Infolettre. Quand les mondialistes franchissent le Rubicon: L’assassinat de Shinzo Abe
Quand les mondialistes franchissent le Rubicon : L’assassinat de Shinzo Abe
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, 24 juillet 2022Le 8 juillet est une journée chaude dans l’ancienne capitale du Japon. Shinzo Abe, la personnalité la plus puissante de la politique japonaise, prononçait un discours de soutien à un candidat régional du Parti libéral démocrate devant la gare de Nara Kintetsu lorsque soudain une forte détonation a retenti, suivie d’un étrange nuage de fumée.
La réaction des gens a été tout simplement incroyable. Parmi les personnes présentes dans la foule exceptionnellement nombreuse, pas une seule n’a couru se mettre à l’abri ou ne s’est couché au sol de terreur.
Les gardes du corps d’Abe, qui se tenaient inhabituellement loin de lui pendant le discours, regardaient de manière impassible ce qui se passait, ne faisant aucun effort pour le protéger ou le mettre en lieu sûr.
Quelques secondes plus tard, Abe s’est effondré sur le sol, immobile dans sa veste bleue habituelle, sa chemise blanche, désormais tachetée de sang, et son badge bleu caractéristique de la solidarité avec les Japonais enlevés en Corée du Nord. Il a très probablement été tué sur le coup.
Ce n’est qu’à ce moment que les gardes du corps se sont emparés du suspect, Yamagami Toruya [Tetsuya], qui se tenait derrière Abe. Le combat avec Yamagami a pris la forme d’une véritable choréographie pour les téléspectateurs, et non d’un combat professionnel.
Yamagami a été immédiatement identifié par les médias comme un ancien membre de la Force maritime d’autodéfense âgé de 41 ans qui avait des reproches personnels à faire à Abe.
(…)
Abe est la victime la plus haut placée à ce jour du véritable poison qui détruit la gouvernance des États-nations du monde entier, une maladie institutionnelle qui éloigne la prise de décision des gouvernements nationaux pour la confier à un réseau de banques privées dotées de superordinateurs, de groupes de capital-investissement, de sociétés de renseignement à Tel Aviv, Londres et Reston, ainsi qu’aux penseurs stratégiques employés par les milliardaires du Forum économique mondial, de l’OTAN, de la Banque mondiale et d’autres institutions aussi impressionnantes.
La quatrième révolution industrielle a été l’excuse utilisée pour transférer le contrôle de toutes les informations entrantes et sortantes des gouvernements centraux à Facebook, Amazon, Oracle, Google, SAP et autres au nom de l’efficacité. Comme l’a fait remarquer J. P. Morgan, « Tout a deux raisons : une bonne raison et une vraie raison. »
Avec l’assassinat d’Abe, ces tyrans de la technologie, et leurs maîtres, ont franchi le Rubicon, déclarant que ceux qui sont habillés des oripeaux de l’autorité de l’État peuvent être abattus en toute impunité s’ils ne suivent pas les ordres.
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