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Des conditions inhumaines sont infligées aux détenus palestiniens en Israël
Par Al Manar
Mondialisation.ca, 20 avril 2013

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Le journal russe Pravda a accusé l’entité sioniste d’inoculer aux prisonniers palestiniens des virus dangereux, surtout à l’approche de leur libération.

Le quotidien tient cette révélation de la détenue palestinienne Rania As-Sakka qui a été libérée récemment, et selon laquelle tous les détenus palestiniens souffrent de maladies incurables, dont des cancers et des disfonctionnements du foie.

Sakka assure avoir constaté aussi que ces prisonniers commencent directement après leur libération à souffrir de maladies incurables, ou d’handicaps inguérissables, au bout desquels ils ne tardent pas à succomber.

Arrêtée en 2005, pour avoir tenté de poignarder un colon sur le passage Qalandia, en Cisjordanie occupée et après avoir purgé 5 années dans les prisons israéliennes, elle souffre depuis sa libération d’un cancer du foie pour lequel elle a effectué une vingtaine d’opération chirugicales. Elle a aussi effectué 23 opérations pour sa machoire, escamotée par la torture.

Elle s’est plainte de l’indifférence des organisations internationales qui ont ignoré ses appels pour enquêter sur les exactions dans les geôles israéliennes. Elle a aussi accusé de même les responsables palestiniens de ne pas s’occuper de cette cause et de laisser faire les Israéliens.

Pravda rappelle que le Conseil de solidarité internationale des droits de l’Homme a mis en garde qu’Israël expérimente de nouveaux traitements médicaux sur les détenus palestiniens séquestrés dans ses geôles, en violation avec les principes éthiques et professionnelles instaurés par le Droit international.

Depuis le début du mois d’avril, deux prisonniers palestiniens ont péri: le premier étant Mayssara Abou Hamdiyya, décédé , des suites d’un cancer à l’age de 64 ans; et le second est Ali Karaine, originaire de Jérusalem occupé, et décédé dans des circonstances ambigues. Selon le ministre des détenus palestiniens et des libérés Issa Karakea, il a succobmé à une maladie dont la nature n’a pas été indiquée par les autorités pénitentiaires israéliennes.

La mère de Nahed Alakra arborant son portrait.

Durant ce mois-ci, les autorités pénitentiaires israéliennes ont livré le pied d’un détenu palestinien, Nahed Alakraa, amputé dans la prison israélienne de Sarafand, après que ses tissus ont été entièrement rongées par la pourriture, en raison des négligeance médicales.

L'épouse de Arafat Jaradate arborant son portrait

Auparavant, c’est le détenu Arafat Jaradate, 30 ans, qui avait succombé. Alors que les autorités pénitentiaires israéliennes ontargué une crise cardiaque qui l’aurait emporté, certaines sources palestiniennes , dont le porte-parole du gouvernement Tahar Nounou, évoquent les conditions inhumaines qui sont infligées aux détenus. Karakea accuse Israël de l’avoir tué sous la torture.

Jaradate avait été arrêté à Hébron al-Khalil, le 18 février dernier, c’est à dire une semaine avant sa mort. Selon les autorités de l’ennemi israélien, il est accusé d’avoir lancé des pierres le 18 novembre 2012 contre des colons, blessant l’un d’entre eux.

 

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