G.W. Bush : Post mortem d’un régime politique odieux pour l’humanité

Une autopsie de l'administration de G.W. Bush

L’ancien vice-président des États-Unis, Dick Cheney, déclarait le 9 mai dernier que «les techniques d’interrogatoires assimilées à la torture pratiquées sous le régime de G.W. Bush sur des prétendus terroristes avaient « sauvé des milliers de vies» (AFP, 2009).

Cette déclaration s’ajoute au traitement odieux que ce régime a fait subir à l’humanité depuis le début du siècle dans cette guerre contre la terreur. Elle reflète bien la philosophie de base des interventions que les Étasuniens ont opérées dans l’ensemble du monde. Comment peut-on croire que le recours à la torture peut être un moyen légitime de « sauver des vies »? Comment prétendre que l’utilisation de traitements dégradants, de sévices portant une atteinte profonde et durable sur l’intégrité physique et morale d’un être humain peuvent être justifiées? Elle montre le caractère démentiel que peuvent revêtir les comportements de l’impérialisme. Pour un pouvoir impérial tous les moyens, y compris la guerre, sont permis et légalisés pour atteindre ses fins, c’est-à-dire la domination et le contrôle des ressources, des sociétés et de leurs institutions. Le contenu de cette déclaration sous-entend que le pouvoir impérial ne peut tolérer la dissidence ou la résistance à son omniprésence et à ses veillétés d’expansion. Les éléments qui lui portent ou pourraient lui porter préjudice doivent être tout simplement éliminés ou à tout le moins neutralisés.

Il ne peut y avoir, en effet, aucun justificatif valable au recours à la torture pour obtenir des aveux. La torture est un acte inhumain qui doit être proscrit à tout jamais. Les témoignages d’ex-détenus et de terroristes présumés des prisons clandestines libérés au cours des derniers années décrivent le sort qui leur a été réservé. C’est le cas rapporté par le site Syndibad, notamment, de l’Éthiopien Binyam Mohamed incarcéré au Maroc de juillet 2002 à janvier 2004, celui-ci « affirme avoir été sauvagement torturé par des policiers marocains. Pendant ce séjour au Maroc, il affirme qu’il a été torturé par une équipe de huit hommes et femmes dont un certain Marouane qu’il décrit en ces termes :  » environ 1,85 mètre, 100 kilos, la peau sombre, les yeux marrons, rasé de près. Il le désigne également comme le chef des tortionnaires, celui qui décidait des sévices, y compris des entailles effectuées sur son sexe à l’aide d’un couteau (Grey, S., 2007) ». « Ressemblance frappante. Fait troublant, un autre  » restitué « , Abou Elkassim Britel, parle, lui, d’un tortionnaire marocain nommé  » Marouani « . Britel est un italo-marocain qui a été capturé au Pakistan et transféré à Rabat le 24 mai 2002 dans un jet privé de la CIA. La description physique qu’il fait de son  » Marouani  » évoque celle du  » Marouane  » de Binyam :  » Marouani a la trentaine, est corpulent, de grande taille et fume beaucoup « , affirme Britel qui l’a bien connu.  » En effet  » reprend-il,  » Marouani menait mes interrogatoires et m’a dit qu’il appartenait à la DST. Il m’a torturé en me giflant, m’insultant et en me frappant » (sindibad.fr).

Selon la même source, les pays qui ont collaboré avec la CIA pour que les présumés terroristes soient restitués, c’est-à-dire qu’ils soient soustraits à tout système judiciaire ou victimes de disparitions forcées, sont l’Egypte, la Jordanie, la Syrie et même la Libye (sindibad.fr ).


L’administration de G.W. Bush

I. LE BIEN ET LE MAL

Le pouvoir impérial définit la morale politique qui doit guider l’ensemble de la gouvernance mondiale et c’est cette morale qui a présidé aux grandes décisions prises au cours de l’ère de G.W. Bush. C’est ainsi que pour l’Empire américain il y a l’axe du Bien et l’axe du Mal (http://fr.wikipedia.org/wiki/Axe_du_Ma l). Les pays appartenant au Bien sont ceux qui concourent, sans sourciller, aux oeuvres du pouvoir impérial, qui sacrifient leurs ressources et leurs sociétés et qui participent activement aux projets de domination et d’expansion des forces impérialistes. Le Royaume-Uni et le Canada, dans ce cortège de pays, en constituent les prototypes parfaits.

Les pays de l' »axe du mal » sont ceux qui ne se conforment pas aux doctrines et politiques dictées par l’Empire. Un certain nombre de pays tels que Cuba. l’Iran, le Soudan, l’Irak, la Libye, l’Afghanistan, le Corée du Nord, le Yémen du Sud et la Syrie ont été classés au cours des dernières décennies à l’intérieur de cette catégorie et quelques-uns d’entre eux, ensuite, ont été ajoutés et d’autres ont été retirés. C’est ainsi que la Lybie, l’Irak, la Corée du Nord et le Yémen du Sud se sont retrouvés dans cette catégorie pour ensuite, un peu plus tard, reprendre leurs lettres de « noblesse » (State_Sponsors_of_Terrorism ). Les pays membres de l’Alianza bolivariana de las Américas (ALBA) se sont vus menacés d’être inscrits sous cette rubrique lorsqu’ils se sont unis pour faire contrepoids à l’influence étatsunienne en Amérique latine.

Une autre manifestation de cette distinction élaborée par l’Empire est la liste des organisations dites terroristes qu’il a dressée et qu’il s’assure de diffuser à chaque année. Cette liste « noire » de la diplomatie américaine comprend, selon les critères définis par le Département d’État, 45 organisations considérées par Washington comme faisant appel au terrorisme pour atteindre leurs fins ou pouvant menacer les intérêts des États-Unis dans le monde. (voir annexe 1 et  Wikipédia : State Department list of Foreign Terrorist Organizations).

II. Des interventions continues et tous azimuths de déstabilisation des relations intrarégionales et interétatiques

Au cours de ses huit années de règne le régime de G.W. Bush s’est évertué à créer la dissension et l’instabilité en exacerbant les tensions entre plusieurs états et en cherchant à neutraliser les mouvements de libération des peuples. C’est ainsi qu’avec le temps est né un climat d’insécurité qui s’est traduit par la poursuite d’une trentaine de conflits armés régionaux et par la promotion de l’adoption, y compris aux États-Unis mêmes, de lois répressives visant à étouffer toutes tentatives de soulèvements populaires contre les injustices générées par l’ordre impérial qui s’assure sans cesse de placer ou de déplacer les pions requis sur l’échiquier mondial de manière à sauvegarder ses intérêts.

Pour contrôler l’accès aux ressources stratégiques renouvelables et non renouvelables il a déployé de nouveaux dispositifs en les justifiant comme des interventions légitimées par la lutte contre le terrorisme. Il importe d’en relever un certain nombre de manière à en saisir toute l’ampleur et la portée..

Nous estimons que les interventions du régime Bush qui suivent ont marqué de façon fort significative le devenir de l’humanité:

– Les événements du 11 septembre et la guerre mondiale contre la terreur;

– Le boycott du droit international;

 – Le réarmement planétaire;

– La crise financière globale 

Le 11 septembre 2001 et la guerre mondiale contre la terreur

Les événements du 11 septembre ont ébranlé profondément le fonctionnement des pays démocratiques en minant le principe de la souveraineté des états et en permettant à l’ordre impérial d’intervenir et de leur dicter directement les règles de la gouvernance impérialiste, c’est-à-dire celles du plus fort. De plus, il a pu s’immiscer plus facilement dans les affaires intérieures de la plupart des États.

Les événements du 11 septembre ont également permis un assaut d’une violence inouie, contre les pays de l' »axe du mal » et notamment contre l’Afghanistan des Talibans et l’Irak de S. Hussein. Ils ont aussi enclenché une ruée vers les individus présumés terroristes avec la collaboration d’un très grand nombre de gouvernements dont quelques-uns ont accepté de les héberger dans des prisons clandestines et de leur réserver un traitement inhumain associé à la torture. 

Les événements du 11 septembre ont permis de justifier l’invasion et l’occupation armées de l’Afghanistan et de l’Irak, des guerres qui se poursuivent dans le contexte de la conquête et de l’assujettissement qui se veut complet du Moyen Orient et de l’Asie centrale aux visées de l’ordre impérial  (Mondialisation.ca). 

Afghan President Hamid Karzai Presents Medal to George W. Bush

Le président afghan Hamid Karzai offre une médaille à George W. Bush
source : http://www.bravenewwave.com/?p=1843

Le boycott du droit international

Il est notoire que les atteintes (soit ouvertement ou par omission, aux règles du droit international) aient été commises en grand nombre sous le régime de G.W. Bush.

Une nouvelle institution qui a vu le jour en 2002, la Cour pénale internationale, a été boycottée jusqu’à maintenant, par les États-Unis, l’Inde et la Chine. Les Étasuniens ont menacé de couper toute aide militaire aux pays qui ont pris la décision d’appuyer la mission et le travail de cette cour internationale de justice.

« En effet, écrivions-nous en août 2003, l’attitude des États-Unis, depuis quelques années, est celle d’un contrevenant qui ne veut plus tenir compte des règles du droit international qui ont été établies par consensus au cours des dernières décennies, et qui cherchent à assurer des relations harmonieuses et de coopération entre les nations. Comme l’écrit si bien Le Monde diplomatique, dans son atlas de 2003: « Washington agit désormais sans même consulter ses alliés et multiplie les ruptures du consensus international: rejet des traités limitant la prolifération des armements non conventionnels et autres armes meurtrières pour les civils (interdiction des essais nucléaires, des mines antipersonnel, des armes biologiques); abrogation unilatérale du traité de limitation des missiles antimissiles, afin de déployer un réseau de défense antimissile réprouvé pour son effet proliférateur; rejet des accords environnementaux de Kyoto; etc. »

Un peu plus tard, en 2006, Washington boycotte le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’il vient tout juste de réintégrer.

« En effet, les Américains, depuis l’invasion armée de l’Irak par la « coalition », tendent à agir encore davantage de façon unilatérale, et à ne pas tenir compte des décisions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que des manifestations massives de l’opinion publique internationale contre leur politique étrangère et leurs interventions directes, armées ou non, dans des pays souverains ».

« Tous ces gestes semblent s’inscrire dans le contexte de la définition d’un ordre mondial dans lequel l’ordre du jour sera désormais fixé par l’administration américaine seule et imposé à l’ensemble de tous les pays du monde, créant par le fait même un climat d’insécurité générale, elle-même amplifiée par l’application de la doctrine de l’intervention militaire unilatérale préventive et la poursuite de la guerre contre le terrorisme — cette dernière étant, en soi et tout simplement, la défense armée des intérêts américains dans le monde et la poursuite, voire l’anéantissement pur et simple, de ceux et celles qui les menacent ou qui pourraient éventuellement les menacer » (Le Devoir). .

Le réarmement planétaire

La guerre contre la terreur a été accompagnée par le grand réarmement planétaire. Les tensions entre plusieurs états ont enclenché un processus de réarmement intensif dans un très grand nombre de pays: La Chine en regard de Taiwan est un premier exemple. La Russie s’est lancée dans un programme majeur de modernisation de ses équipements militaires y compris la mise au point opérationnelle des nouveaux missiles Topol-M, le tout en partie en réponse aux projets d’installations par les États-Unis du bouclier anti-missile en Europe centrale. Le Venezuela a conclu plusieurs accords avec la Russie et l’Iran pour l’acquisition de matériel militaire afin de se préparer à une éventuelle invasion de son territoire par les États-Unis.. D’autres pays, pour des motifs de sécurité intérieure, se sont procurés du materiel de guerre offensif tel que des bombardiers comme ce fut, notamment, le cas, au Chili. Israël a continué de bénéficier d’une aide militaire, technique et économique de la part des États-Unis pour une somme globale de plus de six milliards de dollars par an. Les autres pays importateurs majeurs d’armements ont été la Chine, l’Inde et le Moyen-Orient .

La crise financière globale

La crise financière qui a fait entrer les économies de l’Occident en récession dans les derniers mois de 2008 est en très grande partie redevable aux politiques du laissez-faire préconisées par le régime de J.W. Bush. Cette crise exerce déjà des répercussions profondes sur l’ensemble du commerce mondial et du marché du travail. Les bouleversements observés à l’intérieur des sociétés se traduisent par des transferts massifs de ressources du secteur public vers les grands monopoles économiques et financiers. Les conséquences sociales de ce processus fragilisent considérablement les institutions étatiques en hypothéquant fortement l’avenir de l’économie réelle et des sociétés. Les solutions appliquées jusqu’à maintenant pour sortir de cette crise, avec l’injection de liquidités considérables dans le système bancaire, ont eu pour but de rétablir la confiance des consommateurs, mais n’ont pas jusqu’à maintenant stoppé la réduction continue des activités économiques de sorte que le tout ressemble de plus en plus à une véritable dépression.. Ce qui est anticipé est une augmentation du chômage et un appauvrissement accentué des classes sociales les moins favorisées à l’instar de ce qui est observé à l’intérieur des rapports structurels Nord-Sud. Bref, il s’agit d’un phénomène de tiersmondisation d’une partie non négligeable des économies des pays riches.

III. Un empire qui étend ses tentacules dans toutes les sphères du politique, de l’économie et de la société

Les interventions des USA se sont multipliées durant le régime de G.W. Bush en ayant pour but de reprendre le terrain perdu aux forces de résistance à l’empire qui se manifestent un peu partout dans le monde.

Une guerre mondiale contre un ennemi dit commun: le terrorisme

La guerre mondiale contre la terreur s’est avérée une invitation péremptoire à tous les gouvernements à fournir des renseignements sur les activités dites terroristes sur leur territoire, à accroître ainsi la surveillance des personnes et à mobiliser une partie de leur économie à l’intérieur de ce processus. Elle a aussi entraîné le déclenchement et la poursuite prolongée des guerres d’invasion et d’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak.

L’élimination des menaces par la surveillance et la construction de murs et de forteresses

La surveillance accrue des frontières et la construction de murs entre certains états se sont matérialisées sous le régime de G.W. Bush. En effet, le mur du « Sud » entre le Mexique et les États-Unis, la mise en place d’un mur virtuel entre le Canada et les États-Unis, la construction du Mur de la « sécurité » entre Israël et la Cisjordanie, et la construction de murs entre les quartiers de Bagdad ont été initiés et financés en très grande partie par les États-Unis pendant les dernières années.

Une reprise du contrôle de l’agenda politique et économique de l’Amérique latine

L’échec essuyé dans leurs tentatives d’instaurer la zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) a poussé les États-Unis à utiliser la force pour manifester leurs intentions à l’égard des régimes politiques dissidents en Amérique du Sud. Ils ont demandé à la IVe Flotte de reprendre du service et de sillonner les eaux de la Mer des Caraïbes et des océans entourant l’Amérique du sud. Ce retour de cette flotte qui s’est effectué le 1er juillet 2008 constitue une menace dirigée principalement contre les régimes politiques du Venezuela, de l’Équateur et de la Bolivie. De plus, on a pu observer un appui massif des États-Unis aux forces de l’opposition au gouvernement du président Evo Morales en Bolivie en 2008.

Un bilan environnemental réprouvé par les écologistes

Selon Hervé Kempf du Journal Le Monde, « George W. Bush s’est montré comme un grand protecteur de l’environnement. C’est du moins l’image qu’il a voulu laisser avant de transmettre sa charge à Barack Obama, le 20 janvier : il a annoncé, le 6 janvier, la création de trois immenses réserves océaniques près d’Hawaï, sur plus de 300 000 km2. Mais, comme le soulignait USA Today le lendemain, M. Bush agit pour l’environnement  » quand il n’y a pas d’intérêt substantiel des milieux économiques en face « . Confirmant cette analyse, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) a publié, lundi 12 janvier, une réglementation assouplissant les contraintes environnementales pesant sur les usines, raffineries et papeteries« .

Conclusion

Que nous réserve l’avenir? Est-ce que la nouvelle administration Obama sera en mesure de modifier cette trajectoire dangereuse pour l’humanité? Mettre fin à la guerre mondiale contre la terreur; privilégier des approches inspirées par les principes de la diplomatie préventive dans la résolution des conflits; stopper les dépenses militaires et consacrer désormais en priorité les ressources pour le développement humain et répartir de façon juste et équitable les revenus tirés de la mise en valeur des ressources naturelles et de la production. La fermeture du camp de détention de Guantanamo s’avère d’ores et déjà un test crucial pour la nouvelle administration Obama qui devra trouver une solution viable, transparente et acceptable dans les meilleurs délais. Autrement, il lui sera difficile de gouverner au cours des prochains mois. Les tenants du régime de G.W. Bush veillent à ce que les politiques qu’ils ont établies continuent de présider à la gouvernance de la plus grande puissance du monde.

En effet, pendant ce temps, le nouveau commandement militaire de l’Afrique prend forme, le contrôle de l’accès aux ressources stratégiques continue d’être assuré à partir des dispositifs installés sur plus de 750 bases militaires à travers le monde, la guerre d’occupation de l’Afghanistan s’intensifie et s’étend maintenant au Pakistan voisin, la IVe Flotte patrouille les eaux de la mer des Caraïbes et des océans entourant l’Amérique du Sud, l’embargo décrété contre Cuba se prolonge, des accords de libre échange sont négociés et signés et des murs et des barrières de « sécurité » sont en construction. Enfin, la fabrication et le commerce international des armes sont promus par les plus grandes puissances, ce qui se traduit par une augmentation substantielle des budgets nationaux de la défense et de la sécurité et ce au détriment des programmes sociaux et culturels.

Références

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En ligne: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2508p052-053.xml0/-ONU-USA-UE-terrorisme-Une–liste-noire–peut-en-cacher-une-autre.html

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En ligne: http://www.ledevoir.com/2003/08/20/34312.html?sendurl=t

DUFOUR, Jules. 2007. Le réseau mondial des bases militaires américaines. Les fondements de la terreur des peuples ou les maillons d’un filet qui emprisonne l’humanité. Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 10 avril 2007.
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DUFOUR, Jules. 2009. Le grand réarmement planétaire. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 5 mai 2009.
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GRACIET, Catherine. 2007. Le Maroc, escale de torture de la CIA. SITE DU SINDIBAD. Site d’information et de résistance contre la propagation de la pensée néo-conservatrice en France et dans le monde. Le 26 mai 2007. En ligne: http://sindibad.fr/spip.php?article149

GREY, Stephen. 2007. Les vols secrets de la CIA: Comment l’Amérique a sous-traité la torture. Paris, Calmann-Lévy. 504 pages.

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SABATIER, Patrick. 2008. Le bilan des huit années de George W. Bush. Passage en revue du bilan que Bush léguera à son successeur, le 20 janvier 2009. Le Point.fr. Le 5 novembre 2008.
En ligne: http://www.lepoint.fr/presidentielle-americaine/2008-11-05/le-bilan-des-huit-annees-de-george-w-bush/1585/0/288437

State Sponsors of Terrorism: http://en.wikipedia.org/wiki/State_Sponsors_of_Terrorism

U.S. State Department list of Foreign Terrorist Organizations
En ligne: http://en.wikipedia.org/wiki/U.S._State_Department_list_of_Foreign_Terrorist_Organizations

Annexe I. Liste des groupes présentement désignés comme organisations terroristes étrangères par Washington

1. Abu Nidal Organization (ANO) (International, Palestinian) 2. Abu Sayyaf Group (ASG) (Philippines) 3. Al-Aqsa Martyrs Brigade (Palestinian) 4. Al-Shabaab (Somalia) 5. Ansar al-Islam (Iraqi Kurdistan) 6. Armed Islamic Group (GIA) (Algeria) 7. Asbat an-Ansar (Lebanon) 8. Aum Shinrikyo (Japan) 9. Basque Fatherland and Liberty (ETA) (Spain, France) 10. Communist Party of the Philippines/New People’s Army (CPP/NPA) (Philippines) 11. Continuity Irish Republican Army (CIRA) (Northern Ireland) 12. Gama’a al-Islamiyya (Egypt) 13. HAMAS (Islamic Resistance Movement) (Palestinian) 14. Harakat ul-Jihad-i-Islami/Bangladesh (HUJI-B) (Bangladesh) 15. Harakat ul-Mujahidin (HUM) (Pakistan) 16. Hizballah (Party of God) (Lebanon) 17. Islamic Jihad Group (Palestinian) 18. Islamic Movement of Uzbekistan (IMU) (Uzbekistan) 19. Jaish-e-Mohammed (Army of Mohammed) (JEM) (Pakistan) 20. Jemaah Islamiya organization (JI) (South East Asia) 21. al-Jihad (Egyptian Islamic Jihad) (Egyptian Islamic Jihad) (Egypt) 22. Kahane Chai (Kach) (Israel) 23. Kongra-Gel (formerly Kurdistan Workers’ Party) (KGK, formerly PKK, KADEK, Kongra-Gel) (Turkey, Iraq, Iran, Syria) 24. Lashkar-e Tayyiba (Army of the Righteous) (LT) (Muridke, Pakistan) 25. Lashkar i Jhangvi (Pakistan) 26. Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE) (Sri Lanka) 27. Libyan Islamic Fighting Group (LIFG) (Libya) 28. Muttahida Qaumi Movement (MQM) 29. Moroccan Islamic Combatant Group (GICM) (Morocco) 30. Mujahedin-e Khalq Organization (MEK) (Iran) 31. National Liberation Army (ELN) (Colombia) 32. Palestine Liberation Front (PLF) (Palestinian) 33. Palestinian Islamic Jihad (PIJ) (Palestinian) 34. Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP) (Palestinian) 35. PFLP-General Command (PFLP-GC) (Palestinian) 36. Tanzim Qa’idat al-Jihad fi Bilad al-Rafidayn (QJBR) (al-Qaida in Iraq) (formerly Jama’at al-Tawhid wa’al-Jihad, JTJ, al-Zarqawi Network) (Iraq) 37. al-Qa’ida (Global) 38. al-Qa’ida in the Islamic Maghreb (formerly GSPC) (The Maghreb) 39. Real IRA (Northern Ireland) 40. Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) (Colombia) 41. Revolutionary Nuclei (formerly ELA) (Greece) 42. Revolutionary Organization 17 November (Greece) 43. Revolutionary People’s Liberation Party/Front (DHKP/C) (Turkey) 44. Shining Path (Sendero Luminoso, SL) (Peru) 45. United Self-Defense Forces of Colombia (AUC) (Colombia)

Source : U.S._State_Department_list_of_Foreign_Terrorist_Organizations

 
Jules Dufour, Ph.D., est président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, professeur émérite à l’Université du Québec à Chicoutimi,   membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre chevalier de l’Ordre national du Québec.



Articles Par : Prof. Jules Dufour

A propos :

Jules Dufour, Ph.D., C.Q., géographe et professeur émérite. Chercheur-associé au Centre de recherche sur la Mondialisation, Montréal, Québec, Canada.

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