Algérie : 62e anniversaire de la lutte de libération. L’obligation d’une nouvelle révolution en face de la réalité du monde.

 « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer »

Guillaume d’orange

 

Nous sommes à la veille du premier novembre et on peut parier que le rituel bien rodé  et atemporel sera servi à une société algérienne  indifférente. Pourtant cette épopée devrait de mon point de vue – au vue de l’immense tâche accomplie par nos ainés- être réactualisée chaque année et le moins que l’on puisse faire est de faire un bilan de nos réalisations dans le  tous les domaines  notamment le savoir, l’élévation du niveau de vie , bref la quête d’objectifs toujours ambitieux. Or que constatons nous ?  des autorités qui sacrifient à la levée des couleurs à minuit, et par la même des actions qui excluent d’emblée les jeunes.

Le Premier Novembre fut vraiment une aventure humaine portée par tout un peuple et pas par quelques clans regroupés sous le vocable de famille révolutionnaire  dont  on peut douter de sa valeur ajoutée quand des enfants de moudjahid s’organisent  alors qu’ils sont pour la plupart cinquantenaires pères et grands pères mais toujours de grands enfants-, en organisation pourquoi faire et quel est leur apport ? Quel est l’apport  d’un ministère  des moudjahidine dont le budget est équivalent à celui de l’enseignement supérieur et plus de 5 fois celui de la formation professionnelle ?. D’un côté des citoyens qui ont fait leur travail en s’étant battu  pour la Révolution il y a plus d’un demi siècle . De l’autre la formation supérieur de centaines de milliers de jeunes qui représentent l’avenir  Il n’est pas question ici de nier les droits des descendants de chahids mais leurs enfants sont des citoyens comme les autres l’Etat a le devoir d’en faire des hommes en les formant mais ils doivent à un moment ou un autre montrer ce qu’ils apportent eux-mêmes comparés à l’immense apport des chahids de la révolution.

Hassiba Ben Bouali

Quand des icones comme Petit Omar ( 11 ans) Hassiba Ben Bouali ( 19 ans)  Ali La pointe ( 24 ans) meurent les armes à la main et refusent de se rendre,  en face d’une armée de tortionnaire prête à tout pour perpétuer un ordre raciste au nom de la conviction d’appartenir à la race supérieure, c’est pour nous un message , nous ne devons pas nous rendre à la fatalité nous devons nous battre pour un autre premier novembre sans cesse renouvelé. Nous avons plusieurs fois échappé à des tsunamis exogènes est ce de la baraka ? est ce modestement notre génie et que dans les épreuves existentielles le peuple sait  se dresser contre l’aventure comme celle qui a emporté les pays arabes dans une tourmente  sans fin baptisée par l’Occident seul détenteur du sens  – printemps arabes- Mais  les slogans  telle que la chance la baraka ou le génie du peuple ne doivent pas être convoqués à chaque fois  tout le temps, il faut bien  à un moment ou un autre les remplacer par la rigueur le travail.

En haut à droite, le Petit Omar, ci-dessus Ali La pointe

Ce que furent les Printemps arabes

Il vient que le Premier novembre de cette année se déroule dans un environnement de plus en plus critique. Les nuages s’accumulent sur les pays vulnérables car les  ressources planétaires sont insuffisantes, les changements climatiques sont là avec le cortège de malheurs, famines et sécheresses De ce fait l’hégémonie des grands n’a jamais été aussi évidente et les petits pays ont du mouron à se faire. Dans cet ordre il m’a été donné d’assister justement à la présentation du professeur Ahmed Bensaada  -qui  nous vient de Montréal où il est enseignant- de son dernier ouvrage «  Arabesque$ » à l’Ecole Supérieure  de Journalisme. Ce fut un exposé magistral sur ce que furent les printemps arabes.  Le professeur  Bensaada  en horloger minutieux a déconstruit  la mécanique horlogère de ce plan diabolique  de l’Empire et de ses vassaux européens  ( Angleterre,  France) et à un degré moindre  l’Allemagne  et l’Italie , qui consiste  avec toujours le même objectif  celui de l’accaparement des ressources planétaires principalement énergétiques , adossé à un néolibéralisme sans état d’âme et à une mondialisation –laminoir des plus faibles

Après avoir essayé la Démocratie aéroportée  en Irak et en Afghanistan l’Empire a compris qu’il fallait susciter des révolutions endogènes.  C’est  autre tactique qui consiste à miner le Monde arabe de l’intérieur. il faut dire qu’ils ont la partie facile tant les gouvernants qui cultivent le culte de la personnalité voire du sauveur « El Mahdi » ont tout fait pour installer leur peuple dans les temps morts, chacun utilisant une légitimité soit révolutionnaire, soit religieuse, soit divine…L’essentiel est de garder le pouvoir même au prix du désespoir de chacun (harraga, kamikaze…). Selon une étude de la Rand Corporation de 2005 on apprend que l’Amérique essaie de subdiviser l’Oumma musulmane en divers camps. Elle donne la recette à adopter ou adapter selon qu’elle a affaire aux fondamentalistes, aux traditionalistes, aux modernistes, et carrément aux séculiers.  (1)  (2)

Les Printemps arabes ont « surpris » tout le monde  d’après la doxa occidentale

Tout a commencé avec Sidi Bouzid en Tunisie Une nouvelle page de l’histoire dit-on  est en train de s’écrire dans le Monde arabe. Hypocritement on parle  d’un événement imprévsible  C’est en tout cas La thèse occidentale de Gilles Kepel, et de tant d’autres est que le «printemps arabe  a surpris tout le monde». C’est aussi celle de  Jean Daniel qui au passage encense le triste BHL:

«Il était inévitable, avec la progression des ondes de choc venues de Tunis et du Caire, que l’émergence du Printemps arabe suscite des polémiques et des affrontements. Nous n’avions qu’à applaudir, qu’à nous solidariser et à décider de faire l’impossible pour que personne ne confisque aux peuples qui s’étaient libérés, leur révolution. C’est alors que s’est posé le problème du devoir d’assistance et du droit d’ingérence. A la réflexion, et tout compte fait, j’ai décidé de préférer le comportement ostentatoire d’un BHL à l’indifférence dédaigneuse et frileuse de ses rivaux. BHL d’autre part, à force de vouloir être Malraux, il va peut-être finir un jour par lui ressembler».

Le même  Malraux que nous avons connu plus inspiré dans la « la condition humaine » ou le « le petit prince »  fut  pris à partie en Amérique Latine quand il est allé « vendre »  en tant que ministre de de Gaulle la position de ce dernier  concernant la guerre d’Algérie en 1960, il trouva en face de lui l’abbé Berenguer ambassadeur du GPRA en Amérique Latine   qui a déconstruit minutieusement son discours et restituer la vérité à savoir que le peuple algérien se battait pour son indépendance et sa dignité.  Cela prouve au passage que la Révolution algérienne fut portée par tout un peuple sans exclusif pas seulement des maquisards, mais aussi des moussebels, des médecins, l’équipe de football du FLN La troupe théâtrale et aussi, nous ne devons pas l’oublier par beaucoup d’Européens français de souche mais en Algérie à l’instar des Yveton, Chaulet Timsit, Maillot Leban et tant d’autres sans compter les européens à l’image de Jeanson, Sartre, et les hommes d’Eglise notamment monseigneur Duval  et le Père Daviezies  et de tant d’autres

Ce clin d’œil étant fait à la glorieuse Révolution de novembre ; Il n’y avait pas de surprise concernant ces révolutions arabes qui ont suivi les révolutions colorées. Nous sommes d’accord avec le professeur Bensaada quand il  prouve par une étude fine – il faut savoir qu’il y a plus de six cents références dans son ouvrage –  que tout à été minutieusement préparé. Cela nous rappelle la boutade de Franklin Delanoë Roosevelt  quand il déclarait : «  Quand un  évènement vous parait advenir par hasard, vous pourrez être sûr qu’il a été minutieusement préparé »

Le soubassement de ces révoltes  n’a pas les fondements classiques imputables à un hypothétique choc des civilisations.  Le ras-le-bol arabe n’a pas commencé en décembre 2010 mais en octobre 1988 en Algérie. Le tribut fut très lourd. La jeunesse algérienne a été la première, triste privilège, à mourir pour s’être battue pour la démocratie, la liberté. Sauf que ça n’intéressait personne. L’Algérie a payé le prix de la démocratie avec une décennie rouge et dit-on 200.000 morts, 10.000 disparus et 30 milliards de dollars de dégâts, sans compter les traumatismes que nous allons encore trainer pendant longtemps. Il a fallu attendre l’après 11 septembre 2001 pour que la voix de l’Algérie soit audible concernant le terrorisme mais nous ne sommes pas pour autant vaccinés , nous sommes visés  Comme par hasard, les monarchies arabes dociles aux Etats-Unis et à Israël ont survécu à la «tempête du Printemps arabe».

Le démontage de la mécanique des révoltes

Nous aurions voulu que l’on démonte la mécanique de ces révoltes pour y voir une manipulation de grande ampleur et la «spontanéité» des révoltes est un paramètre qui a été mis en équation pour susciter le chaos pour le plus grand bien de l’Empire et de ses vassaux. Tout le monde se souvient des bloggeurs qui ont catalysé les révoltes en Egypte, en Syrie…   On attribue à Machiavel la sentence suivante : «Le meilleur moyen de contrer une révolution c’est de la faire soi-même». Ceci s’applique croyons-nous comme un gant, à ce qui se déroule sous nos yeux. En un mot tout est programmé pour se dérouler ainsi. Il suffit de lire, mais le veut-on ? L’ouvrage de Gene Sharp qui décrit par le menu comment faire une révolution non violente et la réussir… Nous y trouverons tous les symptômes constatées dans les révoltes légitimes tunisiennes et égyptiennes, libyennes  qui, ont été prises en charge par l’empire

Ahmed Bensaada nous présente  l’ouvrage de Gene Sharp : «De la dictature à la démocratie », livre de chevet depuis près de deux décennies de tous les activistes du monde non occidental rêvant de renverser des régimes jugés autocratiques. Dans cet ouvrage, Gene Sharp décrit les 198 méthodes d’actions non violentes susceptibles d’être utilisées dans les conflits en vue de renverser les régimes en place. Parmi elles, notons la fraternisation avec les forces de l’ordre, les défilés, les funérailles massives en signe de protestation, les messages électroniques de masse, les supports audiovisuels, les actes de prière et les cérémonies religieuses, l’implication dans le nettoyage des places publiques et des endroits qui ont été la scène de manifestations, l’utilisation de slogans forts (comme le «Dégage» ou «Irhal»), des logos (comme le poing fermé), des posters avec les photographies des personnes décédées lors des manifestations et une certaine maîtrise de l’organisation logistique :

«Cette brillante application des théories de Gene Sharp fut suivie par d’autres succès retentissants : Géorgie (2003), Ukraine (2004) et Kirghizistan (2005). Voici ce que dit, en 2010, Pierre Piccinin, professeur d’histoire et de sciences politiques : « Les révolutions colorées ont toutes mis en œuvre la même recette : un groupuscule organisateur est financé par l’étranger et soutenu logistiquement (ordinateurs, abonnements à Internet, téléphones portables…). Formé par des professionnels de la révolution, sous le couvert d’ONG censées promouvoir la démocratie, telle la célèbre Freedom House, il arbore une couleur et un slogan simple. Le but : se débarrasser d’un gouvernement hostile et le remplacer par des leaders amis».  (3)

Le rapport Lugano  de Susan George

L’ouvrage du professeur  Ahmed Bensaada est édifiant car il permet d’ouvrir les yeux sur la réalité du monde et comme il l’a affirmé lors de la conférence  ces révolutions simulées de l’extérieur n’ont pu se développer que parce que le terreau était favorable, celui de la malvie de la hogra des passe droits des mounafeks dirions nous, des tricheurs bref de tout ceux qui n’ont aucune valeur ajoutée mais une grande capacité de nuisance basée notamment sur la « acabbya..

Cependant je pense que ces révolutions ont eu un précédent à savoir une politique d’effritement identitaire mise  en œuvre par l’Empire il s’agit du Rapport Lugano ; L’Empire et ses vassaux sont encore pour un temps les maîtres du monde. Les  médias  man  stream  sont à leurs ordres et pourtant ils sont  inquiets. Le capitalisme restera-t-il incontournable dans les décennies à venir? La mondialisation continuera-t-elle à accroître leur  richesse et leur  puissance?      Ce Rapport  montre  les mécanismes pervers du capitalisme ultra-libéral et l’horreur écologique, sociale et économique qu’il engendre notamment en problématisant les identités des peuples

La militante pour un monde plus juste  Susan Georges  en parle dans son ouvrage que présente Philippe Fremeaux   Nous l’écoutons :

« Depuis trois décennies, Susan George est de tous les combats en faveur des peuples du Sud et contre les effets destructeurs de la mondialisation libérale. Le rapport Lugano, se présente comme un rapport écrit à la demande des « maîtres du monde », qu’on devine être les élites qui se retrouvent chaque année à Davos. Objectif du rapport: apprécier les menaces qui pèsent sur le capitalisme libéral et trouver les moyens d’assurer sa pérennité. L’ouvrage brosse un tableau inquiétant mais réaliste de l’état du monde: croissance productiviste, risques écologiques, inégalités explosives. (…) Il y a, certes, des gagnants et des perdants, des profiteurs et des laissés-pour-compte, et les premiers cherchent à défendre leurs privilèges. Mais leur stratégie consiste surtout à s’adapter à des circonstances dont la dynamique leur échappe. » (4) (5)

On le devine, le sacerdoce du néolibéralisme est de créer le consommateur mondial: homo economicus: le moi universel. On dit qu’il y a sept commandements :

1)Promouvoir le pluriculturalisme.

2) Valoriser le multiculturalisme. Encourager les immigrants à conserver leurs cultures. Les sociétés multiraciales et multiculturelles doivent consacrer toute leur énergie à maintenir la paix entre les divers groupes qui les composent.

3) Faire l’éloge de la diversité plutôt que de l’unité.

4) Maintenir le groupe dont la démographie est la plus forte dans l’illettrisme. Une sous-classe en expansion, non-assimilée, sous-éduquée, hostile à la majorité,

5) Amener le monde des affaires à soutenir financièrement le multiculturalisme.

6) Rendre tabou tout propos allant à l’encontre de la diversité.

7) Rendre impossible l’application des lois sur l’immigration. L’immigration massive est normal elle ne peut être arrêté, et qui serait un bienfait pour la société. (6)

En cette veille de premier novembre l’ouvrage du professeur Bensaada est pour nous une mise en garde devant les dangers du monde.  Il  nous arme pour déconstruire la doxa occidentale . L’Algérie est visée c’est une  certitude il n’y aura pas d’avenir sans un engagement clair et net pour mobiliser la jeunesse pour cela il faut l’armer idéologiquement conte les tentations extrêmes en donnant l’exemple  Le nouveau premier novembre symbole d’une engagement révolutionnaire est à créer au quotidien. Rien ne peut se faire sans une société apaisée. Pour cela il nous faut arriver à un projet de société  pour ce XXIe siècle en listant les défis  et les dangers qui nous guettent.

Une révolution  est vouée à l’échec si elle n’est pas métabolisée par le peuple qui comme un seul homme réagira face à l’adversité. Les Printemps arabes concoctés dans les officines occidentales n’avaient aucune chance de réussir car le corps social considéré n’adhère pas. Ce ne sont  pas les scénarios  à la Place Tahrir ou autres qui feront que la greffe prenne ! Nous avons réussi notre révolution seuls et c’est tout un peuple, les maquisards mais aussi  chaque citoyen qui à chacun a apporté sa pierre à la réussite de cette révolution, notamment beaucoup d’européens nés en Algérie  qui la considèrent à juste titre comme leur patrie , qui ont compris le sens du combat , se sont engagés et pour beaucoup en sont morts ; notamment aussi les intellectuels français qui ont sauvé l’honneur de la France en étant convaincu que la décolonisation était consubstantielle des droits de l’homme.

Les Algériens ont pays  avec un énorme tribut . 1 million  de morts, 2,5 millions de citoyens dans les camps de concentration, plus de 10.000 villages brûlés au napalm, et des traumatismes qui ont duré des dizaines d’années. Nous nous sommes battus seuls et heureusement sans interférence externe  en ne comptant l’armement de l’Otan mis généreusement à la disposition du pouvoir colonial . Pour la petite histoire  il aurait été   « proposé » aux autorités françaises d’en finir avec une bombe atomique….

Cependant plus de soixante ans nous sépare de ce combat épique, la réalité actuelle est différente. Nous devons être très vigilants pour ne pas être le suivant dans la charrette des Printemps arabes. S’agissant de la Révolution de novembre de Papa , elle a vécu. C’est à nous d’oser de façonner le destin de nos enfants . Que voulons-nous pour nos enfants ? Quelle révolution devons-nous faire ?  En face de la réalité du monde il nous fait obligation en tant que pays toujours en développement depuis plus de cinquante ans  d’inventer de nouvelles révolutions de la connaissance   du savoir , mais des révolutions endogènes loin de toutes manipulations  pour cela tout est basé sur l’éducation.

Quelle école devons- nous promouvoir ? celle de la scolastique ou celle de la raison pour rendre autonome mentalement nos enfants pour qu’ils ne soient pas otages des sirènes de tout bord ?  Comment pouvons- nous vivre ensemble et faire ensemble ? C’est encore une fois un nouveau premier novembre à inventer celui du Web 2.0, de la lutte contre les changements climatiques de la transition énergétique c’est dire si les Jeunes  doivent être acteurs de leurs destins

Professeur Chems eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

1. Ahmed Bensaada : Arabesque$ ; Editions Anep Alger 2016

http://michelcollon.info/Nouveau-livre-d-Investig-Action/

2.http://www.legrandsoir.info/Le-chaos-arabe-un-printemps-ou-un-mirage.html

3.http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/222966-proche-orient-la-r%C3%A9alit%C3%A9-du-printemps-arabe,-par-chems-eddine-chitour

4.Susan George Le rapport Lugano,  Ed. Fayard, 355p.,

5.Http://www.alternatives-economiques.fr/le-rapport-lugano-susan-george_fr_art_137_14137.html

6.Chems Eddine Chitour http://www.mondialisation.ca/le-neoliberalisme-laminoir-le-fossoyeur-des-identites-et-du-vivre-ensemble/5367713



Articles Par : Chems Eddine Chitour

Avis de non-responsabilité : Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que le ou les auteurs. Le Centre de recherche sur la mondialisation se dégage de toute responsabilité concernant le contenu de cet article et ne sera pas tenu responsable pour des erreurs ou informations incorrectes ou inexactes.

Le Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) accorde la permission de reproduire la version intégrale ou des extraits d'articles du site Mondialisation.ca sur des sites de médias alternatifs. La source de l'article, l'adresse url ainsi qu'un hyperlien vers l'article original du CRM doivent être indiqués. Une note de droit d'auteur (copyright) doit également être indiquée.

Pour publier des articles de Mondialisation.ca en format papier ou autre, y compris les sites Internet commerciaux, contactez: [email protected]

Mondialisation.ca contient du matériel protégé par le droit d'auteur, dont le détenteur n'a pas toujours autorisé l’utilisation. Nous mettons ce matériel à la disposition de nos lecteurs en vertu du principe "d'utilisation équitable", dans le but d'améliorer la compréhension des enjeux politiques, économiques et sociaux. Tout le matériel mis en ligne sur ce site est à but non lucratif. Il est mis à la disposition de tous ceux qui s'y intéressent dans le but de faire de la recherche ainsi qu'à des fins éducatives. Si vous désirez utiliser du matériel protégé par le droit d'auteur pour des raisons autres que "l'utilisation équitable", vous devez demander la permission au détenteur du droit d'auteur.

Contact média: [email protected]