CHINE – les 2 Michael confessent, un boycott qui boîte, le Canada s’enfonce

Les 2 Michael, Kovrig Spavor, ont tous deux confessé les crimes commis en Chine, a déclaré l’ambassadeur de Chine au Canada, Cong Peiwu le jeudi 9 décembre. Le Canada n’a pas répondu à cette déclaration. La ministre des Affaires étrangères, Mme Mélanie Joly, n’a fait que confirmé qu’ils ont été libérés sous caution.
Tout journaliste qui se respecte aurait des questions à poser: est-ce vrai qu’ils ont confessé? Le cas échéant, quels crimes ont-ils confessé au juste? Mais personne ne semble avoir posé ces questions, ni à Mme Joly, ni aux 2 Michaels, ni au SCRS, ni aux Five Eyes, ni à Justin Trudeau. On se demande même s’il y a encore une liberté de presse au Canada, surtout quand il s’agit de la Chine.
« BOYCOTTAGE DIPLOMATIQUE »
Justin Trudeau a annoncé la décision d’un boycottage diplomatique des JO de Pékin. (une oxymore parce qu’un boycottage n’est pas diplomatique du tout). Son prétexte: « violations des droits de la personne du gouvernement de la Chine. » Les partis fédéraux ont crié à l’unisson contre la Chine en en rajoutant, allant jusqu’à accuser la Chine de génocide, pire accusation qui existe de nos jours. Même la vice-première ministre du Québec s’est joint à la cabale.
L’ambassadeur de Chine a répliqué. Sa réponse n’a pas été rapportée: En voici un extrait: « Le Canada, en revanche, a commis des crimes odieux contre les peuples autochtones. Jusqu’à aujourd’hui, la discrimination raciale systématique est toujours grave au Canada. Le Canada n’est tout simplement pas qualifié pour être « un prêcheur des droits de la personne » et n’est certainement pas en mesure de juger la Chine sur ce front. » Une affirmation difficile à contester.
Mais le boycottage a du plomb dans l’aile: outre le Canada, il y a les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la très puissante … Lituanie. La vraie communauté internationale ne suit pas le diktat de Washington, en commençant par la France. Mais aussi l’ONU, dont le secrétaire général qui invite les pays d’y aller dans l’esprit de la paix.
Il fut un temps où le Québec, pour affirmer sa voix unique et indépendante, s’inspirait des positions de l’ONU et de la France. Plus maintenant, malheureusement. C’est pleine vapeur derrière Washington et Ottawa.
Pour l’establishment étasunien, la Chine est l’ennemi stratégique numéro 1. Semble-t-il qu’elle l’est devenue aussi pour le Canada.
Comme l’écrit Samir Saul, « Les tentatives d’intimidation comportent le cliquetis des armes. Tout faux pas … imaaurait des conséquences « imprévisibles ». »