L’Organisation de Coopération de Shanghai soutien la Russie

Aujourd’hui, le jeudi 28 août 2008, l’Organisation de coopération de Shanghai s’est réunie à Douchambé, la capitale du Tadjikistan. Vu le contexte international, (pas seulement en Caucasie) le résultat de cette réunion est attendu avec intérêt. La première nouvelle qui nous parvient du Figaro en ligne (http://www.lefigaro.fr/ )est effectivement importante : «La Chine et les autres alliés asiatiques de Moscou au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont adopté “une position unie” sur les actions de la Russie en Géorgie, s’est félicité aujourd’hui à Douchanbe le président russe Dmitri Medvedev.»  

«Je suis sûr que la position unie des États membres de l’OCS aura un retentissement international et j’espère qu’elle servira de message fort à ceux qui essayent de transformer le noir en blanc et de justifier cette agression», a-t-il déclaré en référence à l’attaque par les forces géorgiennes de la région séparatiste de l’Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août.

L’Organisation de coopération de Shanghai réunit la Chine, la Russie et quatre des cinq ex-républiques soviétiques d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan). C’est la plus importante organisation régionale du monde. Mais sa taille, le poids de sa population, ses intérêts économiques et stratégiques, tout cela peut-il contrebalancer l’alliance atlantique  et son caractère agressif ?

L’Organisation de Coopération de Shanghai peut-elle devenir une réponse à l’OTAN ?

Dans un récent article (15/09/2007) deux chercheurs(1) posaient la question des développements de l’organisation de Coopération de Shanghai (OCS) après les manœuvres conjointes du 8 au 17 août 2007, un exercice antiterroriste “Mission de Paix-2007″ qui avait mobilisé quelques 6.500 hommes et 90 appareils issus pour la première fois de tous les pays membres, assistons-nous à la naissance d’une OTAN eurasiatique ?

A l’époque ils répondaient que malgré les grandes manœuvres, l’OCS était très éloignée d’un tel objectif, il s’agissait pour les pays regroupés au sein de cette organisation de se surveiller mutuellement autant que de constituer une union défensive face aux menées nord-américaines. Pourtant, et l’actualité nous y invite, partout sur la planète, les menées étasuniennes, la manière dont les États-Unis et leurs alliés européens tentent de dynamiter les nations, la constitution de blocs régionaux pourrait bien accélérer les intégrations militaires. C’est vrai pour l’OCS, mais on voit en Amérique latine se profiler également une unité militaire défensive. Cinq faits peuvent  jouer un rôle d’accélération dans la constitution des unités militaires:

1-Le Kosovo, l’autoproclamation de cet État mafieux, soutenu par les États-Unis a réussi à inquiéter un peu plus les Russes déjà prévenus par l’installation en Europe d’un projet de bouclier anti-missiles étasunien. L’Europe apparait de plus en plus vassalisée et rangée derrière  l’OTAN. Ce qu’a confirmé le sommet de Bucarest. Le ralliement du président français au leadership étasunien a également bouleversé la donne. Nous sommes devant une situation paradoxale qui fragilise de fait l’OTAN. Nous avons une Europe toujours plus alignée sur les États-Unis en parole, et dont le système de défense est totalement intégré aux dits États-Unis. Ceux qui imaginaient une Europe contrepoids à l’impérialisme des États-Unis doivent déchanter, et pour une part l’attitude de résistance des Russes s’explique par le constat qu’il n’y a rien à attendre d’une telle Europe.  Mais cette Europe vassalisée est également impuissante, divisée devant les conséquences de la vassalisation, en particulier peu encline à faire les frais de la politique US qui porterait volontiers le fer et le feu en Eurasie en transformant l’Europe en zone non seulement de conflit mais de conflit nucléaire. L’enjeu est tel et les périls sont si considérables que nous sommes devant un nouvel équilibre de la terreur. L’installation des missiles en Pologne ne peut que renforcer le statu quo abominable. Les Européens poussent des cris d’orfraies mais demeurent paralysés devant les risques.

2- Un autre élément à prendre en compte à propos de l’OTAN est le caractère quasiment mafieux du complexe militaro-industriel qui se trouve derrière cette organisation. L’Europe est non seulement prise dans un pacte militaire dont elle risque d’être la victime mais également dans un système d’alliance avec de véritables gangsters très dangereux.  ” Il semble bien que la corruption de l’OTAN ait atteint aujourd’hui, dans sa partie “armements”, “lobbies”, pays de l’Est et connexion avec les USA, un degré tel qu’on peut parler d’une sorte de mafia érigée en organisation de sécurité transatlantique.”(2) La réunion de Bucarest, a illustré ce caractère sans lequel on ne comprend pas des cas comme la présidence actuelle de la Géorgie. A-t-on assez vu le symbole d’un président complètement irresponsable et aventurier qui désormais parle avec en fond le drapeau européen comme pour entraîner l’Union européenne dans ses folies guerrières ?   

On ne comprend pas plus le rôle de Sarkozy réintégrant cette organisation si on abstrait ce retour des intérêts du complexe militaro-industriel français qui a contribué à son élection autant que probablement les États-Unis qui lui ont fourni également le ministre le plus atlantiste en la personne de Kouchner lié à Soros, les liens politico-financiers de ses amis avec de véritables mafias ayant souvent la double nationalité qui sont installées dans les pays qui servent de détonateurs aux crises internationales. Notons que cette imbrication entre complexe militaro-industriels, mafias installées au pouvoir, mélangeant allégrement trafic de drogue, d’arme et liens étroits avec l’alliance atlantique ne se voit pas que dans le Caucase, en Amérique latine le cas d’Uribe et de la Colombie montre qu’il s’agit bien d’un modèle.

Résultat l’OTAN est décrébilisée et ce sont tous les alliés potentiels des États-Unis dans le Caucase comme en Asie centrale qui ont été pétrifiés par le refus des Russes de céder s’efface face au chantage des Nord-Américains et des Européens. Pendant un temps, la Russie avait  négocié le statu quo en particulier avec l’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie, seulement “suspendue”, elle poursuivait la politique du “gel” de la mosaïque laissée en place par l’effondrement de l’Union Soviétique. Toute la politique de la Russie consistait à expliquer qu’il n’y aura pas de solution en Europe sans l’accord de la Russie. La provocation géorgienne a complètement changé la donne.

3- L’Iran, la demande de ce pays d’être admis comme membre de l’OCS a-t-elle des chances d’aboutir ? Il y a des rapprochements : par exemple le Tadjikistan, qui appartient à l’OCS et qui est de civilisation persophone, s’est beaucoup rapproché de l’Iran. Mais il est surtout probable que la négociation du statu quo avec l’Ukraine et la Géorgie avait comme  contrepartie l’existence du statu quo avec les mêmes espérances du côté de l’Iran. Ce qui se passe en Irak et la manière dont sont attisées les guerres civiles en vue d’une attaque contre l’Iran joue également un rôle (comme celui de l’échec prévisible de l’Otan en Afghanistan et la crise du Pakistan). Là encore la Russie voulait accroître son rôle en devenant un médiateur incontournable, est-ce la donne est bouleversée? . Il est peu probable que nous assistions à des évolutions rapides mais les liens se resserrent entre pays menacés.

4- Les récents événements en Amérique latine face auxquelles apparaissent des mouvements vers une défense militaire commune, une sorte d’OTAN d’Amérique latine. Chavez a clairement apporté son soutien à la Russie dans l’affaire de l’attaque de l’Ossétie du Sud et il a invité pour une réunion “d’amitié et de travail” la flotte russe dans les eaux des Caraïbes. Les Russes ont également renoué des relations amicales avec les Cubains. Quant aux relations de l’Amérique latine, elles sont au beau fixe avec la Chine dont la puissance économique et financière confère de la réalité à la politique d’établissement de relations «Sud-Sud».

5-Mais le grand événement est incontestablement la manière dont des troubles, des émeutes ont été fomentées au Tibet avec pour objectif immédiat la perturbation des jeux olympiques, le refus de considérer la Chine comme une nation comme les autres et l’aide évidente au mouvement séparatiste du Dalaï lama. De surcroit des troubles ont également été fomentés à la frontière de la Khirghizie (un des pays d’Asie centrale membre de l’OCS) et de la Chine. Sur le modèle des révolutions de couleur (fomentées, selon des sources,  par les ONG de Soros), la Kirghizie a connu «la révolution des tulipes», l’Ouzbékistan et le Tadjikistan ont subi des assauts déstabilisateurs semblables.(3)

Voici plusieurs années que les développements de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) appellent l’attention des observateurs occidentaux. Conduit du 8 au 17 août 2007, l’exercice antiterroriste «Mission de Paix-2007» a mobilisé quelque 6.500 hommes et 90 appareils issus pour la première fois de tous les pays membres.

D’aucuns analysent le renforcement de l’OCS, à travers manœuvres et exercices, comme l’institutionnalisation d’une «coalition anti-hégémonique» sino-russe, vouée à se muer en une alliance militaire, alter ego eurasiatique de l’Otan, qui contrebalancerait la poussée des États-Unis et de l’Organisation atlantique dans le bassin de la Caspienne et en Asie centrale.

 

L’organisation de Coopération de Shanghai autour d’une alliance sino-soviétique

La fondation de l’Organisation de Coopération de Shanghai et son apparente montée en puissance ont pour toile de fond le renforcement des relations entre la Russie postsoviétique et la Chine populaire, engagée par Deng Xiaoping dans une forme de «communisme de marché». Au lendemain d’un sommet du G7 organisé à Moscou, Boris Eltsine se rend en Chine, du 24 au 26 avril 1996, pour y lancer un «partenariat stratégique» entre les deux pays. De nombreux accords sont alors signés, concernant la mise en place d’un «téléphone rouge», des transferts de technologie nucléaire, l’exploitation des ressources énergétiques, la coopération militaro-industrielle et les échanges commerciaux. La recherche de synergies en Asie centrale se traduit par la signature à Shanghai, le 26 avril 1996, d’un traité de sécurité régionale liant aussi le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan; les cinq formant ainsi le «Groupe de Shanghai» de 1996 à 2000. Ce traité concerne les frontières communes aux cinq pays signataires (quelque 8.000 kms) et constitue le socle de l’Organisation de coopération de Shanghai, fondée le 26 avril 2001, avec pour mission la lutte contre le terrorisme et le séparatisme. En sus des pays précédemment mentionnés, l’OCS accueille l’Ouzbékistan le jour même de sa constitution. En juillet 2005, l’Inde, le Pakistan et l’Iran ont obtenu un statut d’observateurs, à l’instar de la Mongolie l’année précédente, pays très important mais qui refuse de rentrer dans l’OCS.

Il est peu dire que ces derniers mois, les États-Unis ont multiplié dans toute la zone les facteurs de déséquilibre, non seulement en Asie centrale, en Chine, mais également en Iran et au Pakistan. Mais l’alliance fondamentale est celle de la Russie et de la Chine, leur sens est de se protéger contre l’agressivité des États-Unis.

L’hostilité russe et chinoise à l’encontre des États-Unis lors de la crise irakienne a été l’occasion de renforcer les liens entre les deux puissances. Le 3 décembre 2002 a été  signée une déclaration conjointe qui s’ouvre sur un appel au respect d’un «monde multipolaire»[4]. Depuis, la consolidation de ce duopole s’est imposée aux observateurs à travers la multiplication des faits et gestes: commune exigence d’un «monde multipolaire» et initiation d’un triangle diplomatique Moscou-Pékin-New Delhi à Vladivostok, en juin 2005, pour donner corps à cette «vision» de l’ordre international; règlement de l’essentiel des différends frontaliers (le tracé de 97% des 4.300 km de frontières russo-chinoises est défini); exercices militaires conjoints et signature de nouveaux contrats d’armement[5]; renforcement de la coopération énergétique avec l’engagement de Moscou à construire deux gazoducs à l’horizon 2011. Schématiquement, la Chine a besoin de la Russie pour moderniser son armée et satisfaire ses besoins énergétiques; la Russie, elle, a besoin de la Chine pour ouvrir des débouchés à son économie (industrie de défense et secteur énergétique) et se maintenir dans la course technologique.

Ce tandem russo-chinois visait aussi à contrarier l’«unilatéralisme» américain. Suite aux difficultés des relations russo-américaines (durcissement de la politique intérieure russe, problématique des relations russo-ukrainiennes et russo-géorgiennes, soulèvement en Ouzbékistan) et des relations sino-américaines (loi anti-sécession du 14 mars 2005, dirigée contre Taïwan), Pékin et Moscou durcissent le ton et usent à leurs fins propres du cadre de l’OCS. Le sommet d’Astana du 5 juillet 2005 appelle les États-Unis à retirer leurs troupes du territoire de l’Ouzbékistan et du Kirghizstan, États membres de l’OCS. C’est dans ce contexte que la présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors du sommet de Shanghai, le 15 juin 2006, et la perspective d’une possible adhésion de l’Iran à l’OCS ont fait surgir le spectre d’une future alliance eurasiatique, rivale de l’Otan et vecteur politico-militaire d’un futur «siècle altaïque». Le sommet de Bichkek du 16 août 2007 et l’exercice «Mission de Paix-2007» ont confirmé la chose.

Pourtant il est probable que si les États-Unis n’avaient pas multiplié les agressions l’idée d’une alliance politico-militaire ait réellement fait son chemin, encore aujourd’hui la Chine demeure prudente(6) et elle n’a aucun envie d’être impliqué dans un conflit avec les États-Unis. La Chine affronte des problèmes gigantesques et mène son développement avec prudence et on la compare souvent à un éléphant en équilibre sur une toile d’araignée. Oui mais voilà il vaut mieux un éléphant en équilibre sur une toile d’araignée qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine ce que paraissent être de plus en plus les États-Unis et leurs alliés européens.

La Chine veut la paix et elle a pesé de tout son poids sur la Corée du Nord pour que ce pays renonce au nucléaire militaire, elle n’est pas plus enthousiaste à l’idée d’un nucléaire militaire en Iran, même si elle soutient le nucléaire civil. Les autres pays ne sont pas plus bellicistes y compris les Russes et les anciennes républiques d’Asie centrale, tous ces pays avaient des intérêts économiques et n’en avaient que très peu sur le plan militaire si les États-Unis et les Européens ne jouaient pas la provocation systématique.  Cyrille Gloaguen, chercheur à l’Institut français de Géopolitique, souligne le fait économique de l’OCS: «A l’instar du Kazakhstan, les républiques d’Asie centrale voient surtout dans cette organisation l’opportunité de se désenclaver et de s’ouvrir des marchés vers la Chine, l’Inde, l’Iran et le Pakistan. De fait, l’OCS est en passe de devenir un forum dans lequel l’ensemble des pays de la région, à commencer par l’Iran, l’Inde et le Pakistan, s’efforcent de coordonner leurs politiques commerciales et énergétiques»[7].Sur le plan militaire la plupart des pays d’Asie centrale ont joué l’équilibre entre les propositions nord-américaines et celle des Russes, voire de la Chine qui elle-même fidèle à sa stratégie avance plus facilement sur le plan économique que politique et encore moins militaire. Cependant l’attitude des États-Unis non seulement tentant de gâcher les jeux olympiques (par ONG et Français interposés), mais surtout armant l’Inde et déstabilisant le Pakistan et provoquant les événements du Tibet, l’obligent à considérer que les États-Unis ne veulent en aucun cas la paix.

L’échec de plus en plus prévisible de l’OTAN en Afghanistan, le risque de voir désormais s’embraser le Pakistan, autant que toutes les politiques aventureuses de déstabilisation menées par les États-Unis et leurs alliés européens vont peut-être faire basculer l’Asie et la Russie entière dans une union politico-militaire que personne ne voulait à l’origine. Personne peut-être sauf la Russie qui a agi depuis le début pour renforcer sa position en Eurasie quand elle a compris que les États-Unis et l’Europe menaient contre elle une véritable guerre froide, l’entourant de marchés hostiles et désormais nucléaires.

Notes

(1 )Par Michel GUENEC* et Jean-Sylvestre MONGRENIER** Le 15/09/2007.

(2) Mis en ligne le 2 avril 2008 par www.dedefensa.org   .  – La marche vers l’Est : une stratégie néo-cons-McCain (+ Lockheed Martin) pour former une Mafia nommée OTAN.

(3) L’Ouzbékistan a réagi avec brutalité aux déstabilisations de ce type.  Suite à la condamnation par les États-Unis du massacre d’Andijan (vallée de la Ferghana) le 13 mai 2005, le président ouzbek, Islam Karimov, a mis fin à la présence militaire américaine dans son pays (base de Karshi-Khanabad).la Chine et la Russie n’ont pas encore obtenu la fermeture de la base aérienne de Manas au Kirghizstan (où sont stationnés 1.200 militaires américains depuis 2001).[4] Signée à Moscou le 1er juillet 2005, la «Déclaration conjointe sur l’ordre international au XXIe siècle» rappelle la volonté des deux puissances de promouvoir un «ordre mondial juste et rationnel, reposant sur les principes et normes universellement reconnus du droit international», ainsi que la primauté de l’ONU.

(5) Depuis le début des années 1990, l’industrie russe fournit 85% des importations chinoises d’armement. Les contrats chinois représentent de 40 à 50% des exportations russes d’armement.

(6) Soulignons à ce propos le refus de la Chine de jumeler les structures de l’OSC et celles de l’OTSC (Organisation du Traité de Sécurité Collective), autrement plus substantielle sur le plan militaire ; rappelons aussi que Pékin avait également refusé que les manœuvres militaires soient placées sous le double patronage de l’OCS et de l’OTSC.

[7] Cyrille Gloaguen, «L’Organisation de Coopération de Shanghai», France-Alliance Atlantique, Printemps 2006. Docteur en sciences politiques, Chercheure à l’Institut Français de Géopolitique (Paris VIII) et Chercheur associé à l’Institut Thomas More.

Danielle Bleitrach est sociologue et auteure d’une quinzaine d’ouvrages.



Articles Par : Danielle Bleitrach

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