Les ventes d’armements au Moyen-Orient en continuelle expansion.

Les destinataires privilégiés : Israël, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats

« Les États-Unis vont vendre à leur allié du Golfe, les Émirats arabes unis, 160 missiles de type Patriot pour un montant total évalué à deux milliards de dollars, a annoncé jeudi le département de la Défense » (lapresse.ca). Ces ventes se succèdent avec régularité. Et c’est en Moyen-Orient où les tensions, sans cesse avivées par l’Occident, activent le marché de la mort. En ce 20 mai, c’est l’Arabie saoudite qui conclut une série d’accords avec les USA pour un montant astronomique de 380 milliards de dollars, une somme qui permettra de fournir de l’armement et à l’industrie de guerre d’investir dans la défense de ce pays en vue de contrer la menace pouvant venir de l’Iran.

Selon l’avis des pays exportateurs :

« Le royaume sunnite, un des principaux acheteurs d’armes au monde, est l’un des partenaires clé des États-Unis dans la région, face à la République islamique d’Iran et dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) en Syrie et en Irak. Les besoins militaires du royaume sont allés croissants en raison de l’engagement depuis 2014 de son armée, traditionnellement dévolue à la défense des frontières du royaume, dans la guerre au Yémen entre forces pro-gouvernementales et rebelles Houthis soutenus par Téhéran. L’agence officielle saoudienne SPA a fait état de 34 accords dans des domaines aussi divers que la défense, le pétrole et le transport aérien, sans cependant fournir de montant total. Un responsable de la Maison-Blanche a cité plus tôt des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite. Selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), Riyad a été en 2016 le quatrième importateur d’armes au monde avec 63,7 milliards de dollars » (lapresse.ca).

Et sans oublier le Qatar et l’Égypte qui ont acquis chacun 24 rafales fournis par l’industrie française.

Il importe de noter que le Canada est devenu en 2016 le 2e exportateur d’armes au Moyen-Orient (http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/787696/canada-exportateurs-armes) avec, notamment, la vente récente de jeeps blindés et armés à l’Arabie saoudite pour une valeur de 15 milliards de dollars (http://www.mondialisation.ca/canada-des-jeeps-blindes-et-armes-pour-larabie-saoudite/5500758).

Nous avons fait état du commerce mondial des armements dans un article publié par Mondialisation.ca le 15 juin 2016. Nous avons fait le point concernant cette question cruciale et nous en reproduisons un extrait dans la première partie de cet article tout en présentant, ici, quelques sous-titres des principaux enjeux planétaires relatifs à la sécurité: La militarisation planétaire s’intensifie. Les drones de combat sèment la terreur et la mort. L’aube du XXIème siècle. Plus d’armements. Plus de guerres. La spirale de la terreur et de la mort se poursuit. Les interventions et occupations militaires de l’Occident dans le monde. Irak, Syrie, Libye et Gaza. Militarisation de l’Europe de l’Est: Menaces US/Otan à l’endroit de la Russie. Le processus de militarisation planétaire s’intensifie avec des dépenses militaires mondiales en hausse en 2014. Un marché florissant justifié par la guerre contre la terreur, les conflits au Moyen-Orient, le confinement de la Russie et les tensions observées dans l’Asie-Pacifique. 2014. Les ventes d’armements explosent. 2015. Les ventes d’armements repartent à la hausse.

Les ventes d’armement en 2010

Source: Der Spiegel via l’article La France championne européenne de la vente d’armes à l’Arabie Saoudite, Mondialisation.ca, 21 mars 2012. « Selon un article de la revue allemande Der Spiegel, l’Union européenne est le plus important exportateur d’armes vers l’Arabie Saoudite. De tous les membres de l’Union, la France arrive au premier rang des exportations avec 2168,6 millions d’euros en 2010.»… « Le « commerce de la guerre » se chiffrait, selon le Stockholm International Peace Research Institute, à environ 1,6 billions de dollars en 2010.» Julie Lévesque, 2012

1.Un rappel concernant le marché mondial de l’armement

« Les grands producteurs et exportateurs d’armements, pour la période allant de 2011 à 2015, sont les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et l’Allemagne, les quatre premiers membres permanents et avec droit de veto du Conseil de sécurité de l’ONU, membres ayant en main presque tout le stock d’armes nucléaires opérationnelles de la planète. Ensuite, suivent le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Ukraine et les Pays-Bas (figures 5 et 6) ».

Figure 5. Les 20 plus grands exportateurs d’armements dans le monde pour la période 2011-2015) Les pays exportateurs : États-Unis, Russie, Chine, France et Allemagne

Source : http://www.independent.co.uk/news/business/news/arms-trade-exporters-importers-weapons-transfers-sipri-a6891491.html

Figure 6.La destination des exportations d’armements des États-Unis. Une proportion importante est acheminée au Moyen-Orient (2011-2015)

Source : Source: Stockholm International Peace Research Institute (Sipri)

Nos conclusions :

 « Comment pouvons-nous continuer de supporter l’idée que l’humanité soit amenée, malgré elle, à se consacrer à ce commerce de la mort et ce à l’encontre du maintien de la vie et au détriment de sa survie. Dans les faits, les peuples sont contraints d’assurer un ordre injuste pour eux, un ordre dicté par une minorité d’individus et de leurs fidèles serviteurs supportée par un système financier destructeur, une minorité qui a pris en otage la « vérité » et qui imposent aux États un armement continu s’avérant la plateforme des guerres qui sévissent dans plusieurs régions du monde, celles-ci étant les victimes d’un génocide généralisé ».

« Les peuples sont laissés dans l’ignorance concernant cette réalité implacable qui se développe selon une logique parallèle qui échappe ainsi à tout contrôle démocratique ».

« Pour faire face à cette situation intolérable pour l’environnement planétaire et l’humanité l’ONU, la seule organisation qui serait autorisée à intervenir de façon décisive ne fait que déplorer sans succès les puissants de ce monde et ce par la voix de son Secrétaire général. Ses bonnes intentions sont neutralisées « ab ovo », car elle est redevable envers les volontés des grandes puissances et ce dans le cadre du Conseil de sécurité. L’hécatombe de la Seconde mondiale s’est poursuivie depuis sans que cette organisation, conçue pour la paix sans armes, soit en mesure de prévenir les conflits armés et de travailler avec détermination à l’entreprise du désarmement et à la reconversion des usines qui les fabriquent. Dans la mémoire collective on a oublié que depuis 1945 plus de 200 guerres et conflits armés ont affligé l’humanité et causé la mort de dizaines de millions de personnes » (M. Leitenberg, 2006) et (Liste_des_guerres_contemporaines) ».

« Alors que faire pour sortir de cette impasse? Une première voie est de procéder à l’éducation du public et à la sensibilisation des leaders de demain dans les institutions d’enseignement post-secondaire. Cette avenue doit être secondée par les efforts déployés par le mouvement mondial pour la paix et la solidarité entre les peuples, mouvement animé notamment par le Forum social mondial. C’est la société civile en action qui permet de garder l’espoir (http://www.mondialisation.ca/la-societe-civile-en-action-plus-de-40-000-ong-dans-le-monde/5442868). La seconde voie est de proposer aux parlementaires avertis des États nationaux un plan d’intervention déterminant pour le désarmement à l’échelle nationale en exposant les effets néfastes de l’industrie de la mort sur l’environnement, l’économie et la société. Si ces deux avenues ne sont pas privilégiées la paix mondiale devient un projet impossible à réaliser, les grandes puissances veillant à ce qu’aucune ressource ne soit allouée pour leur développement et ce avec la complicité explicite des médias manstream qui ne cessent de louanger les exploits et le courage des militaires de même que leur contribution au maintien de la paix pour le monde « libre » (entendre dominant et destructeur) ».

« Nous voudrions bien que ces actions se réalisent et, notamment, la reconversion industrielle des usines d’armements. Il nous apparaît que ce projet ne peut même pas être envisagé dans le contexte des tensions inter et intra étatiques activées par les grandes puissances et, tout spécialement, par l’US-OTAN au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et dans l’Asie-Pacifique. Bien plus, les appels de la part des militaires se font entendre sans relâche pour une augmentation des budgets nationaux de la défense des membres de l’OTAN. En effet, dans un communiqué diffusé le 10 juin dernier, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a enjoint les alliés à respecter leurs engagements en augmentant leurs dépenses en matière de défense alors que l’Alliance est confrontée à une « situation sécuritaire difficile ».

Les pays de l’OTAN s’étaient engagés en 2014, lors d’un sommet au Pays de Galles, à enrayer « la baisse constante » de leurs dépenses de défense pour revenir à un niveau équivalent à 2% du PIB (AFP, Journal Le Devoir, le 10 juin 2016, p. B 9) ».

Un réquisitoire permanent cherchant à modifier cette trajectoire dangereuse pour l’humanité

 « Il serait primordial d’entendre des voix fortes pour dénoncer l’ordre injuste actuel. Les leaders qui pourraient être invités à le faire sont rares. Ceux-ci sont ignorés par les grandes chaînes de communication. Leur discours pourrait nuire à leur image et à ceux qui les adulent ».

« Pour ne pas oublier. Les conséquences économiques et sociales de la course aux armements sont occultées ainsi que la nécessité impérieuse de désarmer ».

« Les dépenses militaires mondiales consenties par les États sont astronomiques. Elles nourrissent un marché des armements considérables. Nous ne cessons de le répéter. Les arsenaux actuels mettent en danger la survie même de l’humanité. La reprise des tensions Est-Ouest relance cette course qui a marqué les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, le tout étant alimenté par la menace soviétique ».

« Un document des Nations Unies publié en 1983 lançait un appel pour que les conséquences de cette course soient mieux connues. Le même appel pourrait être émis aujourd’hui, car nous nous trouvons devant les mêmes constats globaux : « Pour que l’opinion publique reste vigilante et puisse mesurer les coûts sociaux et économiques de la course aux armements, il faut l’informer davantage de l’ampleur des dépenses militaires, de la composition et de l’objet des budgets militaires et des arsenaux d’armes meurtrières, en particulier dans le domaine nucléaire. Il faut également analyser de façon suivie et documentée les occasions perdues et les options rejetées. Par une série d’études menées avec l’aide d’experts et à partir d’éléments de réflexion proposés par divers instituts de recherche, organisations non gouvernementales et autres groupes concernés, l’Organisation des Nations Unies a été amenée à centraliser les idées constructives portant sur les différents aspects de la course aux armements et sur la nécessité impérieuse de désarmer. Il convient de renforcer encore son rôle de coordination et de compilation des éléments d’information fournis par l’ensemble de la communauté mondiale. Des documents tels que le présent rapport, outre qu’ils apportent une contribution à l’analyse des faits nouveaux les plus marquants intervenus dans ce domaine, permettent à la fois de mobiliser l’opinion en l’avisant des conséquences sociales et économiques de plus en plus graves de la course aux armements et d’en tirer des enseignements des réactions du public. Après tout, c’est dans la contestation croissante et quasi-universelle suscitée par la course aux armements que les auteurs du présent rapport pressentent qu’un seuil a bel et bien été atteint au-delà duquel toute nouvelle escalade ne peut que se heurter à un rejet social plus violent » (C. Schmidt. 1983, p. 120). Ce qui doit donc être priorisé doit apporter un éclairage global sur le processus de réarmement planétaire et sur ses conséquences économiques et sociales et une action déterminante pour le diffuser le plus largement possible ».

« Pendant ce temps, les grandes puissances s’activent dans la préparation de la guerre. Le plus grand exercice militaire de l’OTAN. Le prélude d’une confrontation entre l’Occident et la Russie? ».

Selon les données exposées par Manlio Dinucci, le 7 juin 2016,

« en Pologne commence l’Anaconda 16, « le plus grand exercice allié de cette année » : y participent plus de 25 milles hommes de 19 pays Otan (USA, Allemagne, Grande-Bretagne, Turquie et d’autres et de 6 partenaires : Géorgie, Ukraine et Kosovo (reconnu comme État), de fait déjà dans l’Otan sous commandement USA ; Macédoine, qui n’est pas encore dans l’Otan du fait seulement de l’opposition de la Grèce sur la question du nom (le même que celui d’une de ses provinces, que la Macédoine pourrait revendiquer) ; Suède et Finlande, qui se rapprochent toujours plus de l’Otan (elles ont participé en mai à la réunion des ministres des affaires étrangères de l’Alliance). Formellement l’exercice est sous conduite polonaise (d’où le « k » dans le nom en anglais «Anakonda»), pour satisfaire l’orgueil national de Varsovie. En réalité il est sous commandement de l’US Army Europe qui, avec une « aire de responsabilité » comprenant 51 pays (y compris toute la Russie), a la mission officielle de « promouvoir les intérêts stratégiques américains en Europe et Eurasie ». Chaque année il effectue 1000 opérations militaires dans plus de 40 pays de l’aire » (http://www.mondialisation.ca/dans-les-anneaux-de-lanaconda-le-plus-grand-exercice-allie-militaire-de-lotan/5529441). (http://www.mondialisation.ca/le-marche-mondial-de-larmement-une-industrie-en-pleine-expansion/5531090). 

Des guerres qui se prolongent en Syrie, en Irak et au Yémen. Une source « intarissable » pour les industries de l’armement

« L’année 2016 et les premiers mois de 2017 ont été fastes pour l’industrie de l’armement et le Moyen-Orient a constitué son marché privilégié. Les États-Unis ont apporté la plus importante aide militaire de tous les temps à Israël d’une valeur de 39 milliards de dollars. Ils viennent de vendre 160 missiles Patriot aux Émirats et ont conclu des accords avec l’Arabie saoudite pour une somme totale de 380 milliards de dollars. En jetant un coup d’œil sur les données compilées par le SIPRI on comprend que les guerres perpétrées au Moyen-Orient s’avèrent la constitution d’un marché florissant pour les industries de la défense.

Une batterie de missiles sol-air Patriot installée près de El Paso, au Texas. ARCHIVES AP

Source : http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201705/11/01-5096982-les-etats-unis-vendent-pour-2-milliards-de-missiles-aux-emirats.php

Transferts d’armes vers les zones de conflits et les acteurs non étatiques

 Selon le SIPRI, « les transferts d’armes vers des pays impliqués dans des conflits armés et vers des forces non étatiques est devenu un enjeu majeur en 2014. Les fournisseurs ont dû prendre des décisions sur les transferts vers l’Irak et d’autres pays impliqués dans la guerre contre l’État islamique, y compris ceux destinés à des milices n’étant pas totalement sous le contrôle du gouvernement central irakien. Le conflit en Ukraine a également conduit à des discussions entre les pays occidentaux sur les questions relatives à la fourniture d’armes au gouvernement ukrainien » (https://www.sipri.org/sites/default/files/2016-03/YB-15-Summary-FR.pdf).

Évolution des transferts d’armes en 2014

Selon le SIPRI, « le flux d’armes vers l’Afrique et l’Asie a augmenté en 2010–14 par rapport à 2005–2009. Les flux vers l’Europe ont remarquablement diminué. Les États d’Asie et d’Océanie ont reçu 48 % des importations d’armes lourdes en 2010–14. Parmi les cinq plus grands bénéficiaires, trois étaient en Asie et Océanie : l’Inde, la Chine et le Pakistan. À noter aussi une augmentation marquée des importations par les États du Moyen-Orient, dont deux comptaient parmi les cinq plus grands importateurs en 2010–14 : l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. La forte croissance des importations de l’Arabie saoudite était particulièrement remarquable. Ce pays et plusieurs autres États arabes du Golfe ont passé d’importantes commandes ces dernières années, dont les livraisons ne font que commencer. Une croissance supplémentaire des importations de la région est donc attendue » (https://www.sipri.org/sites/default/files/2016-03/YB-15-Summary-FR.pdf). Les derniers accords conclus par les USA avec Israël, les Émirats et l’Arabie saoudite en témoignent.

Conclusion

 Le commerce mondial des armements est florissant. Des guerres qui se prolongent s’avèrent un condiment parfait pour les industries de guerre des pays occidentaux. Depuis le début du siècle, les monarchies du Golfe utilisent les dividendes générées par les exportations de pétrole en étant parmi les plus actifs dans l’importation d’armements. Il s’agit d’une escalade dans ce recours au matériel de défense. Se trouvant dans l’aire immédiate de l’influence de la Russie et voisins de l’Iran et d’Israël les pays du Golfe continueront de s’approvisionner avec les armements produits en Occident. Il importe de rappeler que les principaux exportateurs d’armements de l’UE ont vu leurs ventes grimper en 2016 et, notamment, la France qui a atteint un niveau record de 20 milliards de dollars avec la vente d’une valeur de 16 milliards d’euros grâce à l’Inde qui a conclu en septembre 2016 l’achat de 36 avions de combat Rafale fabriqués par le groupe Dassault, pour environ 8 milliards d’euros. Après des débuts difficiles à l’exportation, le Rafale a trouvé pour la première fois preneurs en 2015 : le Qatar et l’Égypte ont chacun acquis 24 appareils. (Le Monde).

Jules Dufour 

Références

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  1. En ligne : http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201705/20/01-5099949-washington-et-riyad-ont-signe-des-accords-de-plus-de-380-milliards.php

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Articles Par : Prof. Jules Dufour

A propos :

Jules Dufour, Ph.D., C.Q., géographe et professeur émérite. Chercheur-associé au Centre de recherche sur la Mondialisation, Montréal, Québec, Canada.

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