Dette et contexte politique et économique du Salvador

Président antisystème, niveau de violence très élevé, hausse de la dette publique et des taux d’intérêt

Avec 6,3 millions d’habitants, le Salvador est l’État le plus densément peuplé d’Amérique centrale. Plus petit pays de la région, le Salvador est également un territoire d’émigration. Il compte notamment plus de deux millions de ses ressortissants aux États-Unis. Ce pays a aussi été fortement marqué par la guerre et par les catastrophes naturelles. Il a connu un conflit interne entre 1981 et 1991, avant de subir deux tremblements de terre aux conséquences majeures en 2001.

Contexte politique historique et électoral : entre guerre, alternance et nouvelles formations

La vie politique salvadorienne a été fortement marquée par la guerre civile opposant le pouvoir allié aux militaires et leurs opposants. Elle a frappé le pays entre 1981 et 1991. Avant ces évènements, les années 1970 rimaient également avec répression politique, faisant naître un important mouvement populaire. Il rassemblait différentes revendications, telles que le droit à la terre pour les paysans, et différents moyens, comme l’occupation d’usine ou la manifestation urbaine [1].

En 1979, un coup d’État laissant place à une dictature militaire qui durera trois ans a participé à l’intensification de la répression, donc à la radicalisation du mouvement populaire. Le conflit entre le gouvernement et ses opposants a abouti à la guerre civile débutée en 1981.

Le premier cité n’a pas hésité pas à faire usage de la torture et des meurtres de masse via les escadrons de la mort [2]. Cette guerre civile s’est ensuite poursuivie sous la présidence de Napoleón Duarte, au pouvoir à partir de 1984. Comme ses prédécesseurs, ce dernier a poursuivi l’objectif suivant : empêcher par tous les moyens l’expansion du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) [3]. Le dialogue a finalement repris en 1991 sous l’égide des Nations unies. Par la suite, des accords de paix ont pu être signés à Chapultepec, au Mexique, en 1992.

Après le conflit, le FMLN est rentré dans l’opposition politique. Avec d’autres formations comme la COMPAS [4] et le Front social pour un nouveau pays, il s’est inscrit dans la lutte contre les politiques néolibérales mises en place dans les années 1990. Ces nouvelles orientations, dictées par le FMI et la Banque mondiale, ont peu à peu ouvert le pays à la concurrence internationale. Elles ont libéralisé les taux de change et les prix des produits de base [5]. Avant ces différentes réformes, l’exportation de ressources comme le café, le sucre, ou le coton, était contrôlé par l’État, qui pouvait adapter les quantités en fonction de la situation. De la même manière, les banques et d’autres entreprises et institutions publiques ont été rapidement privatisées [6]. Ce fut le cas pour le secteur des télécommunications, de l’énergie, des pensions, des ports, des aéroports, des hôtels ou encore des cimenteries [7]. En parallèle, les dépenses d’éducation, de santé, de logement et celles relatives à l’alimentation ont été réduites, laissant l’objectif de réduction des inégalités de côté [8].

Dans l’opposition politique depuis 1991, le FMLN a obtenu sa première victoire aux présidentielles en 2009. L’élection du journaliste Mauricio Funes a mis fin à vingt ans d’une domination de l’Alliance républicaine nationaliste (Arena). Malgré son arrivée au pouvoir, et du fait de son caractère modéré, les protestations contre les politiques néolibérales se sont poursuivies après son élection. Parmi les sujets porteurs de revendications, se trouvaient l’exploitation des ressources naturelles, l’endettement auprès des organismes financiers internationaux et l’augmentation du prix des biens de première nécessité [9].

Après 10 ans au pouvoir, la gauche a laissé place à un candidat antisystème ayant basé sa campagne sur la lutte contre la corruption et sur la critique des partis traditionnels, Nayib Bukele. Il a profité du rejet des partis de droite et de gauche historiques, apparaissant comme similaires et sans différence à force d’alliances politiciennes [10]. Élu en 2019, Nayib Bukele a remporté la majorité aux élections législatives en mars 2021 [11]. Son parti Nuevas Ideas est donc devenu la première force politique du pays, montrant que son champion jouit toujours d’une importante cote de popularité au Salvador. Malgré des penchants autoritaires [12], le président salvadorien semble donc plus fort et plus soutenu que jamais, à l’inverse des partis historiques qui ont un long chemin à parcourir avant de retrouver le pouvoir.

Contexte général actuel : un pays marqué par la violence, l’émigration, l’ingérence américaine, la corruption et les mesures machistes

Le Salvador est caractérisé par une violence structurelle provoquée par différents gangs liés au narcotrafic. Ce niveau de violence occasionne également des dérives militaires voire paramilitaires dont le Salvador est l’un des principaux exemples. En effet, les gouvernements successifs ont souvent fait le choix d’utiliser l’armée comme principal remède à cette violence [13], sans apporter de réponses sociales à la hauteur de cette répression. Cette dernière s’est donc souvent avérée contreproductive. La poursuite des migrations de masse pour fuir les Maras [14] prouve d’ailleurs l’inefficacité de cette réponse répressive. Autre élément de contexte important, le Salvador a souvent été sujet à l’ingérence des États-Unis. Celle-ci a pris plusieurs formes, telles que l’intervention de George W. Bush lors de la campagne électorale de 2004 pour barrer la route au FMLN. Il avait menacé, en cas d’élection de ce parti, d’empêcher l’envoi d’argent par les immigrés salvadoriens vers leur pays [15]. Or, cette ressource est majeure pour le pays, elle représentait par exemple 17 % du PIB en 2008 [16].

D’autre part, la corruption gangrène également le Salvador. Plusieurs anciens présidents salvadoriens ont été condamné ou mis en examen pour des faits de corruption. Ce fut le cas de Francisco Flores, à la tête du pays entre 1999 et 2004, et de Elias Antonio Saca, président du Salvador entre 2004 et 2009 [17]. Précisons également que Mauricio Funes, en poste entre 2009 et 2014, a été mis en examen pour blanchiment d’argent et détournement de fonds. Un autre aspect caractérisant le Salvador est son opposition des plus strictes à l’IVG. En effet, ce pays d’Amérique centrale possède une des législations les plus dures sur la question [18]. Même en cas de viol ou de danger pour la santé de la mère ou de l’enfant, il est interdit d’avorter au Salvador.

Contexte économique général : niveaux de pauvreté élevés, pandémie, dépendance et secteur agricole

Le Salvador est une économie essentiellement agricole [19] – notamment basée sur l’exportation de café [20] – qui a été considérablement marquée par les politiques d’ajustement structurel néolibérales. Elles ont provoqué d’importants niveaux de pauvreté et d’inégalités dans le pays. En 2009, 47,5 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté [21]. 19 % des personnes vivant au Salvador cette année-là se trouvaient dans l’extrême pauvreté [22]. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les niveaux de dénuement se sont encore élevés. Selon la Banque mondiale, 600 000 personnes vont tomber dans la pauvreté à court terme au Salvador. Cela pourrait faire passer le taux de pauvreté de 29 % à 40 % [23]. Ces prévisions se sont vérifiées dans les villes du pays où des centaines de personnes sont sorties dans les rues pour réclamer de la nourriture. Elles se retrouvent en difficulté suite à des pertes d’emploi récurrentes ces derniers mois. Pour preuve, de mars à novembre 2020, 65 000 individus ont perdu leur source de rémunération [24].

Dollarisée depuis 2001, cette économie est très exposée aux catastrophes
« naturelles ». Elle fut gravement touchée par deux tremblements de terre en 2001. Ceux-ci ont détruit une importante partie des avancées économiques effectuées précédemment. Suite à ces évènements, de nombreux prêts ont été contractés pour remédier à la situation, laissant présager une forte hausse de la dette publique. Précisons également que le Salvador est un pays qui dépend fortement des États-Unis, qui représentent environ 50 % des exportations du pays. Dépendant, le Salvador est aussi précurseur. En 2017, il fut le premier pays à bannir les mines de métaux de son territoire. Cette décision a été prise car les mines ouvertes dans le pays polluaient fortement les eaux et car le secteur minier ne représentait que 0,3 % du PIB salvadorien [25].

Salvador et dette publique : une décennie synonyme de forte augmentation

En forte hausse depuis les années 2000, notamment à cause de catastrophes naturelles et de taux d’intérêt élevés, la dette publique du Salvador a connu une forte hausse ces derniers mois.


Une hausse exceptionnelle de la dette publique sous les effets de la pandémie de Covid- 19

Face à la pandémie de Covid-19, le Salvador est l’un des pays qui ont le plus dépensé [26]. Nayib Bukele a mis en place un fonds d’urgence, de redressement et de reconstruction économique pouvant aller jusqu’à 3 milliards de dollars [27]. Des transferts d’argent aux familles les plus démunies et aux travailleuses et travailleurs des secteurs essentiels ont également eu lieu. Aussi, certains médias reprochent des faits de clientélisme et des dépenses de campagne effectuées avec de l’argent public pendant cette année 2020 [28]. Combinées à la baisse des recettes publiques causée par la contraction de l’activité et par la suspension du paiement de l’eau, de l’électricité et des télécommunications pour une partie de la population [29], cette hausse des dépenses à fait augmenter le niveau de dette publique. Représentant 18,9 milliards de dollars fin 2019 et 70 % du produit intérieur brut [30], elle a augmenté d’environ 15 % en un an. Précisons que la dette publique du Salvador poursuivait déjà une tendance à la hausse car elle avait connu une augmentation de 2,5 milliards de dollars en 3 ans, entre 2017 et 2019 [31].

Aujourd’hui, la dette publique du Salvador s’élève à 22 milliards de dollars environ [32], dont 10,7 milliards sont dus à des créanciers provenant de l’extérieur [33]. Parmi eux, les prêteurs multilatéraux [34] possèdent 4,2 milliards des créances salvadoriennes [35], soit 39,2 % de la dette extérieure publique du pays. Plus faible, la dette bilatérale [36] représente 370 millions de dollars [37], soit 3,4 % de la dette extérieure publique salvadorienne. D’autre part, le montant du service de la dette – comprenant remboursement et paiement des intérêts annuels – est d’environ 1,2 milliard de dollars pour 2021 [38]. L’État dépensera donc, cette année-là, 16,2 % du budget public pour rembourser la dette publique et pour payer ses intérêts. À titre de comparaison, les dépenses d’éducation et de santé représentent respectivement 17,5 % et 13,5 % du budget prévu pour 2021. Singulière car très rapide, cette hausse de la dette publique liée à la pandémie de Covid-19 est venue prolonger une tendance vieille de plus de quarante ans.


Une dette publique en hausse depuis 1980

Si elle a été particulièrement importante en 2020, la récente hausse de la dette publique s’inscrit dans un mouvement en cours depuis quatre décennies. La dette extérieure du Salvador – plus particulièrement la part multilatérale de cette dette – a notamment explosé depuis les années 1980. Si aucun emprunt provenant du Fonds monétaire international n’a été accepté avant les années 2000, plusieurs prêts ont été contractés auprès de la Banque mondiale dans la décennie 1990 [39]. Tous prêteurs étrangers confondus, la dette extérieure du pays s’élevait à 911 millions de dollars en 1980, avant d’atteindre 4,3 milliards de dollars en 2000 [40], et plus de 10 milliards de dollars aujourd’hui. Cette tendance a connu une accélération en 2001, lorsque deux tremblements de terre ont détruit une partie de l’économie salvadorienne. Pour compenser ces évènements inattendus, l’État salvadorien s’est fortement endetté, empruntant principalement auprès de créanciers étrangers [41]. Témoin de cette tendance haussière, le service de la dette n’a cessé d’augmenter. Il représentait moins de 400 millions de dollars en 2000 [42], puis le double quinze ans plus tard [43]. Il faut multiplier son montant atteint en 2000 par trois pour obtenir son montant actuel.

Selon l’universitaire José Siméon Cañas, cette hausse de la dette publique caractérisant les années 2000 et 2010 revêt un caractère illégitime car elle n’a pas été utilisée comme la constitution salvadorienne le demande [44]. Selon lui, environ 65% des créances contractées entre 2000 et 2019 sont teintées d’illégitimité car elles ont répondu à des besoins de trésorerie du gouvernement. Elles ont servi aux dépenses courantes alors que la constitution de l’État du Salvador précise que la dette doit être utilisée exclusivement pour les investissements.

Confronté à cette hausse continuelle de la dette publique, ponctuée par une accélération soudaine à cause de la Covid-19, le Salvador rencontre certaines difficultés avec les créanciers, qui n’hésitent pas à hausser les taux d’intérêt.


Hausse des taux d’intérêts, nouveaux emprunts et budget surestimé

Empêtré dans une situation économique critique, le Salvador subit la loi des marchés financiers, qui lui infligent des taux d’intérêt de plus en plus élevés [45]. Cette situation s’autoalimente car, craignant une absence de remboursement de la part du Salvador, les créanciers augmentent le prix du financement de l’État. Ce changement dans le processus d’obtention de liquidités s’ajoute donc aux difficultés précédentes. D’environ 4 % début 2020, le taux d’intérêt moyen des emprunts publics du Salvador approche aujourd’hui des 8% [46]. Cette hausse tient notamment de l’augmentation des taux d’intérêt pratiqués par les créanciers extérieurs [47]. Par conséquent, le Salvador est l’un des pays d’Amérique latine qui paie les intérêts les plus élevés pour s’endetter [48]. Il devra payer 877,9 millions de dollars d’intérêts en 2021 [49]. Autrement dit, 12 % du budget public de l’année sera consacré au seul prix payé pour avoir le droit d’emprunter, sans même prendre en compte le remboursement de l’argent prêté par les créanciers.

Cette tendance observée signifie que pour faire « rouler sa dette », le Salvador doit dépenser de plus en plus d’argent. En effet, si l’État salvadorien emprunte de l’argent pour rembourser une dette, il va payer cet argent plus cher que pour le prêt précédent qu’il rembourse. Ainsi, son niveau de dette globale aura augmenté alors qu’il n’aura fait qu’emprunter un montant pour rembourser un montant similaire. Ainsi, comme les niveaux d’intérêts augmentent, le Salvador rentre dans une spirale d’endettement dont il ne peut se défaire car emprunter les sommes nécessaires au remboursement des anciennes dettes est toujours plus cher. Autrement dit, emprunter une somme – qui n’apporte rien de positif dans l’économie réelle car elle sert juste à rembourser une dette contractée précédemment – fait gonfler la dette publique car elle fait payer au pays des intérêts plus élevés qu’avant. Or, comme le pays a besoin d’emprunter pour couvrir certains remboursements, il est obligé de se soumettre à cette hausse des taux d’intérêts décidée par le marché. Une autre solution existe cependant, elle se compose d’un audit citoyen de la dette publique du pays suivi par l’annulation de sa part illégitime.

Ayant surestimer ses recettes publiques sur ce début d’année 2021, il est probable que le Salvador doive beaucoup emprunter cette année. Sur un budget de 7,4 milliards, 1,3 milliard sera vraisemblablement acquis par l’émission de nouvelles dettes [50]. Face à cette situation compliquée, le gouvernement tente de négocier avec le FMI et d’autres organisations internationales pour restructurer sa dette [51]. Celles-ci fourniraient des prêts à échéance longue au Salvador, lui permettant de rembourser les nombreux bons du trésor qui arrivent à échéances en 2021. Une telle solution permettrait de déplacer le problème en repoussant certaines échéances de court terme à plus long terme. Les taux d’intérêt pourraient également être légèrement revus à la baisse par la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement [52]. Si ces négociations aboutissent, le Salvador recevrait une quantité importante d’argent de la part d’organisations internationales. Cela marquerait une rupture avec l’année 2020, durant laquelle l’État salvadorien a privilégié le financement interne via l’émission de bons du trésor [53]. Cela pourrait également être synonyme de dépendance aux orientations de ces organisations, acquises aux dogmes néolibéraux demandant privatisations, libéralisations et baisse des dépenses publiques.

Ainsi, la hausse des niveaux de dette publique du Salvador depuis les années 1980 devrait se poursuivre dans les prochaines années compte tenu des difficultés sanitaires, économiques du pays, et de la hausse récente des taux d’intérêt.

Maxime Perriot

 

Notes :

[1Sarah Valin, « Le Salvador », CADTM, 01/11/2002.

[2Ibid.

[3Mouvement crée en 1980 pour s’opposer à la dictature militaire alors au pouvoir.

[4Concertation populaire pour un pays sans faim et sécurisé.

[5Ibid.

[6Ibid.

[7Rudis Yilmar Flores Hernández, « El Salvador : le mouvement social ne désarme pas », Alternatives Sud, 2011.

[8Ibid.

[9Ibid.

[10Roberto Pineda, « La nueva realidad política salvadoreña », CETRI, 04/03/2021.

[11Le FMLN est devenu la quatrième force politique du pays, montrant l’ampleur du rejet qu’il cristallise.

[12Ibid.

[13Bernard Duterme, Sindy Mora Solano, José Luis Rocha, Rudis Yilmar Flores, « Amérique centrale : la crise de trop », CETRI, 20/11/2020

[14Le regroupement familial est également l’une des premières causes d’émigration au Salvador.

[15Maurice Lemoine, « El Salvador : des guérilleros au pouvoir », Le Monde diplomatique, 19/03/2009.

[16Ibid.

[17« Au Salvador, l’ancien président Saca condamné à dix ans de prison pour corruption », Le Monde, 28/12/2019.

[18Patrick Piro, « IVG : la longue marche des féministes latinas », Politis, 06/01/2021.

[19Rodrigue Arnaud Tagnan, « Le Salvador, premier pays à bannir les mines de métaux de son territoire », La Croix, 28/04/2017.

[20Sarah Valin, 01/11/2002, art.cité.

[21Maurice Lemoine, 19/03/2009, art.cité.

[22Ibid.

[23Informations de la Direction générale du Trésor française.

[24Bernard Duterme, Sindy Mora Solano, José Luis Rocha, Rudis Yilmar Flores, 23/11/2020, art.cité.

[25Rodrigue Arnaud Tagnan, 28/04/2017, art.cité.

[26Karla Alfaro, « El Salvador : Hacienda dice que trabaja un plan antideuda », El Economista, 04/02/2021.

[27Informations de la Direction générale du Trésor française.

[28Manuel Hinds, « Hechos : Los verdaderos fracasos : La deuda pública », elsalvador.com, 01/02/2021.

[29Informations de la Direction générale du Trésor française.

[30Données du gouvernement du Salvador.

[31Irma Cantizzano, Jarla Alfaro, « Deuda pública de El Salvador creció más de $2,700 milliones en 2020 », El Economista, 24/02/2021.

[32Données du gouvernement du Salvador.

[33Ibid.

[34Qui sont des organismes internationaux tels que la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international.

[35Ibid.

[36Celle qui est due à d’autres États souverains.

[37Données du gouvernement du Salvador.

[38Ibid. Le service de la dette se divise entre le service extérieur (981,6 millions de dollars) et le service intérieur (179,9 millions de dollars). Il se divise également entre les sommes destinées au paiement des intérêts (887,9 millions de dollars) et celles dédiées au remboursement (283,6 millions de dollars). Représentant 1,2 milliards de dollars en 2021, il était de 793,7 millions de dollars en 2015.

[39Sarah Valin, 01/11/2002, art.cité.

[40Ibid.

[41Ibid.

[42Ibid.

[43Uveli Alemán, « El 15% del presupuesto de 2021 será solo para compromisos de deuda », El Mundo, 02/10/2020.

[44Uveli Alemán, « Deuda pública salvadoreña alcanzó récord histórico y cerró en $22,625 milliones en 2020 », El Mundo, 02/02/2020.

[45Uveli Alemán, « El Salvador, el segundo que màs paga intereses por deuda en Latinoamérica », El Mundo, 23/12/2020.

[46Lonel Ibarra, « El Salvador : nueva deuda en Letras del Tesoro alcanza $343 milliones », El Economista, 24/02/2021.

[47Karen Molina, « Gobierno necesita más de $2,000 millones para pagar deuda de corto plazo », elsalvador.com, 15/02/2021.

[48Uveli Alemán, 23/12/2020, art.cité.

[49Uveli Alemán, 02/10/2020, art.cité.

[50Melissa Pachecho, « Hacienda se opone a bajar deuda de El Salvador para 2021 », El Economista, 23/10/2020.

[51J.Barrera, Uveli Alemán, « Acuerdo con el FMI pordría incluir una reestructuración de la deuda », El Mundo, 09/03/2021.

[52Ibid.

[53Uveli Alemán, 02/02/2020, art.cité.



Articles Par : Maxime Perriot

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