Les funestes profits d’Al Gore
Balivernes scientifiques : La pythonisse du catastrophisme climatique a pondu un nouveau livre sur le réchauffement climatique, à classer dans la fiction. Elle nous demande de nous suicider économiquement pendant qu’elle ratisse les millions de ses investissements écologiques.
« Notre choix : Un plan pour résoudre la crise climatique, » la suite du bouquin d’Al Gore « Une vérité qui dérange, » est sorti mardi. Imprimé sur papier recyclé avec de l’encre à faible teneur en COV (composé organique volatile), ce sera sans aucun doute un best-seller sur le bureau de chaque participant à la conférence sur le changement climatique du mois prochain à Copenhague.
Dans un communiqué de presse annonçant son livre, l’ancien vice-président, lauréat d’un Oscar et du Nobel, écrit : « Maintenant que la nécessité d’une action urgente est encore plus évidente avec les nouvelles conclusions alarmantes des trois dernières années, il est temps d’un plan d’ensemble mondial qui permette de résoudre réellement la crise climatique. ‘’Notre choix’’ répondra à cette exigence. »
La couverture du livre montre l’un des ouragans dont, selon ce que prétend Gore, la fréquence et l’intensité augmentent toujours. Ce qui s’est passé ces trois dernières années, c’est que ce genre d’affirmation a été complètement discrédité car, peut-être pour des décennies, la Terre est en train de se refroidir.
Par exemple, une étude récente, conduite par des chercheurs de l’Université dÉtat de Floride, a déterminé que, dans l’hémisphère Nord, la saison des ouragans de 2007 et 2008 ont manifesté l’activité tropicale la plus faible en trente ans.
Ryan Maue, coauteur du rapport publié en novembre 2008 sur l’« Activité cyclonique mondiale, » a utilisé une mesure appelée énergie cyclonique accumulée (ACE), qui combine la durée d’une tempête et la vitesse de ses vents à six heures d’intervalle. Les mesures de l’ACE des années 2007 et 2008 sont parmi les plus faibles depuis que les données mondiales fiables des satellites ont été pour la première fois disponibles, il y a trente ans.
Au même moment, dans un article obèse du New York Times, « Le double rôle de Gore : Défenseur et investisseur, » le livre d’Al Gore a été présenté au public. Il décrit à quel point il peut être rentable de sauver la Terre. Étant donné la précision des données climatiques d’Al Gore, son rôle serait mieux campé par « affabulateur et profiteur. »
En novembre 2007, Gore a rejoint la firme d’investissement Kleiner Perkins Caufield & Byers. En mai suivant, la société a annoncé un investissement de 500 millions de dollars dans des entreprises de technologie de mûrissage (maturing) écologique appelées Green Growth Fund.
Le groupe a ensuite annoncé que, dans les trois prochaines années, 700 millions de dollars supplémentaires seront investis dans de jeunes entreprises de technologie verte. Mais il n’y aura pas de retour sur ces investissements si le business de la technologie écologique se calme. Le battage médiatique et l’ardeur doivent être maintenus. Les sceptiques du changement climatique doivent être dénoncés comme des « négationnistes » [ndt : C’est ainsi que la radio France Inter les appelle depuis quelques mois, c’est fou l’influence d’Al Gore !].
Des documents financiers, publiés avant les élections de 2000, évaluaient à un à deux millions de dollars les avoirs nets de la famille Al Gore.
À peine neuf ans plus tard, sa richesse nette est estimée à environ 100 millions de dollars. Le porte-parole d’Al Gore ne divulguerait pas le chiffre de sa richesse nette actuelle, mais, selon le Times, « l’ordre de grandeur de sa richesse est manifesté par un seul investissement de 35 millions de dollars chez Capricorn Equity Group, une firme de Palo Alto, en Californie, qui oriente les investissements de ses clients vers la protection de l’environnement, c’est-à-dire, dans les produits corrects du point de vue environnemental.
L’an dernier, Gore a été le témoin vedette des audiences sur la législation du cap-and-trade* devant la Commission de la Chambre sur l’énergie et le commerce. Marsha Blackburn, député républicaine du Tennessee, a demandé comment a bien pu devenir si riches, si rapidement, un homme qui se consacre à la sauvegarde de la planète.
La député Blackburn a relevé que, au dernier décompte, Kleiner Perkins Caufield & Byers avait « environ un milliard de dollars investis dans 40 entreprises qui vont bénéficier de la législation du cap-and-trade dont nous discutons ici aujourd’hui. »
Gore a répondu qu’il n’est qu’un homme d’affaire heureux dans une économie capitaliste, qui a placé son argent dans ce qu’il défendait.
Peut-être mais, en même temps, il préconise des mesures reposant sur des foutaises scientifiques, qui, pendant qu’il s’enrichit lui-même, vont dévaster l’économie étasunienne et provoquer d’énormes pertes d’emplois, de croissance économique et de PIB.
Les Étasuniens consommateurs et contribuables sont dans le mauvais camp de sa magouille de Ponzi écologique. Quelque part, il y a Bernie Madoff qui sourit.
* Ndt : Cap-and-trade : Système par lequel le gouvernement établit des quotas aux entreprises qui limitent la quantité de gaz à effet de serre qu’elles peuvent produire, tout en offrant la possibilité à ces dernières de vendre à d’autres entreprises ou d’accumuler leurs droits d’émission surnuméraires.
Texte original en anglais: www.investors.com/NewsAndAnalysis/Article.aspx?id=511204, le 3 novembre 2009.
Traduction : Pétrus Lombard