Les mondialistes en charge de la reconstruction de la Libye

La guerre est loin d’être terminée; en fait, les rebelles libyens doivent toujours prendre Tripoli, où des sections entières de la ville demeurent en lutte. De plus, d’autres villes comme Sirte, Bani Walid et tout l’intérieur de la Libye sont toujours sous le contrôle complet du gouvernement qui a repoussé les rebelles pendant les deux dernières semaines même avec les bombardements meurtriers de l’OTAN et le désir avéré de l’organisation d’affamer la population pour la soumettre. En dépit de tout cela, la médiacratie a chanté la perpétuelle litanie sur les “rebelles victorieux” et se focalisent, quoi que de manière totalement irréaliste, sur la “reconstruction rapide de la Libye”. De manière non surprenante, cette “reconstruction” sera faite selon le modèle de Wall Street et de la city de Londres et non pas selon celui du peuple libyen.

Le conseil Atlantique (NdT: Atlantic Council en anglais, un think-tank américain fondé par la famille Rockefeller), un think-tank financé par quelques fortunes 500 et dont l’existence entière réside dans la réalisation des intérêts collectifs de l’élite de la corporatocratie financière (incluant Shell, BP, Chevron, Exxon et une myriade d’entreprises attachées au complexe militaro-indistriel), a résumé la nature “dirigée” de la reconstruction de la Libye dans un article intitulé de manière très appropriée: “Reconstruire la Libye”. Dans sa phrase d’ouverture, il est reconnu même du bout des lèvres (de la plume) que les combats continuent toujours à Tripoli. De plus, l’article, rédigé par des initiés de Washington, concède également que les rebelles ne représentent “qu’une portion des intérêts de la Cyrénaïque (l’Est de la Libye), intérêts alignés avec les pays de l’OTAN.”

Malgré à la fois une réalité tactique instable des rebelles tout comme leur légitimité inexistante, ajouté à cela la façon désormais connue dont leurs combattants sont commandés par des terroristes notoires tirés des rangs les plus extrêmes d’Al Qaïda, l’article du conseil atlantique pousse le bouchon jusqu’à dire que “l’immense richesses des ressources de la Libye, sa petite population et sa faculté à attirer des investiseemnts étrangers et de l’expertise”, aideront dans la perspective d’une bonne croissance économique. L’article prend une attention toute particulière à conseiller les puissances occidentales sur le comment ne pas paraître engagées dans un “néo-colonialisme” en utilisant intelligemment au cours du développement de ce régime marionnette la politique de la “carotte et du bâton”. L’article suggère également que ceux qui servent le gouvernement de Kadhafi soient utilisés pour bâtir le régime des rebelles afin d’éviter un vide prolongé du pouvoir et l’instabilité qui ne manque jamais d’accompagner ce vide de pouvoir, instabilité qui est déjà prévalente dans le sillage des bombardements de l’OTAN et l’offensive subséquente des rebelles de Benghazi.

Entre la lecture de l’article et la vision de la photo l’accompagnant, montrant les deux super-traîtres libyens Mahmoud Jibril et Moustapha Abdul Jalil accompagnés de leurs sponsors et commanditaires européens, nous avons une vue très précise du véritable néo-colonialisme qui se déroule sous nos yeux. Les rebelles ne sont qu’une horde de mercenaires ultra-violents emmenés par un leadership ultra-servile incapable de prendre une décision simple de manière indépendante sans avoir d’abord à en réferrer à Doha, Paris, Rome ou Washington.

Alors même que les véritables architectes de la guerre de Libye qu’ils ont planifiée depuis des décennies, appellent à une force d’occupation de l’OTAN pour superviser la remise en ordre de la Libye, la médiacratie se désespère de faire un portrait des rebelles comme étant les nouveaux maîtres souverains et indépendants de la Libye. Afin d’y parvenir, la médiacratie a publié des papiers sur le comment les rebelles ont “rejetté” les appels à l’extradition du supposé coupable de l’attentat de Lockerbie Abdelbaset Ali el-Megrahi ainsi que le “rejet” des forces au sol de l’OTAN, alors même que les forces de l’OTAN combattent côte à côte avec les rebelles au moment où nous discutons ces faits. Ces manipulations de relation publique sont aussi inoffensives que les menaces de l’Egyptien Mohammed el-Baradei d’engager une guerre avec Israël, menaces qu’il avait proférées alors même qu’il était assis en tant que membre de l’International Crisis Group aux côtés du président israélien Shimon Pérès. Ces manipulations ne sont faites que pour abuser de la crédulité d’un public mal informé et donner une légitimité tirée par les cheveux à ces régimes marionnettes, alors qu’en fait aucune légitimité n’existe.

Clairement, avec un régime totalement fabriqué, dont le pouvoir politique est totalement aux mains des puissances étrangères qui les animent de derrière le rideau, rien de ce qui peut ressembler à une “libération” n’a été accompli en Libye. Quand nous considérons les chefs commanditaires de cette guerre de Libye et que la “reconstruction” à venir provient des bureaux de think-tanks financés par quelques Fortune 500 comme le CFR, la Brooklyn Institution et l’Atlantic Council déjà mentionné; ainsi toutes ces suspicions sont confirmées.

Une injustice horrible a été commise en Libye à la fois contre son peuple, infligée par ces hordes de rebelles qui suivirent les bombardements meurtriers de l’OTAN, et aussi contre ces jeunes hommes dupés à embrasser la cause de leur “libération” alors que la seule “liberté” à être gagnée est celle des banques étrangères et des multinationales qui vont pouvoir opérer parasitairement et sans conteste dans une autre nation conquise.

Au delà des politiciens marionnettes comme Sarkozy, Obama et Cameron, qui doivent aussi payer le prix pour leurs crimes contre l’humanité, l’Atlantic Council, un moulin à faire de la politique de soutien sans fin à ces crimes flagrants, nous fournit également de manière fort à propos une liste de ces entreprises commanditaires de leurs activités. Ci-dessous sont indiquées les entreprises multinationales qui doivent être boycottées, remplacées localement, et ainsi mises en faillite. Nous avons depuis bien trop longtemps troqué notre liberté et notre indépendance au profit de ces entreprises aux ramifications tentaculaires mondiales et ce pour la promesse creuse de la facilité. En retour nous n’avons rien reçu si ce n’est scandales, vol, et guerre qui ont pompés notre nation à sec financièrememt et aussi au sens littéral. Voici les personnes à blâmer et vous pouvez commencer à leur faire payer le prix de leurs forfaits dès aujourd’hui en les boycottant systématiquement et en les remplaçant tous et chacun d’entr’eux.

La liste complète peut-être vue ici, incluant bon nombre de fondations connues qui redoublent d’efforts pour promouvoir et faire avancer toujours plus avant l’hégémonie économique, sociale et militaire de Wall Street et de la City de Londres.

Article original en anglais : Globalists to Rebuild Libya, Ultimate betrayal by the ultimate traitors

Traduction : Résistance 71

Le cercle intime du leadership mondialiste

  • The Coca-Cola Company
  • Corporate Commercial Bank AD
  • Deutsche Bank AG
  • DP Holding SA
  • EADS North America
  • Espirito Santo Financial Group
  • IBM Corporation
  • Krull Corporation
  • LexisNexis
  • Polish Telecom
  • PwC
  • SAAB Technologies
  • The Scowcroft Group
  • Stewart & Stevenson
  • Thomson Reuters
  • VeriSign

Le cercle des PDG

  • Akfel Muhendislik
  • Areva
  • BAE Systems, Inc.
  • Baker & McKenzie
  • Barclays Capital
  • The Blackstone Group
  • BP Petrolleri A.S.
  • Calik Enerji
  • Chevron
  • Coca-Cola Icecek
  • Ernst & Young
  • Infosys
  • Lockheed Martin
  • MCB Bank Limited
  • New Media Holding Company
  • Newsdesk Media Group
  • Novartis Corporation
  • Olayan America
  • Omnicom Group, Inc
  • Qualcomm
  • Raytheon International
  • SAIC
  • Shumadija Sajam
  • Textron
  • Tishman Speyer
  • Türkerler

PRESIDENT’S CIRCLE

  • African Rainbow Minerals
  • BBVA
  • Bloomberg
  • The Central Bottling Company
  • CFM Partners
  • Citigroup, Inc.
  • Coca-Cola Enterprises
  • De Sola Group
  • DEPA
  • Edelman
  • Edison S.p.A.
  • Enerjisa
  • ENI S.p.A.
  • Exxon Mobil
  • First Eastern Investment Group
  • Genel Energy International Ltd.
  • Google
  • Heidrick & Struggles
  • Ihlas Holding
  • Kirkland & Ellis LLP
  • Kreab Gavin Anderson Worldwide
  • McGovern & Smith, LLC
  • McKinsey and Company
  • Medco
  • News Corporation
  • Oil Terminal SA
  • Portugal Telecom
  • Risk Engineering Ltd.
  • Scribe Strategies & Advisors, Inc.
  • Trans Adriatic Pipeline AG
  • Trust Corporation
  • UBS Securities LLC
  • WPP Group PLC
  • Zurich Insurance Company

EXECUTIVE CIRCLE

  • Alcoa Inc.
  • AT&T
  • Avon Products, Inc.
  • The Boeing Company
  • Booz Allen Hamilton
  • The CNA Corporation
  • Corsair Capital LLC
  • Credit Suisse Bank
  • DC Capital Partners
  • Deloitte Services LP
  • Delta Petrol Urunleri Ticaret A.S.
  • Dornier Seawings AG
  • The Dow Chemical Company
  • Dtek
  • Duke Energy Corporation
  • General Dynamics
  • Georgian Industrial Group Holding Ltd
  • GM Korea Company
  • GMAC
  • Goldman Sachs
  • Henry Schein, Inc.
  • IMAX Corporation
  • Jones Lang LaSalle
  • JP Transnafta
  • JPMorgan Chase & Co.
  • Khaled Juffali Company
  • KPMG International Cooperative
  • Lufkin Industries
  • McLarty Associates
  • Merck Vaccines
  • Metalmark Capital
  • Northrop Grumman Integrated Systems
  • Rockefeller Financial
  • S.N.G.N. Romgaz S.A.
  • SAS
  • Setgaz
  • The Shell Company of Turkey Ltd.
  • U.S. Chamber of Commerce
  • Zorlu Enerji

Article original en anglais : Globalists to Rebuild Libya, Ultimate betrayal by the ultimate traitors

Traduction : Résistance 71



Articles Par : Tony Cartalucci

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