Ces éduqués non-cultivés. L’ère de la pensée unique: Menace autoritaire et gouvernement mondial
Avant-propos
La politique verticale de nos supposées institutions démocratiques s’est révélée au grand jour avec la crise Covid-19. Le présent article porte sur cette crise démocratique et l’aborde sous différents angles. État donné la longueur de l’article, il est divisé en deux parties. La première traite de la montée de l’autoritarisme en Occident qui semble nous mener vers un gouvernement mondial dont les avancées sont probablement irréversibles. La seconde traite de la manière dont la science, la technologie et l’éducation sont utilisées aux fins de l’établissement de cette gouvernance mondiale et pour le maintien du pouvoir des élites.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. Étienne de la Boétie – Discours de la servitude volontaire.
Première partie: Menace autoritaire et gouvernement mondial
En notre époque ouverte à la diversité, il est remarquable de constater la difficulté qu’ont les gens à partager des opinions divergentes. Nous en avons un exemple dans Le Devoir du 6 novembre 2020, journal au lectorat se prétendant pourtant « libre de penser». J’ai été frappé de lire la pesanteur des commentaires, parfois assez désobligeants, qui se trouvent au bas de l’article « L’aveuglement » de Christian Dubé. Le chroniqueur expose les contradictions et les incohérences du discours anti-Trump voulant que ce dernier en appelle au racisme, à la discorde et à la violence. Trump aurait en effet été plus populaire qu’en 2016 auprès de l’électorat latino, afro-américain et féminin. Ce sont en fait les hommes blancs qui l’auraient moindrement soutenu par rapport aux dernières élections, contestant la thèse voulant que Trump soit un apôtre du suprémacisme blanc. La réalité est que le bilan économique de Trump était généralement bon, que le taux de chômage de la communauté afro-américaine avant la pandémie était à un taux historiquement bas et qu’aucune guerre n’a été déclenchée pendant son mandat de 4 ans. Trump aura été un acteur important dans le rapatriement de soldats américains (provenant souvent de communautés défavorisées) enlisés dans des conflits armés qui ne les concernent pas.
C’est à se demander ce que la bien-pensance pacifiste et progressiste a tant à reprocher à Trump. Bien sûr, il est grossier. Bien sûr, il a parfois des idées farfelues. Le mur américano-mexicain en est un bon exemple. Il est vrai que Trump ne soit pas arrivé à tenir un discours rassembleur et que ses fanfaronnades peuvent à juste titre en choquer plus d’un. Mais son principal crime aura été de parler, du haut de sa fonction présidentielle, de l’agenda mondialiste de l’oligarchie politico-financière (1). Aucun homme de sa fonction n’a pris de telles positions dans les dernières décennies au sein du monde politique occidental. De surcroît, il a exposé la partisanerie de la presse face à cette idéologie. Le fameux « you are fake news » prononcé plusieurs fois par Trump en conférence de presse, accusation qui retourne l’arme de la propagande journalistique contre les propagandistes eux-mêmes, restera dans les annales. Les pouvoirs d’arrière-scène et leurs sbires médiatiques ne pouvaient lui pardonner cet affront et il fallait lui livrer une guerre à mort.
La liberté de penser n’est plus la bienvenue dans nos sociétés. Tout le monde doit croire que Trump est mauvais et que ses adversaires sont bons. Quiconque dit le contraire est regardé de travers et vu comme un abruti. Christian Dubé se l’est fait dire par son lectorat instruit du journal Le Devoir. Ce qui est inquiétant actuellement, c’est qu’une majorité d’intellectuels que l’on souhaiterait gardiens de la conscience populaire embarquent dans cette fanfare. Je suis toujours étonné de leurs communications grand public saluant la défaite de Donald Trump et encensant le parti Démocrate de Joe Biden. Que les intellectuels aient des préférences politiques n’est pas le problème. Mais que ces supposés experts en sociologie, en philosophie ou en politique soient aussi insensibles aux revendications des pro-Trump qui représentent la moitié de la population est choquant. Qu’ils semblent aussi ignorants des tendances actuelles en géopolitique mondiale me paraît d’autant plus sidérant. Mais sont-ils ignorants ou simplement des soutiens à une idéologie politique qui donne de plus en plus de pouvoir à des élites dont les intérêts s’opposent et s’imposent au peuple? Élaborons cette question.
Dans l’édition week-end du Devoir du 7 et 8 novembre 2020, Christian Nadeau, professeur de philosophie à l’Université de Montréal, compare Trump à un « grand guignol à la Mussolini ». Il n’est pas rare de lire ou d’entendre des éditorialistes s’inquiéter de ce qu’ils considèrent dictatorial chez Donald Trump. On le qualifie souvent de menace à la démocratie, de leader d’extrême droite et de menace fasciste (la comparaison à Benito Mussolini ne peut être plus explicite). Nous apprenons pourtant au compte-gouttes que les élections américaines du 3 novembre 2020 ont pu faire l’objet d’une fraude par le trucage des tabulateurs et des machines à compter les votes, menant au détournement de centaines de milliers de voix à travers les États-Unis (2). Si cela est vrai, une telle fraude constitue une menace majeure à la démocratie libérale, voire purement et simplement une tentative de coup d’État. Les tribunaux militaires pourraient même s’en mêler pour des motifs de haute trahison. Aucun intellectuel ou bonze médiatique ne semble pourtant s’en soucier, trop content de voir un adversaire politique perdre au dépend du respect du choix du peuple. Au contraire, ils prétendent que ce sont les poursuites judiciaires du clan Trump qui sont une tentative de coup d’État et une attaque envers le processus démocratique américain.
Nous verrons bien ce qui découle des poursuites et du fondement des allégations du clan Trump. Le Congrès entérine le résultat électoral le 6 janvier 2021 et cette étape sera cruciale dans le dénouement de la situation. Peut-être que les revendications de Trump sont réellement injustifiées. Une chose est néanmoins certaine, le peu de couverture médiatique à l’égard de cette affaire est scandaleuse. Journalistes et éditorialistes ne font que qualifier les affirmations du clan Trump de désespérées et de récriminations sans preuve. Les médias ont manifestement une interprétation sélective de ce qu’est un « manque de preuve ». Un nombre impressionnant d’articles a été écrit dans les journaux mainstream au cours des dernières années à propos de la supposée ingérence russe lors des élections américaines de 2016. Les accusations visiblement infondées envers le général Mike Flynn ont aussi fait l’objet d’une énorme couverture médiatique aux États-Unis. Lorsque les couvertures médiatiques ont une teneur aussi différente en fonction de la personne ou du groupe accusés, on ne peut que conclure à une partisanerie mal placée de la part de l’ensemble du corps médiatique.
Au Québec, on peut citer en exemple l’entrevue du 21 novembre 2020 à l’émission « Samedi et rien d’autre » sur la chaîne ICI Première de Radio-Canada, réalisée avec la journaliste Abez Wolde-Giorghis. Cette dernière compare son expérience d’avoir assisté à la victoire de Biden (entendre ici la défaite de Trump) à ses souvenirs de la chute du mur de Berlin. Rien de moins! Il est déconcertant d’entendre des journalistes pourfendre Trump en le taxant d’être clivant et démagogique alors qu’ils servent eux-mêmes cette sauce à leurs auditeurs et lecteurs. Leur journalisme boiteux est mû par une idéologie hystérisée qui ne peut avoir d’autre finalité que de créer des clivages sociaux. Ce type de couverture médiatique n’est par contre pas surprenant. Les médias de masse sont la caisse de résonance de l’État profond et ils jouent le rôle qui leur est imparti dans le paysage politique post-moderne. Que la frange de la population qui ne s’informe qu’auprès de ces médias fasse preuve de mépris et d’incompréhension envers Trump et ses partisans est ainsi une conséquence logique de ce journalisme.
L’effet de la propagande massive sur l’opinion publique est bien connu. Il est toutefois troublant de constater que l’élite intellectuelle n’apporte aujourd’hui que très peu de nuances à cette propagande. Dans un temps où sont bafouées les libertés citoyennes et où le tissu économique de la classe moyenne s’effrite au profit des géants du web et de la pharmaceutique, nos Philosophae doctor s’inquiètent de l’autoritarisme de Donald Trump. À ce que je sache, ce n’est pas Trump qui met des restaurateurs et des propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) en faillite. Ce n’est pas Trump qui limite le lien social et empêche les rassemblements religieux, culturels et familiaux. Ce n’est pas Trump qui joue à Big Brother et fait passer des messages d’alerte sanitaire sur les ondes normalement réservées aux urgences afin de menacer la population de contraventions en cas de non-respect des consignes. Ce n’est pas Trump qui en appelle à l’inquiétante délation citoyenne qui minera à terme les relations communautaires et le bon voisinage (Qui aurait cru, en décembre 2019, qu’il devrait un an plus tard passer par la porte de cave pour ne pas être soupçonné par le voisin de manger de la fondue chinoise en famille à Noël?). Ce n’est pas Trump qui a prescrit au personnel travaillant auprès des ainés d’éviter de donner des suppléments vitaminiques aux résidents dans une période où leur système immunitaire en aurait eu bien besoin (3). Ce n’est pas Trump qui a empêché les proches de certaines personnes mourantes de leur offrir des visites pour leur tenir la main et vivre ces moments de deuil humainement. Et ce n’est pas Trump qui a demandé à des premiers répondants de ne pas réanimer certaines personnes en arrêt cardiorespiratoire afin de ne pas accaparer les lits d’hôpitaux laissés vides pour des malades potentiels (4).
Laisser des gens malades mourir et abandonner les autres à leur détresse économique et psychologique au nom de la soi-disant santé publique est une bouffonnerie inqualifiable. À l’ère de la tyrannique pensée unique, la plupart de nos intellectuels ayant une tribune n’ont toutefois pas eu le courage de la dénoncer. On préfère s’attarder à taper sans danger sur Trump le guignol. Je me permets de rappeler qu’au Québec, l’Association des pédiatres, un regroupement de 700 médecins, l’Institut économique de Montréal, les Entrepreneurs en action du Québec, Sports Québec ainsi qu’une pléthore de citoyens ont dénoncé la façon dont s’organisaient et se déployaient les mesures sanitaires du gouvernement (5). Ils ont tous fait face à une fin de non-recevoir dont nos élites intellectuelles et médiatiques ont essentiellement ignoré l’aberration démocratique.
En date du 9 décembre 2020, le directeur de santé publique québécois, Dr. Horacio Arruda, nous a confirmé que les directions de santé publique (DSP) au Québec n’ont pas recommandé la fermeture des lieux publics comme les restaurants et les cinémas. Ces décisions ont été totalement prises par le politique alors qu’on prétendait se baser sur des données scientifiques. Les différentes DSP avaient suggéré des assouplissements dans les mesures sanitaires à l’automne, mais en vain. Enfin, le député péquiste Pascal Bérubé nous a appris que la cellule de crise du gouvernement Legault ne gardait pas de trace écrite de leurs réunions ni des justifications de leurs décisions. Ce gouvernement à qui on ne donne pas le sobriquet de dictatorial fait pourtant preuve d’intransigeance arbitraire, d’opacité et abuse de sa gouvernance par décret depuis près d’un an. Un vent d’autoritarisme et de politique top-down souffle sur nos démocraties et nul n’a besoin de traverser la frontière canado-américaine pour le ressentir. Nos médias de masse et nos élites intellectuelles se gardent pourtant de critiquer nos bons gouvernements. Leurs inquiétudes et leurs critiques, elles sont réservées au grand méchant Trump et à ses supporters complotistes.
Qualifier les critiques du gouvernement de complotisme, voilà une nouvelle mode qui semble avoir franchi les tours d’ivoire universitaires et pénétrer nos grands esprits. Un autre article du Devoir du 7 et 8 novembre 2020, celui du professeur de didactique en sciences à l’UQAM Pierre Chastenay, verse dans une énième analyse facile du complotisme. Il suggère que les personnes qui expliquent les événements du monde à travers des complots et des conspirations voient ce monde avec des lunettes inversées qu’ils ont du mal à enlever pour le voir à l’endroit. Évidemment, voir des complots partout est peu réaliste. Certaines personnes trop convaincues ne sont plus capables de dialoguer et d’être en lien avec l’autre par leur vision obtuse. Mais n’est-il pas une attitude foncièrement arrogante de prendre pour acquis que la lunette du discours autorisé est toujours la bonne? Et si c’était la lunette de ceux qui croient l’autorité certifiée qui était parfois inversée? Et si c’était eux qui étaient obtus et incapables de concevoir le monde autrement? La réalité, et il me semble difficile de s’opposer à cette vision, est que lorsque les enjeux économiques et politiques sont grands, certains groupes d’intérêts s’organisent et influent sur le monde afin qu’il tourne en fonction de leurs désirs. À cet égard, comparer la théorie de la terre plate aux doutes que certains citoyens entretiennent à l’égard du catastrophisme sanitaire entourant la Covid-19 est un manque d’honnêteté intellectuel de la part de M. Chastenay.
L’affirmation du professeur incitant à se défendre intellectuellement en ne s’informant qu’auprès de sources crédibles est aussi plutôt faible à mon avis. Elle est en fait dans le ton, car il s’agit d’un argument d’autorité. Qui est une source fiable et qui ne l’est pas? Qui fait le classement de ce qui est crédible ou non? Depuis qu’on parle des thérapeutiques et du vaccin contre la Covid-19 au Québec, quel média mainstream a exposé à la population l’influence majeure qu’ont les pharmaceutiques sur les politiques de santé publique (6)? Nous invite-t-on à relativiser la nécessité de se faire vacciner pour faire face aux infections virales? L’autoritarisme sanitaire, qui n’a dans les faits jamais autant négligé la santé des citoyens, nous incite-t-il à bien s’alimenter, faire du sport, favoriser les liens sociaux et être dans un bon état émotionnel et psychologique pour stimuler nos systèmes immunitaires? Est-ce si fou de questionner l’intention derrière un discours de santé publique qui porte à croire que la seule façon d’être en santé est de prendre des médicaments homologués et de se faire inoculer un vaccin fabriqué à la va-vite? Et pourquoi favorise-t-on la vaccination de masse au dépend d’autres solutions tel que le protocole de traitement du professeur français Didier Raoult? Ce protocole semble pourtant fonctionner, il n’est pas dangereux et est peu couteux. Pourquoi les attaques abjectes et frauduleuses contre le protocole Raoult (7)? Ce protocole était-il trop simple et pas assez payant pour une certaine industrie à la main longue? Pour l’instant, onze milliards de dollars ont été investi dans la recherche sur le vaccin contre la Covid-19 (8).
Le vaccin nouveau genre qui enrichira ses développeurs est distribué dans une atmosphère de peur absolue. Pourtant, le coronavirus Sars-Cov-2 tue beaucoup moins que les estimations de départ ne le laissaient entendre ayant un taux de létalité comparable à l’influenza lorsque les malades sont correctement pris en charge (9). Il est à noter que la mortalité Covid-19 inclue les décès par liens épidémiologiques (10) et que la majorité des personnes décédées avaient plus de 80 ans (11), ceux-ci mourant à 97% en présence d’au moins une comorbidité au Québec (12). Loin de minimiser le drame personnel de ceux qui ont perdu des proches à cause de la Covid-19, il faut quand même, d’un point de vue de santé publique, relativiser ces décès par rapport aux autres causes de décès rapportées normalement. Est-ce une nécessité sanitaire de vacciner massivement dans le contexte actuel? Est-ce vraiment pour le bien commun qu’on songe à imposer une telle mesure?
Au-delà des chiffres, quoi penser de la formulation à ARN messager dont on connait encore mal les effets secondaires et qui selon certains s’apparente davantage à de la thérapie génique qu’à un vaccin (13)? Pourquoi ainsi jouer aux apprentis-sorciers? L’industrie pharmaceutique nous dit que le vaccin est sûr, mais le public et le milieu scientifique indépendant n’ont eu accès pour le moment qu’à des données préliminaires et des communiqués de presse. Aucune étude indépendante révisée par les pairs n’a été faite pour évaluer les risques et bénéfices reliés au vaccin. Certes, les agences gouvernementales d’homologation se prononcent positivement quant à la distribution et l’inoculation du vaccin. N’a-t-on rien appris des preuves de corruption, de fraude scientifique et d’influence du secteur privé dans les processus d’homologation des pesticides et des produits du tabac dans le passé (14)? La population est-elle éclairée vis-à-vis ces questions ou est-elle aveuglée par la peur et le sentiment d’urgence? Sert-elle de cobaye à une expérimentation médico-sociale qu’on fait passer pour un soin? Peut-on aller plus loin dans la violation de la dignité et de l’intégrité de l’individu?
On commence à entendre sur différentes tribunes que le pouvoir politique et des compagnies privées songent à imposer une preuve de vaccination pour que le citoyen ait accès à certains services ou puisse faire certaines activités (p. ex. prendre l’avion, aller au cinéma, assister à un spectacle, aller au travail). Ceux qui suivent obligeamment la parade auront donc des droits que d’autres n’auront plus? Sommes-nous collectivement en train de cautionner un apartheid sanitaire? Sommes-nous, bon an mal an, en train d’échafauder un système de crédit social à la chinoise (15)? L’enjeu de santé publique devient dangereusement politique. Sans s’en apercevoir, l’avocate Julie Cousineau a illustré clairement et simplement l’enjeu de contrôle social qui se cache derrière les motifs sanitaires: « La vaccination a pour but de nous faire sortir du confinement » (16). Cela fait drôlement penser aux mots répétés plusieurs fois par Bill Gates voulant que rien ne reviendrait à la normale tant que la planète entière ne serait pas vaccinée.
Jusqu’où sommes-nous prêts à accepter un tel marchandage? Jusqu’où courberons-nous l’échine? En tant que professionnel de la santé mentale, j’ai entendu maintes histoires de personnes qui se sont mises à genoux devant leur intimidateur en pensant retrouver la paix et la vie d’avant. La peur, la culpabilisation et l’emprise sont les armes des manipulateurs pervers. Elles mènent les gens à faire bien des courbettes et les ingénieurs sociaux le savent très bien. Telle une personne abusée, la population se trouve-t-elle présentement tétanisée et soumise devant le bullying du gouvernement?
Tout porte à croire que certains citoyens sont actuellement pris dans ce qui s’apparente à un syndrome de Stockholm (17)? Sans nommer le syndrome, Eric Fromm décrit un phénomène semblable dans son livre « La peur de la liberté » (18). Il élabore sur la façon dont le citoyen peut affectionner ou vénérer les figures autoritaires afin d’échapper à l’angoisse que provoquerait une remise en question ou une confrontation du régime politique. L’identification à la pensée dominante et l’idéalisation de ceux qui nous régentent deviennent les palliatifs à une réflexion complexe et rationnelle sur la situation sociale vécue. Malgré tous les dommages collatéraux observés en lien avec les mesures sanitaires, les gens qui appuient bec et ongles le gouvernement sont-ils en proie à un tel phénomène psychosocial?
Si je comprends bien les propos de plusieurs de nos intellectuels férus de jugement critique, les quidams non-crédibles qui dénoncent l’énormité de la présente situation politico-sanitaire ne cherchent qu’à faire du commerce d’idées complotistes en profitant de la crédulité des gens et en amassant les clics payants. Certains membres de notre élite intellectuelle ont visiblement la méfiance sélective ainsi qu’une aversion envers la réflexion complexe. Je veux bien qu’on ait une réserve envers les « théories du complot », mais le bon sens nécessite d’avoir les mêmes réserves envers les institutions mastodontes et intéressées qui régissent nos vies.
Dans quel contexte s’inscrit la crise Covid-19
Il serait très utile de réfléchir sérieusement à ces institutions mastodontes et intéressées qui régissent nos vies. Pour revenir au concept de lunettes inversées de Pierre Chastenay, il semble toutefois que notre élite intellectuelle ait choisi de porter ses lunettes fumées en pleine noirceur. Elle ne semble pas voir que les subventions gouvernementales et de diverses fondations philanthropiques accordées aux médias mainstreamsont une menace gigantesque à l’objectivité journalistique (19). Elle ne semble pas voir que depuis un an, les conférences de presse des hommes politiques se font dans une collégialité et une complaisance inquiétantes pour l’exercice démocratique. Elle ne semble pas voir que les pigistes qui répondent aux commandes éditoriales sont aussi des quidams avec des connaissances parcellaires sur les sujets qu’ils abordent. Elle ne semble pas voir que le journalisme est en train de se transformer en militantisme soumis aux intérêts du pouvoir. De surcroît, elle ne semble pas prendre la mesure de la dépendance des journaux scientifiques envers leurs fondations et compagnies subventionnaires (20). Notre élite intellectuelle confond vérités scientifiques et résultats biaisés. Elle transforme la censure en consensus. Elle méprend la corruption pour du progrès (21). Qui alors voit le monde avec une lunette inversée? L’humilité n’est pas la qualité première de nos universitaires à l’ego fragile, et le diplôme qu’ils affichent au mur est très accommodant pour se convaincre d’avoir la bonne paire de lunettes.
Nos intellectuels gradés semblent en effet vivre dans un monde désincarné du réel. Un monde où le simulacre est pris pour le vrai. C’est à croire qu’il sont inconscients de l’impact des coteries oligarchiques sur la géopolitique internationale (p. ex. Groupe Bilderberg, Consil of Foreing relations, Commission Trilatérale, Société Fabienne). C’est à croire qu’ils sont ignorants de l’existence de la CIA et autres services secrets à hautes sphères d’influence. Ils semblent encore penser que le sort du monde se décide dans les chambres législatives des parlements, comme on l’a bien appris à la petite école.
La crise de la Covid-19 n’apparait pas à un moment où les eaux politiques sont calmes. La situation économique dans le monde était déjà bancale début 2020. Pour absorber les effets de la mondialisation, de la désindustrialisation et du chômage qui durent depuis maintenant des décennies en Occident, les États se sont surendettés et se sont rendus dépendants du cartel bancaire international. Les taux d’intérêt dans certains pays du monde sont même devenus négatifs pour pallier au problème des dettes pharaoniques et irremboursables accumulées par les États. Plusieurs intervenants du milieu économique ont déjà manifesté le désir de mettre en place une monnaie mondiale unique, hégémonique et numérique pour repartir sur des nouvelles bases (22). Le magasine « The Economist » le suggérait d’ailleurs déjà en 1988, annonçant sa mise en place aux horizons de l’année 2018 (23). Autrement dit, le désastre économique entraîné par les mesures sanitaires arrive à point. Il justifie parfaitement l’avènement d’orientations économiques soigneusement élaborées sous couvert de mesures d’urgence réactives.
La situation d’endettement des États est devenue désormais incommensurable avec les milliers de milliards injectés dans l’économie à travers le monde depuis les ordres de confinement. Qu’arrivera-t-il aux monnaies nationales qui seront inévitablement dévaluées dans un avenir rapproché dû à ces injections massives de liquidité par les banques centrales? La crise soi-disant sanitaire semble être le catalyseur qui nous mènera vers un nouvel ordre économique mondial et numérique. Les différentes propositions qui sortent des conférences internationales depuis mars dernier inclinent en ce sens (24). Klaus Schwab, un des nababs du Forum Économique Mondial (FEM) et héraut du désormais populaire Great Reset, le répète d’ailleurs incessamment: La pandémie de coronavirus marquera un changement fondamental dans la trajectoire du monde et la vie que nous connaissions en début d’année 2020 n’est plus. ll y aura une ère pré-coronavirus et post-coronavirus.
Où sont nos savants quand vient le temps de parler de ce nouvel ordre économique et de gouvernance mondiale? Pourquoi ce projet séculaire, théorisé et assumé n’est pas davantage discuté ouvertement? Pourquoi ce projet qui se déploie de plus en plus clairement sous nos yeux est généralement occulté des communications grand public? Ça ne le concerne pas, le public !? La mise en place de la gouvernance mondiale est pourtant bien entamée. On en trouvait déjà les germes dans l’Antiquité grecque et « La République » de Platon (25), Cité-État où chacun a son rôle, où chacun est assujetti aux charges de travail dictées par le pouvoir de la Cité. La possession de biens matériels, d’une propriété, de liens d’attachement familiaux y est vue comme une source d’envie, de convoitise et de favoritisme nuisible au bon fonctionnement de la Cité. L’idéal de La République cherche ainsi à éliminer les désirs individuels au nom de la raison et du bien commun. On trouve aussi la trace d’une idéologie républicaine mondialiste dans les écrits du révolutionnaire français Anacharsis Cloots. Celui-ci voit dans la Révolution française et l’avénement de la Première République les balbutiements de ce qu’il appelle la « République universelle » du genre humain (26).
On retrouve ensuite des vestiges de la République platonicienne et universelle dans l’oeuvre d’Herbert G. Wells, un des membres fondateurs de l’intrigante Société Fabienne. Dans son ouvrage intitulé « Le nouvel ordre mondial », Wells partage ses visions d’un monde eugéniste où le sort de l’espèce prime sur l’individu, où les humains sont déracinés, « distribués et redistribués selon les aléas des besoins changeants de la production économique » (27). La crise Covid-19 ne présente-t-elle pas des signes de ce monde de moins en moins futuriste? Présentement, le gouvernement décide quels secteurs d’activités peuvent ouvrir et quels autres doivent fermer. Il décide qui peut travailler dans quoi et qui ne peut pas, offrant des programmes de formation aux gens mis au chômage par ses propres mesures sanitaires dans le but de les « requalifier » et de développer leurs compétences dans des secteurs d’intérêt spécifiques (28). Voilà le citoyen modèle de H.G. Wells: dévoué au corporatisme d’État et utilisé en fonction des besoins économiques du moment (29).
Dans les années 1970, l’historien Carroll Quigley a fait publier une oeuvre posthume dans laquelle il expose les visées hégémoniques des cabales financières internationales. « Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine » (30), livre très référencé qui donnerait sûrement des boutons aux décrypteurs de fausses nouvelles de Radio-Canada, dévoile comment les cartels financiers et industriels travaillent à la création d’un système de contrôle financier mondialisé capable de dominer l’ordre politique et économique de chaque pays. À travers les Think Tanks et les organisations que ces cartels chapeautent, ils influent sur le monde afin de l’orienter idéologiquement. Parmi ces organisations, on peut aujourd’hui penser à la French-American Foundation, au Groupe Bilderberg ou au FEM précédemment cité. Ce sont des groupes de réflexion non-gouvernementaux et prétendument non-partisans servant à trouver des solutions aux problèmes politico-économiques du monde. François Hollande en 1996 et Emmanuel Macron en 2012 ont par exemple été élus Young Leaders de l’année au sein de la French-American Foundation. Pour les votants qui croient encore que le monde change en fonction de leurs choix électoraux, il semblerait malheureusement que certaines cartes soient jouées d’avance.
Des hurluberlus conspirationnistes diront que le monde est géré par des pompiers pyromanes glorifiés de titres honorifiques et qu’il est aisé pour eux de trouver des solutions à des problèmes qu’ils ont sciemment créés. Naomi Klein décrit bien, dans son livre intitulé la « Stratégie du choc » (31), comment les gouvernements profitent d’événements subits et traumatiques pour réformer le monde économique et politique. Une population sous le choc qui veut préserver son sentiment de sécurité est davantage disposée à accepter tout et n’importe quoi. Le Nobel d’économie Milton Friedman le dit à sa façon dans la préface de « Capitalism and freedom », édition 1982 (32): « Seule une crise – qu’elle soit réelle ou éprouvée – produit du changement… Le politiquement impossible devient alors le politiquement inévitable » (traduction libre). Nous pouvons même le dire plus crûment à la Charles-Maurice de Talleyrand: « La politique, c’est agiter le peuple avant de s’en servir ».
Jacques Attali est un auteur contemporain qui manie habilement la notion du choc et du changement. Dans un article de 2009 intitulé « Avancé par peur » (33), il mentionne que « l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». L’auteur ajoute, s’appuyant sur le pétard mouillé de l’épidémie de grippe H1N1 (34), qu’une grave crise pandémique serait une occasion de « mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial ». Vendre l’idée de la gouvernance mondiale est visiblement l’apostolat du chantre Attali. Dans « Demain qui gouvernera le monde » (35), il suggère que le gouvernement mondial est inévitable pour affronter les défis écologiques, économiques, démographiques et technologiques du monde à venir. Trop de catastrophes associées pourraient mener à déstabiliser les États et mener les grandes corporations à s’accaparer du politique et du marché au dépend du droit et de l’égalité. Autrement dit, le chaos, les chocs et la peur sont les ingrédients de l’avènement d’un nouvel ordre mondial centralisé et supranational. La paix et la bienveillance du vivre ensemble sont sa terre promise. C’est le gouvernement mondial salvateur ou la souffrance nationale continuelle. Ne le prenez pas pour une menace, mais « on ira au gouvernement mondial après ou à la place de la guerre », dixit Attali (36).
Selon Attali, l’Organisation des Nations Unis (ONU) et l’Union européenne (UE) sont en fait des laboratoires de gouvernance mondiale. On peut croire que le fard diplomatique et humanitaire de ces structures politiques cache leurs véritables traits. Comme l’évoque admirablement Michel Schooyans dans son livre « La face cachée de l’ONU » (37), l’organisation incarne de plus en plus la concentration pyramidale du pouvoir. Le consensus idéologique et le politiquement correct y font force de loi au-dessus des souverainetés nationales. Par ses structures tentaculaires, ce super-État mondial exerce un contrôle de plus en plus centralisé sur l’information, la santé des populations, les ressources, le commerce, le droit et la politique. L’influence qu’a eue l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la crise du coronavirus en est un exemple criant.
L’influence qu’exercera le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sera aussi à surveiller très attentivement dans les années à venir. Sous couvert de concertation des efforts pour contrer la menace climatique, l’autonomie des nations risque de s’orienter vers la concentration supranationale du pouvoir. En effet, alors que nous sommes en pleine urgence sanitaire, l’ONU nous chante la nécessité de mettre nos pays sous état d’urgence climatique (38). Ouf! Prenons une grande respiration. Pourquoi déclarer cela maintenant? Cette déclaration en dit long sur le violent manque d’empathie des onusiens envers une population mondiale déjà accablée (39). Cela a au moins le mérite de dévoiler le caractère et les intentions de cette élite politique. Depuis le tournant du siècle, nous passons de l’urgence de combattre le terrorisme à l’urgence de lutter contre le réchauffement climatique à l’urgence de faire la guerre aux épidémies. C’est l’urgence, l’urgence, l’urgence! Le danger, le danger, le danger! La peur, la peur, la peur! Comme je l’ai déjà écrit à propos des épouvantails dont sont remplies nos nouvelles en continue: « L’objet est variable, la peur constante » (40).
Nous avons désormais assez de connaissances anthropologiques pour savoir que la peur est un outil de contrôle et de domination. Quoiqu’en pense la petite-bourgeoisie heureuse devant ses programmes de télévision, le monde contemporain ne fait pas exception à ces rapports dominants-dominés. Notre imaginaire collectif et notre spiritualité laïcarde ont remplacé le jugement dernier par le cataclysme climatique, l’enfer par la planète surchauffée, les esprits maléfiques par des ennemis invisibles et aérosols. Nous avons remplacé le crucifix par le plexiglass, l’eau bénite par le gel hydroalcoolique, la prière matinale par la conférence de presse quotidienne. Nous avons mis la religion catholique hors des assemblées législatives pour la remplacer par d’autres dogmes. Les prophètes en blouse de laboratoire sont tout simplement plus à la mode et plus susceptibles de captiver les âmes perdues que les curés en soutane. Peu importe l’autorité de référence, les vieux principes sectaires ne meurent jamais. Le stress et l’isolement sont le pain bénit des donneurs de leçons.
Outre la période Covid-19, ce phénomène socio-politique est selon moi bel et bien observable dans la question du réchauffement climatique. Alors qu’une grande quantité de scientifiques remet en cause l’hypothèse des changements climatiques anthropiques (41), le GIEC et l’ONU poursuivent l’agenda catastrophiste en s’étayant sur un faux consensus scientifique qui inocule à la population de la peur en perfusion. Le Président Emmanuel Macron a dernièrement proposé un référendum aux Français afin d’inscrire l’impératif de la lutte aux changements climatiques dans la Constitution. L’institutionnalisation d’une théorie scientifique transformée en croyance est selon moi très inquiétante. Quels impacts juridiques aurait une telle modification constitutionnelle? Quels en seraient les conséquences sur les politiques publiques et sur les libertés individuelles? Est-on en train de mettre la Charte des droits et libertés sur le même pied qu’une Charte de l’environnement et du développement durable? À quand une fonction politique officielle pour nos ayatollahs du climat?
Il y aurait beaucoup à dire sur le développement durable et l’agenda 2030 de l’ONU. J’invite le lecteur à consulter lui-même les documents à cet égard et à tirer ses conclusions sur l’impact qu’aurait l’application massive de telles politiques sur les souverainetés populaires. Je me contenterai de dire que l’agenda est beau, léché et bien verni, mais que la manière d’y arriver risque de l’être beaucoup moins. Le projet de l’OMS nommé « Health in all policies » (Hiap) (42) est un exemple de prétention éthique cachant un agenda mondialiste et liberticide. Le Hiap cherche à travailler avec les gouvernements nationaux afin d’implanter des standards internationaux dans les pratiques de santé publique. L’idée est de faire de la santé la valeur suprême dans toutes les politiques étatiques et de s’assurer que tous les secteurs de la société soient aux normes du Hiap. La manière d’y arriver est de faire du Ministère de la santé ou autre structure bureaucratique du genre le régulateur de toutes les orientations économiques et politiques. Le Hiap propose de contourner le principe du subsidiarité et les paliers décisionnels sectoriels (les penseurs du Hiap appellent cela le travail en silo) afin de faire des déterminants de santé la priorité nationale. Bien sûr, les changements climatiques et le développement durable sont instrumentalisés pour la cause de ce projet vertueux, audacieux et plein d’humanisme.
Ce n’est évidemment pas présenté avec autant de clarté, mais l’application du Hiap nécessite la centralisation, la surveillance et les interdictions systémiques. Par le biais des organisations de santé publique des États-nations qui sont chapeautées par l’OMS, ce projet purement idéologique participera à terme à l’édification d’une structure de gouvernance mondiale investie de pouvoirs discrétionnaires sur tout projet public et privé. La santé dans toutes les politiques, nous en avons subi l’hypocrisie en 2020. La santé dans toutes les politiques, c’est un peuple qui soumet ses faits et gestes à toutes sortes de rigidités légales par peur de mourir. La santé dans toutes les politiques, c’est l’institutionnalisation de la santé totalitaire.
L’humanité doit se préparer. Des chocs et des catastrophes, elle en vivra sûrement d’autres dans un avenir rapproché. Le conseiller à la sécurité et diplomate américain Zbigniew Brzeziński parlait déjà en 1970 que les prochaines guerres se joueraient sur différents tableaux et que les grandes puissances économiques et militaires auraient bientôt la capacité de perturber les conditions météorologiques à l’aide d’armes climatiques (43). Imaginez ce qu’elles sont capables de faire en 2021 (44). Imaginez ce que ces mains humaines peuvent faire passer pour des catastrophes naturelles aujourd’hui. Ai-je besoin de rappeler la présence de plusieurs laboratoires de recherche en virologie à Wuhan, lieu d’éclosion du nouveau coronavirus? Ce n’est pas d’un vaccin pour s’immuniser contre les infections virales dont l’humanité a besoin, mais d’un vaccin contre la peur afin de s’immuniser contre la stratégie du choc et les manipulations politiques qui sont en train de l’asservir.
Vincent Mathieu, Ph.D.
Fin de la première partie
Cet article a été publié initialement sur La Tribune libre du site Vigile.net.
Source de l’image en vedette : putsch.media
Deuxième partie :
Références
(1) Voici un montage partisan résumant les propos de Trump: https://www.youtube.com/watch?v=VY9_RrD8dqM
(2) https://www.globalresearch.ca/dominion-election-fraud/5729871
(3) L’information se situe en page 30 de ce document que le lecteur pourra retrouver sur le site internet de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec. Il s’intitule Covid-19 – Particularités gériatriques – Guide de soins et revue de la littérature: https://www.apesquebec.org/sites/default/files/formation/2020/20200430_COVID-19-Principes-geriatriques/20200504_FDDIF_COVID-19_geriatrie_present.pdf
(5) https://www.journaldequebec.com/2020/10/05/covid-19-cri-du-cur-en-faveur-des-ados; https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2020-11-17/quebec-dit-non-a-des-medecins-qui-s-unissent-pour-obtenir-des-changements.php; https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-06-05/des-chercheurs-remettent-en-question-le-bien-fonde-du-confinement;
https://www.rollingstone.com/politics/politics-features/big-pharma-covid-19-profits-1041185/
(7) Le documentaire « Mal traités » est très informatif à cet égard: https://maltraites-ledoc.com. Le lecteur peut aussi consulter les différents documents sur le Lancetgate qui montrent les failles du processus de révision par les pairs et probablement la corruption présente à l’intérieur du milieu de l’édition scientifique. Voir p. ex.: https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2020/06/04/retractation-articles-lancetgate.
(8) https://www.nytimes.com/fr/2020/11/25/world/americas/bill-gates-vaccin-coronavirus.html
(9) https://doi.org/10.1016/j.envres.2020.109890; https://www.youtube.com/watch?v=RBEncgypGrU ;
(10) La situation est tellement aberrante que des mortalités par accident de motocyclette auraient à certains endroits été attribuées à la Covid-19:
Des témoignages suggèrent aussi que des décès ont été attribués complètement frauduleusement à la Covid-19. Voir p. ex.:
(13) https://bonsens.info/christian-perronne-a-propos-des-vaccins/
https://quebecsanstabac.ca/je-minforme/industrie-tabac
(15) https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/564299/le-credit-social-en-chine-et-ici
(16) https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1755829/vaccination-questions-ethiques-soulevees-chsld
(17) Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique s’observant chez des otages qui vivent pendant une période prolongée avec leur(s) ravisseur(s). Le syndrome s’exprime par une sympathie et un sentiment de confiance grandissants de l’otage envers le ravisseur et une certaine hostilité ressentie à l’égard de ceux qui cherchent à combattre le ravisseur. Ce serait une manifestation inconsciente de l’instinct de survie permettant de se sentir hors de danger, mais aussi d’influer sur ses réelles chances de survie par cette fraternisation avec le ravisseur.
(18) Eric Fromm. La peur de la liberté. Parangon. 2011.
(19) https://www.journaldemontreal.com/2018/11/21/une-aide-de-595-m-pour-les-medias ;
(20) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2373372/;
(21) https://doi.org/10.1136/bmj.m4425
(23) https://altcoopsys.org/wp-content/uploads/2017/01/ArticleEconomist1988GetReadyforthePhoenix_001.pdf
https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2020/652751/IPOL_STU(2020)652751_EN.pdf; https://www.capital.fr/votre-argent/la-zone-euro-doit-se-preparer-a-lemission-dun-euro-numerique-annonce-la-bce-1382105
(25) Platon. La République. Flammarion. 2002.
(26) Anacharsis Cloots. La république universelle du genre humain. Omnia Veritas. 2019.
(27) Hebert G. Wells. Le nouvel ordre mondial. Rubicon. 2018.
(28) Pour en savoir plus, le lecteur peut consulter le « Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF) » du ministre caquiste Jean Boulet.
(29) On retrouve un portrait semblable de ce monde dans le roman de Aldous Huxley intitulé Brave New World. À noter que Aldous Huxley fut, comme H.G. Wells, membre de la Société Fabienne. Cette société est entre autres à l’origine de la fondation de la réputée London School of Economics et du Parti travailliste anglais. De manière intriguante, le premier symbole de la Société Fabienne fut un loup vêtu d’une peau d’agneau. Aldous Huxley fut aussi le frère de Julian Huxley, premier président de l’UNESCO et eugéniste notoire. Plusieurs des idées de Julian Huxley sur l’eugénisme, terme qu’il rebaptisa de l’euphémisme « tanshumanisme », sont disponibles en accès libre sur le web.
(30) Carroll Quigley. Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine. Culture & racines. 2020.
(31) Naomi Klein. La stratégie du choc. Actes sud. 2013
(32) Milton Friedman. Capitalism and freedom. UCP. 1982.
(33) https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html
(34) Voir l’article qui suit: https://www.ledevoir.com/opinion/idees/290727/pseudo-pandemie-d-a-h1n1-alarmisme-et-gaspillage-de-fonds-publics
(35) Jacques Attali. Demain qui gouvernera le monde. Fayard. 2011.
(37) Michel Schooyans. La face cachée de l’ONU. Fayard. 2000.
(38) https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1756610/onu-urgence-climatique
(39) En ce qui concerne le manque d’empathie, que dire de l’outrecuidance du Premier ministre québécois François Legault qui a comparé son expérience de la session parlementaire de l’automne 2020 à ses moments stressants chez Air Transat alors que des vols étaient retardés. Ceci est tiré de la conférence de presse quotidienne du gouvernement le 13 décembre 2020.
(40) https://vigile.quebec/articles/libre-opinion-sur-la-pandemie-2020
(41) Patrick J. Michaels. Climate coup: Global warming’s invasion of our government and our lives. Cato institute. 2011; Bruno Wiskel. The Emperor’s new climate: Debunking the myths of global warming. Evergreen. 2006; Mototaka Nakamura. Confessions of a climate scientist.
https://c-c-netzwerk.ch/images/ccn-blog_articles/717/Confessions-Nakamura.pdf. 2019;
https://archive.nytimes.com/www.nytimes.com/2009/03/29/magazine/29Dyson-t.html ;
https://stephenschneider.stanford.edu/Publications/PDF_Papers/WSJ_June12.pdf
(42) https://www.who.int/publications/i/item/9789241506908 ;
https://www.who.int/social_determinants/publications/health-policies-manual/key-messages-en.pdf
(43) Zbigniew Brzeziński. Between two ages: America’s role in the technetronic era. The Viking Press. 1970.
(44) J’invite le lecteur à s’informer sur le projet américain High-frequency Active Aural Research Program(HAARP).