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Algérie : la peur d’une Révolution pacifique est la voie pour la guerre
Par Cherif Aissat
Mondialisation.ca, 06 novembre 2016

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Tinariwen, pluriel de ténéré, signifie déserts en tamasheq, un dialecte dérivé du tamazight.

Tinariwen est une étendue géographique commune au Tchad, Niger et Algérie ; dans ce dernier pays, il intègre le Tassili n’Ajjer ou Hoggar et le Tassili. Toute cette région est classée Biosphere Reserve par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). [1] En plus de son caractère universel, en économique des ressources naturelles, la valeur de cette étendue interétatique est comme celle du ciel, elle est celle de son existence [2].

Le récipiendaire du Nobel de littérature 2016 est le chanteur Bob Dylan. À Tamanrasset (Algérie) est né le groupe d’artistes Tinariwen qui brille aux quatre coins du globe. Il est un potentiel lauréat d’un Prix mondial hors catégorie s’il existait pour la sacralisation du patrimoine de l’humanité comme l’a fait la Bolivie avec sa Loi sur la Terre-Mère [3].

Dans son œuvre Ulla Illa [4] déclamée en tamazight et tamasheq, le parler des Terguis (ou Touaregs), dans une traduction, Tinariwen dit :

It’s better for a man to preserve his soulful nobility and keep his memories safe

Ce vers sera le vecteur porteur de l’argumentaire [5] qui couvrira les domaines suivants : le retour de l’Algérie vers l’endettement, la peur d’une révolution pacifique et l’élévation du risque de guerre en Algérie et dans la sous-région du désert nord-africain.

Les équations qui dynamitent l’Algérie et vident sa souveraineté 

Radicalement contre la dévaluation du dinar et pour une surévaluation discrétionnaire et arbitraire de l’ordre de 60% de sa valeur, telle a été la position de l’auteur.

En notes de fin de document sont données les équations du taux de change réel et du prix de cession du gaz ; en leur ajoutant celles de la démographie et en étudiant le détail des équations secondaires (sous-équations), les Algériens prendront conscience que tous leurs sacrifices sont les derniers soucis des Occidentaux parce que les instruments internationaux sont en dehors de tout contrôle des autorités algériennes. Si à l’intérieur du pays et c’est valable pour l’ensemble des pays sous-développés, la propension est à l’excès de mots creux, de slogans vides, dans les négociations internationales, ce sont ces équations qui sont utilisées et ce sont elles qui vident les politiques nationales de toute efficacité. Ce sont elles qui symbolisent les valeurs de l’indépendance et de la souveraineté. C’est aussi la raison qui fait que les chiffres algériens sont les matériaux d’une bombe thermonucléaire fabriquée par les autorités et risque d’exploser le pays en le menant à une guerre interne.

L’Algérie est dans le tourbillon de la dette internationale 

En ce début novembre (2016), la Banque africaine de développement (BAD) a officialisé un prêt de 900 millions d’euros à l’Algérie pour le « programme d’Appui à la Compétitivité Industrielle et Energétique en Algérie (PACIE) » qui s’inscrit dans « dans le cadre du Nouveau Modèle de Croissance Economique (NMCE) » [6]. Nos recherches sur le site Internet de la BAD sur le NMCE et les caractéristiques de ce prêt (partie don et partie prêt avec durée et taux d’intérêt), les critères d’évaluation de ce projet, l’information des populations ainsi que la reddition de compte, de même pour les aspects liés à la soutenabilité du projet, au respect du droit des peuples africains à la maitrise de leur destin ont été infructueuses.

Une nouvelle psychologie pour l’endettement futur 

En Algérie, le mot « zaâma » usité par toute la nation signifie « comme si. » Il est le véhiculaire de la psychologie qui sous-tend que la BAD sera conciliante sur l’exécution de ce programme et au pire, cette dette libellée en euros et non en dollars U.S sera transformée en question politique qui trouvera une réponse à l’africaine.

Sans avancer avec certitude que c’est une recommandation des conseilleurs occidentaux de l’Algérie, c’est une tactique des autorités politiques, économiques et monétaires pour montrer la porte de l’enfer aux Algériens et leur faire accepter les douleurs de l’austérité.

Cette psychologie est une banale continuité de la double théorie du choc, celle de l’ajustement structurel et celle mentale, à ne pas confondre avec morale, appliquée depuis plus de trois ans au peuple.

Cette dette de 900 millions d’euros confirme l’étude du Comité pour l’abolition des dettes illégitimes du tiers-monde (CADTM) qui a annoncé que le FMI et la BM précipitent le Sud dans une nouvelle crise de la dette [7].

Une aumône à 900 millions d’euros contre la dignité des Algériens 

Le 1er novembre 2016 est probablement la commémoration la plus triste du déclenchement de la guerre de libération nationale à partir d’une autre région amazighe de l’Algérie, les Aurès. Les autorités publiques algériennes tant nationales que régionales et locales ont été très discrètes lors de la célébration de cette fête et aucun journal francophone du pays n’a titré sur cet événement de portée mondiale par contre cette dette a fait l’objet d’une publicité pernicieuse et c’est la dignité des Algériens retrouvée après sept ans de guerre qui vaut moins que cette aumône !

Par la métaphore, en venant d’Abidjan (Côte d’Ivoire), cette charité va traverser le tinariwen-désert national dont les populations y compris les réfugiés et les migrants ne sentiront même pas l’odeur, avant d’atteindre les bureaucrates à Alger.

Des solutions simples pourtant existent 

Il est utile de rappeler que des solutions ont été proposées dans notre étude des impacts économiques de la langue amazighe en Algérie et en Afrique du Nord présentée le 15 avril 2014 à l’Université de Montréal [8] et après une modeste analyse sans prétention ni pédanterie des programme et politique d’ajustement structurel imposés à l’Algérie [9].

Après avoir affirmé que la politique monétaire algérienne était déjà à l’époque dangereuse, en concentrant volontairement les démonstrations sur le Sud algérien, l’auteur a proposé : 1) la création de villes durables dans le désert, 2) la création d’une zone économique internationale avec hub pour le transport, 3) l’exploitation des biais et de création de commerce qui aurait permis une économie d’au moins une dizaine de milliards de dollars par année, 4) la mise en circulation d’une nouvelle monnaie internationale commune ancrée sur l’air et la terre [10] qui servirait aux échanges internationaux de toute la région, à bénéficier des retombées des marchés du carbone et du Protocole de Kyoto et ferait d’elle un bloc doté d’une force.

Ces pistes de solution sont un projet pour le déplacement du nord vers le sud pour rapprocher les populations et créer des dynamiques révolutionnaires comme celles qui se sont produites aux U.S.A depuis le 18ème siècle. 

D’autres solutions encore plus simples pour éviter l’endettement 

La souveraineté du pays et le pouvoir de la loi algérienne auraient dû et pu auditer la gestion financière des firmes étrangères établies dans le pays pour recouvrer une partie des impôts et taxes dissimulés dans les doubles comptabilités et éviter cet opprobre. En auditant ces compagnies prédatrices, le législateur réviserait les contrats pour y adjoindre des dispositions récursoires et dirimantes. L’État peut aussi, avec menu séparateur pour extraire l’effort caché, engager des lobbyistes et négociateurs internationaux dans la mise en œuvre des contrats au lieu de missionner des incompétents tout comme il pourrait soumettre à des études préalables par la communauté épistémique les impacts économiques des lois avant qu’elles ne soient votées à main levée par des députés ignares.

Certains palmarès internationaux de fortunes ont listé des Algériens milliardaires et millionnaires en dollars et euros ; faire appel à leur patriotisme en les sollicitant pour des prêts solidaires et en contrôlant au meilleur la conformité de leurs importations et exportations à leurs transferts internationaux exécutés par la banque centrale est une autre voie.

Avec une population d’environ 40 millions d’Algériens, un endettement de 900 millions d’euros est l’équivalent de 22,5 euros par habitant et par année qui augmentera avec le service de la dette tant qu’elle n’est pas remboursée qui deviendra de plus en plus chère avec un dinar dévalué. Les Algériens ont besoin d’optimisme. Pour la forme, cette charge odieuse serait compensée par une augmentation d’une heure de travail hebdomadaire pendant trois mois dans le secteur de la biopharmacie laquelle sera payée par une journée de bénévolat de la frange des 10-15 ans par le nettoyage des zones insalubres des villes, villages, bidonvilles et favelas d’Algérie.

Sur les marchés financiers internationaux, des tera (milliers de milliards) de dollars gratuits et même avec des taux d’intérêts négatifs circulent. L’Algérie pourra lancer des avis d’appel d’offre à l’endettement et ce sera une autre révolution planétaire qui permettra par la même le respect des sujets de droit que sont les Algériens.

Le support moral indispensable à ces enjeux internationaux 

À la même période, avril 2014, une lettre dans laquelle ont été détaillées toutes les dimensions induites par cette étude avec la suggestion phare qu’est la dotation du pays d’un hymne national bilingue a été envoyée à la présidence de la République, des personnalités et des médias ont été informés de l’acte. À ce jour, elle est sans réponse et c’est une autre preuve de la suffisance et mépris de cette institution envers le peuple.

Malgré l’unanimité autour de la question amazighe qui s’avère factice, les assassinats et détention dans des conditions inhumaines d’Algériens et la constitutionnalisation de la langue, c’est le silence radio : la peur, l’hypocrisie et les postures étant les causes les plus plausibles à avancer. La conclusion la plus effrayante est cette incapacité des Algériens à discuter, dialoguer et débattre des questions nationales à internes et qui excellent dans la proposition de solutions aux conflits internationaux éloignés. En plus, ils reprochent aux expatriés demeurés algériens, bi ou multinationaux de fournir des propositions. Pire encore, ces expatriés sont exclus par une constituante bâtarde d’exercer certaines fonctions.

Les autorités algériennes ont préféré plier à batailler 

Sans revenir sur les effets dévastateurs de la dévaluation du dinar, appuyés par l’hypocrisie des économistes qui attaquent les subventions des produits de consommations des pauvres et qui évitent même de faire allusion aux transferts sociaux envers les ayants-droit qui ont fait de l’indépendance de l’Algérie un produit commercial protégé par un brevet de propriété morale et intellectuelle, les autorités algériennes ont préféré la soumission à la bataille.

Identification des autorités publiques 

En plus des menaces externes, une guerre sociale et la question identitaire minent les fondements de la nation. Les autorités publiques que sont la présidence de la République, la banque centrale et l’assemblée nationale populaire enfoncent l’Algérie dans un abime sans fond.

En raisonnant sous la contrainte que l’État doit rester debout, la présidence de la République en maintenant sa position d’autiste en ne répondant pas aux besoins moraux des Algériens qu’est une identité commune, apaisée et faite d’un hymne national bilingue, elle confirme par la même que la constitution est un montage destiné aux intérêts étrangers, que l’officialisation de tamazight est une fumisterie, qu’en demeurant silencieuse, elle a peur des Algériens et est obligée de leur cacher la vérité.

La banque centrale en refusant de rassurer le peuple que l’État a toujours la souveraineté sur les réserves internationales de la nation, à avouer que la valeur du dinar doit être surévaluée et l’assemblée nationale qui continue à voter des lois criminelles constituent, à trois, les exécuteurs des menaces et pressions externes que subit le pays.

L’autorité suprême du pays en demandant la stabilité politique lequel a besoin d’une révolution pacifique le même tout droit vers le contraire.

Cette situation produit l’intrication suivante : L’État algérien a peur des puissances étrangères et cèdent à leurs pressions, les Algériens ont peur de leur État et, grâce à leur histoire, aux enseignements de ce qui se passe actuellement ailleurs et même si le prix sera élevé, sont capables d’affronter ces puissances étrangères. Cette situation caractérise l’équilibre instable dans lequel se retrouve le pays mis en vente par l’État. Cet équilibre instable de l’Algérie risque d’entrainer la planète entière vers ce point à cause de la situation explosive en Europe et en particulier la France qui fait tout pour faire main basse sur la Syrie et sur une partie congrue de l’Afrique du Nord à cause des Allemands et des Américains qui ont perturbé ses desseins. 

Aller à la paix, par la justice, les migrations et un rapport de force

Sans prendre exemple sur les néo-patriotismes occidentaux qui sont fascisants, les Algériens en particulier et les Nord-Africains en général, avec cette énorme poussée atavique amazighe, ont une panoplie d’autres solutions.

La première. Des mécanismes juridiques internationaux existent. Les plus célèbres sont la dénonciation du caractère odieux de certains contrats et le caractère criminel des dettes qui écrasent les droits humains. Ces deux dispositions sont appuyées par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale qui définit tous les crimes : de ceux contre la dignité humaine et aux crimes de guerre auquel il faut ajouter la Convention internationale sur le terrorisme.

La deuxième. Si l’Algérie a perdu la souveraineté sur ses réserves internationales, elle peut solliciter quelques centaines de milliards de dollars auprès de la Chine et une coopération militaire avec ce pays et la Fédération de Russie. Ces deux pays s’empresseront d’accepter sauf que la Chine pourrait exiger l’acceptation par l’Algérie de quelques milliers de Chinois qui s’installeront dans le Sud du pays.

La troisième. Une initiative fondatrice par la signature de traités de paix dans un ténéré (désert) entre tous les États voisins avec inclusion d’une disposition constitutionnelle reconnaissant aux forces armées de chaque pays l’objection de conscience, l’insoumission et l’insubordination aux ordres d’agression des parties signataires. Un traité multilatéral ouvert à ratification à tous les pays de la région et déposé au Secrétariat général de l’ONU serait un nouvel instant pour l’histoire de l’humanité. Ce mécanisme, en plus de la paix, permettra une économie approximée sur la base des chiffres du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) d’environ cinq (05) milliards de dollars annuels pour les pays de la région.

Le solde migratoire négatif de l’Algérie constitue une importante force. Il est le moyen d’abord culturel, économique ensuite et transfert de génie et d’intelligence qui pèse lourd en France et un peu moins au Canada. Il constitue un levier de premier ordre dans les négociations si le futur État algérien qui ne naitra que d’une révolution pacifique assis sur une Constituante ennoblissante et non sur l’actuelle constitution infamante l’intègre pour son développement.

L’Algérie a besoin d’actions et de dépassement des complexes 

Le rédacteur de ce texte est toujours dans l’attente d’une réponse de la présidence de la République française à une lettre qui porte sur quelques-uns des points exposés dans ce document, comme la monnaie CFA. L’Algérie marquée au fer rouge par la culture française de la soumission au plus puissant et la propension à la péroraison, l’espoir de l’obtenir est aussi ténu que celui attendu de son homologue algérienne comme il est toujours en attente d’une réponse des représentants permanents de certains pays africains à l’ONU.

En interne, les Algériens doivent trouver des solutions et rapidement pour le dépassement des mépris mutuels et de la condescendance pratiquée par certaines personnalités que les hasards de l’histoire ont propulsées à des responsabilités d’État.

Les Algériens doivent éviter les erreurs des deux naïfs en politique et aux antipodes de tout calcul politicien qu’étaient Mohamed Boudiaf et Hocine Ait Ahmed, deux frères, deux Montagne révolutionnaires de notre patrie.

Si par amour et dignité, H. Ait Ahmed a refusé l’offre des généraux pour la faire sortir de l’impasse dans laquelle elle demeure, M. Boudiaf l’a acceptée pour les mêmes raisons. Le résultat est que deux frères qui s’aimaient et se respectaient mais qui ne s’entendaient pas nous ont laissé en haillons une patrie que les Algériens doivent rhabiller.

À cette noblesse, Dihya ou Damya, premier patronyme de la reine Kahina, doit enfanter d’un nouveau chant d’amour universel en tamazight et arabe qui soudera les Algériens de l’Est et de l’Ouest à Lwenes Matoub [12] qui a crié : « À mes frères des montagnes du Djurdjura jusqu’au fin fond du désert » pour rencontrer tous ensemble leurs frères et sœurs de Tinariwen qui ont dit : « It’s better for a man to preserve his soulful nobility and keep his memories safe. »

Cherif Aissat

Note (a).

L’image ci-dessous montre la relation entre le taux de change, c’est-à-dire le prix du dinar et le prix de cession de gaz. Toute négociation sur la production et les prix de l’énergie pourraient être sans effet si le dinar est dévalué. La source d’informations est :

Apicorp Research. Algeria’s Natural Gas Policy: Beware of the Egypt Syndrome! (Notre traduction : La politique algérienne du gaz naturel, attention au syndrome égyptien.)  http://www.apic.com/Research/Commentaries/2013/Commentary_V8_N7_2013.pdf

Note (b).

Capture d’écran de l’équation du taux de change effectif réel d’équilibre du dinar. Dans tous les modèles théoriques ou réels comme celui du Maroc ou de la Tunisie, il n’y a que celui de l’Algérie qui est dans une relation positive avec deux variables très faibles, le terme de l’échange (TOT = Term of Trade) et la productivité et une variable forte, les dépenses du gouvernement.

Source :  FMI. Algérie : Consultation de 2010 au titre de l’article IV — Rapport des services du FMI ; note d’information au public sur l’examen par le Conseil d’administration; et déclaration de l’administrateur pour l’Algérie  https://www.imf.org/external/french/pubs/ft/scr/2011/cr1139f.pdf

Sources et références. 

[1] Une partie des informations est synthétisée à partir de Google.maps et d’autres sources générales, une autre d’un travail du rédacteur de ce texte sur les impacts économiques de la langue amazighe en Algérie et Afrique du Nord, travail présenté à l’Université de Montréal en avril 2014.

[2] Une valeur d’existence est assignée à toute ressource à laquelle il est impossible d’affecter une valeur financière. Il est à signaler qu’en économie capitaliste, la vie humaine est exclue de ce type parce que la sienne est définie par The Value of Statistical Life ou valeur de la vie statistique.

[3]. Loi sur la Terre-Mère (ou Ley de Derechos de la Madre Tierra). http://www.cetri.be/IMG/pdf/etude-la_bolivie_d_evo2.pdf.  Consulté le 04/11/2016.  Source d’informations donnée à titre indicatif uniquement. 

[4]. Tinariwen. Tinariwen – Ulla illa – (live) with lyrics/subtitle. https://www.youtube.com/watch?v=mbb49mUPYyc. Visionnée le 04/11/2016.

Il est vivement recommandé aux lecteurs de visionner ce titre ainsi que d’autres du même genre pour une mesure de l’ampleur de la détresse de ces régions. D’autres artistes ont produit des œuvres dans la même trajectoire. Quelle que soit la qualité des travaux académiques et universitaires ; par sa double force, celles de la vie et du syncrétisme ointe de qualité, positive s’entend, l’art demeure inégalable pour donner l’état de développement d’une nation.  

[5] En nous appuyant sur l’art, il devient une évidence que l’approche analytique du texte est celle du développement durable (Sustainable Development) inspiré par le Rapport Burtland, Sommet de la terre et les droits humains de 4ème génération. L’objectif du texte est orienté vers la paix et le bonheur national brut comme mesure et non plus la croissance économique évaluée par les volumes relatifs tendanciels du PIB, mesure insuffisante que même son concepteur Simon Kuznets a signalée.

[6] Banque africaine de développement. Programme d’Appui à la Compétitivité Industrielle et Energétique en Algérie (PACIE). http://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/afdb-approves-eur900-million-for-algerias-industrial-and-energy-support-programme-16309/ . Consulté le 6/11/2016.

[7] CADTM. Le FMI et la BM précipitent le Sud dans une nouvelle crise de la dette.  http://www.cadtm.org/Le-FMI-et-la-Banque-mondiale,14125 Consulté le 05/11/2016.

[8] Cherif, AISSAT. Impacts économiques de la langue amazighe en Algérie. https://www.youtube.com/watch?v=BRJRoba3-Yk Université de Montréal 2014.

À partir de la 49ème minute sont traités les biais de commerce et la monnaie commune internationale. 

[9] Cherif, AISSAT. Cherif Aissat. Modeste analyse des effets du programme d’ajustement structurel en Algérie. https://www.youtube.com/watch?v=2XqZ5rGf8fM 

Le premier tiers traite de l’analyse anticipée des effets, le second est une approche mathématique de l’austérité avec la dévaluation du dinar, le dernier est une analyse de la trappe de liquidités financières algérienne et démonstration qu’elle n’a pas de solution. 

10. Cherif, AISSAT. Supplique pour une nouvelle monnaie. http://lequotidienalgerie.org/2015/01/06/supplique-pour-une-nouvelle-monnaie-nationale/ 

11. Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Chapitre II Compétence, recevabilité et droit applicable. https://www.icc-cpi.int/NR/rdonlyres/6A7E88C1-8A44-42F2-896F-D68BB3B2D54F/0/Rome_Statute_French.pdf

12. Lounes, MATOUB. À mes frères. https://www.youtube.com/watch?v=cavB_6VV6IY 

La déclamation d’appel en langue française est à partir de la 8ème minute. 

 

 

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