L’Arctique, un espace convoité : la militarisation du Nord canadien

Géopolitique et militarisation du grand Nord canadien (Première partie)

Région :

Nous présentons ici le premier volet d’un article sur le projet du gouvernement Harper de militarisation de l’Arctique sous prétexte de défendre la souveraineté du grand Nord canadien. (Mondialisation.ca)

Le gouvernement canadien vient d’annoncer la construction de nouveaux navires de patrouille armés pour l’Arctique et d’un port en eau profonde dans l’extrême nord afin de défendre la souveraineté du pays. Il commandera la construction au Canada de huit navires extracôtiers de classe polaire 5 conçus pour l’Arctique. Selon le Premier ministre «l’Arctique canadien est au coeur de notre identité nationale en tant que pays nordique. Il fait partie de notre histoire et il représente le potentiel immense de notre avenir. Défendre la souveraineté de notre pays, rien n’est plus essentiel que de protéger l’intégrité territoriale du Canada, soit nos frontières, notre espace aérien et nos eaux » (http://www.conservative.ca/FR/2459/83514 ).

Le territoire arctique du Canada serait-il vraiment menacé? D’où viennent les menaces? Est-ce que les fondements de la remise en question de la souveraineté du Canada sur le territoire arctique qui se trouve à l’intérieur de ses frontières par les États-Unis et quelques autres pays exigent que l’on installe un tel système de surveillance et qu’on le fasse maintenant? Le territoire nordique du Canada a été fortement militarisé à partir des années 1950 et il fait l’objet d’une surveillance continue depuis ce temps dans le cadre du Système de Défense aérien de l’Amérique du Nord (le NORAD). Qu’est-ce que ce projet apportera de plus pour assurer la surveillance et la défense du territoire excepté de constituer un élément additionnel à l’intérieur du processus de militarisation des territoires nordiques du Canada?

Cet article a pour but d’analyser cette problématique et d’examiner les motifs qui poussent le gouvernement actuel à agir maintenant pour assurer l’«intégrité» du tracé de la frontière septentrionale et la souveraineté du pays sur l’espace que constitue le passage du Nord Ouest. Nous analyserons ensuite (deuxième partie) les différentes réactions et positions vis-à-vis de ce projet autant celles qui ont été entendues dans l’ensemble du pays que celles des peuples nordiques. Le Nord du Canada devrait-il plutôt devenir une zone démilitarisée et de coopération avec l’ensemble du monde circumpolaire et faire désormais partie, à l’instar du continent Antarctique, du Patrimoine commun de l’Humanité? 

I. L’Arctique. Un territoire immense, froid  et doté de ressources naturelles de fort potentiel pour l’économie mondiale

L’Arctique est un immense territoire qui couvre la moitié des 9 984 670 kilomètres carrés de la superficie du pays. Ce sont les terres, l’archipel et l’océan arctique situés au nord du cercle arctique ou de l’isotherme annuel de 10 degrés Celsius en juillet. On l’appelle souvent le toit du monde (photo 1). Les températures hivernales, durant le jour, peuvent facilement atteindre les 50 degrés Celsius au-dessous de zéro alors qu’en été, elles peuvent dépasser les 30 degrés Celsius dans certaines régions. L’Arctique, ce sont des glaciers locaux, des surfaces rocheuses dénudées, la toundra, les forêts subarctiques, les plaines côtières, les montagnes et les mers arctiques. La région revêt une importance planétaire, puisque des millions d’oiseaux migrateurs viennent s’y reproduire (carte 1).

Photo 1. Le Pôle nord sous couvert de glace et de neige

 

Source : http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA02970.jpg

Selon le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC), le Nord canadien est d’abord et avant tout la patrie des communautés autochtones. Leur attachement à la terre et leur dépendance vis-à-vis des ressources vivantes pour leur subsistance et leur survie sont des caractéristiques fondamentales de leur patrimoine culturel. Les Inuits et les Premières nations s’identifient à leur territoire traditionnel qu’ils ont mis en valeur au cours de milliers d’années d’occupation continue. Les collectivités, implantées principalement le long des grands cours d’eau et du littoral, sont dispersées dans ce vaste pays. Pour bon nombre d’entre elles, le seul moyen pour se déplacer est par voie aérienne ou par le transport fluvial et maritime en saison (http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/indigen/sna_f.html ).

Selon la même source, au Yukon, environ 21% des 31 000 habitants sont des Autochtones; dans les Territoires du Nord-Ouest, la moitié des 42 000 habitants, tandis qu’au Nunavut, la proportion atteint 80% des 25 000 habitants qui y vivent. Au Nunavik et dans le nord du Labrador, les Inuits et les Premières nations constituent la majorité de la population résidente. Unis par une langue commune, quelque 41 000 Inuits vivent dans 53 collectivités disséminées dans le nord du Canada. Dans 46 autres collectivités, les Premières nations constituent souvent la population majoritaire…» (cartes 2 et 3) (http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/indigen/sna_f.html ).

Dans l’Arctique, le développement des activités économiques liées au marché mondial fait face à des obstacles de taille: un espace éloigné des marchés, des infrastructures de transport peu développées, des coûts de transport et de communication élevés, une grande pénurie de capitaux disponibles, des coûts énergétiques élevés et un manque de main d’œuvre spécialisée.

Selon le MAINC, «les emplois directs dans l’administration et dans les services de soutien de l’administration arrivent au premier rang pour ce qui est du revenu d’emploi, suivis de ceux dans les industries primaires d’extraction ou d’exploitation des ressources comme l’or, l’argent, le plomb, le zinc, le diamant, le pétrole et le gaz, et, dans une moindre mesure, dans les secteurs de la pêche et de l’exploitation forestière. Le tourisme est en expansion rapide mais on en ignore encore son véritable potentiel. Pour la plupart, les projets locaux de développement économique ont été fortement subventionnés par les gouvernements fédéral et territoriaux» (http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/indigen/sna_f.html ).

«Pour l’essentiel, l’Arctique canadien est administré par trois gouvernements territoriaux. Au cours des 30 dernières années, l’évolution politique des territoires nordiques du Canada a abouti à l’instauration d’un gouvernement représentatif et responsable au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Plus récemment, soit le 1er avril 1999, un nouveau territoire distinct appelé Nunavut a été créé dans l’est de l’Arctique. La création du Nunavut rapprochera le gouvernement des résidents arctiques de cette région qui sont pour la plupart des Inuits. Le gouvernement du Canada envisage maintenant le transfert du contrôle et de la gestion des terres et des ressources aux gouvernements territoriaux du Nord» (http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/indigen/sna_f.html ).

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En somme, la région de l’Arctique correspond «aux écozones de l’Arctique, de la toundra et de la taïga où le climat et les conditions de vie atteignent des limites extrêmes. C’est un environnement fragile, lent à changer et facile à bouleverser. Autrefois, les Européens y chassaient la baleine, le phoque et les animaux à fourrure ; aujourd’hui, les prospecteurs cherchent du minerai, du gaz et du pétrole dans un environnement riche, mais vulnérable (cartes 4 et 5). Ces régions — le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest, le littoral du Yukon et le nord de six provinces — sont les moins peuplées du Canada. Les Autochtones reprennent peu à peu en main ce qui était leur domaine traditionnel» (http://www.canadiangeographic.ca/atlas/themes.aspx?id=artic&lang=Fr ).

Carte 1. Les écozones de l’Arctique.  Pour voir la carte cliquez ici

Carte 2. Les collectivités du Nord du Canada

 A map of the Canadian Territory of Nunavut

 Source : Commonwealth Towns.

Carte 3. Les communautés du Nunavut

 

Source : http://perso.orange.fr/groenland-disko/nunavut-inuit/Images/carte%20communautes.gif

Carte 4. Vue circumpolaire de l’Arctique montrant les zones à potentiel élevé en hydrocarbures

 

Source : http://www.ec.gc.ca/soer-ree/Francais/SOER/1996report/Doc/1-6-9-3-1.cfm#f9-3f

Carte 5.  Zones à potentiel élevé en hydrocarbures, mines en exploitation, mines inactives et anciennes stations du réseau DEW (dont certaines ont été remplacées par des stations du Système d’alerte du Nord). Pour voir la carte cliquez ici.

  

II. La reconnaissance internationale de la souveraineté du Canada dans l’archipel arctique

Qu’en est-il de l’archipel arctique? Ces îles sont-elles canadiennes? Selon le Droit de la mer le Canada a juridiction sur les eaux s’étendant jusqu’à 200 milles (370 km) des côtes des îles de l’archipel arctique (carte 6). Il s’agit de la Zone économique exclusive (ZEE). Le Canada dispose de «droits souverains aux fins d’exploration et d’exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles, des eaux surjacentes aux fonds marins, des fonds marins et de leur sous-sol». L’État côtier peut donc réglementer l’activité de pêche, notamment fixer le volume admissible des captures.

Carte 6. Carte des terres et des eaux territoriales du Canada.  Pour voir la carte cliquez ici.

Selon les données de l’Encyclopédie canadienne HISTORICA le Canada soutient que les eaux de l’archipel arctique, y compris le Passage du Nord Ouest, font partie de ses eaux intérieures. Pour appuyer cette prétention, il a adopté, en 1970. la Loi sur la prévention de la pollution des eaux arctiques, qui accorde au gouvernement canadien des droits sur une zone de lutte contre la pollution s’étendant jusqu’à 100 milles au-delà du périmètre de l’archipel. Malgré les protestations des États-Unis et d’autres pays, le Canada a maintenu sa revendication sur les eaux de l’Arctique. Pendant les négociations menant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, il a d’ailleurs participé activement à une campagne visant à conférer aux États côtiers le droit de prescrire les normes en matière de lutte contre la pollution et de les appliquer. Même si la Convention ne reconnaît aux États côtiers que des pouvoirs limités en matière de protection de l’environnement, elle comporte cependant ce que l’on appelle l’ «exception de l’Arctique», laquelle autorise le Canada à adopter des mesures de lutte contre la pollution dans les zones recouvertes par les glaces.

  

Le contentieux concernant le tracé de la frontière septentrionale du Canada et le passage du Nord Ouest

Quel est l’état de la reconnaissance internationale des frontières de ligne droite tracées par le Canada? Quelle est la définition des frontières septentrionales du Canada généralement retenue? Quelle est la position traditionnelle des États-Unis concernant l’état de la juridiction du Canada sur les eaux de l’archipel arctique et de l’océan arctique lui-même? 

Carte 7. Les frontières internationales officielles du Canada selon Ressources naturelles Canada. Cliquez ici.

Carte 8. La carte politique du Canada. Cliquez ici.

Carte 9. Le Nord du Canada et le tracé de sa frontière internationale selon Ressources Naturelles Canada / 2002

 

Source : Transfrance

Carte 10. Côtes et frontières du Canada. Cliquez ici. 

  

Depuis longtemps, les États-Unis contestent les limites du territoire canadien dans l’Arctique. En fait, ceux-ci considèrent cette région du monde comme une zone tampon entre l’Ex-URSS et l’Amérique du Nord, une zone stratégique qu’ils seraient les seuls à pouvoir sécuriser. D’ailleurs, durant la première partie du XXe siècle  ils ont occupé l’Arctique canadien et les espaces limitrophes par le biais d’une vingtaine de bases militaires aujourd’hui abandonnées. Ils ont poursuivi, dans le cadre du North American Air Defense (NORAD), leurs opérations de surveillance des espaces nordiques à partir des bases de commandement de Colorado Springs et de North Bay en Ontario.  Avec la fin  de la guerre froide, étant donné que les espaces nordiques ne se retrouvent plus dans une position géostratégique la question de la souveraineté du Canada dans l’Arctique demeure-t-elle vraiment un enjeu important? Il y a lieu d’en douter puisque le commandement du NORAD est assuré conjointement par les deux pays. Alors pourquoi ce projet que l’on vient de lancer?

La contestation du tracé de la frontière et les convoitises des Étatsuniens

Depuis l’établissement des frontières internationales du territoire canadien dans l’Arctique les États-Unis contestent le tracé de la ligne droite entre l’Alaska et le pôle nord (cartes 6 à 10). Ils soutiennent que cette ligne devrait être tracée suivant un angle de 30 degrés vers l’Est . Ils revendiquent ainsi le droit de mettre en exploitation le pétrole et le gaz naturel de cette portion de la mer de Beaufort située à proximité de l’Alaska. Il en de même pour le Passage du Nord Ouest (figure 1). Ils sont d’avis, à l’instar de la Russie, du Danemark, de la Norvège, de la Chine et du Japon, que ce détroit est un corridor international avec un droit de navigation sans entrave pour tous les navires. Washington a confirmé cette position en envoyant à deux reprises des navires américains transiter par ce détroit sans demander la permission du gouvernement canadien, le Manhattan en 1969 et le Polar Sea en 1985 (http://www.ledevoir.com/2006/01/24/100334.html ). 

Figure 1. Le Passage du Nord Ouest

Un des cheminements possibles

Carte détaillée ICI

Source :  Marine.frm

Ce sont ces éléments de divergence entre les deux pays qui a poussé le gouvernement Harper à annoncer la semaine dernière le projet de construction de navires qui seraient armés et dont la fonction serait de patrouiller le territoire arctique canadien et ce en donnant suite à une promesse électorale et en manifestant l’idée d’accroître la surveillance dans l’Arctique

Le projet Harper. Encore un projet à caractère militariste

Ce projet peut être perçu comme étant un autre élément qui s’ajoute au processus de militarisation de Nord du pays.

Ce projet s’inscrit dans l’Agenda de réarmement du pays et la stratégie pour le Nord «Le Canada d’abord». Encore beaucoup d’argent pour l’acquisition d’équipements militaires. Ottawa a l’intention d’investir des milliards de dollars pour sauvegarder ainsi sa souveraineté dans cette partie du territoire national. Ce qui est prévu : six à huit navires de patrouille (figure 2) afin de protéger les eaux côtières canadiennes, incluant le passage du Nord Ouest. Le coût du projet est estimé, pour le moment, à sept milliards de dollars sur une période de 25 ans (Meissner, D., 2007) y compris la construction d’un port en eau profonde.

Figure 2. Un navire de patrouille en haute mer et brise-glace léger, de la classe Svalbard, appartenant à la garde côtière norvégienne. Photo de Jesper T. Andersen / www.jtashipphoto.dk

Un navire 

 Source : http://www.journal.forces.gc.ca/frgraph/vol8/no1/17-shadwick_f.asp

 
À SUIVRE

DEUXIÈME PARTIE: L’Arctique, militarisation ou coopération pour le développement ?

Références

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Jules Dufour, Ph.D., est Professeur émérite à l’Université du Québec à Chicoutimi, Président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean,  Membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, Membre chevalier de l’Ordre national du Québec. 



Articles Par : Prof. Jules Dufour

A propos :

Jules Dufour, Ph.D., C.Q., géographe et professeur émérite. Chercheur-associé au Centre de recherche sur la Mondialisation, Montréal, Québec, Canada.

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