Politique énergétique : Pour une Algérie qui n’abdique pas.

Comment s'en sortir en dehors des vœux pieux.

«Parmi les hommes, le plus faible est celui qui ne sait pas garder un secret; le plus fort, celui qui maîtrise sa colère; le plus patient, celui qui cache sa pauvreté; le plus riche, celui qui se contente de la part que Dieu lui a faite.»

 Proverbe algérien

Nous vivons depuis la fin du siècle dernier une ère où l’énergie est devenue une variable d’ajustement des stratégies géopolitiques. Chacun sait que la majorité des conflits a un soubassement qui a pour enjeu la disponibilité ou non de l’énergie. Les nations du monde doivent faire le choix d’une nouvelle ère énergétique. De grands enjeux et incertitudes sont dictés par des besoins grandissants et des pressions environnementales accrues et ce n’est pas la conférence COP 21 dont on nous dit que c’est le miracle qui va y faire quelque chose.

Au risque de rappeler une Lapalissade, nous gaspillons allègrement une ressource sur le déclin et qui pour des raisons qui nous dépassent est maintenue contre toute logique à un prix international bas. Je reviens sur un certain nombre d’économies possibles qui nous permettraient de consommer moins en consommant mieux et sur la nécessité d’un cap vers le développement durable qui ne peut réussir qu’avec l’aide de chacun des citoyens d’où la nécessité pédagogique d’expliquer où on veut aller et comment y aller. Je propose ci-après des pistes pour non seulement atteindre cet objectif mais de plus, économiser cette ressource pour nous permettre de la laisser aux générations futures.

Les performances discutables de la téléphonie mobile

A priori parler des TIC dans le cadre de l’énergie, est hors sujet! Il n’en est rien; l’opportunité m’est donnée d’attirer l’attention sur un certain nombre de travers que nous pourrions corriger tous ensemble en allant vers la vérité des choses et ce qui est utile et prioritaire pour le pays. On nous annonce des performances dans l’éphémère. Nous sommes peut-être l’un des rares pays à utiliser le portable pour ne rien dire, pour bavarder – «ahadrou» – comme nous incite une publicité. En fait, notre bavardage profite aux opérateurs qui en profitent en devises. Le secteur de la téléphonie mobile a réalisé un chiffre d’affaires de 324,09 milliards de dinars (environ 3 milliards $) durant l’exercice 2014. Le nombre d’abonnés (GSM & 3G) a dépassé les 43, 28 millions, en hausse de 9,26%. En clair, il y a au moins deux puces par individu pour une puce si on compte les bébés. L’opérateur OTA (Djezzy) demeure en tête avec 18.6 millions d’abonnés, (22%) contre 13,02 millions pour ATM (Mobilis) et 11.6 millions d’abonnées pour WTA (Ooredoo). 24% des ménages algériens ont un accès Internet. Le parc abonnés Internet compte près de 1.6 million d’abonnés dont 1.5 pour l’Adsl.

Le chiffre des internautes est discutable

La réalité de l’Internet est que selon l’encyclopédie Wikipédia, le nombre de serveurs Web raccordés à l’Internet dans le monde a dépassé les 200 millions en janvier 2009: en Norvège de 95%, aux Etats-Unis de 84%, en France de 82%, en Arabie saoudite de 60%, au Maroc de 56%, en Tunisie de 43,8%, en Algérie de 16,4%. La moyenne mondiale est de 40,4% en 2014. Nous sommes donc le pays à niveau le plus faiblement connecté et nous ne devons pas faire dans le triomphalisme de pacotille. De plus et c’est le tragique, que faisons-nous avec l’Internet? C’est plus un divertissement à la limite du voyeurisme qu’un réel apport. Est-ce normal que des joueurs soient payés à des prix exorbitants pour quelques heures passées en Algérie avec l’argent du contribuable; non seulement ils n’apportent rien en termes de valeur ajoutée si ce n’est un coup de pub discutable à l’entreprise, mais ils enfoncent durablement les vertus du travail, de l’effort, en étant des contre-exemples de ce qu’il ne faut pas faire, tout ceci sous les yeux complices de leurs responsables.

Ce que nous attendons des TIC

Avons-nous l’Internet dans les écoles, dans les lycées? Utilise-t-on les technologies du Web pour faire des téléconférences et éviter les réunions qui sont dans les faits des consommations évitables d’énergie de carburants, de nuitées d’hôtels, de journées de travail. et aussi d’un gain d’énergie synonyme. Quand des responsables se réunissent c’est toute une logistique qui demande des moyens que l’on peut économiser. C’est tout cela et encore que l’on attend d’un ministère censé nous propulser dans le troisième millénaire avec les cours en ligne (comme aux Etats-Unis, les MOOC) comme le cartable électronique, que l’on nous avait promis depuis quelques années. C’est la e-poste avec les paiements en ligne. C’est dire s’il faut raison garder et se mettre en toute humilité au travail avec l’engagement de tout le monde vers les choses utiles qui ne font pas dans l’éphémère.

La conférence climat COP 21: le programme de la «zerda»

Deux ans de préparation, deux mois de chantier, 40.000 participants attendus: la COP21, prévue du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, sera «l’une des plus grandes conférences sur le climat jamais organisée «, soulignent les organisateurs. Le centre de conférence officiel comprendra notamment deux salles plénières, 32 salles de négociation et un centre de presse (pour 3000 journalistes). Quelque 2000 ONG, dont plusieurs ont statut d’observatrices aux négociations climatiques, sont attendues. L’organisation annonce ainsi une offre quotidienne de 70.000 places supplémentaires chaque jour en bus et trains. Le budget est fixé à 170 millions d’euros, avec un objectif de 15 à 20% de mécénat d’entreprises).L’événement devrait rapporter environ 100 millions d’euros à la région Île-de-France du fait des dépenses diverses des participants (hébergement, restauration etc.), selon l’Office de tourisme de la Ville de Paris. Quelque 51.000 nuitées d’hôtel ont été réservées. (1)

Voilà pour la  grande bouffe et comme on le dit en Algérie, une zerda pour signifier une boustifaille sans lendemain! La réalité est toute autre! En fait chaque pays essaie de se débrouiller par lui-même. On pourrait y ajouter la débauche d’énergie et de CO2 qui sera émis. Chaque participant dépensant l’équivalent d’une tonne de CO2 c’est au total près de 10.000 tonnes de CO2 qui vont être émises dans une conférence censée parler de la diminution de la consommation d’énergie !!  Il y a donc urgence à ne pas polluer plus. A ce jour, 60 pays seulement ont remis leurs engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Mais comme le dit si bien l’ancien président  français Jacques Chirac, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient »  Depuis Copenhague, certains paramètres fondamentaux ont changé. Ce n’est pas pour autant que la pollution a diminué. Pour maintenir le seuil des 2°C il faut absolument que le dégagement de CO2 soit supérieur à 3,5 %. On n’en est loin.  ( 1,3 % ?)  Pourtant,  l’urgence est là. Plus personne, ou presque, ne conteste que le dérèglement  est d’origine principalement anthropique. Mais personne ne se sent concerné en dehors des vœux pieux et des effets d’annonce.  Notons que le but est de limiter la température à 2°C est un coup parti car il faudrait pour cela ne pas dépasser les 5 tonnes de carbones par habitant et par an, nous en sommes plus  loin  que jamais.

Pourtant, à quelque chose malheur est bon, l’AIE annonce que le nucléaire repart. Selon les dernières prévisions faites par l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea), L’énergie nucléaire – fait son miel des changements climatiques . Elle devrait continuer à bénéficier de la volatilité des prix des combustibles fossiles, La capacité nucléaire mondiale pourrait passer de l’actuelle 376 niveau GW (2014) à 380 GW (hypothèse basse) – 441 GW (scénario haut) en 2020 et de 385 à 632 GW en 2030. Dans la région de l’Asie du Sud, la Chine et la Corée du Sud contribueront à la croissance rapide des capacités (ils construisent 24 et 4 réacteurs, respectivement), qui devraient atteindre 132 à 219 GW d’ici 2030.

La transition énergétique vers le développement durable

La transition est définie comme le passage d’une civilisation humaine construite sur une énergie essentiellement fossile, polluante, abondante, et peu chère, à une civilisation où l’énergie est renouvelable. L’Algérie doit sans tarder quitter ce modèle de consommation basé sur le gaspillage et la paresse, fruit d’une rente mal utilisée pour aller vers la rationalité.

On annonce que l’Algérie s’engage officiellement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7 à 22% en 2030, par rapport à un scénario business as usual. Nous devons exploiter rationnellement ce qui nous reste d’énergie fossile. Même le gaz de schiste pourrait faire partie du bouquet énergétique si la technologie actuelle est abandonnée au profit d’une technologie respectueuse de l’environnement, on oublie que le Sahara; est un écosystème qui vit, où existent une faune, une flore et il y a des citoyens qui y vivent. De plus, pour un pays en stress hydrique, notamment avec les changements climatiques de plus en plus récurrents, chaque goutte d’eau compte, la gaspiller ou pire, risquer de polluer la nappe phréatique est irréversible surtout pour le Grand Sud où un grand nombre de puits seront forés.

Pour y arriver il nous faut changer de paradigme. La transition énergétique reposera sur les piliers suivants: faire la chasse au gaspillage sous toutes ses formes, recycler et donner une seconde vie aux choses, n’extraire du sous-sol que ce qui est nécessaire «notre meilleure banque est notre sous-sol», mettre sans tarder en place un plan Marshall pour les énergies, arrêter par une série de normes et de mesures administratives l’importation d’équipements énergivores. Agir graduellement sur les coûts de l’énergie pour inverser la tendance, paramètre important qui peut contribuer à la sobriété énergétique. Valoriser le  gaz propane butane (sirghaz)  pour diminuer la pression sur l’essence et le gaz oil. La stratégie énergétique n’est pas de la seule responsabilité du ministère de l’Énergie. Chaque département ministériel a une responsabilité particulière, notamment le ministère du Commerce car de lui dépendent les achats qui peuvent être normalisés ou non

Le trésor des décharges

« La grandeur d’un pays disait le grand Bismarck, se mesure à l’ épaisseur des épluchures des pommes de terre ». Voulant signifier par là qu’il faut économiser la pomme de terre en enlevant que la peau qui doit être aussi fine que possible. La politique du  laissez aller et de l’économie de bazar due à une manne insolente qui est repartie pour de bon afin que l’Algérie  gaspille sans retenue,. C’est d’ailleurs, le plus sûr marqueur d’un pays sous développé. Quand on ne sue pas pour mériter, et qu’on   dépense d’une façon frénétique  dans le cadre de l’assistanat et de la perfusion de l’Etat, on  ne connait pas la valeur du travail et du mérite. Il vient que les Algériens gaspillent d’une façon scandaleuse comptant sur l’Etat pour alimenter leur gabegie ! Cela ne va pas durer ! Il sera nécessaire de revenir aux fondamentaux pendant que nous avons encore un peu de marge

De ce fait , récupérer, recycler, donner une seconde vie aux choses devrait être la vertu cardinale de toute démarche éco-citoyenne.    A titre d’exemple, sur les 13,5 millions de tonnes de déchets produits annuellement en Algérie, 60% sont récupérables. Seuls 5% sont récupérés. Aux Etats-Unis, c’est 40% que l’on recycle, en Europe de l’Ouest 50%, et en Asie de l’Est c’est plus de 60%… Les décharges algériennes contiennent en moyenne 62% de matière organique qui peut fournir du gaz combustible et le reste pouvant servir de composte, 12% de plastique, (1,5 million de tonnes), 9% de papier et carton (1,1 million de tonnes), 2% de métal, (270.000 tonnes), 1% de verre (135 000tonnes). Chacun de ces produits importé (plastique, et papiers) dépasse les 1000 dollars la tonne.

Chaque fois qu’une tonne de papier est recyclée, 1,41 tonne de bois est économisée, ainsi que 48,2 m3 d’eau et 10,25 MWh d’énergie. Une tonne de verre recyclée représente 0,66 tonne de sable et 0,1 tonne de calcaire et 1,46 MWh conservés soit 0,46 tonne d’équivalent CO2 évitée. Une tonne de PET recyclé représente 0,61 tonne de pétrole brut et 0,2 tonne de gaz naturel et 10,96 MWh soit 2,29 tonnes d’équivalent CO2 évitées. S’agissant des sacs plastiques près de 5 millions/an, il n’y a aucune stratégie à part celle de lui changer de couleur! En France d’après la ministre, l’interdiction des sacs à usage unique «va permettre de développer des industries de fabrication de sacs bio-dégradables et créer des emplois «au lieu d’importer, comme le sont 80% des sacs plastiques consommés en France, intégralement en provenance d’Asie. Le principe de base: donner une seconde vie aux choses. Nous voyons donc comment on peut faire à la fois des gains financiers, mais aussi en termes d’énergie. Nous gagnons sur tous les plans, même celui de la non-émission de CO2.

Les énergies renouvelables: pour un plan Marshall

Dans le cadre justement,  d’une stratégie énergétique pour aller vers le développement durable, stratégie énergétique  Il nous faut mettre en place, sans tarder,   un  modèle énergétique flexible . Dans ce cadre, au-delà du gisement des économies d’énergie qui est au moins de 20 %,  nous devrions penser à  développer un plan Marshall pour les énergies renouvelables S’entendre avec les compagnies qui veulent le gaz et le pétrole pour que chaque calorie fossile exportée soit adossée à une calorie renouvelable dans le pays d’une façon pérenne avec un réel transfert de savoir-faire où on mobilise tous les Algériens publics et privés l’université pour prendre en charge cette utopie qui est à notre portée

Est-il normal  par exemple que l’Algérie  soit l’un des derniers dans le développement de l’éolien. Dans le même ordre, la France qui pourtant traîne les pieds justement en raison de l’avance que lui donne le nucléaire, vient de dépasser les 10.000 MW en éolien. Le Maroc à installé 15 fermes pour 885MW la Tunisie (neuf fermes 242.36 MW) L’Algérie (une ferme 10MW) l’Egypte (neuf fermes 744.82 MW), la Libye (une ferme, 20.00 MW) la Jordanie (trois fermes 115 MW), la France (999 fermes 10.565 MW), l’Allemagne (7397 fermes 41.482 MW)Les Etats-Unis (1236 fermes 71.735. MW) la Chine (1083 fermes 56.535 MW). Même dans le solaire nous n’avançons pas! A peine 450 MW qui vont être installés alors que l’on promet 23000MW d’ici 15ans

Pour rappel le mégaprojet Desertec qui consistait à approvisionner toute l’Europe en électricité produite par des centrales solaires au Sahara a fait long feu lit-on sur une publication: «L’énergie solaire produite sur cette surface du Sahara fournirait assez d’énergie pour couvrir les besoins du monde entier.» Le Sahara est dépeint comme une vaste surface vide, faiblement peuplée, Le projet Desertec a été présenté comme une solution aux problèmes du changement climatique, aux conflits liés au gaz entre la Russie et l’Ukraine en 2006 et 2009, aux craintes d’un pic pétrolier et à la crise alimentaire mondiale de 2009. (…) la vision portée par le concept Desertec reste d’actualité avec des projets en Tunisie, au Maroc et en Algérie. En dépit des idéaux déclarés d’approvisionner l’Afrique en électricité, la fondation Desertec soutient le projet Tunur en Tunisie. (…) Le gouvernement marocain, assisté de certains membres du consortium Dii, a obtenu des financements de bailleurs internationaux pour développer la plus grande centrale solaire à concentration du monde à Ouarzazate.» (2)

Il n’y aura pas de réussite de cette stratégie énergétique si on n’explique pas les enjeux aux citoyens par une pédagogie qui devrait être faite à travers les médias lourds. Il n’y a pas de petites économies et il n’y a pas de sots métiers! Enfin, on ne peut pas ne pas parler de la vérité des prix qui donne une fausse idée de la consommation réelle en Algérie. Il faut aller graduellement vers les prix réels ne reportant les subventions non pas sur les prix mais sur les utilisateurs vulnérables. Il faut savoir que sur 10 dollars de subvention, 8 vont aux classes aisées qui consomment ou gaspillent plus à moindres frais. Sinon on continuera à entretenir l’hémorragie par les frontières, notamment en gasoil. L’alternative pour le pays est dans la sobriété, le changement de rythme, la décroissance qui suggère un changement de valeur:

Tournons le dos à l’ébriété énergétique, allons vers la sobriété énergétique, consommons vert. Pour consommer «éco-citoyen», et non «égo-citoyen» il faut retrouver le temps des saisons, le goût de la consommation des productions de sa région de son pays. C’est cela le développement durable voire le patriotisme économique, dans les faits. La formation des hommes est de ce fait, déterminante dans la prise de conscience que le futur se forge ici et maintenant. C’est là tout le défi que nous avons à relever. Changer maintenant, c’est éviter de subir demain, enfants. Antoine de Saint-Exupéry écrivait: «Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.»

Professeur Chems Eddine  Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

1.http://www.goodplanet.info/actualite/2015/09/11/la-conference-climat-chiffres-infrastructures-et-evenements/#sthash. 6pUSuRIz.dpuf

2.http://www.bastamag.net/Desertec-vers-un-accaparement-des-sources-d-energie-renouvelable-en-Afrique-du-Sud

 

Article de référence :

http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour /225451-comment-s-en-sortir-en-dehors-des-voeux-pieux.html

 

 



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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