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QUÉBEC : Dix bonnes raisons pour ne pas refluorer l’eau potable de Trois-Rivières.
Par Jean-Marc Meis
Mondialisation.ca, 24 juin 2012
24 juin 2012
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https://www.mondialisation.ca/qu-bec-dix-bonnes-raisons-pour-ne-pas-refluorer-l-eau-potable-de-trois-rivi-res/31578

Lors de l’assemblée publique du conseil de ville de Trois-Rivières du lundi 7 mai, j’ai interpellé la conseillère Sylvie Tardif en lui posant la question simple suivante :

Les personnes sensibles au fluorure (les diabétiques, les malades rénaux, les mères de famille d’enfants de bas âge de Trois-Rivières qui doivent éviter d’ingérer de l’eau fluorée) pourront-elles obtenir de la ville de Trois-Rivières un service de livraison d’eau saine sans fluor ?

Madame Tardif n’a pas pu ou voulu répondre à la question se contentant de soliloquer sur les motifs de sa décision « mûrement » réfléchie de vouloir administrer à tous les citoyens de Trois-Rivières un traitement médical sans consentement. Le 20 février dernier, avec sa collègue Madame Viens, elle fut l’instigatrice de la résolution approuvant le projet de re-fluoration de l’eau potable à Trois-Rivières.

Ainsi, préférant croire les mauvaises recommandations de la DSP et de la direction générale de la ville, dix conseillers ont ignoré quelques faits suivants :

·         Le fluorure injecté dans l’eau potable est un puissant déchet industriel très toxique et très corrosif bio-cumulatif qui peut affecter la santé de plusieurs citoyens à risque et nuire aux animaux et aux végétaux. Il n’a aucune homologation officielle de Santé Canada ;

·         Le fluor pourrait être d’une certaine efficacité pour une possible réduction de la carie dentaire seulement s’il est en contact avec la surface des dents, donc, inutile de l’avaler ;

·         À ce jour, au moins 23 études rapportant un lien entre l’exposition élevée au fluorure et la réduction du quotient intellectuel (QI) chez les enfants ont été publiées ;

·         L’injection du fluor à l’eau potable constitue un acte de médication forcée qui implique de forcer les gens à ingérer une substance toxique sans leur consentement éclairé.  C’est un précédent inquiétant qui nie les droits humains fondamentaux et la liberté de choisir ou de refuser d’être médicamenté.  C’est un manquement grave envers la dignité humaine et la démocratie, car cette dernière est censée protéger tous les êtres humains contre toute mesure totalitaire qui viole son intégrité physique ou le droit de prendre soin de son corps, en accord avec sa volonté ;

·         Les produits chimiques de fluoration sont illégaux s’ils sont injectés dans l’eau potable. La promotion d’un produit illégal est également un acte illégal. De plus, la promotion d’un produit chimique non prouvé sécuritaire est un acte irresponsable et moralement répréhensible ;

·         L’accumulation de fluorure rend les os plus durs mais aussi plus cassants. L’accumulation de fluorure dans les os augmente avec la durée de l’exposition et favorise ainsi la fluorose dentaire ;

·         Les pauvres sont plus sujets à subir la fluorose dentaire modérée que les autres, parce qu’ils boivent plus d’eau et parce leurs parents sont moins enclins à surveiller le brossage des dents et à s’assurer que les enfants recrachent le dentifrice et se rincent bien la bouche sans en avaler ;

·         La ville et la DSP n’ont prévu aucun programme d’éducation des parents défavorisés pour améliorer l’hygiène bucco-dentaire des enfants ;

·         Un nombre considérable d’études prouvent hors de tout doute toute la nocivité de la fluoration forcée de toute une population ;

En ignorant et en rejetant du revers de la main tous ces faits, les dix conseillers pro-fluoration ont préféré imaginer aider les personnes défavorisées de leurs districts respectifs et ignorer tout le reste de la population en se substituant, de manière discutable, au rôle de la médecine.

En reconnaissant s’être trompés, les dix conseillers pourraient faire amende honorable et proposer de suivre le bon exemple de la ville de Mont-Joli qui a fait marche arrière dernièrement en déclarant un moratoire jusqu’à la prochaine élection de novembre 2013.

 Jean-Marc Meis

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