Hitlerjugend: des adolescents néonazis arrivent sur la ligne de front en Ukraine
Le fanatisme dévore les sociétés comme la lèpre, détruit les hommes dans leur essence. C’est exactement ce que nous voyons avec ce conflit en Ukraine. La formation dès l’enfance des jeunes Ukrainiens et leur embrigadement dans des camps militaires tenus par les groupes extrémistes Azov, Secteur droit ou Aïdar produit ses effets : ces adultes déshumanisés font le sale travail comme des automates, pendant que, désormais, des adolescents arrivent sur la ligne de front. C’est cela que nos pays européens financent en Ukraine – au nom de la démocratie. Les Hitlerjugend sont arrivés !
En plus des mercenaires, des étrangers, des bataillons exécutifs néonazis, le panel des combattants aux côtés de l’armée atlantico-ukrainienne vient encore de s’élargir. Cette fois-ci aux adolescents conditionnés au néonazisme, qui font leur apparition, dans la plus pure tradition des Hitlerjugend de l’Allemagne nazie. Toujours plus loin dans l’horreur, la filiation s’affirme clairement.
Un groupe d’une trentaine d’adolescents a été remarqué dans les environs d’Artemovsk. Ils ont été assignés au bataillon punitif Aïdar, pour aider sur la ligne de front.
« Beaucoup d’entre eux ont été remarqués auparavant dans le mouvement de jeunesse des nationalistes et ont été formés dans les camps de jeunesse, spécialisés dans les activités extrémistes et terroristes », a déclaré Marochko.
Comme le rappelle l’agence d’information Ria Fan :
« L’on notera qu’une base a été découverte sur le territoire de la RPL libérée. Des instructeurs étrangers et l’armée ukrainienne ont enseigné aux adolescents les bases des activités de sabotage dans le cadre du « jeu militaro-patriotique ». »
Ces activités furent largement développées après le Maïdan de 2014, ce qui a permis de reconditionner et de contrôler les esprits, autant que de détruire une société, maintenue en état de stupeur. Un intéressant reportage sur ces camps de jeunesse a été réalisé par la chaîne américaine NBC. Il est très clair sur le sujet :
Ces camps d’entraînements sont rattachés à plusieurs groupes néonazis, principalement à Aïdar, Azov et Secteur droit. Et toute une génération est passée entre leurs mains. Rien que dans le camp d’Azov aux environ de Kiev, 400 à 500 enfants sont reconditionnés chaque été, et pendant les week-ends et autres vacances scolaires pour les plus motivés.
La formation est très simple, elle est orientée vers le meurtre des Russes et des « séparatistes », par l’entraînement au maniement des armes et aux techniques de combat, sans oublier le conditionnement des esprits par la répétition de slogans, simples et violents.
« Quelle est notre devise ? Nous sommes les enfants de l’Ukraine ! Que Moscou soit en ruine, on s’en fout ! Nous allons conquérir le monde entier ! Mort, mort aux Moscovites ! »
Ou encore :
« Battez le Moscovite ! Battez le Moscovite ! Empilez les corps !«
Ces camps, présents dans presque toute l’Ukraine, sont évidemment gratuits et s’occupent des enfants en général dès l’âge de 7 ans.
« Toute l’éducation et la formation des jeunes nazis en Ukraine ont commencé avec le camp organisé avec le soutien du chef du SBU Nalivaichenko, « Trident Stepan Bandera ». Ces camps ont été développés le plus activement dans sept régions d’Ukraine : Kiev, Kharkov, Tchernigov, Tcherkassy, Zaporozhye, Dnepropetrovsk et Transcarpatie. Le principal camp d’Azov pour enfants et adolescents est situé à la périphérie de Kiev. Mais il existe des filiales de ces camps du même nom à Kharkov, Dnepropetrovsk, Tchernigov, Tcherkassy et Zaporozhye. A Odessa, il y a un camp « Chota », dans lequel Secteur droit règne en maître. Pour les enfants à partir de 4 ans, la « Légion des Carpates » a été ouverte dans la région d’Ivano-Frankovsk. Et il y a des camps « Slobozhanina », « Sechevik », « Junkor de Zaporozhye » et d’autres régions, « Falcons », des camps pour enfants du parti Svoboda, etc. C’est tout un réseau ramifié qui couvre les adolescents et les jeunes : garçons et filles. »
C’est bien tout un réseau, qui a été mis en place et produit aujourd’hui la chair à canon, dont l’OTAN a besoin en Ukraine. Une masse fanatisée, incapable de raisonnement, prête à tous les sacrifices, ayant déjà conduit à la destruction de l’Ukraine.
Et c’est cela que l’Axe globaliste arme, finance, soutient. Ce sont ces techniques nazies de conditionnement de la société, que nos pays cautionnent. C’est cette idéologique néonazie, ainsi normalisée, qui ronge la société ukrainienne.
Et nous pensons sérieusement que cette lèpre s’arrêtera aux frontières de l’Europe, aux portes de nos maisons, à la limite de nos esprits endormis?
Karine Bechet-Golovko