Irak: disparition de 83 millions de dollars d’une entreprise gouvernementale

Il s'agit des revenus de l'une des sociétés du ministère de l'industrie et des ressources minérales dans le gouvernorat de Babylone

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Le département d’enquête de la Commission irakienne pour l’intégrité a annoncé la disparition de 120 milliards de dinars irakiens (82,9 millions de dollars) des revenus d’une entreprise du ministère de l’Industrie et des ressources minérales dans le gouvernorat de Babylone (centre).

Le département a indiqué, dans un communiqué publié par l’agence de presse irakienne, lundi soir, que le montant manquant avait disparu dans la période qui s’étend entre septembre 2017 et septembre 2022.

La même source a signalé que les recettes totales s’élevaient à 305,3 milliards de dinars (210,5 millions de dollars), tandis que toutes les dépenses, selon des données conjecturales, s’élevaient à environ 185,1 milliards de dinars (127,6 millions de dollars).

« La plupart des documents ont été dissimulés par des responsables … Le calculateur du centre d’information de l’entreprise, qui contient des chiffres et des statistiques pour les comptes définitifs de toutes les années susmentionnées, a été vérifié », lit-on encore de même source.

L’année dernière, la Commission irakienne pour l’intégrité (gouvernementale) a annoncé la formation d’une commission suprême chargée d’enquêter sur les affaires de corruption « majeures » dans le pays.

L’Irak dispose d’une richesse pétrolière, mais il fait partie des pays les plus corrompus, puisqu’il se classe en 157 position sur une liste de 180 Etats, dans l’indice de « perception de la corruption » de Transparency International pour l’année 2021.

Au cours de cette même année, la Commission de l’intégrité a déclaré que 11 605 fonctionnaires, dont 54 ministres, sont « impliqués dans la corruption ».

Il y a deux ans, l’Irak avait annoncé qu’un montant de 150 milliards de dollars ont été transférés illicitement à l’étranger dans des transactions de corruption entre 2003 à 2020.

Mohammad Farid Mahmoud Abdullah

 

Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi pour Anadolu



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