Des GI’s recrutés parmi les gangsters US
Mais peut-on véritablement espérer des Américains dont la prétendue « mission » se borne, après l’agression, à occuper, torturer, piller et à aggraver le chaos par l’envoi en Irak comme soldats d’anciens repris de justice qu’ils puissent rétablir un semblant de normalité ?
Selon le Washington Post sous la plume de David VonDrehle, « l’essence même des forces armées a subi une mutation sous nos yeux sous la pression de la guerre en Irak ».
En février, le Baltimore Sun écrivait que « parmi les nouvelles recrues, un nombre accru de celles-ci possédaient des casiers judiciaires lourds », « attaques aggravées, vols, homicides, recels de biens volés et auteurs de menaces terroristes ». De 2004 à 2005, leur pourcentage a atteint 54% et la conscription des trafiquants d’alcool et de drogues augmentait de 13%, après une diminution au cours de quatre années précédentes.
Le cas de Steven Green, ayant servi aux Etats-Unis au moins deux peines d’emprisonnement pour trafic de drogues et délits liés à l’alcool et accusé d’avoir tuée une jeune Irakienne après l’avoir violée, est là pour concrétiser la nature de l’armée US en Irak.
Devant le peu d’enthousiasme des Américains pour la guerre et les désertions, les militaires US recrutent, selon le Chicago Sun-Times, des candidats appartenant au crime organisé dont les tatouages et graffitis se retrouvent sur les murs en Irak où, ayant accès aux armes et à la formation, ils renvoient à leurs gangs aux Etats-Unis l’équipement militaire utile.
Le chaos irakien, alors, est-il le fait seul des Sunnites, des Chiites, d’Al-Qaïda, des « terroristes » ? La véritable question est : qui l’alimente