Encore une tentative de coup d’état déjouée par le gouvernement vénézuélien

1) Le gouvernement vénézuélien a présenté de nombreuses vidéos comme preuves irréfutables de la préparation d’un coup d’Etat contre le gouvernement du président Maduro (voir vidéo ci dessous).
2) Ces vidéos ont été réalisées par les services de renseignement du pays qui ont infiltré l’organigramme des putschistes.
3) Les médias commencent à minimiser voire même à réfuter cette tentative de coup d’Etat. C’EST DE LA MANIPULATION. Le système médiatique fait partie intégrante de la destabilisation du Venezuela. Les vidéos parlent d’elles mêmes.
4) Le coup d’Etat aurait consisté à assassiner le président Maduro et de hauts responsables de la Révolution bolivarienne comme Diosdado Cabello et Freddy Bernal. Mais aussi, il prévoyait de liquider les leaders de mouvements sociaux qui soutiennent ce processus politique. Petit « détail » amusant: une partie des putschistes voulaient installer Juan Guaido à la présidence MAIS UNE AUTRE PARTIE NON NEGLIGEABLE optait quant à elle pour libérer et déclarer l’ex général Raul Baduel comme chef de l’Etat. MEME AU SEIN D’UN COUP D’ETAT MILITAIRE, L’OPPOSITION EST DIVISÉE SUR SES OBJECTIFS.
5) Dans les échanges entre les putschistes, il est mentionné plusieurs fois un appui tactique de forces spéciales israéliennes, le soutien des Etats-Unis et de combattants étrangers, ainsi que le renfort de troupes depuis la Colombie. C’est exactement le scénario de guerre que nous décrivions dans notre analyse « Venezuela: Comprendre la guerre qui vient ». Encore une fois, le temps semble nous donner raison contre l’ensemble du système médiatique. D’ailleurs, la stratégie décrite par les putschistes (à 29min15) est EXACTEMENT CELLE QUE NOUS DÉCRIVIONS dans la cinquième partie de notre analyse (sur les lieux de combats et la participation de civils et de la pègre).
6) Contrairement à ce que pensent les putschistes, rien n’affirme que cette tentative aurait réussie si elle avait été lancée. En revanche, cela aurait marqué le début d’un affrontement civilo-militaire et aurait certainement plongé le pays dans la guerre.
7) Le Venezuela a du faire face à 3 coups d’Etat en 6 mois (1 institutionnel le 23 janvier 2019, et 2 militaires -les 30 avril 2019, et donc le 23 juin 2019). Qui dit mieux ? C’est dans cette situation que la justice vénézuélienne procède à des incarcérations. Les ONGs, les médias, et les réseaux d’influence des USA auront vite fait de transformer ces arrestations justifiés en détentions arbitraires. Pourtant DANS TOUS LES PAYS DU MONDE les militaires ou policiers qui tentent un coup d’Etat vont en prison.
8) Guaido et son gang de voleurs étaient au centre de l’élaboration de ce plan macabre qui auraient laissé des centaines de morts comme conséquence (dans un premier temps). Les personnes qui défendent cette option politique doivent assumer leur peu d’attachement à la démocratie et á la vie humaine, et leur défense inconditionnelle du terrorisme.
9) Un membre du « chavisme critique », groupuscule d’extreme gauche qui n’a plus rien de chaviste faisait partie de la planification de ce massacre organisé. Il s’agit de Cliver Alcala, connu pour avoir tenter une action terroriste (heureusement frustrée par la police colombienne) le 23 février 2019 sur le pont Simon Bolivar (durant le show médiatique de « l’aide humanitaire). Le « chaviste critique » était notamment chargé des relations avec les forces spéciales israéliennes et la Colombie. Labyrinthe idéologique de l’extreme gauche impériale ?
10) Difficile dans ces conditions de maintenir un dialogue politique avec cette opposition mortifère. Pourtant, LE GOUVERNEMENT DU PRESIDENT MADURO n’a pas quitté les tables de négociation qui se déroulent en ce moment en Norvège.