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Algérie – Appel à l’unité du pays. Nous sommes tous des Ghardaouis
Par Chems Eddine Chitour
Mondialisation.ca, 11 juillet 2015

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 «Quand ils sont venus chercher les communistes. Je n’ai rien dit. Je n’étais pas communiste. Quand ils sont venus chercher les juifs. Je n’ai pas protesté. Je n’étais pas juif. Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique. Puis ils sont venus me chercher. Et il ne restait personne pour protester»

 Pasteur Niemoller

Encore une fois,  dans l’Algérie du Sud,  la situation à Guerrara et Ghardaïa s’est dégradée. Cette fois le seuil critique est dépassé: 25 morts dans des accrochages qui donnent de Ghardaïa l’image d’une ville en guerre civile. Au-delà des motifs qu’il faudra nécessairement chercher dans le cadre d’une enquête impartiale, le sang des Algériens a coulé pour un motif que l’on pensait ne pas toucher : l’identité.

Pour l’histoire, pendant la période de l’indépendance et jusqu’à la mort de Boumediene il n’y eut pas de problèmes pour le vivre-ensemble, le premier grand clash a eu lieu durant le Ramadhan de 1985 entre les Mozabites de Ghardaïa et les M’dabih . Il est donc malvenu de restreindre ces évènements à seulement ces deux dernières années. La brusque flambée de violences a été déclenchée mardi peu avant minuit lorsque des hommes aux visages masqués et armés de fusils de chasse ont ouvert le feu sur des habitants, selon une version des faits non confirmée.

Il est curieux de constater que les intellectuels que nous sommes sont plus enclins à signer des pétitions dans tous les sens – comme celle de protéger la fac des sciences objet de la dernière pétition – que de se sentir interpellés par le drame de Ghardaïa. Faut-il rappeler mes multiples mises en garde contre cette bête immonde de la division? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, un feu mal éteint depuis trente ans. Comme le dit le proverbe amazigh «Isgharen irqaqen serghayen izuranen». «Les brindilles mettent le feu aux grosses bûches.»

Les racines de la mal-vie

Indépendamment de la manipulation que l’on ne peut pas exclure eu égard, l’atmosphère internationale de la guerre de tous contre tous les citoyens de Ghardaïa estiment que l’Etat n’assure pas leur sécurité et que le problème dure depuis trop longtemps. Les causes classiques sont connues: manque de perspective, manque de projets de développement, propagation des fléaux sociaux. La majorité des jeunes Ghardaouis sont insatisfaits des projets de développement réalisés dans leur wilaya. Les élus et notables dénoncent la drogue. Ce sont les barons de la drogue et du crime qui sont derrière ces incidents.

Pourquoi nous en sommes arrivés là? Est-ce que la morale à l’ancienne est suffisante avec une jeunesse facebookisée qui étouffe et qui ne voit pas de perspective. La gestion de la crise par la «tribalisation» de la société, avec des accords avec des chefs qui ont de moins en moins de légitimité ne mène pas loin. Car les vrais interlocuteurs devraient être les citoyens, c’est à l’Etat régalien d’affirmer la citoyenneté de chacun. De plus, dans ces heures graves on ne peut pas faire l’économie de l’apport bien compris des partis politiques, des associations des intellectuels, bref de tout ceux qui sont interpellés par la dangerosité de cette situation et de la nécessité de contribuer à ramener la paix et la concorde.

Le modèle sociologique et de développement des citoyens algériens de rite ibadite

Le modèle social mozabite est basé sur une forte solidarité entre membres de la communauté. Il est perçu parfois comme un «empêchement à l’adhésion à la nation» dans un pays dirigé par un pouvoir politique centralisé où l’injonction est faite à la renonciation à sa spécificité vue comme un processus de désintégration.

« Depuis sa création, écrit l’universitaire Rostom Djazaïri, le M’zab est devenu une terre de repli, de paix et une fin en soi. Et les Mozabites s’abstenaient de tout prosélytisme pour leur rite. C’est l’Islam humble, attractif, non démonstratif, serein, et loin de tout positionnement social, politique ou autre. L’attachement sans fin des Mozabites au M’zab n’a jamais été exclusif de leur enracinement profond dans leur Algérie à travers les siècles, durant lesquels leur disponibilité totale pour la servir est indiscutable. Le M’zab venait de faire généreusement don au peuple algérien de l’un des Symboles de tout Etat indépendant: l’Hymne national. C’est pour le M’zab, un témoignage es-qualité de son identification à cet être (l’Algérie) qui est le sien.» (1)

«Sur le plan de l’effort et du sacrifice humain: dans le néant du désert aride, où les eaux pluviales sont d’une grande rareté, et les sécheresses se relaient de manière cyclique, atteignant souvent jusqu’à sept ans d’absence de crue, surgit, dans une incroyable aventure de la création humaine, une oasis artificielle, verdoyante et défiante, mettant au pas les ingratitudes des terres et des cieux dans un élan de courage et d’abnégation qui dépassent l’entendement. Cette oasis, témoin vivant du génie humain, est l’expression conjuguée du labeur, de la persévérance, de la patience, et de l’endurance, fruit de l’amour n’tmourt.[ du pays, ndt]  C’est par touches successives, opiniâtrement, plants après plants, lopins après lopins, puits après puits, parcelles après parcelles que les palmeraies du M’zab ont jailli. En outre, le système du partage des eaux, rajoute au génie humain et au travail valeur suprême, l’admirable ingéniosité de l’esprit imaginatif et l’équité du partage du don de Dieu que sont les pluies pourtant rares.»(1)

Justement les jeunes Algériens de rite ibadite sont comme les autres jeunes du pays en contact avec la blogosphère facebook. Je me souviens que pendant la parenthèse de l’ouverture des médias de la libération de la parole en 1990, les autres citoyens algériens découvraient un orchestre de musique des jeunes Mozabites. Ils doivent certainement se poser des questions et interroger la place de la religion dans leur épanouissement.

Nous le voyons avec les universitaires algériens de ce rite quand ils sont dans les grandes villes ils s’adaptent et globalement leur spécificité est diluée dans le vivre-ensemble et ce qu’on appelle la modernité. De mon point de vue, un aggiornamento de ces citoyens algériens de rite ibadite s’impose. Il est vrai que le challenge est de taille comment aller vers la modernité et la crainte de la dilution de la spécificité sans perdre son âme. Il faut bien le dire que l’Etat ne fait rien pour accompagner les citoyens vers l’ouverture de la modernité. Les citoyens algériens de rite ibadite savent ce qu’ils vont perdre en termes de cohésion de solidarité, mais ils ne savent pas ce qu’ils peuvent gagner en larguant les amarres de leur «identité».

Au risque de m’occuper des choses qui ne me regardent pas, mais n’est ce pas le propre de l’intellectuel de s’occuper- pour paraphraser Jean Paul Sartre- des choses qui ne le regardent pas, les Algériens de rite ibadite devront dans tous les cas domestiquer la modernité avant de la  subir. C’est un phénomène planétaire qui lamine même les identités que l’on croyait gravés dans le marbre. Cet aggiornamento devra définir un nouveau être ensemble qui préserve l’essentiel. Cela ne se fera pas sans remise en cause, mais aura le mérite de rapprocher ces Algériens des autres Algériens sur un certain nombre de fondamentaux à l’ombre des lois de la république qui devra prouver au quotidien son fort potentiel d’unification pour asseoir dans les faits le vivre ensemble. C’est assurément un chantier qui mérite d’être ouvert grâce à la sollicitude de l’Etat de droit que nous appelons de nos vœux

Qui sommes-nous en tant qu’Algériens?

Justement pour conjurer cette errance identitaire à l’échelle du pays, nous devons nous remettre en cause par nous même pour empêcher toute intrusion génératrice de partition basée sur des critères sensibles parce que jusqu’à présent tabous. Notre indépendance a atteint l’âge de raison. Il n’est pas normal que le 53e anniversaire de l’indépendance nous rappelle que nous ne sommes pas encore indépendants de nos vieux démons de la division. Nous ne nous sommes jamais posés la question de savoir ce que nous sommes réellement. Les différents gouvernements ont toujours occulté cette interrogation au nom de l’unité et des «urgences».

Qu’est-ce qu’être Algérien au XXIe siècle? Plus que jamais nous sommes victimes d’un Rapport conçu par l’Empire et dont le message global est celui de provoquer l’errance identitaire qui touche à des degrés divers tous les pays et d’une façon dangereuse les pays vulnérables.  Sommes-nous Algériens par la naissance, par la religion, par l’ethnie ou par la présence lointaine dans le pays? Toutes ces questions attendent d’être résolues. Sommes-nous une nation? Le jeune Algérien dont la conscience est ouverte à tout vent, du fait d’une éducation désastreuse, de médias indigents et d’une sous-culture, s’identifie au gré des vents à son quartier, à sa tribu, à son ethnie, rarement il ne se sent algérien. (2)

Pourquoi? Nous sommes en 2015, il y a encore des Algériens qui s’identifient à leurs tribus, leurs régions, leurs quartiers, mais jamais en tant qu’Algériens. Il y a ceux qui sont encore arrimés mentalement à une sphère moyen-orientale au nom d’une arabité de la résurrection (El Baâth), mâtinée de religiosité, il y a ceux qui pensent qu’il faut en revenir au socle rocheux amazigh maghrébin. Mieux encore. Ben Bella a clos le débat identitaire d’un véhément: «Nous sommes arabes, nous sommes arabes, nous sommes arabes!». (2)

On se souvient que Ferhat Mhenni l’initiateur et promoteur du projet d’«autonomie-indépendance» de la Kabylie, n’a pas hésité à parler de «malentendu» entre la France et la Kabylie. Nous lisons: «La Kabylie n’ayant pas récupéré sa souveraineté à l’indépendance de l’Algérie, en 1962, (…) L’émergence d’une Kabylie de laïcité et de liberté ne peut que renforcer la communauté internationale éprise de paix et de stabilité. Le Gouvernement provisoire kabyle a besoin du soutien de tous pour la réalisation de ce noble objectif. (…) ce qui oppose aujourd’hui le pouvoir algérien à la Kabylie est bien plus lourd que le malentendu qui a pu exister de 1857 à 1962 entre la Kabylie et la France.» Pour l’orateur qui met sur le même plan le pouvoir algérien et le système colonial, la colonisation en Algérie et notamment en Kabylie ne fut pas une «oeuvre positive». Il n’y a pas de malentendu.(…) (3)
On se rappelle qu’il a fallu cinquante ans, pour que le pouvoir lâche du lest et admette qu’il existe un «fond rocheux berbère trois fois millénaire dans ce pays». L’écriture de l’histoire et l’avènement d’un projet de société restent à écrire. Comment conjurer les démons de la division et aller vers le vivre-ensemble? Renan formule l’idée qu’une nation repose à la fois sur un héritage passé qu’il s’agit d’honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer. L’avènement d’une nation passe par une Histoire assumée par tous.

Les dangers qui guettent l’unité du pays

On annonce çà et là des partitions en cours dans les pays arabes. Nous avons tous en tête la partition de l’Irak en trois régions, la partition du Soudan et le chaos qui s’en est suivi; la guerre civile en Libye qui n’a plus les attributs d’un Etat, le calvaire syrien et dit-on, le projet de partition actuel du Yemen en six régions. Tout ceci est la conséquence de l’incurie arabe qui a donné lieu au Mepi (Middle East Partenaireship Inititiative). S’agissant des nuages qui s’accumulent autour de l’Algérie, les événements de Ghardaïa ne sont pas à minimiser, nous nous souvenons avec douleur de Tiguentourine, nous croyons à tort que nous ne sommes pas concernés, que nous avons payé, que le «printemps arabe» pour nous c’était octobre 1988 et que non satisfaits de cela nous nous sommes étripés à qui mieux mieux, pendant une dizaine d’années sous le regard indifférent de l’Occident qui comptait les points. 200.000 morts plus tard, nous en sommes au même point.

Les graves évènements de Ghardaïa ne doivent pas être minimisés. Il est très possible ne plus de notre incapacité à régler nos problèmes par nous même qu’au risque d’invoquer la théorie du complot extérieur, le sort de l’Algérie est l’objet de tractations dans les officines . Ainsi «  Le célèbre journaliste palestinien Abdel Bari Atwan a lancé un véritable pavé dans la mare ce jeudi. Dans son éditorial   il est revenu sur les événements tragiques et sanglants qui ont secoué l’Algérie à travers la région de Ghardaïa. “Il y a un plan diabolique qui vise à transformer l’Algérie en une autre Syrie”, avertit tout simplement Abdel Bari Atwan qui a dirigé pendant des années le célèbre journal arabophone al-Quds al-Arabi, un prestigieux quotidien basé à Londres. “L’Algérie est visée. Et quand nous disons qu’elle est visée, c’est parce que les informations en notre possession sont très fiables. Les promoteurs du scénario sanglant qui est en train de ravager la Syrie veulent l’exporter vers l’Algérie”, détaille encore celui qui est considéré comme l’un des éditorialistes les plus importants de la presse arabe. Un éditorialiste qui a affirmé toute sa solidarité avec l’Algérie et son peuple en ces moments très cruels ».(4)

Nous sommes plus que jamais vulnérables. Le grand drame des Algériens, c’est qu’ils ne se connaissent pas pour s’apprécier. Il fut une époque où ce type de conflit peut-être latent n’avait pas cours. Des institutions comme le Service national outre le fait qu’elles participaient à l’édification du pays étaient le creuset du vivre-ensemble et ciment de la nation. Cette instance ne remplit son rôle comme par le passé. Il y a peut-être nécessité d’en revoir le fonctionnement

De plus, le développement des lycées et des écoles ne s’est pas conçu comme une instance à la fois de savoir et de brassage. Résultat des courses, chaque «communauté», ce mot est cependant dangereux, a ses propres écoles et lycées, voire institutions culturelles. Les deux communautés à Ghardaïa ne se rencontrent qu’à l’interface commerciale réduite à sa plus simple expression. Il y a nécessité de bannir la duplication et de favoriser dans les administrations les recrutements sur des bases strictement de compétence.

Quelles seraient les solutions?

Avant de parler des solutions potentielles, il nous faut une bonne fois pour toute tourner le dos à l’approximation et à l’obligation de faire plaisir à tout le monde au  détriment de la rigueur A titre d’exemple de l’errance actuelle plonge ses racines dans la ghettoïsation des régions les unes par rapport aux autres Cet atavisme qui consiste,- pour faire plaisir aux élus locaux – à flatter les spécificités à l’extrême au lieu d’individualiser les fondamentaux de la nation basées entre autre sur le brassage et le métissage. Comme l’écrit si bien Michel Foucault   « le métissage c’est la paix ».

Ainsi en implantant en dehors de toute logiques, toute rationalité pédagogique  des lycées dans chaque village   un centre universitaire pratiquement par wilaya , c’est assurément est un non-sens pour le vivre-ensemble, on condamne le jeune à naître, à faire sa scolarité, son lycée et ses études «universitaires» ou réputées telles et à y mourir  dans la même ville ne connaissant rien de l’Autre algérien son alter égo. L’Algérie se réduit pour lui à sa ville à ses traditions, aussi nobles soient elles mais, qui pour certaines tournent le dos à la modernité et de ce fait, contribuent à lui  briser les ailes s’il veut s’élancer vers la modernité

Pire encore, on donne l’illusion à ce centre universitaire qu’il fait un enseignement supérieur. Avec un corps professoral inexistant et surtout une vulnérabilité du corps enseignant aux injonctions de la ville, ses élus, ses responsables… Où est dans tout cela le vivre-ensemble?

Le jacobinisme a montré ses limites. Peut-être que l’instauration d’un État fédéral trouvera sa justification. L’Algérie ne connaîtra pas le repos tant qu’elle n’aura pas réglé l’épineux problème du vivre-ensemble. Dans l’immédiat, le gouvernement serait inspiré à réfléchir sans délai à un véritable plan Marshall avec un «ministre des provinces du Sud» installé à demeure. Ce sera le premier pas vers une réflexion de fond pour une organisation du pays type Landers allemands, Etats américains où chaque région dispose d’une autonomie dans le cadre d’un État fédéral qui est garant des fondamentaux, l’identité, les langues et religions, les fonctions de défense régaliennes.

Les partis politiques ont une mission historique, celle de contribuer à sauver le pays sans rien demander en échange. Le peuple se souvient le moment venu de ceux qui jouent les Ponce Pilate alors que le feu est dans la maison Pourquoi pas des meetings tout partis confondus avec une délégation qui se déplace à Ghardaïa. Dans ce type de situation, la politique de l’autruche n’est pas une option. Dans les pays démocratiques dans les crises graves du pays, l’opposition est consultée. Pourquoi pas chez nous?

Plus que jamais nous devons nous unir pour conjurer les périls. L’effritement identitaire est un projet planétaire, notamment décrit dans le rapport Lugano qui postule en direction des nations faibles; les citoyens de ces pays doivent passer leur temps à se demander ce qu’ils sont qu’à se mettre au travail, à s’instruire, à s’éduquer. C’est ce qui nous arrive!!!! Le M’zab, bâti depuis des siècles sur des valeurs arabo-islamiques, fait partie intégrante de l’Algérie. Et à ce titre, tous les citoyens de Ghardaïa sans discrimination aucune, sont des Algériens à part entière; ils ont le droit imprescriptible d’y vivre dans la sécurité et la paix, sous la protection de la loi et du droit qui garantissent l’inviolabilité de leur vie et de leurs biens, Il n’y a pas de raison pour que ce qui a été possible pendant des siècles, ne subsiste pas dans l’Algérie devenue indépendante.

Qu’on prenne garde! Cette fois- çi l’armée a intervenu et a ramené le calme. Mais est ce son rôle ? Elle a déjà fort à faire avec 7000 km de frontière à surveiller. Les institutions responsables doivent reprendre leur mission. Cependant, nous ne sommes pas pour autant indemnes ! La citation  quant à la responsabilité de chacun du Pasteur Niemoller est d’une brulante actualité . J’en appelle plus que jamais à l’unité! Personne ne nous laissera tranquille si on ne barre pas la route à l’aventure et surtout qu’on ne se gargarise pas de mots – l’Algérie du million de martyrs, nous avons déjà payé…. – La bête immonde de la partition qui a eu raison de civilisations millénaires aussi prestigieuses, comme l’Irak, la Syrie, ne nous fera pas de cadeaux. «Oua khoudhou hadhrakoum», « Prenez vos précautions » est-il dit dans le Coran Avec des convictions pareilles partagées par le plus grand nombre. Les tentatives de fitna  (chaos) n’ont pas d’avenir.

Nous sommes tous des Ghardaouis et nous devons le prouver chacun à sa façon, pour appeler à la concorde et se convaincre que les  vrais défis du pays  ne sont pas d’ordre identitaire –encore qu’il faille prendre le temps dans le calme et la sérénité de  définir le contours d’une identité basée sur un socle rocheux-mais aussi et surtout d’ordre éducationnel , scientifique et technologique.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

1.Rostom El Djazaïri. De la responsabilité du pouvoir algérien dans la crise du M’zab Ghardaïa, Janvier2015

2.Chems Eddine Chitour http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_ professeur_chitour/189581-comment-eviter-la-partition.html

3. Chems Eddine Chitour http://www.mondialisation.ca/le-vrai-malentendu-alg-rien-comment-r-concilier-les-alg-riens-avec-leur-histoire/28823 23 janvier 2012

 4.http://www.algerie-focus.com/blog/2015/07/abdel-bari-atwan-avertit-les-algeriensils-veulent-transformer-lalgerie-en-une-autre-syrie/

 

 

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/220206-nous-sommes-tous-des-ghardaouis.html

 

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