VIDÉO – Artemisia annua: la chloroquine 2.0…

La chloroquine de Didier Raoult a scandalisé Big Pharma : pas assez chère et trop efficace… Ce n’est rien à côté de l’Artemisia annua sous sa forme naturelle !

A voir absolument : le documentaire « Malaria Business » (2017) du réalisateur belge Bernard Crutzen.

Un remède connu depuis 2000 ans par la médecine traditionnelle chinoise, employée de longue date par les chinois contre le paludisme (sans que cela ait créé de résistance) et qui a servi à protéger l’Armée d’Hô Chi Minh du paludisme pendant la Guerre du Vietnam…

Le film documentaire de 1H12 « Malaria Business » (2017) est super intéressant, si vous arrivez à le trouver. Y sont déjà pointés Big Pharma et la fondation Gates, et surtout le fait qu’une étude made in Africa (dont les occidentaux ne veulent évidemment pas), effectuée selon les standards de l’OMC par un jeune médecin africain sur 1000 volontaires en double aveugle, a démontré que la forme de tisane d’armoise annuelle (3 fois par jour pendant une semaine) était beaucoup plus efficace encore (disparition complète du parasite dans 99 % des cas, et sans effets secondaires) que la forme « Big Pharma » ACT (Artemisinin-based combination therapy) aujourd’hui autorisée par l’OMC… car produite par les labos (mais qui n’emprunte à la plante que le seul principe artémisinine), forme ACT qui commence déjà à engendrer des résistances… comme la chloroquine depuis déjà plusieurs décennies…

Produite en masse à Madagascar (et dans d’autres pays d’Afrique), elle n’est sans doute pas étrangère aux bons résultats de Madagascar dans la lutte contre le COVID-19… Peu de cas… et peu de morts !

Sinon, voici un petit aperçu (le Média) des enjeux sur le paludisme par une des intervenantes du documentaire original : Cette plante peut sauver des millions de vies (et l’OMS n’en veut pas), mis en ligne le 9 novembre 2018.

Vincent Gouysse

Auteure du livre « Artemisia : une plante pour éradiquer le paludisme », Lucile Cornet-Vernet raconte les combats de scientifiques et de citoyens venus des quatre coins du monde, pour faire admettre à l’OMS et à l’industrie pharmaceutique les vertus de l’artemisia annua, une plante qui peut terrasser la malaria. Au passage, elle évoque les impasses et les manquements d’une recherche scientifique soumise aux intérêts du monde de l’argent, et bien peu sensible à l’opensource et au « non-profit ».



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