Sélection d’articles :
Le phénomène Donald Trump aux États-Unis: la dérive vers une présidence autocratique
Par Prof Rodrigue Tremblay, 20 février 2020
Le mercredi 5 février 2020 sera un jour une date mémorable dans l’histoire des États-Unis. C’est, en effet, à cette date qu’une majorité sénatoriale de 52 sénateurs républicains, (à l’exception notable du sénateur Mitt Romney), vota contre la condamnation du président Donald Trump, dans le procès en mise en accusation de ce dernier et sa destitution pour ‘abus de pouvoir’ et pour ‘entrave à la bonne marche du Congrès’. C’est aussi la date à partir de laquelle Donald Trump interpréta son exonération comme un chèque en blanc pour transformer la présidence étasunienne en un pouvoir autocratique.
De Yalta au monde unipolaire et à l’avènement d’un nouveau monde multipolaire (1)
Par Chems Eddine Chitour, 20 février 2020
Il y a 75 ans le 11 février 1945, après une semaine de négociations dans la petite ville de Yalta, Staline, Roosevelt et Churchill signent les accords orchestrant la fin de la Seconde guerre mondiale. Les négociations ont pour finalité la consolidation d’une paix durable, sur les ruines de l’Europe meurtrie. Après Yalta, le monde occidental, s’est graduellement dressé contre l’empire soviétique: « l’empire du mal » comme le nommait Ronald Reagan. Ce sera ensuite sous les coups de boutoir d’un Occident chrétien la lutte du bien contre le mal avec le mur de Berlin…
Est-ce inconsidéré de la part de l’Iran de financer ses alliés régionaux en étant sous le coup de sanctions?
Par Elijah J. Magnier, 20 février 2020
Bien des Iraniens se demandent quels sont les avantages pour l’Iran d’armer et de financer ses nombreux alliés au Moyen-Orient alors que les USA exercent une « pression maximale » qui fait plus mal que jamais. Les alliés de l’Iran sont disséminés en Afghanistan, au Yémen, en Irak, en Syrie, au Liban et en Palestine. Le soutien de l’Iran à ces alliés est-il la principale cause de l’attitude agressive des USA à l’endroit du pays et de son peuple? D’autres facteurs entrent-ils en jeu? Comment l’Iran parvient-il à financer ces alliés, à les rendre plus forts en leur procurant de l’équipement ultra perfectionné et à les rendre prêts à combattre et à mourir sur leur territoire?
De la Chine à la Syrie: les premières nouvelles géopolitiques de demain
Par Michel Raimbaud, 20 février 2020
De quoi 2020 sera-t-il fait en géopolitique ? Confirmation de la résurrection russe, montée en puissance chinoise et effacement américain pourraient dessiner la politique internationale. L’exercice de prospective politique est devenu l’un des rites de l’an neuf. S’il promet plus de tempêtes que d’embellies, c’est que la vie commune de milliards d’êtres humains encadrée par deux centaines d’Etats n’est pas un fleuve tranquille. L’avenir n’est pas une science exacte.
La conférence de Munich révèle le fossé Est-Ouest
Par Pepe Escobar, 20 février 2020
Le Ministre chinois des Affaires Étrangères Wang Yi souligne le besoin urgent d’une coordination internationale « pour construire un avenir commun ».Peu de pantomimes politiques postmodernes ont été plus révélatrices que les centaines de soi-disant « décideurs internationaux », pour la plupart occidentaux, qui se sont montrés lyriques, dégoûtés ou nostalgiques de la « disparition de l’Occident » lors de la Conférence de Munich sur la Sécurité.
Rwanda – Kihizo Mihigo, mort du chantre de la réconciliation
Par Perpétue Muramutse et Robin Philpot, 21 février 2020
Kizito Mihigo avait 38 ans le jour de son décès. Il avait seulement 8 ans en 1990 quand le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame attaque le Rwanda. Rescapé de la tragédie qui a emporté son père, il obtient une bourse pour étudier au conservatoire à Paris.De retour au Rwanda, il devient l’enfant chéri du régime de Kagame, aidant à composer l’hymne national ainsi que d’autres chansons qui louangent le régime. À mesure qu’il grandit, il comprend que l’histoire officielle de la tragédie rwandaise n’est pas aussi simple qu’on veut le faire croire.
Erdogan ignore les pertes de militaires turcs en Libye
Par Hassan Mansour, 22 février 2020
Le 18 février, les principaux médias de masse et les hauts responsables, dont l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, ont confirmé que l’armée nationale libyenne (ANL) avait bombardé le port de Tripoli. L’artillerie du maréchal Khalifa Haftar a attaqué le navire turc transportant des armes et du matériel militaire pour le gouvernement d’accord national (GAN). Il s’agit de la première confrontation directe entre le Marshal libyen et le Sultan turc.
Le Groupe de Lima ne se limite pas au Venezuela
Par Pierre LeBlanc, 22 février 2020
Sur la commande de Donald Trump et de Chrystia Freeland, le Groupe de Lima s’est réunit à Ottawa le 20 février 2020. Le Premier ministre Justin Trudeau et le ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne ont prononcé sous l’enseigne de la servilité leurs boniments et leurs positionnements politiques, et ce, sur le dos de la démocratie, de l’humanitarisme et de l’État de droit. De toute apparence, le but de cette rencontre fut de concevoir et d’orchestrer des moyens d’évincer ce polisson, ce vulgaire dictateur meurtrier, tel qu’on a caractérisé le président dûment élu Nicolás Maduro.
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