La guerre des drones dans « Good Kill »

Festival du film de Toronto et une table ronde avec le scénariste et réalisateur Andrew Niccol et l’acteur Ethan Hawke

Good Kill a été présenté au dernier Festival du film de Toronto qui s’est déroulé du 4 au 14 septembre 2014.

Good Kill

Les frappes de drone menées par l’armée américaine et la CIA ont tué des milliers de civils en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Somalie et dans d’autres pays. Ces frappes barbares, qui ont augmenté radicalement sous l’administration Obama, sont illégales en vertu du droit international et des lois américaines et constituent des crimes de guerre.

Selon Reprieve, une organisation britannique des droits de l’homme, «À ce jour, les États-Unis ont utilisé des drones pour exécuter sans procès près de 4700 personnes au Pakistan, au Yémen et en Somalie – tous des pays auxquels les États-Unis n’ont pas déclaré la guerre. Le programme de drones constitue une guerre non déclarée menée par la CIA.»

Un article paru en avril 2014 dans le magazine Rolling Stone notait, «Les gens au Yémen peuvent entendre la destruction avant qu’elle n’arrive. Dans les villes et les villages à travers ce pays situé à l’extrémité de la péninsule arabique, l’air est rempli du son strident des drones américains dans le ciel. Ce son est un constant et terrifiant rappel … Plus de la moitié des 24,8 millions de citoyens du Yémen – les civils comme les militants – en sont affectés chaque jour.»

Avec Good Kill, le scénariste et réalisateur néo-zélandais Andrew Niccol a abordé le sujet de la guerre des drones, livrant un film parfois confus, mais qui arrive à des résultats souvent fascinants. Le film met en vedette Ethan Hawke, Bruce Greenmood, Zoë Kravitz et January Jones.

Le général Thomas Egan (Hawke), un ancien pilote de guerre et vétéran de la guerre d’Irak, pilote un drone au-dessus de l’Afghanistan, du Pakistan et ailleurs à partir d’une remorque stationnée sur une base des forces de l’armée de l’air près de Las Vegas. Après avoir tué des gens à partir de sa console de contrôle à distance douze heures par jour, il retourne chez lui avec sa famille dans une petite banlieue rangée, un peu irréelle. «Je retourne à la maison pour un BBQ», explique-t-il sarcastiquement après un quart de travail meurtrier.

Good Kill

Son supérieur, le lieutenant-colonel Jack Johns (Greenwood), est résigné au conflit sans fin: «Ne me demande pas si c’est une guerre juste. C’est juste une guerre.» Deux des quatre membres de l’équipe répètent, d’une manière particulièrement vulgaire, la position officielle du gouvernement des États-Unis: quelque chose comme «les “terroristes” nous haïssent, nous les Américains, à cause de notre liberté et notre mode de vie». Le quatrième membre, Airman Vera Suarez (Kravitz), est différent. Elle prend conscience des mensonges de la ligne officielle.

Le film se déroule en 2010 et est centré sur l’augmentation des frappes de drone par l’administration Obama et le transfert du contrôle des attaques à la CIA, représentée par la voix désincarnée (Peter Coyote) de «Langley».

Les atrocités s’accumulent. L’équipe, ciblant une fabrique de bombes, tue deux enfants. «Continue de compartimenter», lui dit-on. Mais «c’est moi qui ai tiré», répond-il. Une fois que la CIA prend la direction, elle commence à ordonner des «frappes sur indices» (signature strikes), c’est-à-dire des bombardements basés sur ce que les officiels Américains croient être des comportements suspects ou simplement sur la base d’association de la victime ciblée à un moment donné avec de présumés «terroristes».

Lorsqu’une frappe tourne mal, le représentant de la CIA dit doucement à l’équipe, comme le gouvernement le répète à la population, que «personne ne regrette plus que nous la mort d’innocents». À la suite d’un bombardement mortel, il ordonne un «suivi», la fameuse «double frappe», en d’autres termes, une seconde frappe contre ceux qui se précipitent sur les lieux de la première attaque. «Selon nous, c’est un geste mesuré.» Il explique, «les attaques préventives d’autodéfense sont ordonnées par l’administration». La voix et les ordres qu’elle donne sont d’une froideur monstrueuse.

À la suite de cette attaque, Suarez se penche et demande, «Était-ce un crime de guerre, mon général?» Elle suggère que «c’est ce que les terroristes font» et souligne amèrement que c’est apparemment pour ça qu’ils «donnent maintenant des prix Nobel pour la paix».

Plus tard, la CIA ordonne le bombardement d’un groupe d’hommes près d’un marché. Johns demande incrédule, «Vous nous demandez de tuer une foule?» On lui répond que ces hommes représentent une «menace imminente».

Il y a de nombreuses scènes de ce genre, particulièrement puissantes. Comme la publicité du film le suggère, Egan commence «à questionner la mission. Crée-t-il plus de terroristes qu’il n’en tue? Combat-il dans une guerre sans fin?» Il devient de plus en plus difficile pour lui de continuer, tant au travail qu’à la maison.

Good Kill

Dans ce qui est peut-être la scène la plus touchante de Good Kill, Egan demande à sa femme, Molly (Jones) : «Tu veux savoir à propos de mon travail?» Il commence à décrire comment lui et son équipe ont fait exploser une maison, bien que le supposé représentant taliban n’y était pas. «Je regardais les voisins transporter les corps», ensuite, «nous avons bombardé les funérailles». Une larme roule sur sa joue et elle appuie sa tête sur ses épaules.

Il y a également des faiblesses dans le film. Une intrigue secondaire à propos du désir d’Egan de reprendre les airs aux commandes d’un véritable avion n’est pas très convaincante. La crise qui se développe dans le couple d’Egan, bien que sans doute, et peut-être précisément à cause du fait que ce soit basé sur des faits de la réalité de militaires, est quelque peu prévisible et stéréotypée.

Mais, plus importante est la présence récurrente du personnage du violeur taliban, une concession évidente à la campagne de propagande officielle. L’opposition aux crimes horribles commis par l’impérialisme américain ne s’appuie pas sur les islamistes fondamentalistes ou les régimes que le gouvernement américain décide de renverser. Régler les comptes avec ces éléments réactionnaires est de la responsabilité des peuples afghans, pakistanais ou yéménites ; cela ne peut être donné en sous-traitance au gouvernement américain, aux militaires ou à la CIA, qui ont, dans de nombreux cas, encouragé et financé de tels mouvements ou régimes.

La création de ce «méchant» taliban par Niccol dans Good Kill fait partie de l’argumentaire, comme il l’a dit lors de l’entrevue retranscrite plus bas, que la guerre des drones a certains «aspects positifs».

Néanmoins, c’est tout à l’honneur de Niccol (il a écrit The Truman Show et écrit et dirigé Gattaca et S1m0ne) d’avoir entrepris ce projet, face à des difficultés considérables. C’est le premier film américain d’importance qui tente de représenter la politique criminelle et ses conséquences autant sur la population visée et le peuple américain, même si les concepteurs (voir plus bas) ne sont pas portés à tirer les conclusions de leurs propres efforts.

 Une conversation avec Andrew Niccol et Ethan Hawke

J’ai participé, avec un certain nombre d’autres journalistes, à une table ronde le 9 septembre à Toronto avec Andrew Niccol et Ethan Hawke. Ce qui suit est une version légèrement modifiée de cette conversation :

Andrew Niccol au Festival du film de Toronto 2014[Credit: WireImage/Getty]

Journaliste 1 : Est-ce que le film [Good Kill] a été difficile à faire ?

Andrew Niccol: Oui, c’est difficile de faire un film militaire sans l’appui de l’armée. Il faut trouver toute la machinerie soi-même. J’avais des consultants en drones et j’ai été très chanceux d’avoir ces anciens pilotes de drone.

Journaliste 1 : Vous avez donc contacté l’armée américaine et elle a dit «non merci», je présume?

AN : Ils ont seulement dit non. Ils ont été polis, mais ils ont poliment décliné.

Journaliste 2 : Dans le film, il y a des «frappes sur indices».

AN: Cela est bien documenté. C’est le langage de la CIA, ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Comme le dit le personnage: passer d’une «frappe de personne» à une «frappe sur indices». Tout ce que ça veut dire, c’est que si vous vous tenez près d’un terroriste, c’est que vous êtes probablement un terroriste, et donc une cible légitime. C’est l’indice que vous donnez.

Journaliste 3: Il y a un parallèle entre sa maison et son travail. Vouliez-vous essayer d’illustrer à quel point nous sommes détachés des conséquences ?

AN: C’est la nouvelle réalité pour nos pilotes, nos soldats. Ils ont cette vie schizophrénique. Nous n’avions jamais demandé à nos soldats de faire ce genre de chose dans l’histoire de la guerre, d’aller à la guerre de 9 à 5, et de retourner à la maison. Vous n’avez pas de temps de décompression, vous vous levez le matin suivant pour faire la même chose. Donc l’impact sur la psyché d’un pilote est inimaginable pour moi.

Journaliste 1: Avez-vous parlé à des pilotes qui ont fait ce qu’Ethan fait dans le film ?

AN: Oui.

Journaliste 1: Et quels ont été les effets?

AN: Il y a un aspect intéressant à ceci. J’ai parlé à un opérateur de détecteur [qui travaille en tandem avec un pilote] qui avait définitivement subi un CPT [choc post-traumatique] et qui l’admettait.

Il y en a d’autres qui ont presque honte d’admettre qu’ils sont affectés. Ils prétendent être capables de compartimenter. Il y a des pilotes de drone plus jeunes qui utilisent un joystick, exécutent leur mission au-dessus de l’Afghanistan. Ils ne sont évidemment pas en Afghanistan, ce qui est une autre question, et retourne ensuite à leurs appartements à Las Vegas et joue à des jeux vidéo toute la nuit. Comment peut-on possiblement faire la distinction entre les deux? Je ne pourrais pas. Il y a vraiment une désensibilisation à la guerre.

Ethan Hawke au Festival du film de Toronto 2014[Credit: WireImage/Getty]

Ethan Hawke: Ce qui est intéressant pour moi c’est que le sujet du film est quelque chose de réel. Peut-être que le prochain film qu’Andrew et moi allons faire ensemble sera un jeu vidéo. C’est dans cette direction que ça évolue.

Je suis très intéressé de l’évolution des films, où ils seront dans trente ans. Et où en sera rendue la guerre. Est-ce que toutes les grandes puissances auront des drones ? Est-ce qu’Obama aura peur de sortir de chez lui ?

Où ce jeu nous mène-t-il ?

Personne ne parle de ces questions. Je crois qu’il y a un moment fort lorsque Zoë [Kravitz] dit «Ils donnent des prix Nobel pour la paix pour ça maintenant?» C’est un très bon moment.

David Walsh: Je crois que c’est important que vous souleviez ces questions. La scène durant laquelle l’agent de la CIA dit: «Ces opérations ne se sont jamais passées», est une reconnaissance que ces activités sont criminelles, que ce sont des activités illégales.

AN: Ce n’est pas nécessairement cela, les militaires diront que c’est une question de «sécurité nationale».

DW: C’est ce qu’ils disent, mais votre film, que vous ayez ou non tiré toutes les conclusions, dit que ces activités sont ou pourraient être des activités criminelles.

AN: Les faits que les États-Unis aient bombardé des funérailles intentionnellement sont bien documentés. Pour moi c’est un pas de trop. Bien sûr, ils se justifient en disant, «qui va aux funérailles d’un terroriste sinon que d’autres terroristes? Pour moi, ça va trop loin. Aussi, de lancer une frappe contre les premiers intervenants, quelque chose que l’IRA faisait, que le Hamas fait, dépasse la limite pour moi. C’est trop.

J’essaie de décrire la situation avec précaution, parce qu’il y a aussi des aspects bénéfiques au programme de drone. Comme ils sont si précis, nous ne bombardons plus les gens en masse. Si nous avons l’adresse exacte et frappons une cible légitime, je peux comprendre.

Si vous prenez l’État islamique, par exemple. Il n’y a probablement personne ici qui dirait que le gars qui a décapité quelqu’un, si vous avez le bon gars… n’ordonneriez-vous pas une frappe de drone contre lui ?

DW: Mais qui a créé l’ÉI? Qui a encouragé les fondamentalistes durant 50 ans, en remontant jusqu’aux Frères musulmans?

AN: En effet. C’est une chose qui m’intéresse beaucoup; l’Afghanistan est le plus long conflit armé des États-Unis, 13 ans. Le Vietnam a duré 10 ans. La guerre en Irak, 8 ans.

DW: Maintenant, il y a une nouvelle guerre en Irak.

AN: Exactement, il y en a une nouvelle en préparation. Quand allons-nous dire que nous ne devons pas être dans cette partie de la planète? N’allons-nous jamais le décider? Est-ce que ce sera une guerre sans fin? C’est une question très compliquée et je n’ai pas la réponse, mais au moins nous en discuterons, ce qui, je crois, est important. Savoir ce qui est fait en son nom est important.

EH: Avec la soi-disant «guerre au terrorisme» nous sommes vraiment en territoire orwellien, parce que qui définit ce qu’est la liberté et la liberté pour qui ? Les gens là-bas ne se sentent certainement pas libres.

J’ai un frère dans l’armée, et ma mère était dans les forces de maintien de la paix et elle travaille à Bucarest contre le racisme à l’égard des gitans, essayant d’amener les enfants à l’école. Elle me disait parfois que si on prenait tout cet argent pour éduquer tous les enfants là-bas, on mettrait fin au terrorisme tellement plus rapidement qu’en les bombardant. C’est le genre de discours pacifiste que beaucoup de gens ne veulent pas entendre.

AN: Lorsqu’on parle de «guerre au terrorisme», nous terrorisons pour atteindre ces objectifs. Au Waziristân [dans le nord-ouest et l’est du Pakistan], les gens ne se rassemblent plus en groupe, même dans les réunions de village, parce qu’ils ont peur d’être perçus comme s’ils étaient en train de comploter contre les intérêts occidentaux.

Donc lorsque le personnage d’Ethan parle de la peur des gens du ciel bleu parce que c’est dans ces conditions que les drones volent, c’est vrai. Les gens ne veulent pas sortir pour venir en aide aux victimes d’une frappe … Ils ne se montrent pas, parce qu’ils ont peur d’être bombardés encore une fois.

DW: Ça soulève une question, est-ce vraiment à propos du «terrorisme» ou plutôt à propos de terroriser une population entière?

AN: En effet.

EH: Ou tenir une population entière coupable pour ce que quelques personnes ont fait, ce que ces personnes nous font de temps en temps à nous aussi.

AN: Chaque fois que vous tuez un terroriste, si vous en créent 10 autres, c’est surement contreproductif.

DW: Est-ce que je peux vous demander s’il est difficile de faire des films avec un esprit critique? Est-ce en train de changer ou est-ce toujours aussi difficile?

AN: Oh, c’est probablement plus difficile. Ethan et moi discutions justement de Gattaca [1997, film de science-fiction, scénario et réalisation de Niccol, mettant en vedette Hawke], nous ne pourrions le faire aujourd’hui dans un studio. Ça ne fait aucun doute.

EH: Tout à fait. On ne pourrait même pas commencer à essayer. Peu importe qui serait impliqué dans le projet.

Journaliste 1: Pourquoi est-ce si difficile?

AN: C’est tellement plus facile de faire de l’argent, beaucoup d’argent, en faisant des films à partir des bandes dessinées.

EH: Ç’a commencé avec Jaws [1975]. Beaucoup de choses ont été écrites à ce propos. Ils ont appris comment inonder et saturer … c’est amusant, ces films de Transformers font des tonnes d’argent, et je n’ai jamais rencontré une personne qui avait aimé ça. On peut certainement se demander quel est le pouvoir de la publicité, le pouvoir qu’elle a de vous amener à croire que c’est ceci que vous devez voir.

Il y a un texte de [l’auteur tchèque, Milan] Kundera, dans lequel il dit qu’au cours de sa vie il a vu la naissance d’une nouvelle forme d’art et qu’ensuite il l’a vue se faire avaler par la grande entreprise. Il fait une blague disant qu’un film qui se qualifie d’artistique aujourd’hui est de loin inférieur à ce qui était considéré comme tel en 1960.

En 1960, ils poussaient les frontières du réalisme et du conte, c’était une forme d’art excitante. La littérature a développé plusieurs avenues. Mais l’industrie du cinéma n’y a pas trouvé de place… Je suis un acteur dramatique donc je me suis senti exclu de l’industrie au cours des dix dernières années parce qu’il n’y a que des films d’action et des suspenses. La plupart des studios ne font plus de drames. Ils produisent des drames s’ils croient pouvoir gagner un prix de l’Académie, si vous avez [Steven] Spielberg comme réalisateur, par exemple.

DW: Et pourtant lorsque je vais au cinéma, je ne pas l’impression que l’audience est très satisfaite.

EH: Moi non plus. Ils quittent tous le film mécontents. On ne se sent pas bien après. Je dois essayer de faire assez de choses pour faire de l’argent pour que si Andrew souhaite m’engager il puisse le faire. Si Andrew pouvait avoir le type qui jouait dans le dernier film Marvel, il aurait plus d’argent.

Journaliste 1: Vous a-t-on offert un rôle dans l’un de ces films ?

EH: Je fais ce métier depuis que j’ai treize ans. Ils m’ont offert des projets ici et là. Lorsque j’étais plus jeune, j’étais incroyablement arrogant et je croyais que ces offres allaient toujours se présenter. Si vous ne leur faites pas faire d’argent, ils ne vous aiment pas.

Les projets de ce genre valent la peine d’être tentés. Toute ma vie, il y a tellement de pression vers la médiocrité. Tout le monde veut simplement suivre les règles et passer à la caisse. Ça vaut la peine d’essayer. Nous avons montré le film à Venise [le festival du film] et c’était beaucoup plus de travail que ce que les gens voulaient, mais c’est le film qu’Andrew voulait faire et il existe, et c’est difficile d’amener les gens à parler de sujets sérieux. C’est beaucoup de travail.

Il y a beaucoup de pression… Si Andrew voulait seulement utiliser son imagination pour le faire, au lieu d’un pilote de drone, [quelqu’un] qui pourrait voler et avoir des super pouvoirs … ce que j’essaie de dire c’est que je me sens très chanceux et je suis très reconnaissant, et je crois en ce moment de ma vie, je crois, encore que ça vaut la peine d’essayer. Parfois le monde nous écrase et on sent que rien ne pourra jamais fonctionner.

Journaliste 2: Je ne sais pas si tous les pilotes de drone sont au Nevada. Pourriez-vous nous dire quelque chose sur Las Vegas?

AN: Il y a une raison très pratique pour laquelle l’armée a installé une base militaire près de Las Vegas. La raison est que les montagnes qui sont près de Las Vegas ressemblent beaucoup à celles d’Afghanistan. Ils peuvent ainsi s’entrainer. Aussi, lorsque vous roulez de Los Angeles à Vegas, ils utilisent votre voiture juste pour le plaisir, en pratique, juste pour la suivre. Vous ne pouvez pas voir le drone, mais eux peuvent vous voir.

David Walsh

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 26 septembre 2014



Articles Par : David Walsh

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