11 février 2016 en France : Remaniement & Valse des Irresponsables

En plein état d’urgence, le 11 février 2016, François Hollande valide un anecdotique remaniement ministériel proposé par son Premier ministre, Manuel Valls. Anecdotique tant à la fois le président de la République et ses ministres sont raillés par une population de moins en moins dupe sur les résultats réels d’un quinquennat catastrophique qui se terminera comme il a commencé : dans la régression et la douleur. L’objectif est avant tout de laisser Laurent Fabius traiter ses problèmes de santé et de faire quelques ajustements de personnels à la marge. Rien de bien spectaculaire dans la société du spectacle français.

Hasard du calendrier, c’est aussi la date de publication de La Valse Des Irresponsables – Petites inconséquences entre amis, mon premier livre.

Jérôme Ménez

***

Aperçu.

Avec La Valse, j’ai surtout voulu montrer que le mouvement général dans lequel nous sommes englués aujourd’hui en France ne date pas d’hier.

En effet, les développements technologiques, économiques et géopolitiques majeurs – constituant notre modèle de société occidentale fondé sur les lois du capital – remontent à la période qui a suivi la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, au regard de la phase de domination réelle du capital (suivant la terminologie de Karl Marx).

Par la suite, ce mouvement autonome engageant les États dans un processus global de mondialisation s’est poursuivi de façon de plus en plus marquée jusqu’à nos jours, une crise en enchaînant une autre :

– Abandon progressif d’un secteur agraire qui n’a cessé de se révolter pour faire entendre ses difficultés

– Organisation du travail autour des grands centres industriels

– Analyse scientifique du comportement des foules, des réactions de masse et de la fabrication du consentement

– Avancée significative de l’intelligence économique et mondialisation de la finance (création de la FED et de l’impôt sur le revenu IRS en 1913, dérégulation des achats d’actions à crédit)

– Échec de l’Union latine (monétaire) en Europe

– Embrasement général du monde avec la Première Guerre mondiale

– Premières expériences douloureuses avec la folie spéculative boursière de la fin des années 1920

– Grande dépression et Seconde Guerre mondiale…

À travers une analyse globale, j’ai souhaité pointer du doigt le fait que les méthodes de domination/soumission des populations ont été couchées sur le papier depuis plus d’un siècle, bien qu’aujourd’hui certains les nient encore. Cela fait donc plus de cent ans que l’on sait comment les élites dirigeantes fonctionnent et comment elles orientent la population vers une compréhension institutionnalisée du monde en adéquation avec leurs desseins. Si l’on se réfère à l’Art de la guerre de Sun Tzu, le lecteur attentif peut même remarquer que les techniques de manipulation remontent dans l’état actuel des connaissances au VIe siècle av J.-C.

Le XXe siècle a donc été le siècle des bouleversements de la technique et de l’ingénierie dans tous les domaines. La religion du progrès et de la modernité apparaît.

L’homme a commencé à produire plus vite et pour moins cher, il fallait que le reste suive car les instabilités économiques et sociales aboutissent généralement à des guerres, de diverses intensités et sous diverses formes (notamment économiques et psychologiques). Et comme le remarque le Docteur en philosophie Francis Cousin, la révolution néolithique peut être vue comme la première pierre de la future forteresse idéologique de l’échange, qui engendrera au XIXe et XXe siècles les révolutions industrielles.

Cette analyse historique du développement des techniques m’a poussé à étudier comment fonctionnait le libéralisme, et pour qui cette doctrine allait réellement créer de la « liberté ». Il paraît que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres… Le XXe siècle n’a pas cessé de démontrer ce proverbe du point de vue des luttes de classes. Quand la liberté de Milton Friedman commence, non seulement elle ne s’arrête pas, mais en plus elle stoppe net les velléités de liberté des populations soumises à sa doctrine « libérale ». Qu’on le souhaite ou non, les abus répétés d’une classe dominante nous ont imposé une grille de lecture basée sur l’analyse des comportements de classes. La Rome antique était aussi soumise aux instabilités politiques de castes. Marx n’a rien inventé, il a juste ouvert les yeux.

La quête de liberté totale d’entreprendre et de soumettre les peuples a naturellement abouti à une systématisation de la démarche de dérégulation et de privatisation tous azimuts. Le système capitaliste procède donc par crises successives. Nous le constatons d’autant plus clairement depuis la fin de la convertibilité or/dollar en 1971 sous l’administration Nixon. En France, la modernité économique touche les brillants esprits des hauts fonctionnaires à la fin des années 1960 et se concrétise dans la première partie des années 1970. En Grande-Bretagne, la City de Londres est déjà la première place financière du monde grâce à son puissant empire financier offshore. Pourtant, le pays traverse déjà une grave crise sociale.

Aujourd’hui, avec quelques décennies de recul, il apparaît que les crises financières interviennent tous les 7 à 10 ans : le même type de crises que dans la première partie du XXe siècle, nous laissant pour héritage la crise financière de 1907, les guerres de 1914-18 et de 1939-45, le krach boursier de 1929, la Grande Dépression des années 1930, le Front Populaire de 1936, la répression dans le sang des barricadiers de Barcelone en 1937… Mais ce cycle de crises se retrouve avec une relative régularité depuis 1971, à raison d’une crise majeure par décennie. Ce que nous appelons « crise » aujourd’hui n’est rien de plus que le mode de fonctionnement normal du système capitaliste. Et les crises sont généralement subies de plein fouet par les populations soumises à la rareté monétaire.

Comment les États-Unis d’Amérique, qui arrivaient à faire vivre leur économie sans prendre un centime d’impôt sur le revenu à leur population avant 1913[1], se sont retrouvés 16 ans plus tard, après la création de la FED et de l’IRS, dans une des pires récessions de leur Histoire ?

La FED a eu comme fausse idée géniale de déréguler l’investissement en actions à crédit et de laisser grimper de manière démesurée la spéculation. L’endettement atteignant 370% du PIB en 1929, l’économie réelle est asphyxiée et la production ne trouve plus acheteur. L’accroissement inconsidéré de l’endettement a débouché sur l’implosion en 1929 de la première grande bulle spéculative de crédit bancaire, plongeant les pays occidentaux dans dix années de grande dépression, puis dans la Seconde Guerre mondiale. Autrement dit : on en prend sérieusement le chemin…

Plus tard, le président Woodrow Wilson passera au regard de l’Histoire comme un des plus grands traîtres de l’histoire, non seulement des États-Unis, mais aussi du monde, au regard de l’interdépendance des places financières internationales et de leurs structures ultra-imbriquées. Et pourtant, qui connaît aujourd’hui le 28e président des États-Unis ?

 « Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. »

Propos attribués à Woodrow WILSON avant sa mort

(28e président des États-Unis, 1913-1921)

En France, suivant la même démarche de trahison des populations par une doctrine libérale, nous avons évidemment eu Valéry Giscard dEstaing et ses hauts fonctionnaires dans les années 1970 (en tant que ministre des Finances puis président). Puis vinrent Delors, Mauroy, Lamy, Sarkozy, Hollande… et comme toujours, la machine s’emballe. En définitive, notre système occidental actuel cache à merveille ses plus grands traîtres : pourquoi et comment ?

Voilà le contexte général dans lequel se place La Valse des Irresponsables :

–    Pourquoi les populations ont-elles atteint un tel degré de domestication face à l’information et au pouvoir ?

–    Comment le système est-il organisé pour leur faire accepter l’inacceptable (attentats de janvier et de novembre 2015) ? Quel est notamment le rôle des médias ?

Source : Extrait de La Valse Des Irresponsables, page 305.

Pour aborder cette problématique de la meilleure des façons, il me semblait indispensable d’appréhender le monde et l’Histoire de l’humanité avec le recul d’une vision globale, sur le temps long. Et l’analyse graphique nous montre que les cycles qui gouvernent nos vies sont généralement d’assez bonnes sinusoïdes sur le long terme : cycle solaire, cycle lunaire, cycle des saisons, cycles de réchauffement et de refroidissement de la planète, cycle de régénération des sols, etc. À ces cycles que l’on peut qualifier de naturels sont venus se greffer une multitude de cycles économiques, notamment le cycle des crises boursières et monétaires, comme des inconnus qui s’invitent pour venir troubler une mécanique bien rodée.

Ajoutez à cela les cycles politiques volontairement courts en Occident, précisément pour que la caste politique élue puisse légitimement abuser des pouvoirs conférés pendant 4 à 6 ans. Ce modèle démocratique occidental qui nous contraint à changer de président, de chancelier ou de ministres tous les 4 à 6 ans, en plus de ne pas être discutable ni contestable (pourquoi ?), est totalement inadapté aux cycles naturels beaucoup plus longs qui gouvernent notre planète. De plus, le concept d’alternance politique est non seulement une imposture idéologique (les partis dominants, bien que dans une opposition de façade, savent prendre ensemble les décisions les plus inhumaines pour leur population), mais il s’avère surtout, mandat après mandat, ne jamais être en mesure de permettre un retour à des échanges stables et à des niveaux d’endettement raisonnables. Et c’est bien là l’essentiel. Il est urgent de revenir à des cycles connus et maîtrisés de l’Histoire longue. Les éléments naturels ne produisent pas d’imposture idéologique dans le but d’accroître leur pouvoir sur les hommes. Dans notre frénésie d’accumulation, n’oublions pas les fondamentaux…

Parti à la recherche des causes de domestication des populations, j’avais souhaité dresser, dans un article intitulé Psychanalyse du réflexe de crédulité, une brève synthèse des travaux liés aux mécanismes de fabrication du consentement des populations : choc psychologique, recours aux émotions individuelles, recours à la peur, récit narratif idéologique parsemé de faits indiscutables (« storytelling »), appel à des idéologies à caractère pseudo-universel.

Dans son ouvrage La Stratégie du choc, Naomi Klein présentait un constat extrêmement documenté d’un monde de plus en plus soumis au libéralisme et au corporatisme. En illustrant son propos de quelques bouleversements stratégiques majeurs depuis la Seconde Guerre mondiale, elle faisait apparaître que chaque changement important de direction d’un pays, d’une économie ou d’une politique extérieure s’est fait dans la douleur d’un choc émotionnel infligé aux populations. Une décennie a suffi dans le cône sud d’Amérique latine pour démontrer que seule une crise motionnelle majeure peut entrainer un changement social profond.

« Only a crisis – actual or perceived – produces real change. »

Milton Friedman

Se référer aux excellents ouvrages listés en annexe sur le sujet de la fabrication du consentement.

Le libéralisme et l’économie politique méritent qu’on les aborde sous l’angle de l’homme en tant que marchandise. Car voilà la vraie modernité dont l’actualité semble vouloir nous faire prendre conscience. Dans les faits, à la fin du XIXe siècle, l’Européen s’est résolument tourné vers une modernité sans retour arrière possible. Il a commencé à prendre pleinement conscience qu’il était capable d’influer sur son environnement direct. La bourgeoisie industrielle européenne a joué un rôle essentiel dans cette marche irréversible vers l’accumulation, la société du spectacle et le fétichisme de la marchandise.

« Le temps irréversible unifié est celui du marché mondial, et corollairement du spectacle mondial. »

 Guy Debord, La Société du spectacle

(Source : Une du quotidien français Le Figaro du 31 octobre 2001)

Puisque l’actualité nous y invite, prenons le cas de la crise migratoire que subit aujourd’hui l’Europe, suite à la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 et à l’exode massif de Syriens fuyant la guerre dans leur pays.

L’augmentation incontrôlée de flux migratoires a toujours été un facteur de déstabilisation utilisée par les grandes puissances pour contenir les velléités de révolte de leurs vassaux (se référer notamment à l’empire assyrien entre les XIVe et Xe siècles av J.-C.). L’Histoire se répétant souvent, voici avec la crise des migrants un retour du fétichisme de la marchandise appliquée à la main d’oeuvre humaine… Quand en 2015, Pierre Gattaz, représentant des dirigeants d’entreprises françaises (MEDEF), déclare ouvertement que : « L’accueil des migrants est une opportunité pour notre pays », il ne fait que recycler le champ lexical de ce que demandaient déjà les géants du BTP et de l’automobile (Bouygues et Renault) dans les années 1960 : une main d’oeuvre extérieure moins regardante sur les acquis sociaux et sur les salaires, afin d’exercer une pression intérieure sur les organisations syndicales et les mouvements sociaux.

Georges Pompidou, Premier ministre français, ne disait-il pas en 1963 : « L’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale » ?

C’est aussi un excellent moyen d’abaisser les normes sociales et de déréguler les échanges humains. Un demi-siècle plus tard, l’homme d’affaires Pierre Bergé apparaît parfaitement décomplexé lorsqu’il s’interroge, en 2012, dans les colonnes du journal Le Figaro :

« Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? »

Homme, femme : même marchandise, même prédation du capital.

L’humain du XXIe siècle est réifié : il est élevé au rang de marchandise d’échange. La loi du libre échange s’inscrit comme la loi du remplacement de l’individu qui refuse son asservissement, par un autre individu qui accepte cet asservissement. Le libre échange permet de mettre l’homme et sa production dans le même sac de la marchandise échangeable. En d’autres termes, c’est la course au meilleur esclave. Le plus aliéné, le plus consentant, le moins disant, le moins éveillé. Notons tout de même que les esclaves de la Rome antique n’étaient vendus qu’à un maître et pouvaient obtenir leur affranchissement sans attendre l’âge de la « retraite »…

Aujourd’hui, la dynamique du capital se doit de digérer l’intégralité des initiatives radicales centrées sur l’humain. Le capital a organisé la techno-dépendance des populations afin de les aliéner à la futilité de leurs querelles sur les réseaux sociaux. Quand Brzezinski accouche du « tittytainment », les populations occidentales plongent dans l’enseignement de l’ignorance généralisée.

L’oligarchie mondialiste joue le rôle du père dans le but de maintenir intactes les illusions d’universalité de ses enfants : les 99%. Elle produit pas à pas sa « narrative », son récit idéologique imposé au reste du monde sans contrainte apparente, suivant un pseudo-consensus établi « dans l’intérêt de tous », tout en prenant soin de ne jamais remettre en question les intérêts financiers des gros poissons « too big to fail, too big to jail »

Concrètement, les intérêts de la spéculation à la nanoseconde doivent être sauvegardés coûte que coûte.

Ce n’est plus celui qui a la plus grosse bombe qui l’emportera dans les conflits de demain, mais celui qui racontera la meilleure histoire.” 

Propos attribués à John Arquilla & David Ronfeldt (Rand Corporation, 1999)

Pour recycler les anciens codes de la fabrication du consentement des années 1920, de « nouveaux » concepts fleurissent alors autour du storytelling : paternalisme libéral, architecture du choix, ingénierie sociale, science du « management », gestion de la perception en entreprise, essor du comportementalisme…

Il est avant tout question d’idéologies dans le cadre d’un récit suggestif : OGM pour notre santé, guerre pour la paix, guerre humanitaire, bombardements pour faire respecter les droits de l’homme, sommets internationaux pour lutter contre le réchauffement climatique (à coup de taxes nouvelles)… Autant de coups de comm’ et de relations de presse inconséquents, qui n’avaient aucune chance de s’attacher le soutien de l’opinion publique sans un récit de l’Histoire édulcoré à l’émotion spectaculaire. L’objectif essentiel des cercles d’influences, groupes de pressions et laboratoires d’idées (« think tanks »), est de créer un sens commun à l’Histoire quand celui-ci manque dans les esprits.

Bien entendu, cette dynamique du récit a ses limites. Elle ne survit pas longtemps à l’esprit critique et à l’épreuve des faits. À l’heure de la « Big Data » et de l’Internet planétaire, l’acharnement quasi religieux, dont font preuve nos décideurs à vouloir représenter le monde suivant un manichéisme zélé, finit par produire lentement les effets inverses. Les faits sont têtus, ils se lisent, ils se vérifient, ils se partagent, ils se diffusent à la vitesse du signal sur le réseau. Ces faits qui parcourent le globe en quelques secondes dévoilent chaque jour davantage la supercherie de cette caricature du sens, pour le curieux qui fait l’effort de l’analyse critique. L’illusion ne prend plus aussi bien qu’auparavant car le curieux se multiplie. Le recours au double standard passe mal, le recyclage des codes s’épuise et le remodelage de la langue maternelle en une novlangue institutionnalisée ne tient plus. Les mots comme « démocratie » ou « fascisme » sont aujourd’hui complètement vidés de leur sens premier. Prenons le cas du modèle de « démocratie » européenne pour nous en convaincre.

À quoi joue cette Union Européenne aux accents soviétiques ? Le 16 décembre 2010, le Conseil européen présidé par Herman Van Rompuy a validé l’amendement du Traité de Lisbonne permettant de le modifier à l’avenir en évitant la tenue de référendums nationaux, par une procédure de révision simplifiée ne faisant plus appel aux populations européennes ! C’est donc bien à Bruxelles que se cristallise la puissance des groupes de pression autour des technocrates de l’Union Européenne : ils ont réussi à balayer tout succédané de démocratie et à mettre sous tutelle les budgets et les orientations de politiques publiques des ex-États souverains européens, après validation par leurs assemblées nationales !

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Jean-Claude Juncker,

président de la Commission Européenne, le 29 janvier 2015

Quel est le sens historique de cette “démocratie”-là ?

Avoir la mémoire courte au regard de la centralisation bureaucratique peut s’avérer très risqué. N’est-il pas dangereux de reprendre le même chemin d’un fédéralisme à marche forcée que celui du Politburo soviétique dans les années 1920 ? Les hommes ont pu démontrer à maintes reprises qu’ils ne savaient pas toujours tirer les bonnes leçons de leurs erreurs passées. L’Union Européenne est en train de mettre en œuvre la même direction autoritaire que l’URSS du siècle dernier. D’autant plus que la diplomatie européenne a jusqu’ici réussi à semer le chaos dans tous les dossiers internationaux où elle s’est engouffrée : Libye, Syrie, Ukraine, Grèce.

Une union monétaire supranationale sans les bases structurelles d’une union politique fédérale solide ne fonctionne pas. L’Euro s’effondrera à l’instar de l’Union latine de 1865 balayée par la Première Guerre mondiale.

Jérôme Ménez

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Le blog du livre : https://lvdi.wordpress.com

Annexe bibliographique :

 

 

 

 

 

Pour aller plus loin :

Normand Baillargeon

Petit cours d’autodéfense intellectuelle, Lux Éditeur, 2005

Edward L. Bernays

Crystallizing Public Opinion, Boni and Liverlight, 1923

Propaganda, Horace Liverlight, 1928

Public Relations, University of Oklahoma Press, 1952

The Engineering of Consent, 1955

Jacques Bouveresse

Peut-on ne pas croire ? Sur la vérité, la croyance et la foi, Agone, 2007

Noam Chomsky

Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media (Edward S. Herman & Noam Chomsky), Pantheon Books, 1988

Necessary Illusions : Thought control in democratic societies, South End Press, 1989

Guy Debord
La Société du Spectacle, Buchet/Chastel, 1967
Commentaires sur la société du spectacle, Éditions Gérard Lebovici, 1988

Christian Harbulot & Didier Lucas

La guerre cognitive, l’arme de la connaissance, Lavauzelle, 2002

Paul Jorion

Comment la réalité et la vérité furent inventées, Gallimard, 2009

Naomi Klein

La Stratégie du choc : Montée d’un capitalisme du désastre, Actes Sud, 2008

Etienne de La Boétie

Le Discours de la servitude volontaire, 1549

Gustave Le Bon

Psychologie des foules, Felix Alcan, 1895

Walter Lippmann

Public Opinion, 1922

Karl Marx

Le Capital [“Das Kapital, Kritik der politischen Ökonomie”], Verlag von Otto Meisner, 1867

Jean-Claude Michéa

–  L’Enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes, Climats, 1999

Offensive

Divertir pour dominer : La culture de masse contre les peuples, l’Échappée, 2010

Pierre-Yves Rougeyron

Enquête sur la loi du 3 janvier 1973, Le jardin des Livres, 2013


[1] L’IRS était considéré comme inconstitutionnel avant 1913.



Articles Par : Jérôme Ménez

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