“L’Observatoire Syrien” basé à Londres est en contact direct avec le ministre des affaires étrangère britannique Hague.
Dans l’article de Mai 2011 “The Siege of Syria,” il était rapporté:
“La couverture des évènements par les médias occidentaux dont les propriétaires sont de grosses corporations, ne dépend exclusivement que sur des “activistes à l’intérieur et à l’extérieur du pays”, comme l’agence de Londres “syrian Human rights Monitoring Centre”, qui n’a apparemment aucune présence sur internet, the Damascus Center for Human rights qui est membre de la National Endowment for Democracy (NED) et la fondation Tides finançant la Fédération Internationale des Droits de l’Homme et la Coalition for the International Criminal Court, financée par l’Union européenne, la fondation Ford, la fondation John D. et Catherine T. MacArthur, the Open Society Institute (Soros), le Trust Sigrid Rausig et Humanity United.
Humanity United a également des relations de partenariat avec le BBC World Service Trust, Benetech financé par la NED / Open Society / et le ministère des affaires étrangères états-unien, l’Open Society Institute de Soros et le centre for Solidarity financé lui par la NED (NdT: vitrine officielle de la CIA et du ministère des affaires étrangères américain), qui mobilisa les syndicats ouvriers égyptiens, juste au moment où les troubles fomentés par les Etats-Unis commençaient à s’essouffler. En d’autres termes, chaque organisation impliquait une inter-connection avec le vaste réseau impérial financé par les entreprises / fondations se travestissant en des “organisations des droits de l’Homme” individuelles et des ONG sans importance. En réalité, ce réseau de “société civile” cherche à supplanter les gouvernements nationaux et se connecte avec des institution mondialistes comme le FMI, la banque mondiale, et les Nations-Unies, entités qui ont toutes été compromises par les oligarques de la finance corporatiste. Ceci n’est que la création d’un empire des temps modernes.”
Photo: Rami Abdelrahman REUTERS/Luke MacGregor
Le journal de la NED, Democracy Digest, rapportait dans un article d’Août 2011 intitulé “Syrian military strained as Clinton meets opposition activists”, que l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme fit une des nombreuses déclarations communes impliquant le centre de Damas pour les droits de l’Homme financé par les Etats-Unis. Dans le même temps, l’agence Reuters postait une photo qui montrait le chef de l’observatoire syrien, Rami Abdelrahmane, quittant une réunion avec le ministre des affaires étrangères britannique William Hague.
Il est très clair que l’Observatoire syrien pour les droits de l’Homme basé à Londres et qui reçoit l’entièreté de ses rapports via téléphone et vidéo de You Tube depuis la Syrie, travaille en coordination avec à la fois des ONG financées par les Etats-Unis et le ministère des affaires étrangères britannique. Considérant que Hague pouponna de manière similaire les leaders de l’opposition libyenne à Londres tout en jouant un rôle clef dans la promotion de l’attaque de l’OTAN sur la Libye et l’installation qui a suivie, d’un homme de BP comme “premier ministre”; la collaboration d’Abdelrahmane signifie la répétition à la lettre de la campagne génocidaire de l’OTAN en Libye, maintenant établie ouvertement comme une fraude.
Tout comme pour la Libye, où les “activistes des droits de l’Homme” ont maintenant admis avoir fabriqué les preuves utilisées par la cour internationale de justice et les Nations-Unies pour valider le changement de régime concocter par Wall Street et la city de Londres, de la même manière “les preuves” contre la Syrie se sont avérées totalement frauduleuse, dérivées de “témoins” de l’opposition et compilées par un directeur de think-tank de Washington D.C en un “rapport des droits de l’Homme” à l’ONU.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme sert de source exclusive de “rapports” en provenance de Syrie malgré le fait qu’il est totalement basé à Londres. Alors qu’il est prouvé que les ONG avec lesquelles il travaille en tandem sont financées par les Etats-Unis, l’Observatoire lui-même refuse de publier d’où provient l’argent qu’il utilise où l’origine de ce qui constitue sa base de membres. Nous sommes supposés ensuite croire sur parole une organisation mystérieuse dont le chef rencontre le gouvernement britannique et ses “témoignages” jamais vérifiés, comme preuves afin d’intervenir militairement en Syrie au prix de la perte potentielle de millions de vies humaines.
Le fait que les médias-corporatistes ont totalement échoué à rendre l’Observatoire responsable pour son manque de transparence et répète verbatim ses rapports non vérifiés et non documentés comme s’ils étaient des faits réels, nous donne une nouvelle appréciation du niveau de mensonge auquel nous devons faire face à travers la presse du monde occidental.
Il est déjà confirmé que des terroristes libyens soutenus par l’OTAN sont en route pour la Syrie afin de superviser “l’armée libre de Syrie”, menée par Abdul Belhaj, chef du groupe combattant islamique libyen (LIFG); il est intéressant de noter que ce groupe est classé organisation terroriste étrangère (26ème sur la liste) par le ministère des affaires étrangères américain. Peu de temps après deux bombes explosaient à Damas tuant 44 personnes. France 24 rapporta que le site internet officiel des frères musulmans syriens revendiqua l’attentat, confirmant au passage que les “protestations” étaient le fait de militants armés depuis le départ.
Malgré des rétractions a posteriori du leadership de la confrérie basée à Londres, il devient de plus en plus évident que l’OTAN et ses vassaux sont derrière les troubles et l’escalade dans la violence; tandis que les ONG basées à Londres tel que L’observatoire syrien, pirouettent la responsabilité sur le dos du gouvernement syrien, ceci faisant partie de la même vile escroquerie visant à déclancher le même génocide et la même destruction qui livra les Libyens aux mains des mondialistes fascistes.
Article original : Syrian NGOs Working Directly With British Government, London-based « Syrian Observatory » Consorting Directly with UK Foreign Minister Hague, le 25 décembre 2011.
Traduit de l’anglais par Résistance 71.