Jour après jour, Washington multiplie menaces, déploiement de porte-avions et de B52, intimidation, particulièrement au Moyen-Orient. Est-ce un signe de la puissance des États-Unis? Ou preuve de son impuissance devant un monde que ce pays n’arrive plus a dominer? Samir Saul, professeur d’histoire à l’Université de Montréal, y opte pour la second interprétation.
Samir Saul passe en revue les réalignements et repositionnements stratégiques au Moyen-Orient depuis la défaite des États-Unis et des alliés et supplétifs en Syrie. « De la guerre par procuration, déclenchée en 2011, pour changer le régime et s’emparer de la Syrie, on passe à l’asphyxie économique et au dépècement du pays », dit-il. Que fait la Turquie? Israël? La Russie? L’Iran?
Il insiste sur le niveau de danger d’une guerre d’envergure ainsi la forte possibilité d’opérations de « faux drapeau ».
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