Un étudiant canadien coincé en Libye
Le centre du recours étudiant de l’Université d’Ottawa a reçu lundi un appel au secours de Libye d’un ancien étudiant dont toutes les demandes d’évacuation qu’il avait formulé auprès d’Ottawa avaient été infructueuses. C’est ce qu’a rapporté mardi La Rotonde, le journal indépendant de l’Université.
Mahdi Darius Nazemroya a précisé à la directrice du centre Mireille Gervais être réfugié depuis trois jours dans l’hôtel Rixos de Tripoli. La capitale libyenne est en proie à de violents affrontements entre les rebelles, qui veulent libérer le pays du régime dictatorial de Mouammar Kadhafi, et les partisans de celui-ci.
Mme Gervais a dénoncé l’inaction du gouvernement fédéral mais également celle de l’Université d’Ottawa, qui n’a eu aucune réaction publique. «Je pense [que l’administration] devrait se sentir concernée même s’il n’est plus actuellement étudiant, a-t-elle argué. C’est un jeune homme brillant et qui était très impliqué qui fera sans doute une belle carrière (…) Ce n’est pas parce quelqu’un vient de gradué qu’on doit l’exclure.» Elle a dit estimer qu’un simple coup de fil de la part du doyen de l’université, Allan Rock, pourrait à lui seul faire avancer la situation.
De son côté, l’Université a fait savoir qu’elle avait le dossier de M. Nazemroya en main et qu’elle étudiait les détails pour juger de la manière d’agir. M. Nazemroya serait néanmoins en bonne santé, selon Mme Gervais.
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