Des manœuvres militaires menaçantes des États-Unis dans la Caraïbe
Les Etats-Unis dirigent une série de manœuvres militaires dans la Caraïbe, avec la participation de forces de l’Organisation du Traité d’Atlantique Nord (OTAN) et des pays de l’hémisphère, sauf Cuba et le Venezuela, qui pourraient être visés par cette démonstration de force, a annoncé Prensa Latina.
Le porte-avion nucléaire George Washington dirige la force aéronavale dans la manœuvre Confraternité avec les Amériques, qui comprend une flotte de combat composée, en outre, d’un destroyer Stout et de la frégate porte missiles Underwood, avec environ 6 500 hommes et – en cas de besoin – de deux sous-marins nucléaires.
L’objectif déclaré serait de « resserrer les relations militaires entre l’armée étasunienne et les pays de la région », et « affiner les efforts de lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme ».
Avec des vols de reconnaissance aérienne, des mesures de profondeur et d’analyse de terrain, les Etats-Unis pourraient être en train d’évaluer leurs chances de succès lors d’une incursion de guerre contre n’importe quel pays de la région, selon des analystes régionaux.
Environ 4 000 soldats des Etats-Unis, de Hollande, de Belgique, du Canada et de la France participeront à la manœuvre appelée Joint Caribbean Lion, entre le 23 mai et le 15 juin, à Curaçao et l’île française de la Guadeloupe.
L’opération, qui aura pour siège principal la base de Hato Rey (connue à Curaçao sous le nom de « localisation de sécurité coopérative », est considérée comme l’une des plus grandes des dernières années, avec l’emploi d’un porte-avions, accompagné d’une impressionnante flotte navale.