Scènes urbaines du nouvel ordre mondial : Crise perpétuelle de l’habitat précaire dans le monde

(photo : favela à la frontière du développement vertical à Sao Paulo, Brésil)

Les pauvres de la planète sont les réfugiés des grandes agglomérations urbaines. Ils sont venus par millions du milieu rural qui les a éliminés peu à peu à l’intérieur du processus du développement d’une agriculture de plus en plus industrialisée. Ils habitent dans des zones urbaines non planifiées, elles-mêmes souvent peu propices aux établissements humains et marquées par une insécurité chronique. C’est le binôme pauvreté-habitat précaire.

Cet habitat, ce sont les bidonvilles ou « tugurios » et « favelas » (voir plus bas d’autres appellations) qui s’étendent à la périphérie des grandes capitales ou métropoles formant près de la moitié du tissu urbanisé mondial. Il s’agit d’habitats qui constituent le visage le plus tangible de la pauvreté dans le monde. Ils se concentrent autour des grandes agglomérations urbaines ou souvent à l’intérieur de quartiers résidentiels tels que nous pouvons l’observer à Mexico, Mumbai, Lima, Lagos, Caracas, Sao Paulo ou Rio de Janeiro. La grande densité d’occupation du sol de cet habitat est remarquable. En effet, leur dimension et le caractère de leur texture sont l’expression de l’état de pauvreté ou d’extrême pauvreté de millions d’habitants.

Cet essai fait le point sur l’état mondial de la pauvreté et présente ensuite un aperçu du sort qui est réservé aux déshérités de la terre qui doivent se réfugier pour survivre dans des milieux à risques autour des grandes métropoles de la planète.

I. La pauvreté affecte la moitié de l’humanité

Nous avons dressé un bilan de l’état de la pauvreté dans le monde en 2007. Nous en arrivions à la conclusion suivante :

« Les décennies internationales pour le développement ont défilé depuis 1960, le portrait global dans tous les derniers bilans présentés s’est avéré à chaque fois alarmant et intolérable, les appels se sont multipliés pour bâtir une coalition mondiale de lutte contre la pauvreté et les résultats obtenus jusqu’à maintenant pour soulager la misère de près de la moitié de l’Humanité se sont soldés par un échec » (http://www.mondialisation.ca/l-tat-de-la-pauvret-dans-le-monde-un-bilan-controvers/6529).

« C’est exactement le même défi qui a été posé à tous les gouvernements du monde en 2000 lors du Sommet du Millénaire et réitéré en 2002 lors de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement et, la même année, lors du Sommet mondial pour le développement durable à Johannesburg. Devant ce défi, les pays riches restent sourds et, dans les faits, semblent ne pas vouloir le relever ; bien plus, ils continuent de piller les ressources des pays en développement, d’exploiter leur main d’œuvre et de contrôler leur gouvernance en fonction de leurs propres intérêts. Les pays riches sont engagés plutôt dans une course éperdue aux armements en s’appuyant sur les bases de la menace du terrorisme qu’ils ne cessent de générer eux-mêmes par la domination et le contrôle qu’ils exercent sur l’ensemble des ressources stratégiques planétaires et les populations humaines ».

« Cette analyse nous permet, cependant, de nous interroger, encore une fois, sur les facteurs qui génèrent le mal développement et font en sorte que le fonctionnement intrinsèque de l’économie mondiale ne peut que conduire la majorité vers la pauvreté, la ruine et la mort prématurée. Il est juste de conclure que la pauvreté mondiale est depuis très longtemps tout simplement intolérable et inacceptable. Les volontés et les capacités réelles des gouvernements et de la société civile nécessaires pour exercer un virage significatif sont sans cesse neutralisées par les multiples interventions des plus puissants et des plus riches qui n’hésitent pas à utiliser tous les moyens possibles, y compris les guerres, pour atteindre leurs fins symbolisées par le pouvoir mondial et l’accumulation de la richesse qui permet de l’augmenter sans répit » (http://www.mondialisation.ca/l-tat-de-la-pauvret-dans-le-monde-un-bilan-controvers/6529).

La nature de la pauvreté

Cette pauvreté qui est évoquée avec l’emploi de statistiques semble le plus souvent négligeable et banale. Ces statistiques montrent peu son ampleur et sa réalité. « Selon l’usage le plus courant, la pauvreté caractérise la situation d’un individu qui ne dispose pas des ressources réputées suffisantes pour vivre dignement dans une société et son contexte. La société lui fournit une assistance, ou devrait lui fournir une assistance, pour tenir son rang. Insuffisance de ressources matériel les affectant la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, ou les conditions de vie en général. Mais également insuffisance de ressources intangibles telles que l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, ou encore le développement personnel » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9).

La pauvreté endémique. Un processus qui tend à se propager

Selon le PNUD, plus d’un milliard d’êtres humains vivent avec moins d’un dollar par jour, 448 millions d’enfants souffrent d’insuffisance pondérale, 20% de la population mondiale détient 90% des richesse, Un enfant sur cinq n’a pas accès à l’éducation primaire, 80% des réfugiés sont des femmes et des enfants, les femmes gagnent 25% de moins que les hommes à compétence égale, 876 millions d’adultes sont analphabètes, dont deux-tiers sont des femmes, chaque jour, 30 000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies qui auraient pu être évitées. Dans les pays en développement, plus d’un enfant sur dix n’atteindra pas l’âge de cinq ans, plus de 500 000 femmes meurent chaque année durant leur grossesse ou en couche.

Aujourd’hui, 42 millions de personnes vivent avec le virus du SIDA, dont 39 millions dans des pays en développement. Le VIH/sida est la principale cause de décès en Afrique Subsaharienne. À l’horizon 2020, certains pays africains pourraient perdre plus d’un quart de leur population active à cause du SIDA.

Plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau salubre. En Afrique subsaharienne, près de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable. 2.4 milliards de personnes sont privées d’installations sanitaires satisfaisantes.

En Afrique sub-saharienne, une personne sur trois souffre de faim chronique.

2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour (http://www.teamstoendpoverty.org/wq_pages/fr/visages/chiffres.php).

II. Le processus de l’urbanisation précaire se poursuit

« La première définition écrite du terme anglais « slum » apparaît, dit-on, en 1812 sous la plume de l’écrivain et hors-la-loi James Hardy Vaux, dans son Vocabulary of the Flash Language, où il est présenté comme synonyme de « racket » ou « commerce criminel ». Aussi, pendant longtemps, le « slum » a  été associé à un habitat sale et occupé par une population misérable et criminelle. En français, le mot « bidonville » a été employé pour la première fois en 1953 à propos du Maroc pour désigner littéralement des « maisons en bidons », c’est-à-dire un ensemble d’habitations construites avec des matériaux de récupération » (http://le-cartographe.net/dossiers-carto/monde/34-mon-travail/monde/67-bidonvilles). Un bidonville, comme défini par le Programme des Nations unies pour les établissements humains, est la partie défavorisée d’une ville caractérisée par des logements très insalubres (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bidonville).

Voici quelques appellations de l’habitat précaire utilisées dans les pays latinoaméricains : Cantegriles (Uruguay), favelas (Brésil), poblacion challampa (Chili), comuna (Colombie), ecuador tugurios (Équateur), ciudad perdida o invasion (Mexique), asentamiento (Paraguay), barriada (Puerto Rico), ranchos (Venezuela), barrios precarios (Argentine), villas de emergencia (Argentina), barrios (République dominicaine), llegaypon (Cuba), tugurio (El Salvador), pueblo joven (Pérou), trench town (Jamaique), asentamiento ou champas (Guatemala), barrios (Honduras), barrio bruja (Panama) (https://es.answers.yahoo.com/question/index?qid=20120903152319AAkt01S).

« Le mouvement d’urbanisation galopante que connaît le monde n’est pas prêt de ralentir. Depuis 2008, plus de la moitié de l’humanité vit en ville, selon les Nations unies. Et, en 2050, la planète comptera 6,4 milliards d’urbains, soit plus des deux tiers de la population mondiale qui atteindra alors 9 milliards. Or « 40 % de la croissance urbaine se fait dans les bidonvilles », souligne le Forum économique mondial de Davos, dans son rapport annuel « Global Risks » publié en préambule du sommet qui s’est ouvert jeudi 21 janvier pour quatre jours. Ce rapport, qui dresse chaque année la liste des risques qui menacent la planète, consacre pour la première fois un chapitre entier à « l’urbanisation rapide et incontrôlée » (lemonde.fr).

Sous la pression de la croissance démographique et de l’exode rural, l’urbanisation dans les pays émergents entraîne un étalement urbain peu contrôlé, caractérisé par le développement de quartiers composés d’habitats sommaires, surpeuplés et non reliés aux réseaux d’eau potable et d’assainissement. Selon l’ONU-Habitat, plus d’un milliard de personnes, soit un tiers de la population urbaine, vit dans des bidonvilles. En Afrique subsaharienne et en Asie du Centre et du Sud, ce sont respectivement 62 % et 43 % des urbains qui habitent dans des quartiers précaires.

Figure 1. Les principaux bidonvilles dans le monde

 

 

Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Principaux_Bidonvilles.png

« Cette carte de la figure 1 présente la localisation des 30 plus grands ‘mégabidonvilles’ au monde, d’après Mike Davis. Données compilées à partir de plusieurs sources, en prenant des valeurs médianes plutôt qu’extrêmes. La taille et la couleur des cercles indiquent le nombre d’habitants du bidonville en millions, les lettres indiquent le nom de la ville… Notez que certaines villes possèdent plusieurs « méga-bidonvilles », et que d’autres villes peuvent avoir davantage d’habitants en bidonvilles, mais répartis dans plusieurs petits quartiers plutôt que dans quelques gros ; c’est le cas notamment en Asie du Sud ».

Ce phénomène de « bidonvillisation » concentre à lui seul plusieurs des risques considérés comme ayant un fort impact pour la planète dans les années à venir : instabilité sociale, épidémies, crise de l’eau, adaptation insuffisante au changement climatique, selon l’étude du Forum économique mondial réalisée avec des partenaires privés (Marsh & McLennan Companies, Zurich Insurance Group) et universitaires (université de Singapour, Oxford Martin School, et Wharton Risk Management Center de l’université de Pennsylvanie).

Les épidémies ne constituent pas le seul risque sanitaire, observent les auteurs du rapport Global Risks qui pointent aussi les risques de maladies non contagieuses, de diabète, de maladies respiratoires chroniques, de maladies cardio-vasculaires ou de cancers qu’engendrent la malnutrition, l’inactivité physique, la consommation d’alcool, de tabac, la pollution affectant les grands centres urbains. Ce phénomène touche les pays développés comme en développement.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 38 millions de personnes meurent chaque année de maladies non transmissibles ; et sur les 14 millions qui décèdent prématurément avant l’âge de 70 ans, 85 % vivent dans les pays à faible ou à moyen revenu. Dans ces mêmes pays, le nombre de diabétiques, souligne encore le rapport, ne cesse de croître et devrait doubler d’ici à 2035 pour passer de 181 millions à 347 millions de personnes. En Chine, cette maladie est désormais aussi développée qu’aux États-Unis : en 2013, elle touchait respectivement 9 % et 9,2 % des populations chinoise et américaine.

L’exode rural qui s’est manifesté avec beaucoup d’ampleur en Amérique latine au cours des années 70 et 80 a amené les travailleurs de la terre, affligés par une grande pauvreté, à se réfugier dans la périphérie des grandes métropoles du sous-continent, le plus souvent sur des terrains présentant des risques de glissement de terrain ou d’inondation. Dans les années 70 plus de 600 000 personnes venaient se réfugier chaque année dans la périphérie de la ville de México. Il en était de même à Caracas, à Sao Paulo et à Rio de Janeiro. Des millions de personnes cherchant un milieu de vie plus favorable pour eux et leurs familles. Nous avons été à même d’observer le phénomène dans la ville de México à la fin des années 60, 70 et 80. Des étendues considérables occupées par un habitat précaire appelé « ciudad perdida o invasion », Ixtapalapa étant sans doute l’un des plus grands bidonvilles de la planète (figure 2).

Figure 2. Ixtapalapa, México D.F. Une immense cité  «planifiée » dans les bas-fonds du lac de Texcoco aujourd’hui complètement disparu.

Source : http://www.francaisamex.com/2013/02/12/fiesta-en-iztapalapa/

III. Les lieux les plus horribles pour vivre

Rocinha, à Rio de Janeiro, Brésil. Un quartier grandement insécure (figure 3)

Situé à moins d’un kilomètre de la côte, ce bidonville est considéré comme étant le plus grand d’Amérique du Sud. Ce fut d’abord des abris construits sur les pentes abruptes, mais ils sont devenus rapidement des taudis modernes et les conditions de vie s’avérèrent meilleures que celles observées dans d’autres endroits, avec des bâtiments en briques, des toilettes et d’autres installations municipales. Cependant, la violence et le trafic de drogue en a fait un quartier potentiellement très dangereux en raison des combats entre les trafiquants de drogue et la police. La situation économique des 100.000 personnes qui l’habitent est marquée par une grande pauvreté, avec des taux de mortalité élevés. En outre, il est affecté par des glissements de terrain (spanish.china.org)

Figure 3. La recinha, Rio de Janeiro, Brésil

Source : http://1jour1actu.com/monde/cest-quoi-une-favela/

Dharavi, Mumbai, Inde. Le plus grand quartier de banlieue de l’Asie (figure 4)

Avec plus de 600 000 habitants, Dharavi est devenu le plus grand quartier de banlieue de l’Asie. Il est tristement célèbre en raison de sa malpropreté et en plus d’être le quartier le plus peuplé du monde. Le seul point positif de Dharavi est le prix des loyers qui est très bas alors que les revenus sont d’à peine 4 $ par mois… Mais Dharavi est aussi le lieu de plusieurs petites industries et il est difficile de le croire, le revenu net total par année des résidents de Dharavi atteindrait près de 650 millions $. Pourtant, cela ne suffit pas à donner à ces personnes la qualité de vie souhaitée. Pendant la saison des pluies l’eau est rare et aggrave l’état des installations sanitaires, cela créant une situation malsaine qui menace grandement la santé publique (http://spanish.china.org.cn/international/txt/2010-06/28/content_20366724_2.htm).

Figure 4. Dharavi à Mumbai, Inde

Source : http://le-cartographe.net/dossiers-carto/monde/34-mon-travail/monde/67-bidonvilles

 

Kibera, Nairobi, Kenya

Des millions de personnes vivent ici, dans des montagnes d’ordures, les familles se blottissent dans chaque cabane, souvent pour dormir à même le sol. Kibera, dans la langue nubienne signifie «forêt», est la maison d’un millions de personnes… Seulement 20% de la superficie de Kibera est doté d’électricité et celui-ci ne dispose pas d’un approvisionnement régulier en eau potable. L’eau des réservoirs agit comme un transmetteur de maladies telles que le choléra et la fièvre typhoïde en raison des problèmes liés au traitement des eaux usées. D’autres maladies comme le sida, ne sont pas soignées car il n’y a pas de services de santé publique. Le taux élevé de chômage est à l’origine d’un taux de criminalité très élevé. Les problèmes de dépendance à la drogue ou les grossesses non désirées sont énormes… (http://spanish.china.org.cn/international/txt/2010-06/28/content_20366724_3.htm).

Figure 5. Kibera, Nairobi, Kenya

 

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Kibera

 

Kabwe, Zambie (figure 6)

Ce pays d’Afrique a été connu grâce à ses abondantes réserves de plomb, ce qui l’a amené à ouvrir des sites miniers à grande échelle en 1920. Toutefois, le plomb est très dangereux pour la santé et l’accumulation de ce métal a eu de graves conséquences sur la santé de la population. Bien qu’on ait fermé ces mines, ce milieu demeure un endroit dangereux et, pendant des décennies, la menace d’empoisonnement au plomb a toujours pesé sur les résidents de Kabwe. Les tests sur les enfants de la région montrent que la concentration de plomb dans leur sang se situe entre 5 et 10 fois la normale, un contenu pouvant être fatal (http://spanish.china.org.cn/international/txt/2010-06/28/content_20366724_2.htm).

Figure 6. Kabwe, Zambie

Source : http://spanish.china.org.cn/international/txt/2010-06/28/content_20366724_4.htm

Conclusion

C’est un état de pauvreté extrême qui pousse les travailleurs de la terre à quitter le milieu rural en raison du processus de modernisation de l’agriculture exigeant de moins en moins de main d’œuvre manuelle ou souvent quand ils sont chassés de leurs propres terres. On peut observer une longue marche de ces déshérités vers les pays riches, mais le premier exode reste celui du monde rural vers les capitales régionales et, ensuite, vers les capitales nationales et les métropoles. De plus, les forces économiques capitalistes ont tendance à se concentrer dans les pôles urbains en absorbant une partie importante des dividendes de la production nationale. La forte concentration du capital dans les grandes villes engendre un fort pouvoir d’attraction au détriment des politiques de développement régional. Les campagnes se vident peu à peu avec des effets néfastes sur les populations rurales restantes qui se trouvent ainsi fortement marginalisées. Nous observons, ici, les effets de la forte dépendance des pays affectés par ce phénomène vis-à-vis des pays riches. L’habitat précaire continue de s’étendre en créant des conditions de vie misérables pour les centaines de millions qui y trouvent refuge et ce en s’ajoutant aux pauvres générés par les agglomérations elles-mêmes..

Jules Dufour

 

Jules Dufour, Ph.D., C.Q., géographe et professeur émérite. Membre de l’Ordre National du Québec. Chercheur-associé au Centre de recherche sur la Mondialisation, Montréal, Québec, Canada.

 

Références

DUFOUR, Jules. 2015. L’état de la pauvreté dans le monde: un bilan controversé. 50 ans de lutte contre la pauvreté dans le monde : Des efforts mitigés pour un échec retentissant. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 31 août 2007. En ligne : http://www.mondialisation.ca/l-tat-de-la-pauvret-dans-le-monde-un-bilan-controvers/6529

SYLVIA. EDITOR. 2010. Los cuatro lugares para vivir más horribles del mundo. Le 28 juin 2010. En ligne : http://spanish.china.org.cn/international/txt/2010-06/28/content_20366724_2.htm

WIKIPÉDIA. 2015. Dharavi. Dernière mise à jour : Le 12 octobre 2015. En ligne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dharavi

WIKIPÉDIA. Favela. Dernière mise à jour : Le 22 septembre 2015. En ligne : https://en.wikipedia.org/wiki/Favela

WIKIPEDIA COMMONS. File:.Principaux Bidonville.png. Dernière mise à jour : Le 7 décembre 2014. En ligne : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Principaux_Bidonvilles.png

YAHOURESPUESTAS. ¿nombre de barrios carenciados de america latina? En ligne : https://es.answers.yahoo.com/question/index?qid=20120903152319AAkt01S



Articles Par : Prof. Jules Dufour

A propos :

Jules Dufour, Ph.D., C.Q., géographe et professeur émérite. Chercheur-associé au Centre de recherche sur la Mondialisation, Montréal, Québec, Canada.

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