La Faute morale de l’Occident : Une troisième guerre mondiale à nos portes

«Je pense que le monde est assez grand pour que nous puissions nous développer tous ensemble» 

Xi Jinping, Président chinois à Canberra

 

Le dernier G20 s’est tenu dans une atmosphère où tous les puissants de ce monde s’étaient retrouvés pour, une fois de plus, ne rien faire, ne rien décider si ce n’est de voeux pieux de moralisation de la finance quand on sait que toutes les banques trichent; changements climatiques quand on sait que les grands polluent, et enfin Ebola. Or personne n’a mis la main à la poche. Par contre, ce qui était remarquable c’est l’acharnement sur Poutine présenté par des médias occidentaux nervis comme le diable, l’antéchrist. Pourtant, Poutine n’a pas répondu aux provocations ni d’un Cameron, le traitant de comportement hitlérien ni du Stéphane Harper qui s’est permis de lui négocier difficilement une poignée de main ni même de la Nouvelle Zélande… Bref tous les vassaux de l’Empire avaient pour rôle de se lancer dans la curée en attendant le maître… Poutine fut impérial, il ne répondit pas aux insultes. Il n’aborda même pas avec Hollande le problème du bateau Mistral payé mais non livré par la France, il prit même part aux réunions avec les membres du Brics pour une fois de plus coordonner leur puissance en face de celle en déclin de l’Empire.

Les « prophéties  auto-réalisatrices » de de Brzezinski

Il est courant que les stratèges occidentaux fassent des prophéties qu’ils souhaitent aussi-réalisatrices Dans Le grand échiquier paru en 1997 Zbigniew Brzezinski nous avait décrit l’hégémonie, devenue irrésistible, des États-Unis au lendemain de l’implosion de l’Urss, Brzezinski donne une remarquable analyse des sphères d’intérêts qui sont essentielles à la pérennité de l’hégémonie américaine. Les États-Unis sont devenus, depuis 1991, la première puissance véritablement universelle. Ce qu’on appellerait un empire mondial si ce terme ne comportait une idée de domination territoriale. Or cette domination exercée par une démocratie se mesure en termes de puissance économique et financière, d’avance technologique, d’impact dans les communications, d’influence culturelle au sens le plus large et de supériorité militaire. Enfin, d’un système international dont Washington est, pour l’essentiel, le maître et l’arbitre. De surcroît, les États-Unis n’ont pas actuellement de rivaux capables de leur disputer cette suprématie.»

Pour Brzezinski «l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 après celle du système communiste européen (1989) provoque un nouvel ordre mondial où les États-Unis exercent une hégémonie absolue pour une durée indéterminée». «La partie qui se joue dans le pourtour de la Russie n’est plus l’endiguement de la guerre froide mais le refoulement (roll back) «Le rôle d’arbitre des États-Unis est assuré. Pour Brzezinski la victoire est totale il faudra au moins un quart de siècle, voire plus, à la Chine pour devenir une véritable puissance elle n’est pas l’ennemi de demain, Aucun autre État ne pourra au cours des trente prochaines années disputer aux Etats-Unis la suprématie dans les quatre dimensions de la puissance: militaire, économique, technologique et culturelle».

La force tranquille de la Chine

Pendant que les pays occidentaux affolés par leurs déclins se cherchent des adversaires et attaquent tous azimuts du fait qu’ils sont installés dans l’atonie économique, les pays du Brics avancent. Ainsi  la Chine avance, le fait savoir poliment mais avec détermination. Il propose des solutions. Ainsi, le président chinois Xi Jinping a appelé dimanche 15 novembre à des efforts afin de créer et de réaliser un rêve pour les habitants de l’Asie-Pacifique, alors qu’il s’exprimait lors du Sommet des P-DG, organisé dans le cadre des réunions de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec), qui se déroulent actuellement à Beijing. Le rêve de l’Asie-Pacifique est d’agir dans l’esprit de la communauté de l’Asie-Pacifique et provient d’un sentiment de destin commun. Il suit la tendance de paix, de développement et de coopération mutuellement bénéfique et requiert des efforts conjoints pour la prospérité et le progrès de la région, a indiqué Xi Jinping lors du sommet. Ce rêve concerne également davantage de vigueur économique, de libre-échange et de facilitation des investissements, ainsi que de meilleures routes et des échanges plus étroits entre les peuples, a indiqué le président.

Pour lui la deuxième économie mondiale connaissait actuellement l’émergence d’une «nouvelle norme». L’économie chinoise a changé de rythme, passant d’une croissance rapide à une croissance moyenne à rapide, la structure économique connaît des améliorations constantes, et l’économie est de plus en plus poussée par l’innovation au lieu de l’investissement, a noté M. Xi. Au cours des trois premiers trimestres de cette année, le PIB a augmenté de 7,4% en Chine en glissement annuel, et l’ensemble des principaux indicateurs économiques se trouvent dans une fourchette raisonnable. Les investissements chinois à l’étranger devraient atteindre 1 250 milliards de dollars dans les dix prochaines années, a annoncé dimanche le président chinois Xi Jinping. La Chine possède la capacité et la volonté d’offrir davantage de biens publics à la région Asie-Pacifique et au monde, alors que sa force nationale globale augmente, a déclaré dimanche le président chinois Xi Jinping. Après trois décennies quasi interrompues de croissance supérieure à 10%, la Chine a pu tirer de la pauvreté plusieurs centaines de millions de personnes. (1)

Dans son discours devant le Parlement fédéral australien à Canberra, le président chinois Xi Jinping a employé pour décrire son pays l’image d’un «grand costaud dans une foule» qui attire l’attention et suscite l’inquiétude, mais il a tenu à souligner que le pays le plus peuplé de la planète poursuivrait son chemin sur la voie du développement pacifique : «Les autres vont naturellement se demander comment le grand gaillard va se mouvoir et se comporter, et s’inquiéter du fait qu’il puisse les bousculer, leur bloquer le passage ou prendre leur place».

La Chine est certes grande par la taille mais «nos ancêtres ont compris il y a plus de 2000 ans qu’un Etat belliqueux, aussi grand soit-il, finit toujours par s’effondrer», a fait remarquer M. Xi. «Un environnement national harmonieux et stable dans un environnement international pacifique est ce dont la Chine a le plus besoin», a-t-il souligné, ajoutant que ni les agitations ni les guerres ne servaient les intérêts fondamentaux du peuple chinois. «Nous suivons les principes de l’amitié, de la sincérité, des bénéfices mutuels et de la pluralité, et nous prônons une nouvelle vision de la sécurité asiatique», une sécurité commune, globale, coopérative et durable, a-t-il ajouté. Dans le même temps, le président a souligné que le peuple chinois défendrait fermement les intérêts fondamentaux de la Chine que sont sa souveraineté, sa sécurité et son intégrité territoriale. «Nous maintenons que les pays, grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres, sont tous égaux», a déclaré M.Xi, «Un pays devrait être jugé, non par sa taille, mais en regardant si ses actions sont en accord avec la justice internationale», a-t-il poursuivi.(2)

Dans cet ordre, la Chine a su se faire entendre: «Pour être clair, la Chine, pour sa sécurité, a défini une zone spécifique hors de ses frontières, mais dans laquelle priment les règles chinoises. Tout le monde a hurlé et crié, en particulier le Japon s’alignant sur les USA, puis se calmant, tout le monde a accepté de respecter ces dispositions. La Chine a fait céder les USA de façon unilatérale, c’est pourquoi dorénavant, à la demande de la Chine, les Etats-Unis informeront celle-ci de leurs mouvements programmés dans la région, même en dehors des eaux territoriales chinoises.» (3)

La coopération entre Pékin et Moscou inquiète l’Occident

Les pays occidentaux principalement les Etats Unis et leurs vassaux européens  font de la croisade anti-russe le combat primordial. Chacun sait que les révolutions oranges puis celles de Maidan ont été fabriqués pour faire de l’Ukraine, historiquement et culturellement slave et dans l’orbite de la grande Russie de Catherine II puis de l’Empire Soviétique, à la fois un marché pour les entreprises américaines mais aussi pour créer le chaos dans l’arrière cour russe.  Il est normal de ce fait que la Russie réagisse pour défendre ses intérêts. Les sanctions prises à l’encontre de la Russie n’entament en rien la détermination russe  qui tente malgré une strangulation des marchés occidentaux, de diversifier ses sources d’approvisionnement et de trouver d’autres débouchés.

Ainsi Le 9 novembre 2014 la Russie et la Chine ont signé un accord-cadre sur la livraison de gaz naturel russe à Pékin via le «corridor ouest» à partir des gisements gaziers de l’ouest de la Sibérie,. En mai dernier, après des années de difficiles négociations, Moscou a accepté de livrer chaque année à la Chine 38 milliards de mètres cubes de gaz, un accord représentant 400 milliards de dollars sur trente ans. Un gazoduc géant, «Force de Sibérie», va être construit pour relier la Russie à la Chine par le «corridor ouest». La Chine et la Russie ont conclu un partenariat stratégique qui repose sur six piliers: D’abord l’énergie: affaires et commerce: la Chine et la Russie ont l’intention de renforcer leurs échanges mutuels, les portant de 90 milliards de dollars par an actuellement à 200 milliards de dollars en 2020. Haute technologie et coopération dans l’industrie: finances dans la nouvelle banque Brics. Militaire: la Chine et la Russie se livrent à des exercices militaires dont la fréquence et l’ampleur sont de plus en plus élevées. Leurs états-majors respectifs se coordonnent étroitement les uns avec les autres. La Russie a repris la vente d’armes et de technologies à la Chine. Politique et diplomatie. Naturellement les Américains voient d’un très mauvais oeil le rapprochement entre la Chine et la Russie. Ce pôle stratégique au niveau mondial, regroupant un pays riche de matières premières de gaz et de pétrole, et de l’autre une dynamique industrielle sans précédent, pourrait bien dominer à moyen terme l’ensemble du monde. En Ukraine on ne défend pas les droits de l’homme mais le business américain est loin derrière. Européen, le général de Gaulle, avait proprement viré les Américains de la France en sortant de l’Otan et parlait sans tabou d’une Europe allant de l’Atlantique à l’Oural. Obama a entamé un bras de fer, les USA jouent avec l’Ukraine pour déstabiliser le Kremlin, Les stratèges l’ont bien compris et demandent à ne pas trop acculer la Russie de peur de voir deux axes apparaître en maîtres mondiaux: USA d’un côté et Chine/Russie de l’autre.

L’affolement de l’Occident est patent. Pour Jacques Sapir les véritables enjeux sont ailleurs et il dénonce le manque de vision de l’Occident qui tire sur tout ce qui bouge ou plutôt qui n’accepte pas sa doxa.

Cette divergence a été voulue par les pays de l’Otan à ce sommet. Mais, elle constitue un véritable danger à long terme. Cette divergence construite en réalité une nouvelle coupure du monde en deux dont les conséquences dans la capacité de régler les crises futures risque d’être importante. Le danger ici est que la politique américaine, car c’est essentiellement d’elle qu’il s’agit, est en train de cristalliser une fracture entre les pays émergents, qui tentent de s’organiser autour de la Russie et de la Chine, et les pays sous influence américaine. C’est un jeu à la fois dangereux et stupide car tout le monde sait bien que les Etats-Unis, qui restent très puissants, sont néanmoins une puissance déclinante. Ce n’est pas ainsi qu’ils gèreront leur déclin. (…) La nécessité d’une coopération à grande échelle s’impose.» (…)

Henry Kissinger poursuit -il a expliqué à de nombreuses reprises ces derniers mois que «l’anti-Poutinisme» hystérique des Etats-Unis et de la presse américaine, ne constituait nullement une politique mais était en réalité une réponse à l’absence de politique. Il n’y a rien de plus exact. Il le dit dans une interview qu’il a donnée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le 13 novembre L’idée que la Russie voudrait reconstituer de toutes ses forces l’Urss défunte est alors invoquée. Il faudrait faire «barrage» à un tel projet, et cela justifierait en réalité la violence de l’opposition à Vladimir Poutine. Le véritable enjeu pour les trente années qui viennent, c’est l’alliance entre la Chine et la Russie, et la question de savoir si les pays que l’on nomme les Brics arriveront à constituer un front cohérent face à la politique américaine. Tout le reste n’est que (mauvaise) littérature. (4)

Pourtant, des ensembles qui se font et se défont et on peut retrouver dans le même ensemble pour des raisons politiques et stratégiques deux pays adversaires par ailleurs. Ainsi, les dirigeants des pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont conclu leur sommet le 13 novembre 2014 dans la capitale du Myanmar après avoir réaffirmé leur détermination à mettre en place la «Communauté de l’Asean” d’ici la fin 2015. Selon le secrétariat de l’Asean, 80% des mesures requises en vue de la création de la Communauté de l’Asean ont déjà été mises en place. La future communauté réunira 600 millions de personnes et affichera un PIB cumulé de 2000 milliards de dollars. Ce sommet a également été l’occasion pour les dirigeants des dix pays membres de l’Asean et des pays partenaires de dialogue (Chine, Corée du Sud, Japon, Inde, Nouvelle-Zélande, Australie, Etats-Unis et Russie) d’échanger des points de vues sur les questions régionales. De plus, il y a à peine quelques jours, Poutine «l’isolé», selon la terminologie des médias occidentaux pour qui la communauté internationale se limitait à l’Empire et à 6 vassaux, rencontrait une autre moitié du monde au sommet de l’Apec.

La nouvelle gouvernance économique mondiale

D’une façon mesurée mais inexorable, les pays du Brics sont en train de saper les fondations du système de Bretton Woods, l’hégémonie du dollar est de plus en plus contestée. Ainsi le président chinois pense que les pays des Brics devraient participer activement à la coopération internationale multilatérale et faire entendre leur voix dans la gouvernance économique mondiale, La coopération économique pourra alimenter durablement le développement des pays des Brics, a déclaré M. Xi lors de sa rencontre avec les autres pays du Brics. La coopération entre les pays des Brics devrait être guidée par les deux «rouages» que sont l’économie et la politique, Dans le même ordre, la Chine et vingt autres pays ont signé, le 24 octobre, un protocole d’accord visant à créer une banque régionale spécialisée dans le financement des infrastructures, et conçue comme une alternative à la Banque mondiale. L’Inde, Singapour, le Kazakhstan, le Pakistan, le Vietnam et le Qatar figurent parmi les 21 pays signataires. (5)

La chute programmée d’un Occident sans repères moraux

Il est curieux  de constater comment les nations occidentales quittent leurs grandes envolées lyriques quand leurs intérêts» sont en jeu. Il n’est plus alors question de Droits de l’Homme, du soit disant  Siècle des Lumières quand on sait que les hommes de l’époque étaient pour la plus part des négriers racistes qui avaient des intérêts juteux dans les compagnies négrières , , du  Devoir  puis du droit d’ingérence au nom de la dignité humaine, tels que prônés par les Kouchner et leurs sacs de riz camérisés , la réalité est nue  le fond rocheux de l’instinct de rapine, du vol de la  violence refait surface.   

Il vient  que  ces anciens pays qui ont fait leur beurre sur la misère, la mort et le sang des pays faibles, s’affolent ils n’arrivent plus à suivre et le monde découvre avec horreur que leur moralisme c’était du vent ! Pendant ce temps de nouveaux pays émergent , s’organisent .  Kishore Mahbubani universitaire et diplomate  singapouriens dans une analyse lumineuse a fait  un état des lieux de la situation du monde et affirme avec raison que le barycentre du  Monde s’est déplacé  vers l’Asie. Au passage il replace l’Occident à sa juste place en lui rappelant son moralisme, sa condescendance vis-à-vis des autres nations , mépris  qui ne repose que sur du vent et enfin son habitude  continuelle à bafouer  « ses propres valeurs » quand ses intérêts sont en jeu.

Dans ces conditions l’Empire s’affole, et la mesure de l’affolement est mesurée par la santé du dollar qui ne devient plus le graal du fait que beaucoup de pays et non des moindres pensent que le monde Bretton Woods a atteint ses limites.  Récemment, un rapport consensuel émanant des 16 branches de la communauté du renseignement US a fait surface. Il révèle que ces organismes «ont déjà commencé à évaluer conjointement l’impact de la chute du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale et commence par comparer la fin de la superpuissance américaine à la chute de l’Empire britannique après la Seconde Guerre mondiale. “» Ensuite, le rapport tourne au cauchemar et prévoit un effondrement économique mondial et une longue période d’anarchie mondiale. Le rapport anticipe une grande dépression de 25 ans dont le point de départ serait mai 2015. (6)

Quelle solution pour éviter le chaos planétaire ? Celle du dialogue? du partage? Rien de tout cela! On apprend que deux hauts responsables militaires à Washington ont exhorté les membres du Congrès à préparer les forces armées pour une éventuelle guerre contre des pays comme la Russie et la Chine parce que «la suprématie américaine est menacée». Des pays comme la Russie et la Chine ne sont pas inactifs. «Nous avions jusqu’ici la suprématie en force et en potentialités, «Maintenant, cette suprématie est menacée». «La force électronique, l’attaque électronique, la guerre anti-sous-marine… dans tous ces domaines modernes nous allons être obsolètes dans l’avenir par le simple fait que nous n’y investissons pas,». a pronostiqué le militaire. Selon lui, la défense américaine exige d’urgents progrès technologiques.(7)

Le monde est à un tournant et Mikhaïl Gorbatchev a raison de nous prévenir de l’imminence d’une troisième guerre mondiale qui est programmée et qui sera d’autant plus probable au fur et à mesure de la rareté de l’énergie des matières premières et des dégâts des changements climatiques.  Poutine a a juste titre le droit et le devoir de défendre son pays et de lui faire retrouver sa dignité. A tort  l’Occident –version Brezinski, un paléo-polonais qui a une affection particulière pour l’Union Soviétique- pense que la chute d’un système, le communisme c’est du même coup la chute de la Russie  de la Grande Russie.. Rien n’est moins faux ! L’Europe qui est à la traine est en train de se couper d’une profondeur stratégique jusqu’à l’Oural dirait  de Gaulle , au profit d’un chaos ukrainien à ses portes qui ne lui profite pas . Nul doute qu’elle fait fausse route et les rodomontades actuelles ne mèneront à rien. Les régions russophones  de l’Ukraine auraient pu constituer un trait d’union un pont . Ils constituent un abcès de fixation pour longtemps qui risque de dévitaliser encore plus l’Europe. La Russie en diversifiant ses relations forte  de l’appui des BRICS des différents forums avec d’autres nations de l’Asie  Pacifique est en train de faire émerger un nouveau Monde.  L’Europe a définitivement perdu ce qui lui restait de crédibilité. Ainsi va le monde.

 

Professeur Chems Eddine Chitour 

 Ecole Polytechnique enp-edu.dz

1.Li Na :Xi Jinping évoque l’émergence d’une nouvelle norme (Xinhua) -,   09/11/2014

http://french.xinhuanet.com/chine/2014-11/18/c_133796084.htm

3.http://reseauinternational.net/apec-chine-ecrase-les-etats-unis/

4.http://reseauinternational.net/koalas-diplomatie-misere-lanti-poutinisme/ Jacques Sapir

5.http://www.chine-informations. com/actualite/les-brics-devraient-se-faire-entendre-dans-la-gouvernance-economique_71710.html

6.http://reseauinternationa.net/16-agences-renseignement-predisent-leffondrement-usa-mai-2015/

7.http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/11/17/des-hauts-fonctionnaires-militaires-exhortent-les-etats-unis-de-se-preparer-a-la-guerre-contre-la-russie-et-la-chine.

 

Article de référence complété : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_ du_professeur_ chitour/205808-allons-nous-vers-une-troisieme-guerre-mondiale.html



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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