous avons reçu un mail à propos de ce cas particulier d’un citoyen US nous écrivant :

« J’ai trouvé de l’information pour information individuelle sur les victimes, en deux cas :
*al-Rawi – président de l’Université de Bagdad et médecin de Saddam Hussein
* professeur Dr. Mohammed Munim al-Izmerly – professeur de chimie apparemment impliqué dans l’empoisonnement de sujets humains.

Ces deux cas ne sont pas particulièrement puissants à favoriser le gain de « sympathie » pour les victimes. S’il est vrai que chacun a des droits humains fondamentaux, quelles que criminelles que ses actions aient pu être, appeler quelqu’un apparemment impliqué dans le teste de poisons sur des sujets humains un « distingué professeur de chimie irakien » sans aucun avertissement revient à faire perdre à de nombreuses personnes confiance dans la liste entière. »

Nous avons demandé plus d’information sur ces deux cas à un professeur irakien, et avons reçu la réponse suivante :

« Bon jour.

L’information sur les deux scientifiques irakiens sont de fausses allégations. Dr Mohamed A-Rawi était un bon docteur en médecine et un chef de l’Université de Bagdad. Il travaillait, comme d’autres spécialistes bien connus à l’hôpital d’Ibin Sena au milieu de l’Aire du Palais Présidentiel (actuellement appelée la Zone Verte). Plusieurs de ses collègues travaillent encore dans cet hôpital.
Généralement, ils examinent tout le cabinet, l’équipe et le personnel du Palais Présidentiel (et leurs familles) qui travaillent encore dans la zone verte après l’occupation. Quand ils n’en disposent pas parmi les membres de leur équipe, cet hôpital et d’autres peuvent faire appel à tout spécialiste, même d’autres villes d’Irak. Le seul docteur bien connu associé au nom de Saddam Hussein était le Dr. Alaa Basher qui vit et frappe encore, mais hors de l’Irak. Toute l’idée est donc une Fuite des Cerveaux vidant l’Irak de ces brillantes figures, ainsi les Molaas de Téhéran seraient capables de le dominer plus facilement. La même chose s’applique au Dr. Al-Izmeri. L’occupation désespérait d’obtenir la confession que le programme irakien d’A.D.M. était encore actif, mais, avec toutes les tortures, ils n’ont pas pu l’obtenir de lui. Sa famille à Londres a officiellement accusé le Pentagone de l’avoir tué au cours d’un interrogatoire basé sur de fausses allégations. J’aimerais rappeler à notre ami la terrible accusation de Huda Ammash l’associant aux armes biologiques, qui est totalement fausse et qu’après un maintien en détention de trois ans, ils l’ont relâché parce que tout ce dont ils l’avaient accusé était pure propagande d’occupation.

Acceptez mes meilleurs vœux. »

C’est, manifestement, un autre cas de malicieuse désinformation : « démoniser pour coloniser ».

Conclusion : nous ne savons pas toutes les organisations et individus qui sont impliqués dans la planification et l’exécution de ces meurtres, mais si nous rassemblons toutes les rares informations disponibles, il semble y avoir un modèle de liquidation systématique de la classe moyenne irakienne qui refuse de coopérer avec l’occupation. Le tir sur de pacifiques universitaires irakiens est le fait de plusieurs forces différentes qui partagent un même intérêt, celui de démanteler davantage l’état irakien.

Autre conclusion : la violence contre les universitaires irakiens n’est pas d’abord une sectaire question sunnites-chiites. Ni les Baathistes ne sont les seules victimes. Tout irakien qui s’oppose à l’occupation et à son gouvernement fantoche est une cible possible.

Une réaction particulière a attiré notre attention, parce qu’elle a montré que les universitaires irakiens veulent en fait s’opposer à cette situation, mais en sont empêchés par un gouvernement de Vichy.

« C’est bien. OK, je vais vous donner quelques noms. En fait la liste est si grande que je la scannerai et vous l’enverrai parce que je souhaite que nous puissions faire quelque chose à ce sujet, et que je suis prêt à y travailler avec vous, mais s’il vous plait gardez mon nom secret pour raisons de sécurités…

Donnez-moi quelques jours. Alors vous recevrez une liste de plus de 100 professeurs irakiens qui ont été tués. D’autant que j’ai mes propres histoires à ce sujet.

Le chef de notre département a été tué il y a un mois. J’ai organisé un rassemblement à l’université et invité tous les médias. J’ai écrit un communiqué de presse, j’ai essayé de le rendre officiel, je veux dire pas seulement parmi les étudiants. Et savez-vous quoi ? Beaucoup de gens importants dans l’Université et le gouvernement m’ont dit que nous ne devrions pas montrer les faiblesses de notre gouvernement. J’ai été très désappointé. Je ne savais pas comment y travailler et si pas un ne vous aide, c’est inutile…

J’espère que cette fois nous poussions élever notre voix. »

Et c’est tout ce sur quoi porte cette campagne : créer une conscience des atrocités qui ont lieu, supporter la communauté universitaire en Irak dans ses efforts pour élever sa voix contre les tueries de ses enseignants et les garder d’être davantage décimés.

Le cas du professeur Hameeda Simeisim.

Le professeur Hameeda Simeisem était et est encore le scientifique le plus admiré des médias en Irak au long des 30 dernières années.

Après son Doctorat en physique, elle a produit 17 livres où elle a analysé la propagande anti-irakienne et les médias irakiens. Elle a aussi écrit un travail de référence qui est entré au programme des écoles de journalisme. Comme expert, elle a aidé beaucoup de médias irakiens et arabes, et des organisations de femmes.

Les professeurs et étudiants de l’école de communication – Université de Bagdad – où elle a donné des conférences ces 30 dernières années l’a élue doyenne de l’école après avril 2003.

La plupart des professeurs de l’université, nommés dans les 10 dernières années, furent et sont ses étudiants.

Hameeda est une chiite laïque. Le 22 janvier 2006, un ordre a été signé par le président de l’Université de Bagdad l’expulsant de la fonction de doyen, en accord avec le Haut Comité National de Débaathification.

Jamais au cours de sa vie Hameeda n’a été baathiste. De nombreux accidents sectaires ont eu lieu dans l’école comme ils ont lieu dans chaque université. Le professeur de journalisme Dr. Moayad Al–Khaffaf a été attaqué dans son bureau par 8 étudiants l’accusant de parler défavorablement du clergé chiite ! Cette attaque de Al-Khaffaf a fait critiquer les tendances sectaires au sein des universités par de nombreux journalistes, réseaux de médias et même le ministre de l’éducation supérieure. L’université n’a pas eu d’autre choix que d’expulser Hameeda en attendant que la tension s’apaise.

Sous prétexte de débaathification et par assassinat des universitaires irakiens, le procédé de destruction de l’Irak se poursuit.

Le gouvernement US est-il responsable de cet état de fait ? Nous le croyons. Le dit « transfert d’autorité » n’était pas, malgré la reconnaissance fournie au gouvernement irakien intérimaire par le Conseil de Sécurité, la fin de l’occupation. Pas plus que la supposée élection libre d’une Assemblée Nationale et la formation d’un gouvernement en janvier ; parce que leur cadre à toutes deux (le Droit Administratif transitionnel) était illégal comme tel (et la force occupante ne peut pas changer le droit domestique, comme il est très clairement établi dans les Conventions de Genève) et parce que ni l’une ni l’autre ne se serait déroulée sans la présence sur le terrain des troupes US. Notre compréhension est qu’un état d’occupation est, juridiquement dit, plus de facto que de jure. Ainsi ne devrions nous pas éprouver de difficulté à continuer de parler de la présence US en Irak comme d’une occupation, qu’eux-mêmes ou le CSNU le voient ainsi ou non.

Et finalement : le Pentagone a, comme susmentionné, dépensé 3 milliards de dollar, du budget de 87 milliards de 2004, pour créer des milices et escadrons de mort. Ce sont manifestement ces gangsters qui exécutent une part des tueries extralégales. Et pas un individu n’a été arrêté pour ces crimes. Dans tous ces cas, l’état de non-droit est frappant. A l’intérieure de la Zone verte se trouve la plus grande ambassade US au monde, incluant de nombreux officiers des Renseignements. Ils auraient dû été capables d’enquêter et de résoudre un minimum de ces crimes et d’arrêter des meurtriers. Ces responsables d’assassinats d’universitaires doivent également avoir accès à des informations et techniques de renseignements sophistiquées.

Pour qui assemble toutes les pièces déjà disponibles du puzzle, la seule conclusion logique est que l’occupation US est, dans cette campagne d’assassinats, au moins complice et en tout cas porte la responsabilité finale, comme puissance occupante, de cette situation atroce.

Le BRussells Tribunal planifie, pour les mois qui viennent, une enquête plus approfondie sur cette question.

Et nous avons besoin de tout l’aide que nous pouvons obtenir pour exposer la vérité en distribuant la pétition aussi largement que possible, et nous fournir toute information que vous pouvez trouver.

Envoyez s’il vous plaît tous commentaires et information à [email protected] .

Dirk Adriaensens.

Membre du Comité Exécutif du BRussells Tribunal

[email protected]



Articles Par : Dirk Adriaensens

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