La libération des otages colombiens, Hugo Chavez et l’Amérique latine

Le 10 janvier 2008, grâce au concours du président du Venezuela, Hugo Chávez, deux otages, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, sont libérées par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Cet événement a fait la une des medias dans le monde parce que derrière elles se profilait l’ombre d’Ingrid Bétancour, une Franco-colombienne candidate à la présidence du pays, qui fut enlevée en février 2002 et gardée depuis en otage par cette même guérilla..Elle a aussi attiré l’attention des medias en raison du rôle joué dans ce processus par le président vénézuélien lui-même, étant contesté et considéré par les factions néolibérales de l’Occident comme un leader «populiste» qui dérange leurs visées expansionnistes dans le vaste marché latino-américain.
Chavez et un représentant des Farcs
Photo: REUTERS : vendredi 9 novembre 2007
Le recours à des enlèvements pour obtenir des rançons ou pour conclure des échanges de prisonniers est utilisé par les belligérants dans tous les conflits armés et c’est ce qui se passe en Colombie depuis des décennies. Il s’agit pratiquement maintenant d’un véritable «commerce». Ce pays est en proie à une guerre civile que plusieurs considèrent comme étant davantage un ‹génocide silencieux› perpétré avec le concours ouvert de plusieurs pays. La libération de ces otages réalisée sous la propre initiative des FARC constitue un geste plus que symbolique; il s’inscrit dans un environnement de plus en plus favorable pour la libération des peuples latino-américains de l’emprise hégémonique de Washington et de ses alliés. Il mérite donc une grande attention au moment où une guerre économique fait rage dans le sous-continent américain, une guerre entre les intérêts des corporations multinationales et leurs fidèles serviteurs, d’une part, et les peuples qui luttent pour leur émancipation et, tout spécialement, les peuples autochtones d’autre part.
Ce geste a été perçu par plusieurs observateurs comme étant un geste humanitaire de la part des FARC et il l’est bien entendu, mais il s’inscrit foncièrement dans la mouvance de la libération de l’Amérique latine à laquelle le président vénézuélien consacre toutes ses énergies, libération de l’emprise de l’impérialisme américain, libération de l’état de soumission auquel ont été assujettis les peuples latino-américains depuis des siècles, libération des peuples autochtones au premier chef, libération de la tutelle économique imposée à l’ensemble pan américain par les Étatsuniens et les oligarchies possédantes qu’ils ont maintenues et qu’ils continuent de maintenir au pouvoir par la force et la violence armées.
Cet événement mérite de notre part une réflexion, un retour sur les luttes incessantes qu’ont livrées ces peuples au cours du dernier siècle. Luttes qui se sont traduites par une série de révolutions politiques, économiques et sociales. Efforts d’émancipation réprimés dans le sang et, notamment, en Bolivie et au Guatemala dans les années 1950, au Chili au début des années 1970, au Nicaragua, au El Salvador et au Guatemala pendant les années 1970 et 1980, au Brésil avec le mouvement des Sem Terra, et, plus récemment, en Colombie et dans le Chiapas. Combien d’assassinats et de disparus sous des dictatures répressives au Brésil, en Argentine, au Chili, en Haïti, au Salvador, en République Dominicaine et au Guatemala? Combien de victimes pour assurer le maintien de l’ordre établi au nom de la «sécurité et de la dignité nationales ? (pour voir la carte cliquer : Le Monde Diplomatique).
Cet article a pour objectif de proposer une réflexion sur la nature, l’ampleur et les résultats de LA révolution qui se déroule depuis le début du siècle en Amérique du Sud grâce à la vision, le courage et la détermination du président du Venezuela, soit la révolution bolivarienne ou processus de libération d’une Amérique latine en otage et d’esquisser les conditions nécessaires pour que sa réussite soit l’affaire de ceux et celles qui veulent bâtir un autre monde, un monde de justice et de paix pour tous.
L’Amérique latine en otage
Les peuples de l’Amérique latine ont été asservis depuis des siècles, d’abord par les colonisateurs d’origine européenne et, plus tard, par les économies impérialistes de l’Occident trouvant dans ce sous-continent les matières premières stratégiques répondant à leurs intérêts ainsi qu’une main d’œuvre nombreuse, docile et à bon marché Pour ce faire, elles ont assuré la sécurité de leurs investissements en installant des régimes politiques fidélisés, honteusement enrichis et en leur donnant un visage «démocratique› ainsi qu’un système de sécurité ou de défense essentiellement programmé pour réprimer tout mouvement de résistance populaire.
Source : http://www.ailleurprod.com/imautre/amerique-latine.gif
Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, le pillage des ressources de cette région a été perpétré à travers des accords de libre-échange régionaux pour les Caraïbes, l’Amérique centrale, l’Amérique andine et le Cône sud. Ce pillage, il a été systématiquement mené, notamment, par les corporations multinationales de l’agrobusiness, de l’extraction minière et des matières ligneuses et, plus récemment, par celles du prélèvement des ressources en eau en asservissant les paysans dans de grandes plantations ou en les privant de leurs terres.
Les économies rurales de l’Amérique latine ont été peu à peu transformées pour répondre essentiellement au marché mondial par l’introduction de méthodes modernes de production ayant comme conséquence d’éliminer peu à peu le paysan pour le transformer en «peón» en travailleur agricole, en mineur ou en une simple force de travail sans droits ou en l’entraînant dans un exode massif vers les mégalopoles comme Mexico, São Paulo, Caracas, Bogotá ou Lima.
Aujourd’hui, ce processus continue en empruntant parfois de nouveaux visages, mais les résultats sont les mêmes : appauvrissement, marginalisation, précarité, etc. De plus, il s’est institutionnalisé et officialisé en un système de dépendance avec l’application des principes de la Doctrine Monroe qui sont encore à la base des relations ou des politiques d’intervention des États-Unis en Amérique latine. Pour ces derniers, le sous-continent est une ‹terre américaine› et ses activités économiques doivent être encore subordonnées à leurs intérêts ou n’être que leur extension dans l’espace. Le Southern Command est là pour veiller à ce que l’ordre qui a été établi pendant le dernier siècle soit maintenu. Et l’on sait dans quelle situation intolérable les peuples latino-américains ont été contraints de vivre pendant cette période. C’est précisément cette situation que le président vénézuélien a entrepris de changer.
La révolution bolivarienne ou la libération de l’Amérique latine
Dresser un bilan des acquis de la révolution bolivarienne en quelques mots ne pourrait lui rendre justice, car ses résultats jusqu’à ce jour sont impressionnants (Castro, F., 2006). Les changements profonds qui transforment présentement l’économie et la société du Venezuela se font à un rythme étourdissant quand on se commémore la stagnation maintenue par les oligarchies qui se sont succédé au pouvoir au cours des dernières décennies. Lutte contre la pauvreté, alphabétisation, instauration de programmes d’éducation formelle et de santé dans tout le pays, organisation de milliers de coopératives de production, distribution de terres, en somme une remise d’une partie de la richesse de ce territoire à ceux et celles qui en ont été privés;; en fait la grande majorité des habitants de ce pays.
Selon G. Wilpert ‹…ces programmes représentent un investissement significatif dans le capital humain du pays. Alors que les gouvernements précédents ont dilapidé les revenus du pétrole dans des investissements onéreux à l’extérieur du pays, comme l’achat de raffineries et de chaînes de stations d’essence (telles CITGO aux États-Unis et Veba l en Allemagne), maintenant le gouvernement investit les revenus du pétrole parmi le peuple vénézuélien, en améliorant leur santé et leur éducation et en corrigeant la très inégale répartition des richesses› (Wilpert, G., 2005)
L`Amérique latine vit dans l’espoir d’un autre monde, d’un monde meilleur selon l’expression consacrée. Des décennies pendant lesquelles l’espoir a été parfois au rendez-vous, mais surtout les déceptions amères avec plusieurs révolutions avortées ou inachevées.
La révolution bolivarienne, au Venezuela, cette foi-ci, après huit ans d’un processus de transformation du politique, de l’économie et de la société, après huit ans de mobilisation populaire permet désormais de penser que cet autre monde est possible. Pour cela, il faut que tous ceux qui y croient se mobilisent derrière le président Chávez pour qu’il puisse poursuivre ce travail qui ne fait que commencer. La révolution bolivarienne, «c’est la construction du socialisme du XXIième siècle› comme le faisait remarquer Manuel Cabieses Donoso (Réseau Voltaire). Voilà pourquoi il importe de supporter cette expérience collective des peuples de l’Amérique latine.
Cette révolution s’est donnée les moyens de construire un avenir pour tous en intervenant d’abord dans les secteurs névralgiques du développement, soit dans les services de base comme l’éducation et la santé, puis elle s’est vouée à rendre accessibles pour tous les ressources vitales comme l’eau potable, la terre et les revenus tirés de la mise en valeur des ressources minières, énergétiques et celles qui sont générées par la grande richesse biologique des écosystèmes de cette région. Enfin, elle a cherché à prendre le contrôle des ressources nécessaires au financement du développement.
Mettre en place des instruments opérationnels stratégiques et les contrôler
Ces instruments essentiels le Président Chávez les a créés peu à peu en les substituant aux institutions contrôlées par les économies impérialistes:
– Le contrôle sur les gisements pétroliers et leur exploitation,;
– Le retrait du Venezuela de la Banque mondiale et du FMI;
– La création de la Banque du Sud, le 10 décembre 2007, regroupant l’Argentine, le Brésil, la Bolivie, l’Équateur, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela; elle commencera ses activités en 2008 avec un capital initial de sept milliards de dollars. Le document constitutif indique que «l’intégration sud-américaine doit construire, pour les peuples de la région, un espace consacré à la promotion du développement économique et social, à la réduction des asymétries, à la réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale, et à la convergence et complémentarité des processus d’intégration économique » (Wikipedia );
– La création de TeleSur, une chaîne de télévision pour le Sud, basée à Caracas pour «permettre aux habitants de l’Amérique latine d’avoir, selon les statuts de la chaîne, un média défendant leurs propres valeurs, divulguant leur propre image, débattant de leurs idées et diffusant leurs propres programmes de façon libre et égale» (http://www.fr.wikipedia.org/wiki/TeleSUR );
– Le retrait du Venezuela de la Comunidad andina (CAN) (Bolivia.com) et son entrée dans le Mercosur.
Forger des alliances dans les secteurs économiques sensibles
Le Président Chávez a compris que, pour que ses efforts se traduisent par des changements structurels et durables, il est primordial de créer un environnement favorable plus étendu, car l’espace vital a souvent fait défaut dans les projets d’émancipation du passé; il a ainsi travaillé, le plus tôt, à forger des alliances stratégiques avec d’autres pays de l’hémisphère et il a été l’instigateur d’une série de traités ou d’ententes de coopération avec plusieurs d’entre eux.
Une première initiative remarquable a été l’Alternative bolivarienne pour les Amériques ou ALBA conclue entre le Venezuela et la République de Cuba en avril 2005. Cet accord établit un plan stratégique pour l’application de l’ALBA afin de garantir, selon les termes de l’article 3 de l’Accord, « la complémentarité productive la plus bénéfique sur les bases de la rationalité, en profitant des avantages existants de part et d’autres, économie des ressources, augmentation des emplois utiles, accès aux marchés ou autre considération fondée sur une solidarité authentique qui permet d’accroître les forces de chacun des pays. » (Aporrea.org)
Une seconde a été la conclusion de Petrocaribe S. A, une alliance entre les pays des Caraïbes et le Venezuela leur permettant d´acheter le pétrole de ce dernier à des conditions de paiement préférentiels. Cette alliance a été créée en juin 2005 (Wikipedia).
Il convient, ensuite, de souligner la conclusion, le 29 avril 2006, du «Tratado comercial de los Pueblos (TCP)› entre le Venezuela, la Bolivie et la République de Cuba s’avérant une alliance politico-commerciale destinée à faire pièce aux traités régionaux de libre-échange promus par Washington. Le Président de la Bolivie, Evo Morales, déclarait à cette occasion : «Maintenant nous sommes trois à défendre le peuple latino-américain…» (Lescot, P., 2006) (Alternativa Bolivariana ).
Plus récemment, selon les données analysées par Raul Zibechi dans un excellent article, le Président Chávez s’est rendu, en août dernier, dans plusieurs pays sud-américains pour conclure des accords de coopération : «En Argentine il a signé un accord pour l’achat de 500 millions de dollars en bons argentins et s’est engagé à acheter une quantité similaire dans quelques mois. De plus, il a signé un accord pour la construction d’une usine de regazification de gaz liquide vénézuélien à Bahia Blanca, alors que l’Argentine souffre d’une sérieuse crise énergétique. En Uruguay, il a signé un Traité de Sécurité Énergétique par lequel les entreprises d’état Ancap et Pdvsa vont travailler à doubler la capacité de production de la raffinerie uruguayenne et une entreprise mixte a été créée pour extraire du brut de la Bande de l’Orénoque, considérée comme la première réserve mondiale. Ainsi l’Uruguay s’assure de l’énergie à long terme».
«En Équateur, Chávez a conclu un investissement de 5.000 millions de dollars pour la construction d’une raffinerie dans la province de Manabi, pour produire 300.000 barils de brut par jour, dans ce qui sera la plus importante raffinerie de la côte du Pacifique. En Bolivie, Chávez et Evo Morales ont conclu un accord destiné à la création de l’entreprise pétrolière bi-nationale Petroandina (entre YPFB et Pdvsa), qui aura comme premier objectif d’investir 600 millions de dollars dans l’exploration en Bolivie. Avec la naissance de YPFB-Petroandina, la Bolivie retrouve son droit d’explorer et d’exploiter ses hydrocarbures» (Mondialisation.ca).
La révolution bolivarienne. Les conditions de sa réussite
La révolution bolivarienne, dès le commencement, s’est butée à une série d’obstacles à l’intérieur du Venezuela et à l’étranger. L’impérialisme américain ne peut et ne pourra pas tolérer encore très longtemps ce processus et il cherche par tous les moyens, y compris la préparation d’une invasion armée, à empêcher le président vénézuélien de réussir. C’est pourquoi, il lui tend des embûches dans l’ensemble hémisphérique et dans le pays lui-même. Il cherche surtout à bâtir une coalition assez forte pour paralyser son influence et surtout falsifier ou détruire son image. Il est permis de penser que la réussite de la libération des otages colombiennes contribue au prestige du leader vénézuélien au grand dam de ceux qui veulent sa destitution.
Les principales conditions nécessaires à la réussite de cette révolution sont la poursuite du processus de transformation de la réalité politique, économique et sociale du Venezuela, le succès des changements majeurs enclenchés en Bolivie et en Équateur, le respect des engagements contractés par le Venezuela dans les accords de coopération et une reconnaissance mondiale des réussites de la révolution afin de contrecarrer les rumeurs et les discours de la droite réactionnaire de l’Occident
Conclusion
Ce qui se passe au Venezuela c’est ce qui devrait se passer à l’échelle mondiale. Nous avons besoin de 190 Chávez pour sortir l’Humanité de la misère endémique dans laquelle elle a été plongée depuis des siècles, misère générée par des stratégies de développement conçues par et pour une minorité de privilégiés de cette planète. Nous éprouvons un urgent besoin de visionnaires et de leaders qui travaillent à l’émancipation des peuples opprimés et des communautés humaines marginalisées par le système économique dominant. La révolution bolivarienne s’étendra à l’ensemble de l’Amérique latine, car elle est irrésistible et génératrice de justice et de paix. À l’instar de la Déclaration de Tlatlelolco qui a libéré le sous-continent des armements nucléaires se présentera un jour celle de sa libération du mal développement symbolisée déjà par la ‹Alternativa Bolivariana para las Américas (ALBA).
Dans une analyse de la conjoncture économique globale de l’Amérique latine
Ricardo Angel Cardona démontrait fort bien que «les bourgeoisies et les oligarchies qui contrôlent les économies et les moyens de communication en Amérique latine se sentent effrayées quand on leur dit qu’elles ne sont que les répétitrices de l’opinion des empires américain et européen. Mais, en même temps, elles se rendent compte que leurs économies très endettées ont besoin du soulagement que constituent l’ALBA, l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) et la Banque du Sud tout spécialement» (Red Bolivia).
Il poursuivait en écrivant : «C’est la première fois en 200 ans depuis l’indépendance politique de l’Amérique latine des empires espagnols et portugais que l’on respire de l’air propre, converti en quelque chose d’élémentaire comme le besoin de planifier les économies de la région, des différents pays entre eux avec une approche sociale et en tenant compte des besoins populaires et locaux» (Red Bolivia).
Et il a parfaitement raison, car la libération de l’Amérique latine signifierait la prise en otage des oligarchies possédantes qui ont usurpé le pouvoir et se sont partagé le butin généré par le travail des peuples plongés dans un état de misère chronique; c’est ce qui risque d’arriver quand les peuples exerceront un véritable contrôle sur leur destinée. Les peuples ne cessent de le répéter depuis des décennies: «Basta! Basta!» «Venceremos!» «Por la lucha siempre!» Et même quand ils seront maîtres sur leurs terres ils devront continuer de veiller, car les tentacules de l’impérialisme sont extrêmement difficiles à contrecarrer ou à neutraliser. Ce sera une œuvre qui devra se poursuivre «sans fin».
Références
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Sites Internet
Amérique Latine / Guérillas d’hier et d’aujourd’hui :
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/amerlatguerilla
Banque du Sud : http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_du_Sud
Liberaron a las rehenes secuestradas por las FARC :
Présentation rapide de la révolution bolivarienne au Venezuela:
http://www.collectifdu29mai.org/Presentation-rapide-de-la.html
TeleSur : http://www.fr.wikipedia.org/wiki/TeleSUR
Venezuela formaliza su retiro de la Comunidad Andina :
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VENEZUELA. 2000. Constitucion de la Republica de Venezuela. No 5453 – Extraordinario Viernes 24 de Marzo de 2000. 308 pages.
Jules Dufour, Ph.D., est Professeur émérite à l’Université du Québec à Chicoutimi, Président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, Membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, Membre chevalier de l’Ordre national du Québec. Président du comité de coordination du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent et membre de la Commission des Aires protégées de l’Union mondiale de la nature (UICN).