Covidisme et Crise en Espagne
Je me trouvais en Espagne lorsque tout a commencé.
Avec le « confinement », d’une extrême sévérité, les Espagnols avaient le droit de sortir une heure par jour pour se rendre à une pharmacie ou pour faire leurs courses alimentaires. Tout éloignement injustifié de son domicile pouvait être sanctionné par une amende, voire une peine de prison !
Le masque est devenu très vite une obligation absolue : une personne trouvée dans la rue en Espagne, sans son masque, était passible d’une amende de 145 euros !
De retour du magasin, les Espagnols qui m’ont confié leur témoignage, désinfectaient chaque paquet de riz ou de spaghettis, chaque boite alimentaire, chaque emballage plastique …etc, à l’eau de Javel !
Lorsque j’ai échangé avec les gens que je connaissais en Espagne, ils me disaient tous que de retour des achats « essentiels », ils changeaient entièrement de vêtements qu’ils mettaient directement à la lessive et ils prenaient systématiquement une douche avec parfois un prélavage à la Bétadine ! Ces témoignages proviennent de gens ordinaires, de la vie ordinaire, dans un village de 25.000 habitants, en Espagne.
La distanciation sociale est aussi devenue une priorité ! Dès qu’une personne apercevait une autre personne sur le même trottoir, l’une des deux se déplaçait aussitôt sur l’autre trottoir pour ne pas se croiser de près.
Il va de soi que tous les commerces non « essentiels » étaient fermés : d’ailleurs près d’un million de ces commerces et petites entreprises sont restées définitivement fermées après ce délire « covidiste » qui n’est pas encore terminé. Les faillites sont pléthores en Espagne et le nombre des suicides a bondi spectaculairement dans tout le pays. En 2019, le taux de suicide était déjà à 7,76%.
« Au premier semestre 2020, la crise du Covid-19 a provoqué des pertes monumentales pour les plus importantes entreprises du pays, selon le dernier bilan publié par la Banque d’Espagne. » ( Les entreprises espagnoles plombées par la “pandémie économique”, Courrie international, le 30 septembre 2021)
Aujourd’hui, dans la population des jeunes notamment, ce chiffre a augmenté considérablement : nous n’avons pas encore les statistiques officielles, mais nous savons par ce que disent les services sociaux que cette épidémie de suicide chez les jeunes est devenue très inquiétante pour les Espagnols…
Ne parlons pas des nouveaux pauvres : ils étaient déjà 10,9 millions de personnes qui se trouvaient en situation de pauvreté dans le pays depuis le début de la fausse pandémie, soit 22,95% de la population espagnole. Selon les données avancées par le rapport d’Oxfam, la crise économique dérivée du délire covidiste a poussé 1 million de personnes supplémentaires en situation de pauvreté en Espagne, dont 80% d’entre elles dans une situation de pauvreté extrême.
Aujourd’hui il y a 12 millions de pauvres en Espagne. Le désastre a été spectaculaire en ce qui concerne l’économie locale.
Quant aux malades et aux morts de la Covid-19, il va de soi que tous les chiffres étaient falsifiés pour atteindre le choc émotionnel de la terreur nécessaire au projet du « Great Reset » passant par le « vaccin » salvateur et considéré d’emblée comme la solution miracle à cette fausse pandémie.
L’économie espagnole est à genoux ; la dette de l’Etat a explosé et personne ne sait comment ce problème va se résoudre dans le futur proche ! Il y a peu de temps, des rumeurs circulaient, disant qu’un projet de loi était à l’étude en ce moment et qui consistait à trouver le moyen de résoudre la question de la dette impossible à éponger, en invoquant le concept de « défense nationale » ! Au nom de la « défense nationale », pour que l’Etat espagnol de s’effondre pas dans une banqueroute spectaculaire, il serait question de confisquer « provisoirement » des biens privés, d’en faire une ressource nationale et de se servir de cette richesse privée devenue publique pour éponger la dette…
Ce projet de loi a suscité la controverse en Espagne. Selon le quotidien El Pais, le gouvernement « pourrait, en cas de crise, notamment sanitaire, saisir des biens, de manière temporaire et demander également à des majeurs d’accomplir des services personnels ».
Ces mesures seraient « graduées et proportionnées à la situation qu’il faudra affronter » et seraient limitées au temps nécessaire pour surmonter la crise, indique le quotidien le plus connu en Espagne. Le projet de loi prévoirait également « d’indemniser ceux qui verraient leurs biens saisis temporairement ou leur activité suspendue le temps de la crise. »
Le site Confidencia Digital dit encore : « L’objectif principal de cette loi est de créer des « catalogues de ressources d’intérêt national » pour faciliter la gestion rapide des crises », détaille .
Avec ce texte, l’exécutif espagnol entend « améliorer le système de coordination entre les administrations pour disposer d’une « réserve de guerre » d’éléments prêts à faire face à des crises telles que le coronavirus, mais aussi à d’autres types de crises », ajoute le site.
Dans un communiqué publié le 22 juin 2021, le gouvernement espagnol, qui a négocié ce texte avec les différentes provinces du pays, indique avoir approuvé ce projet de loi en Conseil des ministres.
Enfin, il s’agit « d’un scénario pouvant conduire à une déclaration d’une situation d’intérêt pour la sécurité nationale », le Conseil national de sécurité doit « pouvoir adopter les mesures nécessaires » pour rendre disponible ces ressources. Le gouvernement n’a pas voulu en dire plus sur ces mesures, ni sur une possible mobilisation des citoyens ou d’éventuelles saisies en cas de crise telles qu’avancées par El Pais.
Revenons à ce village qui est ma référence pour le témoignage présent.
Toute l’économie y était centrée sur le tourisme : toute l’année il y avait des milliers de touristes, venant essentiellement du nord de l’Europe, qui faisaient tourner les activités et les commerces. Aujourd’hui, avec ce délire covidiste, il n’y a plus aucun touriste, même l’été dernier on a pu remarquer que les seuls vacanciers présents étaient exclusivement des Espagnols venus des grandes villes plus au nord de l’Espagne…
Ce qui est donc remarquable encore aujourd’hui, c’est de voir l’immense majorité des commerces restés fermés. L’Espagne est sinistrée.
Durant le confinement insensé qui a été imposé aux Espagnols, on pouvait observer les bandes de sangliers qui circulaient librement dans les rues désertées par l’homme ! De même, du haut de ma terrasse, je pouvais voir pour la première fois les bancs de dauphins tout près de la côte, les pêcheurs étant eux aussi en confinement.
Un silence de mort régnait sur la ville : plus un bruit de moteur, plus aucune trace des avions, plus une voix humaine, le silence et la désertification qui permettait à la nature de reprendre le dessus…
Les Espagnols se sont laissés convaincre par ce délire covidiste des « autorités » politiques et sanitaires ; ils ont joué pleinement le jeu ! Ils sont entrés massivement dans la croyance en ce discours falsifié, manipulé, trafiqué, et ils sont entrés en grande majorité dans la terreur absolue de la mort qui les « menaçait » au travers de cette Covid-19 ! Tous les chiffres étaient très largement manipulés et gonflés arbitrairement comme on le sait aujourd’hui, compte tenu des différentes réactions qui sont allées explorer la réalité soigneusement cachée aux yeux du peuple espagnol.
On peut consulter utilement: Telegram ; Padres por la verdad; Info vacunas; Tierra pura; Disidencia internacional; Español despierta; España en movimiento; Positivos y asintomáticos; Dr Dr Benito; Docentes por la verdad; Almudeño Zaragoza; Manifestación de los biólogos; La quinta columna.
Il va aussi de soi que les médias officiels étaient tous au service de l’opération mondialiste pour l’organisation de cette fausse pandémie et les médecins en conflits d’intérêts se sont succédés sur les plateaux de télévision pour alimenter la peur et la pétrification du peuple dans la croyance en ce danger suprême qui allait les exterminer s’ils ne se soumettaient pas aux consignes coercitives des « autorités sanitaires » soucieuses de leur bien et de leur protection.
Aujourd’hui, le masque n’est plus obligatoire dans la rue, sur les plages, dans la nature, mais il est facile de constater que 8 personnes sur dix portent toujours le masque qui n’est plus obligatoire ! Dans un magasin où le masque est toujours de rigueur, je me faisais incendier par un homme d’une quarantaine d’années, parce que je ne respectais pas la « distance de sécurité entre lui et moi » !
Pourtant cet homme comme 80% des Espagnols était vacciné, il portait un masque, mais il fallait encore une distance de sécurité ! Or, dans mes conversations avec les gens, je notais que chacun espérait l’arrivée prochaine des « vaccins » pour « retrouver enfin une vie normale ». Aujourd’hui, tous les vaccinés continuent de porter un masque, dans la rue, même seuls dans leur voiture, chez eux parfois et même lorsqu’un membre de la famille se présente inopinément et de réclamer encore la « distance de sécurité » ! L’immense majorité des Espagnols est « vaccinée » aux produits expérimentaux, et pourtant la vie normale n’est pas revenue : ils sont tous traumatisés !
Il est inutile de vouloir raisonner sur le sujet : c’est aussitôt la croyance qui l’emporte !
On peut mesurer l’importance du choc qui a sérieusement perturbé les traditions et les coutumes sociales des Espagnols.
Les Espagnols sont habitués depuis des siècles à un partage social de la convivialité : avant la crise déclenchée arbitrairement en mars 2020, les Espagnols avaient coutume de se retrouver en nombre dans les bars à « tapas » où se faisaient, se créaient, se nouaient des relations conviviales et amicales très fortes, entre les hommes et les femmes.
Il était notoire que les contacts corporels faisaient partie des habitudes sociales : les embrassades, le tutoiement, le partage de la nourriture, la palabre, les envolées verbales, la proximité, tout ce qui fait la grande animation des relations entre personnes connues et inconnues.
Puis brutalement, tout cela a été la cible impitoyable de la répression covidiste acharnée, car il fallait installer la « distanciation sociale », les « distances de sécurité », le masque rendant difficile la palabre, le confinement, c’est-à-dire l’interdiction de se retrouver dans les lieux habituels de la convivialité sociale ! Tout ce qui faisait le « bon vivre » en Espagne a été radicalement interdit et culpabilisé…
Mon opinion qui cherche à expliquer comment un trauma aussi important a pu être infligé aux Espagnols, provient de mon analyse sur le caractère anxiogène du peuple espagnol qui est un peuple méditerranéen. On sait que les peuples méditerranéens ont été depuis l’antiquité des peuples hantés par la question de la mort. Les Egyptiens ont été les grands spécialistes de la mort et de la vie après la mort. Cette hantise de la vie et de la mort a eu pour effet majeur de créer une angoisse existentielle particulièrement forte chez ces peuples marqués par le mystère de la mort.
La tauromachie, pour moi, est très symbolique de l’angoisse existentielle des Espagnols. Dans l’arène, l’homme revêtu de vêtements brillants, étincelant de lumière, affronte le taureau puissant, sombre, brutal, représentant la mort. L’homme défit la mort, il se place devant elle et lui montre qu’il peut la dominer, se montrer supérieur à elle. Il est là pour la soumettre et lui imposer sa loi de lumière et de vie. La mort est vaincue. Le taureau représentant la force de la mort est finalement mis à mort pour bien signifier que c’est l’homme qui triomphe d’elle et que c’est la vie qui triomphe de la mort.
Sachant ce caractère civilisationnel du peuple espagnol, sur la convivialité, l’angoisse, la mort, on peut comprendre l’impact incroyable que le massacre coronavirus aura eu sur les personnes de ce pays et le profond trauma dans lequel il a été précipité.
En Espagne il y a donc une écrasante majorité de gens qui se sont soumis à la « vaccination » de masse, c’est pourquoi, il n’y a pas de mesures de coercition, ni de pression, ni de passe sanitaire, ni de masques obligatoires, sauf à l’intérieur des édifices publics et des magasins, églises : partout où il y a des rassemblements de personnes…
La soumission est spectaculaire alors que rien ne permet de faire confiance objectivement à ces injections de produits expérimentaux… !
La vie est radicalement plus difficile en France à cause de la résistance beaucoup plus développée qu’en Espagne : en Espagne la résistance reste symbolique. Ce qui restera un indicateur primordial sur la situation en Espagne, c’est le fait que dans la rue où le masque n’est plus obligatoire, on continue de voir 8 personnes sur dix portant le masque. Je pense que cette proportion donne une indication sur le taux de soumission à cette campagne : 80% de soumis, terrifiés par les chiffres falsifiés délirants sur les morts de la « pandémie » et terrifiés également par le narratif de la propagande sur le nouveau « pobretariado », les victimes de l’extrême pauvreté !
Quant aux « vaccins », anti-covid, l’idéologie covidiste est parvenue à faire accepter aux Espagnols, la nécessité de se faire injecter ces produits expérimentaux sous peine de ne plus pouvoir travailler, sous peine d’être exclus de la société, de ne plus pouvoir aller à l’école, de ne plus pouvoir se faire soigner, de ne plus pouvoir fréquenter les lieux de la vie sociale… et enfin, sous peine d’être accusés d’être responsables des nouvelles infections, même inventées, responsables de l’apparition des nouveaux « variants », responsables et coupables de vouloir infecter les autres et de vouloir les « tuer » !
La majorité des Espagnols pense toujours qu’il y a vraiment eu une « pandémie », qu’ils ont vraiment été menacés par la Covid-19 et qu’ils sont désormais protégés par les « vaccins » messianiques des grands laboratoires pharmaceutique, accumulant des fortunes sur la terreur de ces gens.
Ils sont persuadés que ceux qui ne pensent pas comme la majorité, sont des « irresponsables » ou des « criminels » qu’il faudrait pratiquement brûler sur les bûchers de la répression collective, car, disent-ils, « le coronavirus tue », « vous êtes des inconscients », « il faut vous éliminer ou vous enfermer » pour protéger les enfants, les faibles et les personnes âgées !
Il est bien vrai de dire que l’enfer est pavé de bonnes intentions !
Il n’y a pas plus dangereuses que des personnes persuadées d’être éclairées par une vérité transformée en certitude sectaire et proclamant un bien, certes enviable, (la santé) comme étant supérieur aux valeurs philosophiques de liberté, de solidarité, de respect des différences, des principes qui fondent une civilisation et non pas une dictature du pan médicalisme triomphant faisant d’un « bien » quelque chose de supérieur à une « valeur »!
Jean-Yves Jézéquel
Jean-Yves Jézéquel, philosophe et psychanalyste, diplômé du troisième cycle en sciences humaines, est l’auteur d’une trentaine d’essais en philosophie, spiritualité, religion, psychologie. Il publie également depuis 2014, une série d’analyses sur les grandes questions actuelles de société.