Les trucages du NIST dans l’affaire du 11-Septembre étalés publiquement

En mai dernier, l’IEEE, l’une des principales organisations scientifiques américaines, a tenu une conférence internationale à Chicago sur le thème de « Éthique, Ingénierie, Science et Technologies« . À cette occasion, trois scientifiques ont présenté un article mettant en cause directement le NIST (National Institute of Standards and Technologies) dans son enquête sur les effondrements des Tours Jumelles le 11-Septembre 2001. Dans leur article, John Wyndham, Wayne Coste et Michael Smith s’en prennent non seulement aux résultats des rapports officiels du NIST sur ces effondrements (qui valident la version gouvernementale américaine), mais surtout à ses méthodes qui n’ont rien eu de scientifique, et ils énumèrent les principaux manquements du NIST en matière d’éthique :

  • Le modèle et les explications du NIST sur les effondrements des Tours Jumelles n’ont pas dépassé le moment où l’effondrement a été déclaré comme « imminent », et ils ne couvrent donc pas l’effondrement lui-même, alors que cela constituait la phase cruciale de l’enquête,
  • Aucune explication n’a été fournie par le NIST pour expliquer la chute des Tours sur elles-mêmes, suivant la ligne de plus grande résistance,
  • En n’analysant pas la poussière du WTC, et en n’y recherchant pas la présence de résidus d’explosifs, le NIST n’a pas suivi les recommandations de la NFPA (National Fire Protection Association) en cas d’effondrement d’immeuble, qu’il a pourtant lui-même contribué à écrire. Cette absence d’analyse a conduit de nombreux secouristes et pompiers à respirer sans protection cet air toxique lors du déblaiement. Des milliers d’entre eux sont tombés malades ou sont morts suite à ces inhalations,
  • Le NIST a interprété de façon tendancieuse les résultats d’expériences pour étayer sa théorie selon laquelle les protections anti-incendie se sont détachées sous le choc des impacts, ou pour expliquer le « flambage » des poutres de soutien des planchers,
  • Le NIST a ignoré les enquêtes préliminaires de la FEMA (Federal Emergency Management Agency) et de l’ASCE (American Society of Civil Engineers) qui avaient révélé des traces de températures extrêmement élevées sur certains échantillons métalliques du WTC,
  • Le NIST a finalement admis, mais n’a pas expliqué la présence de la chute libre pour le Bâtiment 7 du WTC,
  • Aucun comité de lecteur n’a relu les rapports du NIST, malgré leur importance au vu de la gravité des événements, et contrairement aux attentes légitimes du public.

Et les auteurs de conclure :

« Le rapport du NIST sur les WTC1/2 est hautement suspect d’un point de vue éthique, et a eu des conséquences dramatiques pour la société. Pour maintenir l’intégrité des professions d’ingénieurs et par respect pour la Science elle-même, les ingénieurs et les scientifiques du monde entier doivent s’exprimer et demander haut et fort une nouvelle étude validée par un comité de lecture, qui soit transparente et ouverte, portant sur l’effondrement des Tours Jumelles du WTC, et qui utilise l’ensemble des éléments factuels à disposition. »

Voici l’article complet traduit en français par nos soins, ainsi que le Poster (résumé de l’article)

 

Article complet (9 pages) Poster A3 (1 page)

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Mais le plus étonnant dans cette affaire est l’absence totale de réaction du NIST depuis cinq mois qu’est paru l’article. On aurait pu s’attendre à une réplique sous la forme d’un article scientifique récusant les affirmations de ces trois chercheurs, et justifiant les méthodes utilisées par l’organisme gouvernemental qu’est le NIST. Ou mieux, celui-ci aurait pu porter plainte pour diffamation et attaquer en justice  les auteurs de cet article ou les responsables de l’organisme qui en ont fait la diffusion, en l’occurrence l’IEEE.

Rien de tel ne s’est produit. Selon John Wyndham, que nous avons interrogé récemment sur cette question :

« Je n’ai connaissance d’aucune réaction du NIST, ni au niveau académique – comme c’est le cas en général -, ni au niveau judiciaire. Le NIST pourrait éventuellement porter plainte, mais ils seraient alors dans l’obligation de prouver que ce qui est dit dans notre article est faux, et de rouvrir toute cette affaire publiquement devant un tribunal. Je n’ai d’ailleurs jamais entendu parler de suites judiciaires données à un article scientifique. La réponse normale est d’écrire un nouvel article montrant que le nôtre est faux. Le fait qu’ils ne répondent pas montre simplement qu’ils n’ont aucune honte. »

La Rédaction
IlFattoQuotidiano.fr
22 oct. 2014, 11h01



Articles Par : Il Fatto Quotidiano

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