Covid-19 – Que désirons-nous vraiment pour nos adolescents?

Analyses:

Nous lisons : Feu vert pour vacciner les enfants dès 12 ans, déclare le président de la Commission fédérale pour les vaccinations. L’article tient à préciser : « L’infectiologue ne s’inquiète pas de l’arrivée du variant Delta du SARS-CoV-2, dit variant indien. La protection des vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna est élevée, relève-t-il ». Est-ce si évident?

Nous, c’est le peuple, les parents, les enseignants, les soignants et tous ceux qui côtoient les jeunes, que désirons-nous vraiment pour eux, pour le développement de leurs entités humaines, leurs épanouissements personnels, leurs investissements dans la société, laquelle est à réinitialiser maintenant à partir de ce tsunami coronal qui n’en finit pas de faire des vagues (on nous prévoit la 4e pour la rentrée de septembre).

Quelle conscience avons-nous de la santé et des besoins de leurs organismes? Recherchons-nous vraiment les meilleurs éléments pour les aider, les soutenir, les accompagner dans leurs croissances?

Quels risques ponctuels est-il juste de leur laisser prendre ou de prendre pour eux? Les rendre attentifs que même les yeux peuvent être lésés. On parle bien de balance bénéfice-risque quand il s’agit de vaccins. Est-elle vraiment calculée en fonction de leur tranche d’âge? Il semblerait plutôt qu’on leur propose la vaccination d’en le but d’améliorer le score des vaccinés.  Apprenons-leur à prendre du recul avec la réflexion d’aîné-e-s!

Désirons-nous qu’ils prennent conscience de la valeur de leurs santés afin de pouvoir en assumer la gestion tout au long de leurs vies? Ou voulons-nous focaliser sur une démarche particulière dont les conséquences sont imprévisibles dans l’immédiat et le futur? Voulons-nous les rendre attentifs aux ingrédients des produits appelés vaccins ou seulement l’avantage de pouvoir voyager grâce à un certificat vaccinal?

Voulons-nous qu’ils soient alertes sur les conséquences de l’établissement d’un tel certificat ?

Désirons-nous leur faire prendre conscience que la santé est un état d’équilibre et que consacrer autant de temps, d’argent et d’attention à un seul microorganisme a tenu à l’écart d’autres pathologies et des essais cliniques en cours?

Profitons-nous de développer leurs capacités à considérer les arguments sous différents points de vue? A leur faire connaître les éléments qui animent ceux qui sont prudents face aux vaccins et plus spécialement l’anti-covid? Si des soignantsdes médecins, divers professionnels de la santé et autres sceptiques se retiennent, c’est qu’ils prennent en compte plusieurs paramètres et connaissent certains éléments de près. De plus, ils considèrent le malade dans sa globalité, pratiquent  diverses thérapies et savent traiter précocement, tout en repérant les cas nécessitant la médecine conventionnelle.

Il est temps aussi que nos adolescents. qui découvrent l’existence d’une façon de plus en plus étendue, apprennent à prendre un certain recul pour voir le panorama général de la situation coronavaccinale. Par exemple en étudiant le bilan du 21 juin  dans ses différentes dimensions.

Il s’agit aussi de leur enseigner que tout ce que nous vivons s’inscrit dans un flux existentiel qui se modifie perpétuellement. Investir autant sur une seule maladie ne permet pas de garder suffisamment de réserves – ne fût-ce que financières –  pour l’ensemble de tous les défis qui se suivent et se ressemblent plus ou moins ou pas du tout. Ainsi, les épidémies se succèdent et  le Covid peut devenir plus inoffensif que la grippe »

Il convient aussi d’exercer son esprit critique et de constater quelles sont les limitations d’une démarche aussi universelle que l’on présente comme indispensable aux esprits et comme un espoir aux âmes!

Qui décrète ce qu’est le discernement? Connaissons-nous en tant qu’adultes tous les méandres de la pensée humaine pour, selon l’étymologie latine discernere : séparer, mettre à part? Comment exiger une telle faculté de la part des jeunes alors que leurs cerveaux est en pleine formation ? Quand je lis la définition donnée par l’OFSP dans ses recommandations du 28.5.2021 :  » Est capable de discernement toute personne en mesure d’évaluer une situation et ses conséquences et de prendre les décisions adéquates  » et que la professeure de bioéthique (le Temps du 22.6) explicite ainsi : Quel que soit son âge, un enfant ou un jeune adolescent peut décider si, oui ou non, il veut se faire vacciner, pour autant que les enjeux lui aient été bien expliqués et qu’il les ait bien compris. Il peut effectivement comprendre ce qu’on lui dit mais comment peut-il deviner qu’il existe d’autres paramètres qui font que les explications reçues ne représentent pas un avis unanimedu corps médical et des pédiatres?

Un médecin de santé publique est bien placé pour éclairer d’abord ce qui est à la portée des adultes : Entre précaution et quoi qu’il en coûte, la science mise à mal par la crise du Covid:

Sous l’hubris contemporain, accéléré par la crise Covid, ce principe a volé en éclats, formant deux pôles opposés et irréconciliables. D’une part, le fameux principe de « précaution », qui paralyse au moindre doute, d’autre part, le principe que j’appellerai de façon volontairement provocante le principe « Mengele », celui de l’expérimentation à tout prix, quoi qu’il en coûte.

Un autre médecin qui a derrière lui une riche pratique le dit clairement :  Vacciner les adolescents contre le covid : stupidité mathématique, médicale, éthique

C’est aussi une bonne occasion de leur faire découvrir à quel point  la crise sanitaire expose la nature du pouvoir politique. Mais il est souvent nécessaire de perdre la liberté afin de mieux la chérir par la suite. La gestion de la crise sanitaire aura au moins eu l’avantage d’exposer encore plus clairement la nature du pouvoir politique.

Quelle sagesse désirons-nous transmettre à nos jeunes? Une réflexion peut nous inspirer : Mourir plus jeune plutôt que grabataire. La science est une bonne matière pour chercher et aider à découvrir des vérités afin d’éviter l’obscurantisme et les sciences occultes. Mais la science se trompe aussi et elle ne peut pas s’absoudre des risques de corruption et de mensonge. La science n’est pas Dieu même si parfois on la prend pour Dieu ….

Être prudent et vigilant sur le terrain du covid. Prendre des risques mesurés avec les plus jeunes, plus solides et vaillants. Renoncer, en cas de symptômes même infimes, à s’approcher de nos parents très âgés et d’autres personnes vulnérables. Avoir toujours en tête que le danger est là, permanent, et qu’il faut sauver nos vieux d’un génocide encore pire et plus brutal. …

Nous pouvons aussi leur faire entendre cet Appel à la jeunesse de France et d’Europe par un géopolitologue, professeur émérite :  Jeunes gens, jeunes filles, vous ne pouvez pas ne pas vous en apercevoir : on est en train de tuer votre avenir.« On », ce sont les membres de ce que j’ai choisi d’appeler la Nébuleuse Oligarchique Planétaire (NOP), c’est-à-dire l’ensemble des grands multimilliardaires qui se réunissent, avec ceux qui les servent et dès lors nous trahissent…

Il est plus que temps d’ouvrir nos sens rationnels, intuitifs, affectifs et autres pour guider nos jeunes vers la vie et non entrer dans une mouvance mainstream qui contracte terriblement les forces de vie si universelles et généreusement déployées.

Marie-France de Meuron

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Marie-France de Meuron : Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.



Articles Par : Marie-France de Meuron

A propos :

Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

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