Le printemps turc

Lors d’une réception au palais présidentiel à Damas, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, adressa au président syrien, Bachar al-Assad, un message dur et ferme, et lui demanda de mettre fin à la « répression sanglante des manifestations pacifiques en Syrie » avant qu’il fût trop tard…
Le soulèvement turc plonge ses racines dans les incohérences du gouvernement Erdogan. Celui-ci, après s’être présenté comme « démocrate-musulman » (sur le modèle des « démocrates-chrétiens »), a brusquement affiché sa vraie nature à l’occasion des « révolution colorées » du printemps arabe.