Le Mexique au bord de la militarisation ?

Exposé présenté à l’APPO (Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca)

La répression du mouvement populaire et pacifique d’Oaxaca, avec son florilège d’exactions commises par les forces de police et couvertes par la justice, confirme ce qui avait pu être observé à Atenco en mai dernier ou Jalisco en 2004 : au Mexique, les mauvais traitements, l’intimidation, la torture ou les disparitions sont utilisés comme méthode de gestion des crises sociales. L’arrivée au pouvoir contestée de Felipe Calderón, qui multiplie les avances aux forces armées, présage la radicalisation d’un processus de militarisation du pays.

Le Mexique vit un processus larvé de fascisation. Si on ne le freinait pas maintenant, sa conséquence logique pourrait être la consolidation d’un état terroriste. Il faut prendre en compte que le terrorisme d’état est quelque chose de plus que l’implantation violente d’un régime dictatorial : c’est une politique soigneusement planifiée et exécutée. Elle répond à un projet de domination de classe tendant à configurer un nouveau modèle d’état qui agit publiquement et en même temps clandestinement à travers ses structures institutionnelles.

Un processus d’exception déjà enclenché

L’état de Jalisco, en 2004, avec Francisco Ramírez Acuña, et les états de Mexico et d’Oaxaca, en 2006, sous les gouvernements respectifs d’Enrique Peña Nieto et d’Ulises Ruiz, sont des laboratoires pour l’imposition d’un nouveau modèle de domination au niveau national. Dans les cas cités, le gouvernement a abandonné – ouvertement ou de façon cachée – le règne du droit et a adopté des formes d’exception, donnant corps à la maxime latine « Ce qui plaît au prince a force de loi ». Dans ces cas, les gouverneurs de Jalisco, de l’état de Mexico et d’Oaxaca ont pu compter sur l’aval de l’ex-titulaire du Pouvoir exécutif, Vicente Fox, et sur la conduite violente de forces coercitives, locales et fédérales.

L’usage de la force est lié à la perte d’hégémonie du bloc du pouvoir, à travers ses représentants politiques et ses portefaix idéologiques, ce qui oblige l’adoption de formes exceptionnelles pour la solution des crises. La fracture du bloc du pouvoir – l’absence de consensus politique pour une partie des intérêts du capital monopolistique et les constantes disputes parmi les fractions de classe au sein du bloc dominant -, et l’inefficacité des instruments coercitifs qui garantissent un consentement conditionné des classes subordonnées – par exemple, l’incapacité du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) et de l’Action nationale (PAN) à orienter la lutte des classes dans les canaux légitimés par le système -, ont mené à la substitution des mécanismes de domination. Plus graves et catastrophiques seront ces crises, plus l’État adoptera une forme d’exceptionnalité, et plus le bloc du pouvoir en appellera aux classes militaires (escadrons de la mort, sicaires à sa solde, policiers ministériels, municipaux et auxiliaires habillés en civil, comme ce qui se passe aujourd’hui à Oaxaca) pour régler de manière coercitive ce qu’il ne peut obtenir par le consentement.

Guidée par une froide rationalité technocratique institutionnelle, la fraude électorale de 2006 – une nouvelle fraude de l’État rendue possible en partie grâce au vote de la peur -, comme la répression violente de type contre-insurrectionnel aux entreprises Siderúrgica Lázaro Cárdenas-Las Truchas (Michoacán), à San Salvador Atenco (état de México) et à Oaxaca, comme le véritable état de siège autour du Palais législatif de San Lazaro (la veille et le jour du sixième rapport du gouvernement de Fox et de la passation de pouvoir Fox-Calderon), ont été les formes de contrôle direct employées par l’État et la marque de son accommodement aux nécessités des intérêts stratégiques touchés.

Double visage de l’État

Graduellement, depuis l’insurrection paysano-indigène de l’EZLN au Chiapas (1994), le Mexique a vécu un lent processus de militarisation de tout l’appareil de l’état et adopté chaque fois de nouvelles formes propres à un état d’exception. L’État-médiation a cédé de plus en plus d’espace à l’État-force, qui implique en lui-même l’élaboration d’un nouveau droit de base essentiellement différent en ce qui concerne les facultés des pouvoirs publics, sans être soumis à des critères de rationalité et d’autolimitation.

La « légitimation » de l’usage d’une répression violente disproportionnée et de la pratique de la torture contre des groupes altermondialistes à Jalisco (2004), par le secrétaire du gouvernement du régime actuel, Ramírez Acuña, et la répétition -en pire- de ce nouveau modèle autoritaire au Michoacán, à Atenco et à Oaxaca (2006) donne forme à un État contre-insurrectionnel en herbe. Une nouvelle « philosophie » et un nouveau type de do-mination qui, avec l’aval de Felipe Calderón avant même qu’il n’assume sa charge de président imposé, avec le concours de l’armée, de la marine de guerre, de la Police fédérale préventive (PFP), l’Agence fédérale d’investigations (AFI), du Centre d’Investigations et de Sécurité Nationale (CISEN) et le rôle des groupes paramilitaires, exhibe crûment à Oaxaca la nouvelle face d’un état clandestin qui utilise le crime et la terreur comme méthode.

De la même manière, comme laboratoire de l’horreur, Oaxaca dévoile l’impunité factuelle et juridique des « forces de l’ordre », couvertes par un système judiciaire complice et lâche, qui a été utilisé comme instrument de répression, de persécution politique et d’agression pour semer la peur. Une impunité totale pour tuer, séquestrer et faire disparaître, emprisonner, torturer, harceler, humilier, violer et déplacer à des milliers de kilomètres, accuser de charges multiples des dissidents politiques considérés comme des « vandales », des « subversifs » ou « terro-ristes », selon la logique qui règne dans les structures du pouvoir dominant, local et fédéral.

Face à l’incapacité des vieilles formes de domination à défendre l’ordre capitaliste dépendant et à renverser la contestation sociale montante, la classe au pouvoir incorpore l’activité parallèle de l’État grâce au double visage de ses appareils coercitifs : l’un public et soumis aux lois, l’autre clandestin, qui applique la « terreur douce » (« terror benigno » ) en marge de toute légalité formelle.

Des nominations sans équivoque

La formation d’un « cabinet de choc » par Calderón, avec l’arrivée au Secrétariat du Trésor de l’ex sous-directeur gérant du Fonds monétaire international, Agustin Carstens, et du « parrain » Francisco Ramírez Acuña au Gouvernement – dénoncé par les organisations humanitaires pour délits de torture, détentions arbitraires et mise au secret de prisonniers, maintenant doté de larges facultés pour coordonner des actions de sécurité nationale -, anticipait déjà en décembre dernier, un gouvernement de « main de fer » proche des intérêts élitistes du Consejo Coordinador Empresarial (conseil du patronat mexicain) et de ses alliés transnationaux.

De même, la nomination de deux hommes sortis des sous-sols de la Sécurité d’État, Eduardo Medina Mora et Genaro García Luna, aux postes de Procureur Général (PGR) et de Secrétaire à la Sécurité publique fédérale (SSP) fait partie du message autoritaire d’arrivée du nouveau gouvernement. La mise en place à des postes clé dans le domaine de la sécurité, de deux hommes qui ont pris part aux tâches de commandement dans les faits de violence d’état antiterroriste au Michoacán, à Atenco et à Oaxaca, donne non seulement une idée de la continuité du régime de droite du PAN, mais par ailleurs met en évidence la volonté du titulaire de l’exécutif fédéral de persister dans les politiques de châtiment, de terreur dissuasive et violations des droits humains du gouvernement antérieur.

La tendance à la construction d’un régime autoritaire d’un type nouveau, soutenu par le pouvoir des armes, le terrorisme d’état et la censure préalable(2), et non par la Constitution, les lois et la civilité républicaine, a été confirmée par la militarisation de la sécurité intérieure grâce à la « guerre » présumée contre le crime organisé (militaires opératifs au Michoacán, à Tijuana et à Sinaloa) et le projet de refonte des organes de sécurité de l’État, qui comprend la création d’un Corps fédéral de Police et des gendarmeries supervisées par l’armée dans les localités de moins de vingt mille habitants, ainsi que la nomination d’un nouveau « tsar » antidrogue3.

Calderón : une poigne militaire ?

Felipe Calderón a dit lors de sa campagne qu’il aurait la « main ferme » pour rétablir « l’ordre et la sécurité » au Mexique. Et depuis qu’il assume la présidence il manie un vocabulaire guerrier et s’est même exhibé en costume militaire. Néanmoins, en politique, la forme et les symboles importent. C’est pourquoi le « style personnel de gouvernement » de l’actuel titulaire du mandat exécutif a provoqué quelques manifestations d’inquiétude.

Depuis le début, Calderón, qui a gagné les élections à demi-point et dont la légitimité est limitée par l’ombre d’une mégafraude d’État, a voulu signifier son association avec les forces armées. Aucun autre sujet n’a reçu tant d’attention dans les médias, en particulier à la radio et à la télévision, que les annonces de la Présidence pour mon-trer sa proximité avec les institutions militaires.

À la première minute du premier décembre dernier, dans une cérémonie sans précédent dans la vie républicaine du Mexique, Calderón assumait le mandat du pouvoir exécutif dans la résidence officielle de Los Pinos entourée de militaires. En un acte symbolique de transmission du pouvoir, son prédécesseur, Vicente Fox, s’est dépouillé de l’écharpe présidentielle et l’a remise à un cadet du collège militaire. À peine investi de la présidence, Calderón a immédiatement reçu le serment des membres de son cabinet de Sécurité Nationale.

Quelques heures plus tard avait lieu sa prise de pouvoir agitée face à un Congrès militarisé. Mais le fait le plus significatif de ce premier décembre fut la présence de Calderón sur le Champ de Mars, où il assista à un défilé militaire avant d’annoncer une augmentation de salaire pour les membres des forces armées, les exemptant de l’austérité bureaucratique.

Plus tard, dans le cadre d’une grande couverture médiatique et contrevenant au texte de l’article 129 de la Constitution, qui interdit aux Forces armées d’exercer en temps de paix des fonctions qui n’entrent pas « exactement en connexion avec la discipline militaire », il a lancé sa « guerre » contre le narcotrafic et la délinquance organisée grâce à l’intervention combinée de soldats de l’armée, d’infants de marine et des polices de tous les nivaux au Michoacán, en Basse Californie et au Sinaloa, des états définis comme les principaux « foyers rouges » de la cri-minalité.

Il avait ordonné au préalable de transférer 7500 effectifs de la troisième brigade de Police militaire et 2500 de la Marine de guerre à la police fédérale préventive, confirmant le caractère paramilitaire de ce corps, en un acte qui implique en même temps une contradiction, puisque la tâche de prévention du délit ne va pas avec la préparation et l’activité militaires.

Dans le budget pour l’année fiscale approuvé en décembre dernier par le Congrès, on enregistre une augmentation significative du secteur de la sécurité, au détriment d’autres domaines comme l’éducation et la culture. Ainsi, le budget du Secrétariat d’État de la Sécurité publique passe de 9 500 millions de pesos en 2006 à 13 600 millions pour 2007 ; celui du Secrétariat d’État de la défense nationale augmente de 26 900 millions de pesos à 32 200 millions, et celui de la Marine passe de 9 400 millions de pesos à 10 900 millions4. Pour sa part, le Ministère de l’Intérieur dépensera quasiment 40 % de son budget en intelligence stratégique et sécurité nationale5.

D’autre part, le 3 janvier dernier, pour sa première activité publique, le président s’est rendu au quartier principal de la 43e zone militaire, à Apatzingán, dans le Michoacán, paré d’une casquette à cinq étoiles et d’une casaque militaire de combat, rendant « tribut » aux Forces armées et partageant la « gamelle » (le pain et le sel en jargon militaire) avec les soldats. Rare au Mexique, le geste fut interprété comme une tentative d’ostentation en tant que commandant des forces armées. Mais il a été vu aussi comme une façon de démontrer qu’il compte sur l’appui de l’armée après une élection très controversée. Miguel Angel Granados Chapa a même parlé de la « sujétion » du président de la République aux forces armées6. Et la une de la revue Proceso de cette semaine est elle-même éloquente : « L’otage » dit le titre de couverture traversant une photo qui montre Calderon avec un képi militaire et un treillis vert olive, entouré de haut gradés militaires7.

Les spectaculaires et multiples opérations simultanées de l’armée, de la marine de guerre et des diverses polices contre le narcotrafic et la délinquance organisée ont rendu jusqu’à présent de maigres résultats. La seule chose qui avance, de fait, est la restructuration de toutes les polices sous un mandat unique au niveau fédéral.

Un nouveau corps fédéral militaire et centralisé

Le projet a été élaboré par des experts en contre-terrorisme qui sont passés par le centre d’investigation et de sécurité nationale (Cisen), la police fédérale préventive (PFP) et l’agence fédérale d’investigations (AFI), avec les conseils de commandants militaires, de la Guarda Civil espagnole, de la police française et autres corporations étrangères comme le Bureau fédéral d’investigations (FBI) et l’agence antidrogue (DEA) des Etats-Unis.

Sans que n’aient été approuvées par le Congrès les réformes légales correspondant à sa création, le nouveau corps fédéral de police (CFP) va fusionner et assumer les attributions, facultés, capacités et opérations de la police fédérale préventive (PFP), de l’agence fédérale d’investigations et de l’inspection des migrations, et probablement aussi de la police fiscale, qui dépend aujourd’hui du Secrétariat d’État du Trésor et du crédit public.

De manière provisoire, jusqu’à ce que le Congrès approuve les modifications, le commandant de la CFP – qui fera fonction d’une police nationale en charge de la sécurité, mais aussi du contrôle des mouvements politiques et sociaux -, a été confié au général de brigade Ardelio Vargas Fosado, qui le 15 décembre dernier a été simultanément désigné comme mandataire de la PFP et directeur de l’AFI8.

Le général Vargas, qui a débuté sa carrière dans le domaine de l’espion-nage politique à la Direction fédérale de sécurité (DFS), aujourd’hui disparue, et fit office de directeur d’investigations au centre d’investigation et de sécurité nationale (Cisen), avant d’être nommé chef d’état-major de la PFP, charge depuis laquelle il a dirigé sur le terrain les opérations contre-insurrectionnelles à San Salvador Atenco et à Oaxaca en 2006, commandera une force de 40 000 hommes.

De même, le mandataire aura sous son commandement cinq commissaires, chacun chargé d’un terrain particulier : police urbaine, police auxiliaire du ministère public, douanes, migration et intelligence ; cette dernière, dont le commissaire désigné est Ignacio Nemesio Lugo, se chargera des investigations sur le terrorisme et les groupes armés9.

Une collaboration étroite avec les États-Unis

Il semblerait que pour la création de la figure d’un « tsar » antidrogue, le gouvernement de Calderón ait travaillé en étroite collaboration avec les autorités des Etats-Unis affectées au domaine de la sécurité nationale et les hauts commandements militaires. On dit aussi que le nouveau « tsar » anti-trafiquants tissera des liens étroits directs avec tous les domaines des départements d’État et du Trésor, le service de l’immigration et contrôle des douanes et l’agence antidrogue des Etats-Unis. On prévoit même l’installation de plusieurs bureaux de la DEA en territoire mexicain10.

Dans le cadre de l’accord pour la sécurité et la prospérité de l’Amérique du nord (ASPAN), la politique intérieure du Mexique du gouvernement de Calderón, comme de celui de Vicente Fox, appartient à l’agenda de sécurité nationale de Washington. Par son asymétrie, la militarisation et la trans-nationalisation des « efforts bilatéraux » du combat contre le crime organisé et le terrorisme signifient, pour le Mexique, une cession de sa souveraineté.

D’autre part, il faut signaler que la « guerre » de l’État contre le crime organisé pose un faux problème. On pourra contrôler, administrer ou contenir la pègre. Mais pas la vaincre. Parce qu’au Mexique la corruption est institutionnalisée. Le crime organisé a connu un développement endogène. Il ne s’agit pas d’un phénomène parallèle, extérieur aux structures de l’État. Il a grandi à l’intérieur même de la structure du pouvoir. À travers les grandes entreprises, les banques privées, les forces armées, le bureau du procureur général de la République, l’appareil judiciaire, la classe politique.

Avec des mesures de type policier et militaire, Calderón pourra tenter de rendre une certaine autorité à l’État et un minimum d’ordre à la société. En finir avec les décapitations et la violence extrême. Mais rien de plus qu’essayer de trouver une légitimité.

Pour en finir avec la criminalité, il faudrait réformer de fond en comble ces structures iniques. Mais cela n’est pas la « mission » du projet conservateur de Felipe Calderón.

Partant, comme nous le disions au début, ce qu’on peut prédire pour le Mexique sera un nouveau modèle autoritaire de sécurité. Un État toujours plus militaro-policier, basé sur des pratiques de type contre-insurrectionnel. Un nouvel État d’exception, qui sous le prétexte de combattre les cartels et les mafias s’applique à contrôler et/ou écraser les mouvements sociaux et la dissidence politique interne.

Le Mexique avance à contre-courant des vents de fronde qui fouettent la géographie latino-américaine. Avec Calderón, président faible, nous pourrions assister à un processus de bordaberrización. L’expression fait allusion à l’expérience uruguayenne dont le protagoniste fut Juan María Bardaberry, arrivé au pouvoir en 1972 grâce à une fraude électorale et qui un an après, avec l’appui des militaires, dissolvait le parlement, interdisait les syndicats, fermait l’université et mettait en place un processus civico-militaire basé sur la répression, la disparition et la torture, guidé par une doctrine de sécurité nationale parrainée par les Etats-Unis dans tout le cône sud de l’Amérique latine.

C’est-à-dire que le Mexique, derrière une façade civile, pourrait se trouver avec Calderón au début d’un lent processus de militarisation, soutenu par des lois d’exception.

À ce sujet, il faut se rappeler, pour finir, comme le disaient les classiques et comme il est arrivé en Uruguay et dans d’autres pays de la région, que «les baïonnettes servent à tout, sauf à s’asseoir dessus».

Le jouet enragé, janvier 2007.

Notes


1. Enseignant chercheur de l’Université autonome de la ville de Mexico (UACM) et professeur à la faculté de Sciences politiques de l’UNAM. Journaliste et écrivain. Collaborateur à la Jornada.

2. En janvier 2007, le directeur général de Radio, Télévision et Cinéma du secrétariat du gouvernement, Eduardo Garzón Valdez, a contrevenu à l’article 7 de la Constitution, en censurant une émission sur Internet d’Andrés Manuel López Obrador, pour transmettre au compte du temps officiel du Parti de la Révolution démocratique, où  l’on voyait des fragments de la passation de pouvoir du « président légitime » du Mexique.

3. Gustavo Castillo García, « Le gouvernement propose des gendarmeries pour les villes de moins de 20 000 habitants »,  La Jornada, 17 décembre 2006.

4. José Luis Piñeyro, « Dépense publique ? ». El Universal, 6 janvier 2007.

5. Fabiola Martínez, « Le gouvernement dépensera 40 % de son budget pour l’intelligence et la sécurité nationale », La Jornada, 27 décembre 2006.

6. Miguel Angel Granados Chapa, « La sujétion ». Revue Proceso n°1575, 7 janvier 2007.

7. Cf. la une de la revue Proceso n° 1575, 7 janvier 2007.

8. Gustavo Castillo García, « L’union de l’AFI et de la PFP a débuté dans les faits sous le commandement de Ardelio Vargas ». La Jornada, 16 décembre 2006.

9. Gustavo Castillo García, « Le gouvernement propose des gendarmeries pour les villes de moins de 20 000 habitants »,  déjà cité.

10. Gustavo Castillo García, « Étroite collaboration Méxique-Etats-Unis pour créer la figure d’un tsar anti-drogues », La Jornada, 5 janvier 2007.



Articles Par : Carlos Fazio

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