Ces milliers de milliards $ de la transition énergétique que le Great Reset compte récupérer

La transition énergétique ne devrait pas être perdue pour tout le temps. Les acteurs du Great Reset espèrent bien récupérer les investissements colossaux qui devraient intervenir dans les trente ans à venir dans ce domaine. Le Forum de Davos s’emploie d’ailleurs à en évaluer le montant global et à le répartir par segments de marché. C’est la transition écologique et énergétique vue depuis les coulisses : quels marchés vont engraisser les entreprises dans les trois décennies qui viennent ? Une affaire très rentable…

Il faut absolument lire le compte-rendu du NZE (Net-Zero Energy), le rapport de l’Agence Internationale de l’Energie, par le Forum de Davos pour comprendre les raisons qui poussent le Great Reset à endosser le cheval de bataille de la transition énergétique. Pour le militant écologiste moyen et de bonne foi, la transition énergétique est le seul moyen de sauver la planète. Pour l’adhérent moyen au Forum de Davos, c’est d’abord une bonne façon de gagner beaucoup d’argent, bien entendu en faisant le bien autour de soi, selon les principes de l’altruisme efficace.

La transition énergétique, cette vache à lait du futur

Le schéma que nous reproduisons ci-dessus indique selon quel calendrier l’Agence Internationale de l’Energie préconise de lutter contre les gaz à effets de serre. On peut utilement égrener les échéances qui sont posées : 60% de voitures neuves doivent être électriques en 2030, et plus aucune nouvelle voiture thermique ne doit être vendue en 2035.  Cette même année 2035, 50% des camions poids lourds devront être électriques.

2035 sera par ailleurs une année charnière pour le monde industrialisé, puisque, cette année-là, les émissions d’électricité dans les économies avancées devront être à zéro émission. Le reste du monde disposera de cinq ans de plus pour se mettre à l’électricité propre.

En 2045, 50% du chauffage mondiale devront être produits par des pompes à chaleur.

En 2050, 85% des immeubles devront fonctionner en « zéro-carbone », et 70% de l’électricité mondiale devront être produits avec l’énergie solaire et éolienne.

On mesure la masse des investissements que cette mutation à marche forcée va générer.

Des milliers de milliards $ d’investissements

L’Agence Internationale de l’Energie s’est d’ailleurs livrée à une évaluation des masses en jeu d’ici à 2050. Voici les dépenses qui sont prévues pour réaliser la transition énergétique :

Plusieurs évidences s’imposent au simple survol de ce graphique.

La première est que le seul marché des énergies renouvelables donnera lieu à près de 4.000 milliards $ d’investissements d’ici à 2050. C’est un marché colossal qui devrait enrichir de nombreux industriels positionnés sur ces marchés.

Mais c’est surtout le marché des biens de consommation proprement dits (End-use) qui va enrichir les industriels. Avec 5.000 milliards $ d’investissements, tant pour électrifier les biens que pour améliorer leur efficacité, qui se révèle prometteur pour les intérêts privés. D’ici à la décennier 2040-2050, les besoins en investissement par secteurs dans ce domaine ne devraient cesser d’augmenter. Ces besoins ne se limitent pas au développement des énergies renouvelables, insistons ce sur ce point. Ils englobent notamment l’introduction de l’hydrogène.

Face aux sommes en jeu, on comprend que la question de l’écologie et de la transition énergétique soit jugée trop sérieuse pour être laissée aux hurluberlus écologistes. Il ne faudrait quand même pas rater l’occasion de rafler une telle mise, surtout avec autant d’idiots utiles que les activistes qui croient sincèrement que leur intervention va servir la cause collective.

Frédéric Vandenberghe

Le Great Reset : mythes et réalités (suivi du dictionnaire critique du Great Reset) Broché – 8 avril 2021



Articles Par : Frédéric Vandenberghe

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