Le Tamiflu et les porcheries industrielles

 

Si nous devons croire ce que rapportent nos médias internationaux dignes de confiance, le monde est sur le point de voir l’éclosion d’une pandémie mondiale causée par une nouvelle souche mortelle de la grippe, appelée « H1N1 » ou plus communément « grippe porcine ». On affirme que le foyer de cette grippe mortelle a été d’abord découvert au Mexique. Selon les reportages, on signalait après plusieurs jours que ce virus porcin s’était propagé chez les humains, leur était fatal, serait dorénavant transmissible de personne à personne et était possiblement responsable d’environ 150 décès dans ce pays. On rapportait des cas toutes les heures du Canada à l’Espagne et ailleurs. La seule chose qui cloche avec cette histoire est qu’elle est largement fondée sur le mensonge, la tromperie et le camouflage des causes probables de la mort de citoyens mexicains.

Un site web, portant le nom révélateur de « Swine FLu Vaccine », rapporte la nouvelle alarmante : « Un résident sur cinq de la ville la plus peuplée du Mexique portaient un masque afin de se protéger contre le virus, puisque Mexico semble être la source de l’éclosion. Jusqu’à présent, pas moins de 103 décès ont été attribués à la grippe porcine et l’on s’attend à ce qu’il y en ait beaucoup d’autres encore. Le ministère de la santé du pays affirme que 1 614 autres cas ont été documentés. » On nous dit que le virus H1N1 « comporte le bagage génétique des influenzas à la fois humaine, aviaire et porcine ». 1

Dans les aéroports à travers le monde on a installé des scanners thermiques afin d’identifier les passagers dont la température corporelle serait au dessus de la normale comme de possibles porteurs du virus. Les voyages en direction du Mexique ont chuté et les ventes de vaccins contre la grippe, principalement Tamiflu de Roche Inc., ont explosé en quelques jours. Craignant une mort certaine, les gens ont cessé d’acheter du porc. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré « une urgence de santé publique de portée internationale » qu’elle définit comme « l’apparition ou la menace imminente d’une maladie ou de problèmes de santé causés par le bioterrorisme, une épidémie, une pandémie, des agents infectieux mortels ou des toxines posant un sérieux risque pour un nombre significatif de personnes. » 2

Quels sont les symptômes de cette prétendue grippe porcine? Tout cela n’est pas très clair selon les virologues et les experts en santé publique. Ils affirment que les symptômes sont relativement généraux et n’ont rien de spécifique. « De nombreux facteurs différents peuvent provoquer ces symptômes, c’est un dilemme », a affirmé un médecin interviewé par CNN. « Il n’existe pas de test parfait à l’heure actuelle permettant de confirmer à un médecin qu’un patient a la grippe porcine. On a remarqué que la plupart des personnes atteintes ont d’abord fait de la fièvre. Ils avaient également des étourdissements, des douleurs corporelles et des vomissements, en plus des autres symptômes habituels de la grippe, incluant les éternuements et les maux de tête. Ces signes sont si vagues qu’on peut dire qu’il n’y en a pas.

Le Center for for Disease Control (CDC) à Atlanta , organisme du gouvernement américain, indique sur son site web officiel que « l’influenza porcine (grippe porcine), est une maladie respiratoire de porcs, causée par des virus d’influenza de type A, provoquant régulièrement des épidémies chez les porcs. Normalement, les humains n’attrapent pas la grippe porcine mais les cas d’infections humaines sont possibles et se sont déjà produits. Les virus de la grippe porcine se transmettraient de personne à personne, mais par le passé, la propagation a été limitée et n’est pas allée au-delà de trois personnes. » 

Néanmoins, ajoute-t-on, « le CDC a conclu que ce virus d’influenza porcine de type A (H1N1) est contagieux et qu’il se transmet de personne à personne. Cependant, on ignore pour l’instant si le virus se propage facilement d’une personne à l’autre. » 3

Combien de médias s’étant saisis ces derniers jours de la une « cas présumé de grippe porcine » ont pris la peine de revérifier auprès des autorités sanitaires locales afin de leur poser des questions élémentaires? Par exemple le nombre de cas confirmés de H1N1 et leur emplacement? Le nombre de décès confirmés dus au H1N1? Et les dates de ces confirmations? Le nombre de cas et de décès présumés liés à la grippe porcine?

Quelques faits connus

Selon Biosurveillance, division de Veratect, un centre de rapport étatsunien sur les épidémies lié au Pentagone et au gouvernement, le 6 avril 2009 les autorités sanitaires locales ont déclaré une alerte médicale due à l’apparition d’une maladie respiratoire à La Gloria, dans la municipalité de Perote, située dans l’État de Veracruz au Mexique.

Le centre rapportait que « des sources avaient dépeint l’événement comme une “étrange” éclosion d’infection respiratoire aiguë menant à la bronchopneumonie dans certains cas pédiatriques. D’après un résident, les symptômes incluaient une fièvre, une toux sévère et une quantité importante de mucosité. Des représentants de la santé ont enregistré 400 cas ayant demandé un traitement médical la semaine dernière à La Gloria, qui compte 3000 habitants, et ont indiqué que 60 % de cette population (environ 1 800 cas) avait été affectée par cette infection. Aucun délai précis n’a été mentionné, mais des sources révèlent qu’un responsable local demandait de l’assistance médicale pour la ville depuis février ». Ils ont par après mentionné que ce n’était pas la forme de la maladie qui était « étrange », mais la période de l’année à laquelle elle survient, puisqu’au Mexique la plupart des grippes apparaissent entre les mois d’octobre et de février.

Le reportage notait par ailleurs que « des résidents ont prétendu que trois cas pédiatriques, ayant tous moins de deux ans, sont mort de l’épidémie. Toutefois, des responsables de la santé ont indiqué qu’il n’y avait aucun lien direct entre ces décès et l’épidémie, que ces trois cas fatals étaient « isolés » et n’étaient « pas reliés ».

Puis, fait encore plus révélateur et largement ignoré par les grands médias, l’article révélait que « des résidents croyaient que l’épidémie avait été provoquée par la contamination des fermes d’élevage porcin situées dans la région. Ils estimaient que les fermes, exploitées par Granjas Carroll, polluaient l’atmosphère et les étendues d’eau des environs, ce qui, par ricochet, avait déclanché l’épidémie. Selon eux, la compagnie niait être responsable de l’épidémie et attribuait les cas à la “grippe”. Un représentant municipal de la santé a cependant déclaré que des enquêtes préliminaires indiquaient que le vecteur de la maladie était une espèce de mouche se reproduisant dans les déchets de porc et que l’éclosion était reliée aux porcheries » 4

Depuis la naissance de l’« agro-industrie » étatsunienne, un projet lancé à l’aide du financement de la Fondation Rockefeller dans les années 1950 dans le but de faire de l’agriculture un commerce purement orienté vers la maximisation des profits, l’exploitation porcine a été transformée en industrie hautement efficiente de production de masse, de la naissance à l’abattage. Les porcs sont mis en cage dans ce que l’on appelle des fermes industrielles, des concentrations industrielles exploitées avec l’efficience des camps nazis de Dachau ou de Bergen-Belsen. Les porcs sont tous conçus par insémination artificielle, et on leur injecte des antibiotiques dès la naissance, non pas en raison des maladies abondantes dans les enclos surpeuplés, mais afin qu’ils grandissent et engraissent plus rapidement. Le délai requis avant l’abattage est un facteur de profit de la plus haute priorité et l’opération en entier est intégrée verticalement : de la conception à l’abattage en passant par le transport, jusqu’à la distribution aux supermarchés.

Granjas Carroll de Mexico (GCM) est justement une de ces fermes industrielles, une usine de concentration pour porcs. En 2008, ils ont produit presqu’un million de porcs industriels, 950 000 selon leurs propres statistiques. GCM¸ est une coentreprise détenue à 50 % par la plus grande compagnie productrice de porcs industriels, Smithfield Foods de Virginie. 5 L’élevage se fait dans une petite zone rurale du Mexique, pays membre de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Les bêtes sont ensuite transportées par camion de l’autre côté de la frontière et livrée principalement dans des supermarchés des États-Unis sous les étiquettes du groupe Smithfield. La majorité des consommateurs étatsuniens n’ont aucune idée de quel élevage provient leur viande.

Maintenant, l’histoire devient intéressante.

Étendues de fumier et autres terrains de jeu

Le Times de Londres a interviewé la mère d’Edgar Hernandez de La Gloria à Veracruz, où se trouve la gigantesque usine d’élevage porcin de Smithfield Foods. Leurs reporters locaux notent qu’« Edgar Hernández joue parmi les chiens et les chèvres errant dans les rues, vraisemblablement en ignorant que la grippe porcine qu’il a attrapée quelques semaines auparavant – le premier cas avéré – a mené son pays à s’immobiliser et mis le reste du monde en état d’alerte. « Je me sens très bien, admet le garçon de cinq ans, mais j’ai eu mal à la tête et à la gorge et j’ai fait de la fièvre pendant un bout de temps. Je devais rester au lit. »

Les journalistes ajoutent : « Lundi (27 avril 2009) on a confirmé qu’Edgar était la première victime de la grippe porcine, une révélation ayant mis La Gloria, ses usines porcines industrielles environnantes ainsi que ses « étendues de fumier » au centre d’une course mondiale visant à trouver comment cette nouvelle souche mortelle de grippe porcine a fait son apparition. » 6

Cela est très intéressant. Ils parlent de La Gloria, de ses fermes porcines industrielles et de ses « étendues de fumier ». Ces derniers, situés autour des usines porcines de Smithfield Foods, sont probablement l’endroit où l’on déverse les matières fécales et l’urine d’au moins 950 000 porcs de l’usine chaque année. La coentreprise de Smithfield au Mexique, Norson, affirme qu’elle abat à elle seule 2 300 porcs quotidiennement. C’est énorme. Cela donne une idée du volume de déchets porcins associés à l’usine de concentration de La Gloria.

Fait révélateur, selon les reporters du Times, « les résidents de La Gloria se plaignent depuis le mois mars que l’odeur des déchets porcins de Granjas Carroll entraînaient des infections respiratoires sévères. Ce mois-ci, ils ont manifesté munis de pancartes où figuraient des images de porcs marquées d’un X et le mot peligro (danger).7 On a par ailleurs réclamé l’exhumation des corps d’enfants morts de pneumonie afin de les examiner. L’État de Veracruz a demandé à Granjas Carroll, propriété de Smithfield, de publier des documents concernant leurs pratiques de manutention des déchets. Smithfield Foods aurait refusé de commenter cette requête en disant ne pas vouloir « réagir aux rumeurs ».8
 

Une compilation de recherches d’Ed Harris signalait ceci : « Selon les résidents, la compagnie a nié être responsable de l’épidémie et a attribué les cas à la « grippe ». Un représentant municipal de la santé a cependant déclaré que des enquêtes préliminaires indiquaient que le vecteur de la maladie était une espèce de mouche se reproduisant dans les déchets de porc et que l’éclosion était reliée aux fermes porcines. »9 Cela signifierait que toute l’alerte de la grippe porcine pourrait avoir été l’œuvre de spin doctors des relations publiques de la plus grande exploitation industrielle de porcheries au monde, Smithfield Foods.

Le journal de Veracruz La Marcha blâme Granjos Carroll pour l’épidémie, mettant en évidence le traitement inadéquat de quantités massives de déchets d’origine animale provenant de la production porcine.10

Naturellement, la compagnie est possiblement fort embarrassée par l’attention soudaine qu’on lui porte. Fournisseur des chaînes de restauration rapide McDonald et Subway, elle a été condamnée à une amende de 12,3 millions de dollars aux États-Unis en 1997 pour avoir violé le Loi sur la qualité de l’eau (Clean Water Act). Peut-être que la compagnie profite des règles relativement souples d’une petite zone rurale isolée du Mexique, où elle n’a pas à craindre d’être accusée de violer une quelconque Loi sur la qualité de l’eau.

 

La production industrielle de porcheries est une source traditionnelle de maladies et de toxines, mais suscite peu d’intérêt.

L’agriculture industrielle tient lieu de concentrations toxiques.

L’élément moteur de l’externalisation des usines de la gigantesque agro-industrie vers des sites du Tiers-monde comme Veracruz, est, à tout le moins, davantage lié à la réduction supplémentaire des coûts et à l’absence d’inspection sur la santé et la sécurité qu’à l’amélioration de l’aspect sanitaire et sécuritaire du produit alimentaire final. Les usines de production animale à grande échelle telles Granjos Carroll sont connues pour être des terreaux fertiles de pathogènes toxiques, un fait largement documenté et ayant fait l’objet de rapports du Congrès des États-Unis.

Une récente étude de la Pew Foundation étatsunienne en coopération avec la Johns Hopkins School of Public Health signale qu’« aux États-Unis, la méthode de production d’animaux destinés à l’alimentation est passée du système extensif de la petite et moyenne ferme détenue par une seule famille à un système de grande exploitation intensive, où les animaux sont enfermés en grand nombre dans des structures cloisonnées s’apparentant davantage à des bâtiments industriels qu’à des étables traditionnelles. Ce changement s’est opéré principalement à l’insu des consommateurs, mais elle a un coût pour l’environnement et un impact négatif sur la santé publique, les communautés rurales, ainsi que sur la santé et le bien-être des animaux eux-mêmes. »11

Cette étude note également ceci : « Les fermes familiales diversifiées et indépendantes d’il y a 40 ans, produisant une variété de cultures et élevant peu d’animaux, constituent une entité économique en voie de disparition et sont remplacées par des fermes industrielles bien plus grandes et souvent extrêmement profitables. Les usines de transformation de la viande sont propriétaires des animaux produits par bon nombre de ces fermes, et ce dès qu’ils naissent ou sortent de l’incubateur jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’usine de transformation et soient mis sur le marché. » 12

Le rapport insiste sur le fait qu’appliquer « des déchets d’animaux sur des terres cultivables contribue à un apport excessif en nutriments, contamine la surface des eaux, stimule la création de bactéries et la croissance d’algues aquatiques, et réduit ultérieurement les concentrations d’oxygène dissous de l’eau de surface.13

C’est là que la véritable enquête doit commencer, au niveau des dangers sanitaires des porcheries industrielles comme celle de Perote à Veracruz. L’alarmisme propagé par les médias dénombrant chaque personne dans le monde qui présente par hasard des « symptômes » correspondant vaguement à la grippe ou même à la grippe porcine et les déclarations faites jusqu’à présent par des autorités comme l’OMS ou le CDC sont loin d’engendrer une enquête scientifique rationnelle.

 

Tamiflu et Rummy (Rumsfeld)

En octobre 2005, le Pentagone a ordonné la vaccination de tout le personnel militaire étatsunien à travers le monde contre ce qu’il appelait la grippe aviaire ou H5N1. Des histoires alarmistes abondaient dans les médias de la planète. Puis, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a annoncé qu’il avait budgété au-delà d’un milliard de dollars pour stocker le vaccin Oseltamivir, vendu sous le nom de Tamiflu. Le président Bush a également demandé au Congrès d’acquérir des stocks de Tamiflu pour 2 milliards de dollars de plus.

M. Rumsfeld a toutefois omis de mentionner à l’époque un conflit d’intérêt colossal. Avant son arrivée à Washington en janvier 2001, M. Rumsfeld était président d’une compagnie pharmaceutique californienne, Gilead Sciences. Celle-ci détenait exclusivement les droits de brevet mondial de Tamiflu, un médicament qu’elle avait mis au point et dont les droits de commercialisation avaient été vendus au géant pharmaceutique suisse Roche. Donald Rumsfled aurait été le plus grand actionnaire de Gilead, laquelle obtenait 10 % de chaque dose de Tamiflu vendue par Roche. 14 Lorsque cette information a coulé, le Pentagone a déclaré de façon laconique que le secrétaire Rumsfeld avait décidé de ne pas vendre ses actions de Gilead, en prétendant qu’un tel geste aurait été un signe qu’il y avait quelque chose à cacher. Cette décision déchirante lui a valu des millions additionnels puisque le prix des actions de Gilead a grimpé de 700 % en quelques semaines.

Le Tamiflu n’est pas un bonbon à prendre à la légère. Il a de forts effets secondaires et contient des substances aux conséquences potentiellement fatales si elles touchent le système respiratoire. Certaines informations signalent par ailleurs qu’il entraîne des nausées des étourdissements et d’autres symptômes semblables à ceux de la grippe.

Depuis le début de la panique de la grippe porcine (non pas de la grippe porcine mais bien de la panique de la grippe porcine) les ventes de Tamiflu ont explosé, tout comme celles de tout médicament contre la grippe. Des firmes de Wall Street se sont empressées d’émettre des recommandations « d’achat » pour la compagnie. « Donnez-moi un vaccin doc, je me fous de quoi il s’agit…. je ne veux pas mourir. »

L’administration Bush a habilement utilisé la panique et la peur de mourir afin de promouvoir la fraude de la grippe aviaire. La psychose actuelle de la grippe porcine fait sinistrement écho à la grippe aviaire : on a déterminé qu’elle provenait des gigantesques fermes industrielles productrices de poulets en Thaïlande et ailleurs en Asie, et dont les produits étaient transportés à travers le monde par voie maritime. Au lieu de procéder à une enquête sérieuse sur les conditions sanitaires de ces entreprises, l’administration Bush et l’OMS ont blâmé les poulets de petites fermes familiales, un geste aux conséquences économiques dévastatrices pour les agriculteurs dont les poulets étaient élevés dans les conditions les plus saines et les plus naturelles. D’après certaines informations, Tyson Foods de l’Arkansas et CG Group de la Thaïlande s’en sont mis plein les poches.

À présent, on verra si l’administration Obama se servira de la frayeur entourant la grippe porcine pour reprendre le même scénario, cette fois-ci avec des cochons plutôt qu’avec des poules. Les autorités mexicaines ont déjà signalé que le nombre de décès confirmés de grippe porcine est de 7 et non de 150 et plus, un chiffre balancé par les médias, et que la plupart des autres cas présumés étaient de simples grippes ou l’influenza.

(À suivre) 

Article original en anglais : Flying Pigs, Tamiflu and Factory Farms, publié le 29 avril 2009.

Traduction Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

Notes

1  Health Advisory, accessed in http://www.swine-flu-vaccine.info/.

2  Ibid.

3 Centers for Disease Control, Swine Influenza and You, accessed in
http://www.cdc.gov/swineflu/swineflu_you.htm.

4 Biosurveillance, Swine Flu in Mexico- Timeline of Events, April 24, 2009, accessed in
http://biosurveillance.typepad.com/biosurveillance/2009/04/swine-flu-in-mexico-timeline-of-events.html.

5 Smithfield Foods website, accessed in
http://www.smithfieldfoods.com/our_company/our_family/Norson.aspx.

6] Ruth Maclean in La Gloria and Chris Ayres in Mexico City, I had a headache and fever’ says boy who survived, London Times, April 28, 2009.

7] Ibid.

8 Ibid.

9 Ed Harris, Bloggers Examine Environmental Role in Mexico Swine Flu Outbreak, April 27, 2009, accessed in
 http://www.planetthoughts.org/?pg=pt/Whole&qid=2870.

10 Ibid.

11 The Pew Commission on Industrial Farm Animal Production, Putting Meat on the Table: Industrial Farm

Animal Production in America, accessed in http://www.ncifap.org/_images/PCIFAPFin.pdf.

12 Ibid.

13 Ibid.

14 F. William Engdahl, Is Avian Flu another Pentagon Hoax?, GlobalResearch, October 30, 2005.

 


F. William Engdahl est l’auteur de deux livres traduits en français :
Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain, et le dernier, préfacé par José Bové, OGM : Semences de destruction – L’arme de la faim. Le présent article est adapté de son prochain livre dont la sortie est prévue pour l’été 2009 : « Power of Money: The Rise and Decline of American Century. » Il peut être contacté par l’intermédiaire de son site Internet : www.engdahl.oilgeopolitics.net.

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