Le 20 avril 2025, dimanche de Pâques, le Conseil d’administration du Forum économique mondial (FEM / WEF) a appelé à une réunion extraordinaire à huis clos.
Le conseil d’administration comprend, entre autres, le PDG de BlackRock, Larry Fink, l’ancien vice-président américain Al Gore, la reine Jordanienne Rania Al Abdullah et la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde en tant que membres. BlackRock est le sponsor le plus important du FEM. Ainsi, la voix de BlackRock doit peser en conséquence.
Ce dont ils ont débattu était un nouvel article du Wall Street Journal (WSJ), apparemment basé sur une lettre anonyme d’un dénonciateur, accusant cette fois-ci Klaus Schwab et sa femme Hilde Schwab d’avoir détourné l’argent et les biens de la Fondation du
Forum économique mondial à des fins personnelles.
Il a été mentionné les massages personnels, les voyages aériens de luxe aux frais du FEM, pour les voyages personnels et l’utilisation d’un manoir historique restauré de 30 millions de CHF, payé avec l’argent du FEM, pour être utilisé pour les événements spéciaux du FEM, mais qui est principalement utilisé à des fins personnelles de Klaus Schwab et de sa famille.
M. Schwab a apparemment également utilisé du personnel junior pour retirer des milliers de dollars aux guichets automatiques pour son usage personnel. Citant verbalement le WSJ : Les Schwabs, « ont mélangé leurs affaires personnelles avec les ressources du Forum ».
L’article du WSJ a également répété des accusations de discrimination, de harcèlement sexuel et de népotisme au sein de l’organisation, des points déjà mentionnés dans un article du WSJ il y a environ un an. Voir ceci.
Le Conseil a ouvert une enquête immédiate sur ces allégations. Schwab a déclaré qu’il intenterait une action en justice contre le WSJ et a décidé – ou lui a été informé – de démissionner immédiatement de la présidence du conseil d’administration. Il a démissionné l’année dernière en tant que président et chef de la direction du FEM, mais a assumé la présidence du conseil d’administration avec un calendrier jusqu’en 2027. Ce calendrier a été interrompu par le dénonciateur et l’article du WSJ.
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D’autres dirigeants du FEM, en particulier les enfants de Schwab, ont également quitté leur poste à la suite d’une enquête du conseil d’administration sur la culture du lieu de travail, un sujet qui tourmente le FEM depuis des années, mais qui a été mis en avant pour la première fois il y a un an.
Avec effet immédiat, le conseil d’administration a décidé de remplacer par intérim Klaus Schwab, ancien président et chef de la direction de longue date de Nestlé, Peter Brabeck-Letmathe. Il a été PDG et président du groupe Nestlé de 1997 à 2008. Brabeck était vice-président du conseil d’administration du FEM.
Brabeck [photo à gauche] n’est pas moins controversé que Schwab. Il était et est toujours un fervent défenseur de l’idée que l’eau n’est pas un bien public. M. Brabeck est peut-être mieux connu pour avoir déclaré que l’eau n’est pas un droit de l’homme, mais un produit de marché. Lorsqu’il a dirigé Nestlé, le géant de l’alimentation était l’un des leaders mondiaux de la privatisation de l’eau. Brabeck est également un promoteur agressif des OGM (organismes génétiquement modifiés).
Les aliments OGM peuvent avoir des effets négatifs importants sur la santé et, surtout, ils ne permettent pas aux agriculteurs de récupérer les semences d’une récolte à l’autre. Cela a de graves conséquences pour les agriculteurs, en particulier dans les pays dits en développement ou dans le Sud Global.
L’Inde est un exemple concret, où les semences OGM ont été vendues sans dire aux agriculteurs que les semences des plantes ne pouvaient pas se reproduire, c’est-à-dire qu’elles ne pouvaient pas être utilisées pour la récolte de l’année prochaine. Lorsque les agriculteurs ont réalisé qu’ils ne pouvaient pas se permettre d’acheter chaque année des semences transgéniques, des milliers de personnes se sont suicidées, car elles n’étaient pas en mesure de subvenir aux besoins et de nourrir leurs familles.
Nestlé sous la direction de M. Brabeck était également à l’avant-garde d’un scandale sur le lait en poudre qui devait remplacer l’allaitement.
Nestlé a spécialement ciblé l’Afrique, où le produit a été introduit contre des habitudes d’allaitement saines. Comme nous le savons également en Occident, l’allaitement maternel fournit aux bébés et aux enfants un système immunitaire de base et fort, ce que le lait en poudre pour nourrissons n’a pas.
En outre, la hausse des prix du lait en poudre de Nestlé a fait que les femmes ne pouvaient plus se le permettre, et comme elles n’ont pas commencé à allaiter, elles n’ont pas produit de lait maternel. Avec la combinaison du lait en poudre non naturel, du manque de lait maternel et du système immunitaire naturel, de nombreux bébés sont tombés malades et sont souvent morts.
Voir ceci pour plus de détails (voir ci-dessous) :
M. Brabeck est connu pour sa position anti-humaine et anti-droits de la personne sur de nombreuses questions qui deviennent de plus en plus importantes dans l’environnement géopolitique et économique actuel dans lequel nous vivons.
M. Brabeck ne contribue certainement pas à améliorer le FEM. Bien au contraire. Bien sûr, un certain nombre d’enquêtes – internes et externes du FEM – et de poursuites judiciaires sont déjà en cours ou en attente.
Selon la Neue Zurich Zeitung (NZZ), M. Brabeck restera à la tête du WEF jusqu’en 2027, date à laquelle Christine Lagarde, actuelle présidente de la Banque centrale européenne et ancienne directrice générale du FMI, devrait lui succéder.
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Si le FEM existe encore, alors.
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Le casier judiciaire de Mme Lagarde est amplement documenté : elle a été condamnée pour corruption lorsqu’elle était ministre des finances de la France, mais n’a jamais mis les pieds dans une prison.
Elle aurait approuvé
« un transfert de 404 millions d’euros (429 millions de dollars ; 340 millions de livres sterling) à l’homme d’affaires Bernard Tapie, [un copain du président Sarkozy] pour la vente contestée d’une entreprise ».
Les juges français ont reconnu Mme Lagarde coupable de négligence pour ne pas avoir contesté le versement d’un arbitrage de l’État à l’ami de l’ancien président français Nicolas Sarkozy [Bernard Tapie].
La Cour de justice de la République, un tribunal spécial pour les ministres, aurait pu condamner Mme Lagarde à un an de prison et à une amende de 13 000 euros. (The Independent, 19 décembre 2016, souligné par l’auteur)
La situation s’aggrave à chaque fois.
Pour l’article complet du WSJ, voir ceci.
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Au début, tout cela pourrait sembler que l’agenda des mondialistes se démantèle progressivement. Peut-être que c’est le cas, peut-être pas.
Imaginez un instant un scénario différent. Au cours du dernier week-end de Pâques, plusieurs « coïncidences » se sont produites presque simultanément :
- Le président et fondateur de longue date du FEM (1971), Klaus Schwab, démissionne et le FEM se lance dans une restructuration majeure, dont le résultat n’est pas encore connu ;
- Le pape François donne sa dernière bénédiction dans son message de Pâques à des centaines de milliers de ses disciples sur la Place Saint-Pierre au Vatican, à Rome, puis il meurt le lendemain matin ; et
- Hollywood annonce la fin de son programme Woke, voyez ceci.
Allez savoir ce qui s’est passé d’autre lors de ce week-end crucial de Pâques 2025. Il n’y a pas de coïncidences. Pâques est la célébration de la résurrection. L’État profond, ou peu importe comment vous pouvez appeler cette entité maléfique qui prétend actuellement diriger le monde, est plein de symbolisme et de rituels.
Serait-ce que le mondialisme ressente une résistance de plus en plus fort de la part des gens, alors qu’ils simulent un effondrement, alors qu’en réalité, ils profitent de l’accalmie pour se regrouper, pour réapparaître plus tard avec de nouvelles stratégies beaucoup plus fortes pour prendre le contrôle du monde ?
C’est comme un cessez-le-feu que les plus faibles utilisent pour se réarmer et redéfinir leur stratégie offensive. Il ne s’agit pas seulement d’une allusion au cessez-le-feu en Ukraine, mais d’une tactique appliquée dans le monde entier.
Nous devons être conscients qu’un mouvement de Culte avec le pouvoir monétaire qu’il a derrière lui et plus de cent ans de préparation, ne va pas simplement disparaître. Il se battra jusqu’au dernier citoyen du monde, s’il n’est pas vaincu avant. Comme Bill Gates l’a dit un jour – pas mot pour mot, mais au sens figuré – dans l’un de ses moments les plus lucides, « même si je disparais, le système est si fort et si bien préparé qu’il continuera sans moi ». ».
Nous, les citoyens [Peuples] du monde, devons nous assurer que le mouvement pour la démondialisation se poursuive pour revenir aux droits de la personne et aux valeurs humaines fondamentales, ainsi que s’éloigner de la numérisation, du goulag numérique, se poursuivra jusqu’à ce que nous soyons à nouveau des citoyens [peuples] libres et souverains.
Et oui, c’est possible, si nous sommes vigilants et tous conscients.
Peter Koenig
Lien vers l’article original:
Regime Change at the World Economic Forum (WEF): For Better or for Worse? Peter Koenig, le 28 avril 2025
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
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Peter Koenig est un analyste en géopolitique et un ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le monde entier. Il est l’auteur de Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes : From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).
Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également Senior Fellow non-résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.
