À Bayonne 14 000 personnes envoient un message à Sarkozy

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“Désormais quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit”. (Nicolas Sarkozy)

 
Avec une grève extrêmement suivie aussi bien dans le secteur public que privé, la rue a envoyé un signe clair au gouvernement et au président de la République Nicolas Sarkozy. À Bayonne, c’est une mobilisation historique qui a eu lieu avec 14 000 personnes présentes à la manifestation de l’intersyndicale (9 000 d’après la police).

Malgré l’absence de transports publics en Pays Basque nord, puisqu’hier il n’y avait pas de train, pas de bus, seuls quelques-uns circulant à Bayonne, ils sont nombreux à avoir répondu à l’appel à la mobilisation “contre la politique économique du gouvernement” lancé par 9 organisations syndicales (8 réunis en intersyndicale plus le syndicat LAB). Si la bataille des chiffres du taux de grévistes a commencé entre syndicats et directions, la plupart des services publics affichaient hier porte close, hormis quelques écoles qui assuraient “le service minimum”. À signaler que l’Inspection Académique avait envoyé un courrier aux retraités de l’Éducation nationale pour venir assurer celui-ci, une “manœuvre” dénoncée comme “une tentative de discréditer le droit de grève” par les syndicats.

Si le gros des troupes de la manifestation bayonnaise (la Soule s’étant divisée entre la manifestation de Pau et de Bayonne) est constitué de salariés du secteur public, on notait une très forte mobilisation des salariés du secteur privé que l’on n’avait pas vu depuis longtemps et c’est un des éléments marquants de la mobilisation d’hier

En tête de manifestation, c’est le secteur éducatif, cible des attaques gouvernementales, qui mène la manifestation. Plus de 500 jeunes, lycéens venus de St-Jean-Pied-de-Port, de St-Jean-de-Luz ou de Bayonne, rejoints par les élèves de l’IUT Montaury à Anglet et par les étudiants bayonnais mènent la manifestation, suivis par les parents d’élèves et les syndicats d’enseignants.

Défense des services publics

Malgré le fait que de nombreux agents d’EDF, de France Télécom, de la SNCF ou les agents territoriaux soient à pied d’œuvre depuis samedi pour pallier aux conséquences de la tempête, reconnaissables à leurs autocollants “en grève mais au service des usagers”, la défense des services publics est omniprésente avec de gros cortèges d’EDF, de GDF (“service de l’énergie 100 % public”), de La Poste, de l’Hôpital, ou de la CAF “contre la départementalisation”.

Les salariés de la CCI se sont regroupés sous le mot d’ordre “Révision globale des politiques publiques : mort du service public”, tandis que ceux du Conseil général demandent “des moyens”. Plusieurs salariés du Pôle Emploi (fusionnant Assedic et ANPE) s’estiment “victimes de la fusion”. Ils font part du non-respect du Code du Travail au sein même de la structure, du nombre croissant de CDD, et dénoncent, alors qu’officiellement chaque salarié est censé avoir 60 chômeurs “en portefeuille” (sic), d’en avoir en fait 140 à 150 à gérer. “Il y a de moins en moins d’offres d’emploi” soulignent ces jeunes femmes qui veulent “la pérennisation des emplois précaires”.

Forte mobilisation du privé

Les salariés du privé sont là comme les autres “pour l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat” tout en déclinant leurs revendications d’entreprises. Les salariés de Turbomeca ont fermé l’entreprise. Ils sont plus de 500 grévistes venus de chez Dassault. Depuis le mois de décembre ces salariés sont en grève 1 h tous les 2 jours pour une augmentation salariale : “La direction générale ne nous propose qu’1,8 %, ce qui est dérisoire” souligne cet employé.

Salariés du commerce

Les salariés du commerce sont bien présents. Ceux de Castorama, venus à 25, dénoncent “les conditions de travail, les salaires trop bas, le manque d’embauche, la volonté d’ouvrir le dimanche…” Eux aussi sont en lutte depuis plusieurs semaines : “Casto profite de la crise pour supprimer les CDD, les emplois saisonniers. Les malades, les retraités ne sont pas remplacés”, expliquent Christophe et Victor : “La direction se sert de la masse salariale comme variable d’ajustement, alors que Castorama dégage de gros profits et que les 10 plus gros salaires sont augmentés de 113 %”. “Nos salaires ne nous permettent pas de vivre décemment” concluent-ils, à l’unisson des autres salariés présents.

Il n’y a pas que des grosses entreprises. Elles sont ainsi quelques-unes de La Redoute : “La Redoute licencie 172 personnes et nous sommes quatre à être toutes licenciées… sur un effectif de quatre” expliquent ces jeunes femmes qui elles aussi, soulignent que “le magasin fait d’énormes bénéfices”.

Les salariés de Novartis à Mouguerre qui s’occupent de ferroutage manifestent contre les licenciements (107 prévus sur 325 personnes), alors qu’ils sont en attente d’un plan social : “On dit que l’avenir c’est d’enlever des camions sur la route. Mais nos actionnaires, dont la SNCF, demandent des licenciements. On marche sur la tête” soulignent ces salariés. La liste est trop longue pour être exhaustive : Bonné Névé d’Hendaye, Guyenne et Gascogne, Carrefour… Ceux de Vinci (qui détient les ASF Autoroutes du Sud de la France) dénoncent que “les usagers soient pris pour des vaches à lait” et que le groupe “utilise l’automatisation des péages pour les désertifier” tout en augmentant les tarifs (3,1 % prévus au 1er février).

De nombreux retraités sont là en masse pour demander “la revalorisation des retraites” et des “conditions de vie dignes”. Des conditions de vie indignes dénoncées aussi par des handicapés. Gilles Goyenetche explique ainsi “qu’on ne peut pas vivre avec 652 euros par mois (le montant de l’AAH Allocation Adulte Handicapé). De plus, on dépasse le plafond de quelques euros pour avoir droit à la CMU et nous, on ne peut pas travailler plus pour gagner plus” souligne-t-il avec une ironie acerbe.

Gros cortège de LAB

Reléguées comme habituellement lors des mobilisations syndicales en fin de cortège, plusieurs centaines de personnes manifestent avec le syndicat LAB, “exclu de l’intersyndicale”.

Les responsables du syndicat abertzale se demandent si “une seule journée suffira à faire plier le gouvernement et le patronat ?”. “Les grèves sectorielles de 24 h dans le passé nous l’ont démontré, seul un mouvement d’ampleur permettra de défendre nos acquis et de porter la revendication qu’un autre modèle est possible”. Pour protester contre “l’exclusion du syndicat LAB de l’intersyndicale”, les lycéens font une prise de parole autonome derrière la mairie.

“La peur doit changer de camp”

La manifestation se termine place de la Liberté par une allocution de l’intersyndicale. CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires et UNSA pointent “les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables”. L’intersyndicale exprime “un besoin urgent de riposte, de changement de politique économique et sociale”, dans une démarche qualifiée de “sans précédent dans l’histoire syndicale et sociale”, et annonce “réfléchir à son engagement pour donner une suite à cette journée”.
“À partir d’aujourd’hui, la peur doit changer de camp” conclut l’intersyndicale.



Articles Par : Yann Emmanuel

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