L’antiviral Tamiflu se révèle être une grossière supercherie
Les études de Roche sont basées sur une fraude scientifique
Pour vendre des produits chimiques qui prétendent traiter la grippe H1N1, l’industrie pharmaceutique n’a que deux options : les vaccins et les anti-viraux. Le Tamiflu est l’antiviral de loin le plus populaire. C’est en fait un médicament dérivé d’une plante médicinale chinoise traditionnelle, appelée étoile d’anis.
Mais le Tamiflu n’est pas une plante. C’est une concentration potentiellement mortelle de composants chimiques qui ont essentiellement été bio-piratés à partir de la médecine chinoise. Et quand vous isolez et concentrez des produits chimiques spécifiques de ces plantes, vous perdez la valeur (et la sécurité) de la phytothérapie de spectre complet.
Cela n’a pas empêché Roche, le fabricant du Tamiflu, d’essayer de développer un marché de plusieurs milliards de dollars pour son médicament. Cependant pour conquérir ce marché, Roche a du rassembler les preuves que le Tamiflu était à la fois sûr et efficace.
Roche s’engage dans une fraude scientifique
Roche prétend qu’il existe dix études prouvant que le Tamiflu est sûr et efficace. Selon la société, le Tamiflu présente toutes sortes d’avantages, y compris une réduction de 61% des hospitalisations des personnes grippées soignées au Tamiflu.
Le problème de ces assertions est qu’elles ne sont pas vraies. Elles ont simplement été inventées de toute pièce par Roche.
Un article dévastateur récemment publié par le British Medical Journal accuse Roche de tromper les gouvernements et les médecins sur les avantages du Tamiflu. Sur les dix études citées par Roche, il s’avère que seules deux d’entre elles ont été publiées dans des journaux scientifiques. Et que sont devenues les données originales de ces deux études ? Perdues.
Les données ont disparu. Des dossiers ont été jetés. Le chercheur d’une étude dit qu’il n’a même jamais vu les données. Roche a pris soin de tout cela, explique-il. Ainsi la Collaboration Cochrane, chargée d’examiner les données sur le Tamiflu, a décidé de mener l’enquête. Les demandes répétées à Roche pour obtenir les données originales des études sont restées lettre morte. Le seul ensemble de données complet qu’elle ait reçu était une étude non publiée de 1.447 adultes qui a prouvé que le Tamiflu n’était pas meilleur que le placebo. Les données des études montrant l’efficacité du Tamiflu ont apparemment été perdues pour toujours.
Comme l’indique le magazine The Atlantic, c’est à ce moment-là que d’anciens employés de Adis International (essentiellement une société de relations publiques de Big Pharma) ont choqué le monde médical en annonçant qu’ils avaient été mandatés pour écrire anonymement les études pour Roche.
Mais le meilleur reste à venir : Roche a dit à ces chercheurs ce qu’ils devaient écrire !
Comme l’a indiqué un de ces rédacteurs fantômes au British Medical Journal :
« Les dossiers du Tamiflu proposaient une liste de messages clé que vous deviez inclure. Cela avait été préparé par le département marketing [de Roche] et votre mandat était de suivre ces lignes directrices. Dans l’introduction… je devais dire à quel point la grippe était un problème majeur. Je devais également arriver à la conclusion que le Tamiflu en constituait la réponse. »
En d’autres termes, le département marketing de Roche a conçu la science et a indiqué à des chercheurs quelles conclusions tirer des tests cliniques. Des chercheurs engagés pour conduire une recherche scientifique ont été contrôlés par des commerciaux tireurs de ficelles. Quelles que soient leurs découvertes scientifiques, les chercheurs avaient déjà été contraints d’aboutir à la conclusion que « le Tamiflu constituait la réponse. »
Alors, je ne sais ce qu’il en est pour vous, mais chez moi on appelle ça de la « fraude scientifique ». Et comme l’ont montré de nombreuses investigations sur NaturalNews, c’est plutôt la règle que l’exception dans l’industrie pharmaceutique.
[Personnellement, je] ne peux pratiquement faire confiance à aucune « étude scientifique » conduite par les entreprises pharmaceutiques parce que ce n’est pas réellement de la science. [Pour moi] c’est essentiellement de la propagande prenant les habits de la science pour y ressembler.
Tristement, même le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a été dupé par cette escroquerie de test clinique.
Comme l’indique l’auteur Shannon Brownlee dans le magazine The Atlantic : « … le centre pour le contrôle et la prévention des maladies semble fonctionner dans une sorte d’univers alternatif, où la science de qualité n’importe plus pour les affaires publiques. Les recommandations pour la grippe se confondent avec les arguments avancés par Roche que le médicament peut sauver des vies – en dépit des résultats de la FDA et du manque d’études pour prouver une telle assertion. Qui plus est, ni la CDC ni la FDA n’ont exigé les études scientifiques qui pourraient déterminer de façon univoque que les assertions de la société sont valides, à savoir que le Tamiflu réduit le risque de complications sérieuses et permet de sauve des vies. Nancy Cox, qui dirige le programme grippe du CDC, nous a dit il y a quelques mois qu’elle s’oppose à une étude avec contrôle placebo (dans laquelle la moitié des patients recevrait le Tamiflu et l’autre moitié un placebo), parce que les avantages du médicament avaient déjà été prouvés. »
Avez-vous bien compris cette dernière phrase ? Le CDC n’est pas intéressé par une étude sur le Tamiflu parce que « les avantages du médicament sont déjà prouvés ». Sauf qu’ils ne le sont pas. Mais c’est la façon dont fonctionne l’industrie pharmaceutique:
Étape 1) Fabriquer des preuves que votre médicament fonctionne.
Etape 2) Utiliser des preuves frauduleuses pour faire approuver votre médicament.
Etape 3) Utiliser la peur pour créer une demande des consommateurs pour votre médicament (et encourager les gouvernements à faire des stocks.
Etape 4) Eviter tout essai scientifique réel en affirmant qu’il a déjà été prouvé que le médicament fonctionne (et citer vos études frauduleuses originales en guise de preuve).
C’est la recette que la CDC suit pour le moment avec le Tamiflu. C’est bien sûr une recette de stupidité scientifique et de la logique circulaire, mais cela semble de nos jours être étrangement commun au sein de la communauté médicale.
Même la FDA dit que le Tamiflu de marche pas. De façon assez remarquable, la FDA n’est pas complètement tombée dans la supercherie du Tamiflu. Ils ont exigé de Roche que le démenti suivant soit imprimé sur les notices de Tamiflu – un démenti qui admet ouvertement qu’il n’a jamais été prouvé que le médicament fonctionne.
« Il n’a pas été démontré que le Tamiflu avait un impact positif sur les conséquences potentielles (telles que hospitalisations, mortalité, ou impact économique) sur la grippe saisonnière, aviaire ou pandémique. »
Mieux encore. Un porte-parole de la FDA a dit au British Medical Journal, « Les tests cliniques… n’ont démontré aucune différence significative dans les taux d’hospitalisation, de complications ou de mortalité chez les patients recevant du Tamiflu ou un placebo. »
C’est toujours le même sempiternel message, comme un disque rayé : le Tamiflu ne marche pas. Et la « science » qui affirme que le Tamiflu fonctionne a apparemment été fabriquée depuis le départ.
Le scandale du stockage du Tamiflu
De la science pourrie, mais suffisamment bonne pour le gouvernement états-unien. Sur base de preuves en grande partie fabriquées et de la propagande de Big Pharma, le gouvernement des États-Unis a dépensé $1.5 milliards pour stocker du Tamiflu. Cela s’est avéré être une bonne opération pour Roche, mais un piètre investissement pour les citoyens des États-Unis qui ont donc consenti une dépense énorme pour un médicament qui ne marche pas.
Comme énoncé dans le magazine The Atlantic :
« Pour recommander et stocker le Tamiflu, les gouvernements, les agences de santé publique, et les agences internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé, ont tous basé leurs décisions sur les études qui avaient semblé indépendantes, mais qui en fait avaient été financées par la société [Roche] et avaient été écrites presque entièrement par des employés de Roche ou des consultants universitaires rétribués.
(…)
Le résultat du tout ceci, c’est que les gouvernements de par le monde dépensent des milliards de dollars en stockant un médicament qui essentiellement ne fonctionne pas – un médicament promu par de la propagande et par de la fraude scientifique.
Ce n’est bien sûr pas la première fois que votre gouvernement gaspille l’argent du contribuable, mais cet exemple est particulièrement préoccupant étant donné que tout ceci a été fait avec l’excuse que les remèdes normaux sont inutiles et que seuls les vaccins et le Tamiflu peuvent vous protéger contre une pandémie virale.
Mais il s’avère que les vaccins et le Tamiflu sont inutiles et que seuls les remèdes normaux fonctionnent vraiment. C’est la raison pour laquelle tant de personnes informées dans monde avaient stocké de la vitamine D, de l’ail, des teintures antivirales et des compléments alimentaires pour se protéger contre une pandémie potentielle que la plupart des gouvernements du monde n’ont aucune manière d’enrayer.
Je trouve fascinant que les gouvernements du monde stockent des médicaments qui ne marchent pas, alors que les personnes informées en matière de santé naturelle stockent des remèdes normaux qui fonctionnent. Si une véritable pandémie frappe jamais notre monde, il n’y a aucun doute sur ceux qui seront les survivants (NB : ce ne seront pas les gens naïfs qui stockent des pilules de Tamiflu…).
Quels sont les remèdes qui fonctionnent vraiment pour amplifier la fonction immunitaire et pour protéger le corps contre la maladie infectieuse ? J’ai publié un rapport révélant mes cinq meilleurs remèdes recommandés. Je recommande également la vitamine D3 à haute dose (…)
A propos, je n’ai aucun lien financier avec les sociétés dont les produits sont cités. À la différence de l’industrie pharmaceutique, je ne fonctionne pas purement pour le profit. Mon travail consiste à transmettre de l’information valable aux gens – de l’information qui peut aider à sauver des vies et à réduire la souffrance. C’est le travail que la FDA et la CDC devraient faire mais qu’ils ont abandonné depuis longtemps en trahissant le peuple états-unien.
Article original, Natural News, publié le 14 décembre 2009.
Traduction Jean-Luc Guilmot, http://www.asanat.org/, le 17 décembre 2009
Sources
• The Truth about Tamiflu (The Atlantic, decembre 2009)
• Complications: tracking down the data on oseltamivir (BMJ 2009;339:b5387, 8 december 2009)
• Neuraminidase inhibitors—the story behind the Cochrane review (BMJ 2009;339:b5164, 8 december 2009)
• New doubts about Tamiflu (Channel 4, U.K., december 2009)
• Des milliards aux ordures : Scandale de médicaments contre la grippe H1N1 en Ukraine (Video, Russia Today News – 11 december 2009)