Au-delà de la dystopie : Un savant fou est-il sur le point de devenir le scientifique en chef de l’OMS ?

La journaliste d'investigation Whitney Webb a rejoint Kim Iversen sur « The Kim Iversen Show » pour discuter de la nomination de Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust, comme prochain chef scientifique de l'Organisation mondiale de la santé.

Le mois dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a nommé le Dr Jeremy Farrar comme nouveau responsable scientifique. M. Farrar quittera le 25 février son poste de directeur du Wellcome Trust, le plus grand bailleur de fonds de la recherche médicale au Royaume-Uni et l’un des plus importants au monde.

M. Farrar et le Wellcome Trust sont moins connus que d’autres géants mondiaux de la santé publique, tels que la Fondation Bill et Melinda Gates, et cela « au détriment des gens », a déclaré la journaliste d’investigation Whitney Webb à la journaliste Kim Iversen lors d’un récent épisode de « The Kim Iversen Show » :

« Si ce qui est essentiellement un coup de force de l’Organisation mondiale de la santé entre en vigueur, alors Jeremy Farrar aura essentiellement l’autorité totale pour imposer aux États membres les réponses médicales qu’ils devraient mettre en œuvre en cas de nouvelle pandémie. »

Mme Webb a évoqué les propositions en cours visant à transformer l’OMS d’une organisation consultative en un organe directeur mondial dont les politiques seraient juridiquement contraignantes pour les États membres en cas d’urgence sanitaire mondiale.

Lorsqu’il était au Wellcome Trust, M. Farrar a été l’architecte de plusieurs directives clés de la politique de l’OMS en matière de pandémie (COVID-19), notamment en ce qui concerne le confinement, le masquage et la vaccination de masse.

« Ce que nous voyons avec Farrar, c’est la recette du désastre lorsqu’il s’agit d’imposer une technologie médicale expérimentale à la population lors de crises de santé publique. C’est un homme qui était très investi dans ce domaine », a déclaré Mme Webb.

C’est quelque chose qui sort de « Brave New World »

Mme Iversen a posé une question sur les liens entre la Fondation Gates et le Wellcome Trust.

Bien qu’il n’y ait pas de lien direct, Mme Webb a déclaré : « La Fondation Bill et Melinda Gates et beaucoup d’autres organisations, y compris le Wellcome Trust, encouragent fortement un programme qui, selon moi, est une sorte de fusion entre Big Pharma et Big Tech. »

« Les grandes entreprises pharmaceutiques sont essentiellement à la recherche de nouveaux marchés et de nouveaux produits, et les grandes entreprises technologiques peuvent les aider à y parvenir », a-t-elle déclaré.

Au cours des dernières décennies, Big Pharma et les « philanthropes milliardaires » ont fini par dominer l’OMS, a déclaré Mme Webb à Mme Iversen. Ce sont eux, « à mon avis, qui exécutent cette prise de pouvoir plus que l’OMS elle-même », a-t-elle déclaré.

Il existe également des liens essentiels entre Big Tech et les agences de sécurité nationale, a déclaré Mme Webb.

M. Farrar a des liens avec la Defense Advanced Research Projects Agency ou DARPA, l’organe de recherche du Pentagone, a déclaré Mme Webb.

Sa philosophie de l’innovation scientifique est parfaitement illustrée par l’organisation qu’il a créée en tant qu’émanation du Wellcome Trust – Wellcome Leap, « un équivalent de la DARPA pour la santé mondiale » – pour répondre à la pandémie de COVID-19, a-t-elle déclaré.

Les programmes de Wellcome Leap sont axés sur la recherche « transhumaniste ». Par exemple, un projet vise à cartographier le développement cérébral des nourrissons afin de créer un « modèle de cerveau d’enfant parfait » qui servira de base à la création d’interventions basées sur l’IA chez les nourrissons et les jeunes enfants, visant à rendre les enfants cognitivement homogènes.

Mme Webb a dit :

« Je veux dire que cela ressemble à un truc de savant fou et, d’après Wellcome Leap, qui est une organisation très influente, ils espèrent que 80 % des enfants y seront soumis d’ici 2030.

« Donc, si Jeremy Farrar, en tant que scientifique en chef de l’OMS, est prêt à approuver un tel programme, avec ce genre d’ambitions insensées… Je veux dire que c’est comme si on sortait du « Brave New World » d’Aldous Huxley. »

En fait, le frère de Huxley, Julian, était président de la British Eugenics Society, qui est devenue plus tard l’Institut Galton – et dont les archives, à ce jour, sont conservées par le Wellcome Trust.

Mme Webb a déclaré que les médias grand public et les médias alternatifs n’ont traditionnellement pas fait assez de reportages sur le Wellcome Trust.

Maintenant, elle a dit :

« Le type qui a été à la tête de ce site [Wellcome Trust] et qui a signé un grand nombre de ces programmes, honnêtement, infernaux doit avoir une quantité folle de pouvoir lorsqu’il s’agit de la souveraineté sur votre propre corps et celui de vos enfants …

« Je pense vraiment que Jeremy Farrar doit faire l’objet de beaucoup plus d’attention, notamment de la part des médias qui couvrent à juste titre les efforts de l’Organisation mondiale de la santé pour étendre son influence et son pouvoir. »

Au-delà de la dystopie

Mme Iversen a déclaré que cela sonnait « au-delà de la dystopie » et que, pour cette raison, les gens s’imaginent probablement qu’ils ne permettraient jamais qu’une chose aussi impensable se produise.

Mais, elle ajoute :

« En fait, les gens laisseraient cela se produire, les gens ont laissé [things like] cela se produire dans le passé, et nous sommes juste humains comme tout le monde.

« Je pense que ce qu’il est important que les gens comprennent, c’est qu’ils nous poussent progressivement dans cette direction en utilisant la peur », a ajouté Mme Iversen, en citant l’exemple des mesures de santé publique draconiennes de la COVID-19 qui ont obtenu un large soutien.

Mme Webb a abondé dans ce sens, notant que la crise COVID-19 a permis de modifier les cadres réglementaires et d’autoriser des technologies telles que les vaccins à ARNm, qui ne pouvaient tout simplement pas être approuvées avant la crise.

Elle a mis en garde contre les nouveaux arguments selon lesquels les technologies portables sont nécessaires aux soins de santé, qui ouvrent la voie à une collaboration entre les grandes entreprises technologiques et le gouvernement « pour surveiller des parties très intimes de nos vies ». Elle a cité en exemple la technologie portable [« wearable »] d’Amazon, capable de détecter l’état émotionnel des personnes.

L’auteur Yuval Harari a décrit ce type de technologie lors du Forum économique mondial comme quelque chose qui sera utilisé « pour éliminer toute dissidence, car même si vous agissez extérieurement comme si vous étiez d’accord avec les dirigeants et que vous souteniez certains programmes et certaines politiques, mais que vous ne l’êtes pas intérieurement, le gouvernement le saura … C’est son interprétation de ces choses et c’est totalement insensé », a conclu Mme Webb.

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Articles Par : Brenda Baletti

A propos :

Brenda Baletti Ph.D. est journaliste au Defender. Elle a écrit et enseigné sur le capitalisme et la politique pendant 10 ans dans le cadre du programme d'écriture de l'université Duke. Elle est titulaire d'un doctorat en géographie humaine de l'université de Caroline du Nord à Chapel Hill et d'une maîtrise de l'université du Texas à Austin.

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