L’ordre impérial bouscule le « tsar » : Une nouvelle guerre en perspective

«Les événements de Crimée m’inquiètent. J’exhorte la Russie à ne prendre aucune initiative susceptible d’exacerber les tensions ou de donner lieu à une incompréhension.»

 Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan

 

Le bruit de bottes annonciateur d’une guerre se fait entendre. On annonce que la Crimée est occupée. En effet, le ministre de l’Intérieur ukrainien par interim, Arsen Avakov, a dénoncé vendredi 28 février comme une «invasion» l’occupation de deux aéroports de Crimée par des soldats russes, sur sa page Facebook. Des unités des forces navales russes bloqueraient, selon lui, l’aéroport international de Belbelk à Sébastopol. La prise du complexe situé près de la base navale qui abrite la flotte russe de la mer Noire se serait faite sans violence ni heurt. D’autres hommes en armes décrits comment représentant la Fédération de Russie ont également investi l’aéroport de Simferopol, la capitale de la Crimée, presqu’île du sud de l’Ukraine en proie à de vives tensions séparatistes, sans violence.

Archéologie du conflit

On le sait, le problème n’a jamais été résolu définitivement après l’effondrement du bloc soviétique. L’ordre impérial voulait installer des bases à la frontière occidentale de la Russie. Une sorte de statu quo s’est établi et a duré un quart de siècle. Mettant en avant ses alliés (ses vassaux), il crée des «printemps» pour déstabiliser les peuples, les vassaux sont chargés de donner du sens à la «révolution orange». Ce fut un intermède et le bras de fer fut en définitive en faveur de Yakounovitch qui, faut-il le rappeler, fut démocratiquement élu sous l’oeil suspicieux des Occidentaux qui durent légitimer ces élections.

Le dernier épisode nous le vivons ces deux derniers mois: «Depuis le 21 novembre, l’Ukraine vit des heures tragiques pour son avenir. Tout a commencé avec le refus du président Yakounovitch démocratiquement élu, malgré le forcing de la «Révolution orange» dont on connaît le mode d’emploi et les commanditaires (l’Empire et ses vassaux), deal européen appelé pompeusement partenariat avec l’Europe».

Ce deal s’étant avéré être un marché de dupes qui consiste en un désarmement tarifaire et une ouverture débridée faisant de l’Ukraine un marché pour les sociétés prédatrices européennes en quête de débouchés et de masses de salariés serviles, taillables et corvéables. Mal lui en a pris, ayant préféré un partenariat avec la Russie qui lui propose un deal de 15 milliards de dollars. Toutes les foudres du ciel tombèrent sur le gouvernement et l’armée fut livrée à la bête immonde du fascisme sortie d’une boîte de Pandore avec la complicité tacite de l’Europe, notamment de la troïka franco-polono-allemande venue dicter ses conditions à Yakounovich qui les a acceptées en vain. A savoir la formation d’un gouvernement avec l’opposition…

La jubilation de l’Empire et de ses vassaux de l’Europe

On connaît le rôle décisif joué par les Etats-Unis avec son représentant Victoria Nuland et le peu d’estime qu’elle a de l’Europe. Il n’empêche que l’Empire a dépêché ses vassaux les plus dociles qui a des degrés divers ont des comptes à régler avec la Russie. C’est toujours le cas de la France qui depuis une dizaine d’années se redécouvre une âme de va-t-en guerre tous azimuts et tente de servir l’Empire en espérant avoir sa part du butin au moment du dépeçage de la victime, c’est aussi le cas de la Pologne dont on connaît l’affection qu’elle a pour l’Union soviétique, c’est enfin l’Allemagne qui aurait pu continuer dans sa neutralité mais qui – les ordres étant les ordres- donne sa part de fidélité en espérant aussi sa part du marché ukrainien avec peut-être une vengeance de la débâcle de l’armée allemande à Stalingrad.

Nous lisons une autre jubilation, celle d’une presse revancharde qui règle ses comptes et sans oublier le tirage du journal qui explose quand il s’agit de montrer l’horreur des autres: «Le pouvoir a basculé en Ukraine après trois mois de contestation. Les anciens opposants, devenus acteurs principaux du jeu politique, ont commencé dimanche à s’organiser. Ils ont notamment manifesté leur intention de se tourner vers l’Europe qui a de son côté renouvelé son offre d’un accord commercial.» (1)

«Après la destitution du président Viktor Ianoukovitch, les députés ont remédié à la vacance du pouvoir en votant une résolution qui nomme le président du Parlement ukrainien, Olexandre Tourtchinov, président par intérim du pays Face à cette transition politique, la haute représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, se rend à Kiev pour rencontrer les«principaux acteurs» et «discuter du soutien de l’Union européenne à une solution durable à la crise politique, ainsi que de mesures pour stabiliser la situation économique» du pays.»(1)

«Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a insisté, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain John Kerry, sur la nécessité d’appliquer l’accord de sortie de crise du 21 février, signé sous l’égide des ministres des Affaires étrangères allemand, polonais et français et salué officiellement par les Etats-Unis. Il a accusé l’opposition de s’être «de facto emparée du pouvoir en Ukraine, refusant de déposer les armes». «L’Ukraine a été trahie, les Ukrainiens dressés les uns contre les autres», a déclaré le Parti des régions, soulignant «la responsabilité de Ianoukovitch et de ses proches». Quelque quarante statues de Lénine ont aussi été déboulonnées ou vandalisées dans l’est du pays.» (1)

Les fascistes, adoubés par l’Empire, grands vainqueurs

Une fois encore il y a une ambivalence du discours, à usage interne, c’est celui de la démocratie, des droits de l’homme, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. En fait, l’Empire n’a cessé de s’allier avec les pires ennemis justement de la justice et des droits de l’homme. Nous l’avons vu en Libye, où ce sont des brigades de l’Islam radical qui ont semé la terreur. Nous l’avons vu au Yemen et dernièrement en Syrie où ils règnent en maître avec les armes de l’Occident contre un gouvernement légitime.

Parlant justement de la prise de pouvoir par des fascistes en Ukraine après la destitution de Yanoukovitch par un Parlement terrorisé Miguel Urbano Rodrigues écrit: «Le fascisme agit comme pouvoir réel dans un pays qui vit une situation de chaos politique et social. Certains des principaux dirigeants tiennent des discours toujours encapuchonnés, mais leurs chemises exhibent un svastika stylisé comme symbole de leurs options idéologiques. Des bandes de scories assaillent et détruisent les sièges du Parti communiste, exigent l’expulsion des Russes et des juifs, l’exécution sommaire des adversaires politiques, envahissent la Rada (Parlement) et en expulsent en les humiliant des députés qui les critiquent. Ces bandes agissent avec une discipline militaire, exhibant un armement moderne, fourni par les pays centraux de l’Union européenne, et selon certains observateurs par la CIA.»(2)

L’appui officiel de l’Occident fasciste est transparent. Les dirigeants d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni ne cachent pas leur satisfaction. La baronne britannique Catherine Ashton, responsable des relations internationales l’Union européenne, a couru à Kiev pour offrir son appui au «nouvel ordre» ukrainien. Van Rompuy, le président de l’Union européenne ne cache pas sa joie face à ce nouveau cap de l’Ukraine. Il est question d’allouer une aide de 35 mille millions de dollars de l’U.E., des USA et du FMI dès le moment où sera installé à Kiev un «gouvernement démocratique».(2)

«L’hypocrisie poursuit l’auteur, des dirigeants de l’Union européenne et des Etats-Unis n ‘a rien de surprenant. Invoquant invariablement des valeurs démocratiques, ces dirigeants sont responsables des agressions commises contre des peuples sans défense, et quand cela les intéresse, ce sont des organisations islamiques fondamentalistes fanatiques qu’ils arment et financent. C’est ce qui s’est produit en Irak, en Libye, dans les monarchies féodales du Golfe. (…) Quand la Yougoslavie de désagrégea, la Serbie, fut traitée comme un état ennemi, mais Washington, Londres et l’Allemagne fédérale établirent des relations d’une grande cordialité avec la Croatie dont le gouvernement était infesté d’ex-nazis. La tragédie n’aurait pas été possible sans la complicité de l’Union européenne et des États-Unis. Le fascisme a des racines anciennes en Ukraine. Les provinces de Galitzia, en majorité catholique uniate, ont appartenu à l’Empire austro-hongrois et, après la Première Guerre mondiale furent annexées par la Pologne. Il faut se souvenir des 100.000 Ukrainiens qui luttèrent contre l’Union soviétique incorporés dans les rangs de la Wehrmacht et des SS nazis.»(2)

La boîte de Pandore est ouverte

Après la fuite du président Yanoukovitch vers l’Est, plusieurs sources russes indiquent que le président déchu Viktor Yanoukovitch devrait donner une conférence de presse vendredi. Voilà qu’on annonce qu’il y a des heurts avec la partie est de l’Ukraine qui serait pro-russe.

«Des hommes armés ont pris possession tôt ce jeudi du Parlement et du siège du gouvernement de Crimée à Simféropol. Le service de presse du Parlement de Crimée a confirmé la tenue d’un référendum sur l’indépendance du territoire, dont nous vous parlions plus tôt. Le vote aura lieu le 25 mai prochain, le même jour que la présidentielle anticipée. Le Parlement, sous le contrôle d’un commando pro-russe depuis ce matin, a également limogé le gouvernement local à l’issue d’un vote à huis clos. Le Premier ministre de région est un membre du parti de Viktor Ianoukovitch. A Simféropol, les drapeaux ukrainiens sont remplacés par des drapeaux russes, selon Arnaud Comte, journaliste pour France 2. Les habitants cachent leurs drapeaux ukrainiens pour éviter des représailles. Selon l’agence russe Interfax qui cite le président du Parlement de Crimée, Vladimir Konstantinov, un référendum est prévu en Crimée le 25 mai prochain. Il devrait porter sur deux questions: le degré d’indépendance de la «République autonome» et sa situation économique».(3)

Les dividendes pour les uns, et le chaos pour le pays

La première chose qu’a faite le nouveau gouvernement autoproclamé c’est de témoigner de son allégeance à l’Europe et indirectement à l’Empire; prenant ses désirs pour des réalités, le nouveau Premier ministre parle de l’adhésion de l’Ukraine à l’Europe, alors que cette dernière ne promet qu’un partenariat. Le nouveau gouvernement veut signer son accord avec l’UE lors du sommet de 20-21 mars des dirigeants de l’UE. De même l’Empire a donné instruction au FMI de porter assistance à l’Ukraine avec l’argent des contribuables. Il garantit pour sa part un prêt de 1 milliard de dollars. Voilà ce qu’apporte l’Occident en plus du chaos qui s’installe durablement pour le plus grand bien de l’Empire et de ses vassaux mais pas des peuples.

Eric Draitser écrit à propos de la stratégie de l’Empire:

«Dans leur tentative d’arracher l’Ukraine de la sphère d’influence de la Russie, les EU-UE-Otan se sont alliés eux-mêmes avec des fascistes – et ce n’est pas la première fois. Les manifestations sont restées en général pacifiques jusqu’au 17 janvier, quand des manifestants casqués, armés de matraques et de bombes improvisées ont déchaîné une brutale violence contre la police, Mais qui étaient ces extrémistes violents, et quelle est leur idéologie? La formation politique est connue sous le nom de «Pravy Sektor» (Secteur de Droite). C’est essentiellement une organisation coordonnant un certain nombre de groupes ultranationalistes de tendance droitière dont les partisans du «Svoboda Party» (Parti de la Liberté), l’extrême droite et les fascistes pour un profit géopolitique».(4)

Vis-à-vis de l’Ukraine, berceau de l’Empire russe, de la Crimée, Poutine ne peut supporter en Ukraine l’installation de l’UE ou de l’Otan et encore moins que de boucliers antimissiles des américains. Sébastopol abrite dans son port une sensible flotte russe qui se sent menacée par le nouveau pouvoir qui se met en place à Kiev et dont le réflexe premier est d’être à raison ou à tort contre Poutine, son indispensable gaz et ses pressions financières et diplomatiques.»(5)

C’est un fait, Poutine a reculé tactiquement sur l’Ukraine, ou plutôt il a été trompé. Lavrov en parlant avec Kerry a demandé l’application de l’accord gouvernement-opposition en principe garanti par la troïka européenne. C’était sans compter sur l’extrême droite encouragée par justement l’Empire Pour rappel, c’est Khrouchtchev qui a rattaché la Crimée à l’Ukraine, mais la flotte russe était présente dans le port de Sébastopol.

«En face, se situe la Turquie, membre de l’Otan, alliée précieuse des USA qui envisagent d’y déployer leur système anti-missiles dont ne veut absolument pas Poutine. La Crimée était une position stratégique pour la Russie car le port de Sébastopol commande le détroit des Dardanelles et du Bosphore. La Crimée appartenait à l’Empire ottoman La France et l’Angleterre ont toujours essayé d’affaiblir la Russie en s’emparant de la Crimée d’où les nombreuses guerres: 1854-1855 (Napoléon III et les Anglais contre la Russie). La Crimée et le port de Sébastopol permettaient l’accès à la mer noire pour la Russie et de là au Bosphore et à la Méditerranée. La Crimée c’est aussi une position navale par rapport aux Balkans et à la Turquie. Une flotte russe est-elle encore positionnée à Sébastopol, que va décider le maître du Kremlin? Les Russes ne vont pas lâcher la Crimée aussi facilement.» (6)

La Crimée est dit-on, au bord de la sécession ou de la guerre civile entre trois factions, les pro-Kiev contre Moscou, Les pro-Moscou contre Kiev et les musulmans qui demandent la sécession en étant à la fois contre Moscou et contre Kiev. La tension est croissante dans cette région du sud de l’Ukraine. On lit sur une dépêche du Nouvel Observateur: «Le Parlement, sous le contrôle d’un commando pro-russe a également limogé le gouvernement local à l’issue d’un vote à huis clos, selon la même source. Pour Rifat Tchoubatov, président du Medjlis, l’assemblée représentant les Tatars de Crimée, «tout ce qui se passe actuellement en Crimée […] n’aurait pas pu se produire sans le soutien des responsables politiques russes. «. De tradition musulmane, les Tatars ont activement soutenu la contestation anti-Ianoukovitch. Le ministre ukrainien de l’Intérieur par intérim, Arsen Avakov, a annoncé la mise en alerte de l’ensemble de la police et des forces spéciales afin d’éviter «un bain de sang parmi la population civile» et «l’évolution de la situation en affrontements armés».» (7)

Les menaces de l’empire directes et indirectes

On dit que l’Otan prépare une réponse appropriée. Parallèlement les Etats Unis menacent de sanctions économiques la Russie. Les vassaux ont suivi comme un seul homme ; Lisons la réaction de John Kerry : qui  a brandi la menace d’un isolement économique, si Moscou persistait dans son « incroyable acte d’agression » contre l’Ukraine. Londres et Paris ont déjà annoncé qu’ils suspendaient leur participation aux préparatifs du sommet des huit puissances mondiales prévu en juin à Sotchi.

« Invité de l’émission « Face The Nation » sur la chaîne CBS, le chef de la diplomatie américaine a estimé que Moscou avait un « comportement datant du XIXe siècle en envahissant un autre pays sous un prétexte totalement fallacieux ». Kerry a précisé que les pays du G8 et d’autres Etats se préparaient « à isoler au maximum la Russie », évoquant des restrictions sur les visas, des gels d’avoirs et un isolement commercial. « Ils se préparent à mettre des sanctions en place, ils se préparent à isoler économiquement la Russie. Le rouble est déjà en train de chuter ».

«Kerry a ajouté que les Etats-Unis étaient « totalement prêts » à boycotter ce rendez-vous. Les récents événements en Ukraine, a jugé Kerry, « posent la question de la capacité de la Russie à faire partie du G8. Si la Russie veut être un pays du G8, elle doit se comporter comme un pays du G8 », a-t-il affirmé. « Au XXIe siècle, vous ne pouvez pas vous comporter de la même manière qu’au XIXe siècle en envahissant un autre pays sous un prétexte totalement fallacieux », a-t-il dit. « C’est un acte d’agression incroyable. Cela est réellement renversant, ce choix assumé du président (Vladimir) Poutine d’envahir un autre pays », a dit Kerry. « La Russie viole la  souveraineté de l’Ukraine. La Russie viole ses obligations internationales ». Le secrétaire d’Etat a précisé que lors de la conversation de 90 minutes qu’il a eue avec Vladimir Poutine samedi, Barack Obama a évoqué « les graves répercussions » qu’impliquerait la poursuite de cette situation. Le président (Obama) a dit à M. Poutine qu’il était impératif de trouver une autre voie, de faire reculer cette invasion et de réparer cet acte d’invasion », a dit Kerry » (8)

En définitive, quand l’invasion est du fait de l’empire, personne  n’a le droit de critiquer ni en Irak, ni en Libye ou l’empire et ses vassaux ont cassé des peuples durablement.  Souvenons-nous toutes les anciennes frontières vont être redessinées. L’empire et ses vassaux ne laisseront pas les peuples tranquilles Ne nous berçons plus d’illusions. Les pays qui resteront faibles n’ont pas d’avenir. Nous nous battons dans des verres d’eau alors que les tsunamis nous guettent.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

1. Le pouvoir ukrainien se réorganise et regarde vers l’Europe Le Monde.fr AFP 23.02.2014

2. Miguel Urbano Rodrigueshttp://www.mondialisation.ca/lunion-europeenne-et-les-usa-complices-du-fascisme-ukrainien/5371191 27 février 2014

3. Marie Le Douaranhttp://communaute.lexpress.fr/journaliste/adrien-senecat-1, un référendum sur l’indépendance de la Crimée. L’Express 27/02/2014

4. http://www.mondialisation.ca/etats-unis-et-ue-sallient-aux-fascistes-ukrainiens/5371110

5. http://www.euractiv.com/europes-east/ukraine-wants-sign-association-a-news-533818

6. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ europe/en-direct-ukraine-la-crimee-sous-tension-la-russie-sur-le-pied-de-guerre_1495748.html

7. http://tempsreel.nouvelobs.com/ukraine-la-revolte/20140227.OBS7944/ukraine-des-hommes-armes-occupent-le-parlement-de-crimee.html

8.http://www.challenges.fr/monde/20140302.REU1796/john-kerry-met-moscou-en-garde-contre-un-isolement-economique.html#xtor=EPR-127-[NLTopsWE]-20140302

 

 

 

 



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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