La poussière des ruines du World Trade Center contenait un mélange aluminothermique actif

Voici le résumé, l’introduction et la conclusion de cet important article soigneusement documenté.

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La poussière des ruines du World Trade Center contenait un mélange aluminothermique actif

pp.7-31 (25)

Auteurs : Niels H. Harrit, Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, Bradley R. Larsen

The Open Chemical Physics Journal

Volume 2

ISSN: 1874-4125

doi: 10.2174/1874412500902010007  

Article intégral (en anglais) : The Open Chemical Physics Journal

 

  

Résumé :

Nous avons découvert des fragments particuliers rouge et gris dans tous les échantillons de  poussière provenant de la destruction du World Trade Center  (WTC) que nous avons étudiés. Quatre de ces échantillons, récoltés sur différents sites, font l’objet de cette étude et dans chacun d’entre eux, ces fragments rouge et gris comportent des similitudes. Un résident de Manhattan a recueilli un échantillon environ 10 minutes après l’effondrement de la seconde tour, deux autres ont été récoltés le lendemain et un quatrième approximativement une semaine plus tard. Les propriétés de ces fragments ont été analysées à l’aide de la microscopie optique, de la microscopie électronique à balayage (MEB), de la spectroscopie de rayons X à dispersion d’énergie (EDS) ainsi que de la calorimétrie différentielle à balayage (DSC). Le matériau rouge contient des grains d’environ 100 nm d’épaisseur, en grande partie composés d’oxyde de fer. Il comprend également de l’aluminium, contenu dans des structures s’apparentant à de toute petites plaques. La séparation des composantes au moyen de méthylacétone a démontré la présence d’aluminium élémentaire. L’oxyde de fer et l’aluminium sont étroitement mélangés dans le matériau rouge. Lorsqu’ils sont  enflammés dans un dispositif DSC, les fragments exposés produisent des réactions exothermiques, nombreuses mais faibles, à une température avoisinant  430 °C, ce qui est bien en deçà de la température d’ignition normale de la thermite conventionnelle. Après la combustion, les résidus de ces curieux fragments rouges et gris présentaient clairement de multiples sphères riches en fer. La portion rouge des fragments s’est avérée être un matériau aluminothermique non réagi et hautement énergétique.

Remarque de la rédaction de Mondialisation.ca

Définition de thermite :

Nom de marque d’une mixture sidérurgique et incendiaire composée d’une fine poudre d’aluminium et d’oxyde métallique, habituellement du fer, produisant une chaleur intense lors de la combustion.

The American Heritage® Dictionary of the English Language, Fourth Edition copyright ©2000 by Houghton Mifflin Company. Updated in 2003. Published by Houghton Mifflin Company. All rights reserved.

La thermite est un composé pyrotechnique de poudre de métal et d’oxyde métallique provoquant une réaction aluminothermique. (Wikipedia version anglaise)

Il est question de la fusion et de la combustion des structures métalliques.

« Les métaux peuvent brûler si les conditions sont adéquates, de la même façon que le bois ou l’essence.  […] Une réaction aluminothermique est un processus impliquant la combinaison et la combustion d’une mixture précise de combustibles métalliques. Cette combustion requiert des températures extrêmement élevées. » 

Les lecteurs peuvent tirer leurs propres conclusions quant à la portée considérable de ces constatations.

Bien que les auteurs n’abordent pas la question plus large des attaques du 11 septembre, leurs conclusions sont directement liées aux causes probables de l’effondrement des édifices du WTC ce jour là. Leurs constats mettent également en doute la validité du rapport officiel de la Commission d’enquête sur le 11 septembre.

On peut lire plus bas des extraits choisis de l’article et accéder au texte intégral en cliquant sur le lien ci-dessous. 

Article intégral (en anglais) :
 

http://www.bentham-open.org/pages/content.php?TOCPJ/2009/00000002/00000001/7TOCPJ.SGM 

EXTRAITS

INTRODUCTION

La destruction de trois gratte-ciel (WTC 1, 2 et 7) le 11 septembre 2001 fut une effroyable catastrophe. Elle a non seulement eu des conséquences pour des milliers de personnes et de familles directement touchées, en raison des blessures et des pertes de vie, mais elle a également servi à justifier de nombreux changements couteux et radicaux sur le plan des politiques intérieure et étrangère. Pour ces raisons et d’autres encore, chercher à savoir ce qui s’est vraiment passé ce jour fatidique revêt une importance capitale.

Le gouvernement a fait des efforts considérables pour financer et subventionner diverses enquêtes qui ont mené, en grande partie, à la publication des rapports de FEMA [1] et de NIST [2]. D’autres études sur cette destruction ont eu droit à moins de publicité mais ne sont pas de moindre importance pour les victimes de cette tragédie, qui demeurent dans l’obligation de découvrir toute la vérité concernant les événements du 11 septembre. [3-10]. Certaines de ces études se sont judicieusement concentrées sur des preuves relatives à la méthode de destruction des trois gratte-ciel et qui sont demeurées des biens publics, soit des matériaux concrets subsistants, des photographies et vidéos disponibles.

CONCLUSIONS

Nous avons découvert des fragments rouges et gris en quantité significative dans la poussière provenant de la destruction du World Trade Center. Nous avons appliqué, entre autres, les méthodes SEM et EDS afin de déterminer la structure et la signature chimique à petite échelle de ces débris, notamment de la composante rouge. Celle-ci est davantage intéressante et comporte les caractéristiques suivantes :

1.      Elle est composée d’aluminium, de fer, d’oxygène, de silicone et de carbone. Des quantités moindres d’éléments potentiellement réactifs sont parfois présents, comme le potassium, le souffre, le plomb le baryum et le cuivre.

2.      Les éléments primordiaux (Al, Fe, O, Si, C) sont tous présents sous la forme de particules à une échelle allant de dizaines à des centaines de nanomètres et la cartographie EDS démontre un fin mélange de ceux-ci.

3.      Lorsque traitée avec du solvant de méthylacétone, une certaine séparation des composantes s’est produite. L’aluminium élémentaire est devenu suffisamment concentré pour être identifié clairement dans la substance avant la combustion.

4.      L’oxyde ferrique apparait sous la forme de  grains à facettes d’environ 100 nm d’épaisseur, alors que l’aluminium se présente sous frome de structures ressemblant à des plaquettes. La petite taille des particules d’oxyde de fer permet de qualifier cette substance de « nanothermite » ou « superthermite ».

5.      Une analyse démontre que le rapport fer-oxygène correspond au Fe203. La substance rouge présente dans les quatre échantillons de poussière était similaire sur ce plan. Il y avait de l’oxyde de fer dans le matériau avant la combustion, mais pas de fer élémentaire.

6.      En nous basant sur la présence d’aluminium élémentaire et d’oxyde de fer dans la substance rouge, nous sommes venus à la conclusion que ce matériau contient les ingrédients de la thermite.

7.      La DSC a démontré que le matériau s’enflamme et réagit vigoureusement lorsqu’il atteint 430 °C, avec un dégagement de chaleur plutôt faible correspondant de très près à une observation indépendante sur un échantillon reconnu de superthermite. La basse température d’ignition et la présence de grains d’oxyde de fer de moins de 120 nm confirment qu’il ne s’agit pas de thermite conventionnelle (laquelle s’enflamme à plus de 900 °C), mais fort probablement d’une forme de superthermite.

8.      Après avoir allumé plusieurs fragments rouges et gris dans une DSC à 700 °C, nous avons trouvé de nombreuses sphères riches en fer ainsi que des sphéroïdes dans les résidus. Cela indique qu’une réaction à la température élevée s’était produite, puisque le produit riche en fer a, de toute évidence, dû fondre afin de prendre ces formes. Dans plusieurs de ces sphères, du fer élémentaire a été vérifié car le contenu en fer excédait significativement le contenu en oxygène. Nous concluons qu’une réaction de  réduction et d’oxydation à haute température s’est opérée dans les débris chauffés, notamment, une réaction aluminothermique.

9.      Les sphéroïdes produits par les tests de DSC et d’inflammation possèdent une signature EDS (Al, Fe, O, Si, C), appauvrie en carbone et en aluminium comparativement au matériau rouge original. Cette signature chimique correspond remarquablement à celle des sphéroïdes créés par l’inflammation de la thermite commerciale, ainsi qu’à celle des microsphères trouvées dans la poussière du WTC [5].

10.   La teneur en carbone du matériau rouge indique la présence d’une substance organique, que l’on trouve habituellement dans les formules de superthermite. Elle sert à produire de fortes pressions de gaz lors de l’ignition et à rendre les formules explosives. La nature de l’élément organique dans les fragments nécessite des recherches approfondies. Nous soulignons qu’il s’agit probablement aussi d’une substance énergétique, puisque la quantité totale d’énergie libérée dans certains tests DSC excède le maximum reconnu théoriquement dans une réaction aluminothermique conventionnelle.

Sur la base de ces observations, nous concluons que la couche rouge des fragments rouges et gris découverts dans la poussière du WTC est un matériau aluminothermique actif non réagi constitué de nanotechnologie et qu’il s’agit d’une substance explosive ou pyrotechnique hautement énergétique.

(Souligné par nous)

Article intégral (en anglais): 

http://www.bentham-open.org/pages/content.php?TOCPJ/2009/00000002/00000001/7TOCPJ.SGM

Article original en anglais : Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe, publié le 3 avril 2009. 

Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.



Articles Par : Global Research

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